Le dossier du mois

Une thématique dans chaque #DossierDuMois, avec la rédaction d’Infogreen et l’expertise de nos partenaires

Publié le 18 juin 2018
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juin 2018

On your marks, get set, go !

Comme le disait Camus « Il vient toujours un temps où il faut choisir entre la contemplation et l’action ».

On your marks, get set, go !
Start-up nation go !
Start-up nation go !

Comme le disait Camus « Il vient toujours un temps où il faut choisir entre la contemplation et l’action ».

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D’année en année, le jour du dépassement appelé aussi Earth overshoot day, le jour où l’humanité est supposée avoir consommé toutes les ressources que peut produire la planète, arrive de plus en plus tôt. En 2017, ce jour était le 2 août.

À travers notre dossier du mois consacré à l’innovation, nous avons sélectionné une série d’acteurs engagés au Luxembourg, qui, spécialistes dans leur domaine, prennent conscience de cet enjeu économique, social et environnemental.

Qu’ils soient incubateurs ou accélérateurs de start-ups, scientifiques, apiculteurs, ils œuvrent tous dans un but commun : la préservation de nos ressources pour les générations futures. Découvrez ces femmes et ces hommes engagés dans leur projet et à la recherche de solutions durables.

L’ère de la consommation a sonné, il est maintenant temps de laisser place à l’ère du partage et de la récupération.

Pour la première fois, nous assistons à une recherche de symbiose entre entreprises, consommateurs et environnement naturel. Comme Françoise Dolto, psychanalyste et pédiatre, le résumait si bien : « Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l’entraide et la solidarité ».

Céline Morolli

Innovation et Green Economy, deux éléments indissociables
Innovation et Green Economy, deux éléments indissociables

Au Luxembourg, l’environnement est favorable à l’innovation et l’innovation favorise l’environnement, comme en témoigne Charles-Albert Florentin, Manager du Luxembourg EcoInnovation Cluster

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Le Luxembourg est-il une terre propice à l’innovation ? Pourquoi ?

Oui, parce que la recherche y est bien organisée autour d’institutions comme le LIST et l’Université, mais aussi parce qu’il existe des ponts entre la recherche et l’industrie, notamment à travers le Luxembourg EcoInnovation Cluster, dont une des missions est de mettre en lien les entreprises et les projets de recherche.

Comment la politique soutient-elle l’innovation ?

La nouvelle loi RDI de mai 2017 a introduit de nouveaux régimes d’aides à la recherche, au développement et à l’innovation. On peut aussi mentionner les différents programmes comme Fit4Innovation, Fit4Digitalisation et Fit4Circularity qui sont développés par Luxinnovation, en partenariat avec le ministère de l’Économie.

Quels sont les secteurs les plus concernés par l’innovation ?

Le plus concerné est la construction, avec des thématiques comme le BIM, la déconstruction et les banques de matériaux. La possibilité de réutiliser des matériaux ou des parties d’un bâtiment est un axe de recherche important au sein de l’Université. La valorisation des déchets de déconstruction en est un autre au sein du LIST.

Existe-t-il des applications dans le domaine des bâtiments durables ?

Pour l’instant, nous sommes encore au stade de la recherche, donc très en amont des applications, mais des actions seront bientôt mises en place. Les premières applications seront réalisées dans des écoquartiers au Kirchberg, aux portes de Hollerich, à Dudelange ou à Esch-Schifflange, par exemple. Elles concerneront aussi la construction de bâtiments entièrement en bois dans le cadre du projet Elmen de la SNHBM. 

Sur quelles thématiques le Luxembourg EcoInnovation Cluster travaille-t-il en dehors du bâtiment ?

Cette année, les travaux du cluster portent en particulier sur le plastique, son écoconception et surtout l’amélioration de sa collecte, de son réemploi et de son recyclage, en collaboration avec le LIST et les industriels.

Il existe donc un lien très fort entre innovation et préservation de la planète…

Tout à fait ! À mon sens, les innovations en défaveur de la planète sont vouées à disparaître. Il est plus sage de développer des produits avec une orientation verte, qui soient recyclables, réutilisables et permettent d’économiser les matières premières. On le sait : dans les années à venir, certaines d’entre elles risquent de manquer, alors que pour les autres, leur prix risque d’évoluer fortement à la hausse.

Mélanie Trélat

Photo d’illustration : Charles-Albert Florentin, Manager du Luxembourg EcoInnovation Cluster

6zero1, la SIS qui accompagne les SIS
6zero1, la SIS qui accompagne les SIS

6zero1 est un incubateur pour sociétés d’impact sociétal (SIS) en devenir, un nouveau statut créé pour définir les entreprises qui marient finalité économique et influence positive sur la société.

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La raison d’être de 6zero1 est d’encourager le développement d’entreprises qui, sans négliger le but lucratif inhérent à leur statut, visent également à apporter une contribution positive à la société. « Cette incidence peut prendre de multiples formes : soutien aux jeunes en décrochage scolaire, aide à la réinsertion de chômeurs longue durée, emploi de personnes en situation de handicap ou actions liées à la préservation de l’environnement… peu importe le cadre dans lequel les entreprises vont agir, ce qui compte est que leur impact et leur utilité soient réels et mesurés », précise Gontran Poirot, chargé de direction chez 6zero1.

En un an et demi et 3 sessions de 12 mois, l’incubateur a déjà accompagné 24 entrepreneurs qui démarraient de zéro ou issus d’entreprises existantes souhaitant migrer vers le statut SIS. 6zero1 se focalise sur l’accompagnement des entrepreneurs sociaux au moment du lancement de leur activité en leur proposant des formations, des workshops, du conseil pour les aider à affiner leur business plan, à établir une stratégie, à trouver leurs premiers clients et à tisser un réseau jusqu’à ce que ces entreprises sociales puissent voler de leurs propres ailes.

« Le programme d’accompagnement que nous proposons est varié, mais il est surtout ajusté aux besoins de nos entrepreneurs. Les professionnels qui interviennent s’intéressent spécifiquement à chaque projet car si le contenu n’est pas adapté, ils risquent de perdre le fil. Nous concevons donc les formations comme un pas vers l’accompagnement individuel qui permet de mettre en pratique ce qui a été vu dans les formations. Se sentir soutenus et savoir que leur évolution est suivie permet aux entrepreneurs de se focaliser sur des étapes clés du lancement de leur activité. Au-delà de proposer des formations et du conseil individuel, d’organiser des évènements et du networking, le but de 6zero1 est aussi de générer des rencontres et de créer des ponts entre des personnes et des projets », explique-t-il.

Les entrepreneurs accompagnés par 6zero1 n’ont pas tous poursuivi leur projet ou déposé une demande d’agrément SIS, mais pour certains, en revanche, la réussite était au bout du chemin. C’est le cas de Jiddereen, une entreprise lancée par deux ingénieurs qui ont d’abord développé des solutions d’accès à l’eau potable en Afrique et ont ensuite porté au Luxembourg un projet d’irrigation contrôlée par microprocesseur qui surveille les conditions du sol et déclenche l’arrosage en cas de besoin, par exemple dans les murs végétaux.

Mélanie Trélat

Illustration : légende photo Gontran Poirot, chargé de direction chez 6zero1

Lux Future Lab : un concentré d'avenir
Lux Future Lab : un concentré d’avenir

Développer la dynamique économique et sociale du pays en accompagnant des entrepreneurs d’aujourd’hui et de demain : c’est le défi que s’est lancé le groupe BGL BNP Paribas à travers son département RSE (responsabilité sociale entreprise) en créant, en 2011, son incubateur le Lux Future Lab.

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Au-delà de ses activités de base, BGL BNP Paribas veut avoir un réel impact positif sur la société en développant des programmes d’accompagnement qui répondent ont enjeux de notre société et rencontrent les besoins et aspirations de ses nouveaux entrepreneurs.

Au-delà de la mise à disposition de bureaux, le Lux Future Lab propose à ses start ups un ensemble de services visant à soutenir le jeune entrepreneur dans son projet.
Les jeunes pousses ont ainsi un accès plus facile au réseau international de BNP Paribas et aux conseils de sociétés partenaires, telles que cabinets d’avocats, fiduciaires, comptables, BIG4, recrutement, agences de communication… Elles bénéficient également de « crédits » auprès de partenaires de renom tels qu’Amazon ou Telindus pour utiliser leurs services de Cloud.

La mission du Lux Future Lab est de connecter ses jeunes pousses aux bonnes personnes, au bon moment, en fonction de leurs besoins. C’est ainsi une véritable communauté qui se créée et porte l’innovation et l’esprit d’entreprise.

Le groupe BGL BNP Paribas prend place au côté des jeunes entrepreneurs et partage leur quotidien.. Aujourd’hui la banque doit être présente, socialement et financièrement, pour épauler la start up tout au long de son aventure.
Le Lux Future Lab est un concentré d’avenir et de renouveau qui accompagne ses startups pour une durée maximale de 3 ans.

Le Lux Future Lab défend les valeurs de la carte responsabilité sociale entreprise (RSE) bien au-delà des enjeux de la banque. L’un des 4 piliers de la charte RSE est l’économie, et, à ce titre, nous pourrions penser, à tort, que toutes les startups ont un lien avec la finance. Bien au contraire, Lux Future Lab a, à cœur, de mettre en avant des projets innovants liés à l’éducation, la santé, l’environnement entre autres. BGL BNP Paribas est une banque responsable.

C’est en poursuivant cette vision de l’entreprise que Lux Future Lab a participé à l’envol de la célèbre start up Talkwalker, qui aujourd’hui n’en est plus une. Avec près de 200 employés à Luxembourg et aux Etats-Unis, elle représente un bel exemple de réussite que Lux Future Lab compte bien réitérer.

Céline Morolli

Copyright photo : Marie De Decker

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Neobuild, des experts métier pour faire bouger la construction
Neobuild, des experts métier pour faire bouger la construction

Neobuild a deux scopes : l’innovation et la construction, et deux missions : la promotion de l’innovation et l’accompagnement des porteurs de projets.

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Avec nos partenaires

Neobuild est le pôle d’innovation de la construction durable au Luxembourg. Son objectif : stimuler l’innovation dans son domaine d’activité. Pour ce faire, il met en avant les services, produits et projets susceptibles d’apporter une plus-value aux bâtiments de demain et assiste les porteurs de projets novateurs à travers des services qui vont du conseil en innovation à l’étude de faisabilité en passant par l’incubation et la mise à disposition de locaux, en fonction du degré de maturité du projet. Neobuild s’inscrit dans un triptyque qui regroupe également l’Institut de Formation Sectoriel du Bâtiment, qui se charge des tests grandeur nature, de la formation et du développement de nouvelles compétences, ainsi que le marché et les entreprises qui peuvent être à l’origine des idées innovantes quand elles font remonter certains besoins.

« Nous disposons des appareils de mesure et des capteurs nécessaires pour tester les produits après leur mise en œuvre dans la zone expérimentale aménagée dans notre bâtiment. Nous pouvons ainsi donner un feedback de leur fonctionnement en situation réelle. Il peut s’agir de prémurs isolants ou d’une nouvelle cloison acoustique qui ont besoin d’être éprouvés avant de passer en laboratoire pour certification. L’accompagnement technique est réalisé par nos experts métier en interne ou via des experts externes de notre réseau qui interviennent ponctuellement sur des thématiques comme la santé dans les bâtiments, le BIM ou les objets connectés », explique Francis Schwall, directeur de Neobuild.

Parfois, c’est de Neobuild que vient l’idée : « Comme nous sommes issus du métier, nous avons des échanges permanents avec les professionnels du secteur, ce qui nous permet de détecter les besoins et de développer des solutions qui pourraient faire évoluer la construction », indique-t-il. C’est le cas de Smart Object, un projet mettant les objets connectés au service de la logistique de chantier qui est né d’un besoin exprimé à demi-mots et pour lequel Neobuild a trouvé un porteur.

Parmi la quinzaine de projets et de start-ups soutenus par Neobuild, figurent aussi Lekolabs, une jeune entreprise qui a développé un système constructif basé sur des éléments en bois croisés assemblés par picots. Cette technologie est aujourd’hui triplement brevetée. On peut également citer Foobot, créatrice d’un Shazam de la qualité de l’air intérieur, qui a été testé et perfectionné dans le Neobuild Innovation Living Lab. Il y aussi Clarlight qui propose un service de location de la lumière, un nouveau modèle de consommation circulaire, basé sur les principes du as a service.

Vous l’aurez compris, la force de Neobuild, c’est la technique métier et le développement de prototypes. Pour ce qui est du volet business et de la phase d’industrialisation, le pôle d’innovation de la construction collabore régulièrement avec le Technoport qui apporte une expertise complémentaire. Ainsi, LEKO est d’abord passée entre les mains du Technoport qui l’a dirigée vers Neobuild pour affiner son produit avant d’être renvoyée vers le Technoport maintenant qu’elle est en mesure de prendre une plus grande envergure.

« Neobuild est encore jeune par rapport à d’autres incubateurs et son histoire commence à s’écrire progressivement. Nous sommes jeunes aussi par rapport aux ambitions du secteur. Un des problèmes auxquels nous sommes souvent confrontés est la difficulté à trouver des investisseurs. Nous travaillons sur du concret, du hardware, alors les investisseurs sont souvent plus focusés sur le soft. Du coup, nous devons sortir du pays ce qui est difficile pour une petite structure comme la nôtre », conclut Francis Schwall.

Mélanie Trélat

Photo d’illustration : Francis Schwall, directeur de Neobuild
Copyright photo Marie De Decker

HoST, the place to start
HoST, the place to start

La House of Start-ups se veut être un lieu fédérateur et un laboratoire pour l’économie future du Luxembourg.

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Une déco dans un esprit scandinave, des espaces conviviaux favorisant les échanges, d’autres plus propices à l’isolement et à la concentration, des zones communes entièrement modulables et des bureaux de toutes tailles, privatifs ou non. À la HoST, tout est fait pour stimuler la créativité et l’émulation. Inaugurés il y a tout juste quelques semaines, ses 5 700 m2 accueillent, à deux pas de la gare, des incubateurs et innovation hubs, dont le Luxembourg House of Financial Technology (LHoFT) et le Luxembourg-City Incubator (LCI), un accélérateur (nyuko Start-up Consultants) qui accompagne les startups early ou later stage à travers des formations et du coaching, ainsi que des spécialistes qui partagent leur expertise au sein d’un espace baptisé Checkpoint. Il faut aussi noter la présence de deux nouveaux venus : le International Climate Finance Accelerator (ICFA) soutenant la mise en place de fonds d’investissement spécialisés en matière de financement climatique et puis le Hub@Luxembourg, en lien étroit avec les incubateurs du Groupe Crédit Agricole Village by CA.

La HoST a pour vocation de soutenir les projets innovants susceptibles de transformer la société luxembourgeoise. Elle le fait à travers deux missions : aider la substance économique existante à avoir accès à de nouvelles technologies et attirer au Luxembourg de jeunes entreprises en vue d’une diversification et d’un enrichissement du tissu économique. « Nous préparons l’économie de demain qui sera composée d’acteurs déjà présents au Luxembourg et de jeunes entreprises. L’idée est de permettre une certaine perméabilité entre l’économie et l’écosystème des start-ups », explique Karin Schintgen, CEO. La LHoFT se concentre sur la finance au sens large et le LCI sur l’urban tech, le commerce, le tourisme, la construction, l’environnement et la logistique. La Ville de Luxembourg, qui est partie prenante du projet, a également demandé que l’accent soit porté sur l’entreprenariat au féminin et sur l’impact social.

Les acteurs présents à la HoST accompagnent les start-ups sur toute une trajectoire qui commence par le développement de l’idée, se poursuit avec l’aide à l’élaboration d’un business plan et à la levée de fonds et la mise à disposition d’un espace qui grandit avec le projet. « Les start-ups bénéficient ici d’un véritable écosystème. Elles y trouvent d’autres entrepreneurs avec qui partager leurs idées, des spécialistes qui peuvent les conseiller et des partenaires potentiels », souligne-t-elle.

Le Luxembourg Open Innovation Club (LOIC), qui est également hébergé dans les locaux de la HoST, est dédié aux entrepreneurs chevronnés intéressés par l’innovation et à la recherche d’idées ou de partenaires. La plateforme met en relation directe des start-ups avec des entreprises en lançant des appels à travers son réseau international d’incubateurs et d’innovation hubs.

Mélanie Trélat

Photo d’illustration : Karin Schintgen, CEO de la House of Start-ups

Nyuko : un accélérateur de start-ups
Nyuko : un accélérateur de start-ups

Nyuko, c’est plus de 400 projets supportés, 500 experts dans la Grande Région, et 7 millions d’euros de fonds levés pour les start-ups hébergées.

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Qu’est-ce que Nyuko ?

Nyuko est un accélérateur et une communauté d’entrepreneurs, dont l’objectif est de contribuer à faire du Luxembourg une start-up nation.
Elle offre un ensemble de services (formations, accompagnement, levée de fonds, mentoring, etc..) destinés à soutenir les porteurs de projets et créateurs d’entreprise de tous bords, quel que soit leur stade d’avancement.

Qu’est-ce que l’accélération ?

C’est une période courte et intense pendant laquelle les entrepreneurs vont être formés et challengés pour faire sortir le meilleur de leur projet. Le package se compose de formations, d’accompagnement par des experts internes et externes, de sessions de codéveloppement, de mise à disposition d’un espace de coworking, et d’un ensemble d’avantages négociés auprès d’entreprises partenaires (les unfair advantages).

Coup de pouce aux entrepreneurs

Impuls, le programme de soutien aux entrepreneurs sociaux, est accessible gratuitement sur sélection. Le projet doit avoir un impact social et/ou sociétal. Le programme est composé de formations, d’accompagnements collectif et individuel, de mécénat de compétences, de l’accès à un espace de coworking, et de mises en réseau. Les principaux avantages sont que les informations échangées concernent directement le secteur social ou sociétal. Ainsi, grâce à Impuls les mises en relation sont facilitées.

L’esprit Nyuko

Chez Nyuko, on croit fermement que l’entrepreneuriat au sens large, créateur de valeur et d’emplois, doit être valorisé et facilité. Les start-ups, grands groupes et institutions gagneront à travailler ensemble pour dynamiser le tissu économique local et international. Ce sont les ingrédients exacts de la start-up nation : une volonté commune d’innover, une dédiabolisation de la prise de risques et une combinaison unique de détermination et de résilience, qui feront entrer le Luxembourg dans la courte liste des pays qui comptent en matière d’entrepreneuriat.

Céline Morolli

Technoport, bridging your ideas to success
Technoport, bridging your ideas to success

Le Technoport soutient l’entreprenariat technologique et innovant au Luxembourg en proposant un environnement de travail adapté aux porteurs de projet pour créer et développer leur entreprise.

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Le Technoport est le plus ancien incubateur au Luxembourg : il vient tout juste de fêter ses 20 ans. L’idée initiale a germé dans l’esprit de Claude Wehenkel, à l’époque directeur du centre de recherche public Henri Tudor, au début des années 90’. Mais le véritable déclencheur a été l’opportunité qui s’est présentée suite à la crise sidérurgique de 1996. C’est dans ce contexte que l’Arbed a proposé au CRP Henri Tudor de démarrer un projet collaboratif en lui cédant certaines activités de R & D. Claude Wehenkel saisit l’opportunité, à condition d’adjoindre à ce projet un incubateur d’entreprises. Celui-ci deviendra en 2001, après évaluation par des experts externes et internationaux un département à part entière du CRP Henri Tudor. Depuis 2012, le Technoport a le statut de société anonyme et est une entité indépendante. Aujourd’hui, l’incubateur héberge des sociétés issues de domaines d’activité variés : matériaux, environnement, ICT, sécurité informatique, etc., sans prédilection particulière. Elles sont en permanence une quarantaine, en comptant les nouvelles arrivantes et les plus avancées.

Le processus de sélection passe par plusieurs filtres : « Le 1er consiste à vérifier que l’aspect technologique et l’aspect innovation sont présents. Le 2e concerne le business case : le projet est-il réaliste ou non ? Tient-il la route ? Nous travaillons alors sur des questions comme la cible de vente, la stratégie, le prix ou la concurrence. Le 3e est de passer devant un panel d’évaluation constitué d’experts qui challengent l’entrepreneur. Enfin, le projet est présenté à notre conseil d’administration pour validation. À titre indicatif, nous avons accepté 10 % des demandes déposées l’année dernière. Une fois que les entreprises sont entrées dans l’incubateur, l’accompagnement change et devient plus un travail de mise en relation, d’ouverture de nos réseaux, de connexions spécifiques. Cela peut être avec un partenaire technologique, un partenaire de revente, des financiers ou certains acteurs publics, en fonction du projet d’entreprise. Le temps passé par projet est également très variable, dépendant de la phase de développement de l’entreprise et du besoin de l’entrepreneur », indique Diego De Biasio, CEO.

Parmi les start-ups incubées, plusieurs portent un projet dans le domaine environnemental. C’est le cas de Lekolabs qui a inventé un système constructif en bois révolutionnaire, d’Ama Mundu Technologies qui a créé des équipements de traitement du lisier novateurs permettant de séparer le liquide de la masse, masse qui sera ensuite valorisée dans la production de biogaz, de RTC4Water qui a développé une solution informatique visant à optimiser la gestion des stations d’épuration et la distribution de l’eau, de Sustain Water qui propose des solutions innovantes et pérennes dans tous les domaines liés à l’eau avec comme fil conducteur l’aspect low cost allié à une parfaite efficacité, et enfin, de TANKD qui a développé un matériel de stockage des biodéchets.

Légende photo : Diego De Biasio, CEO du Technoport.

Mélanie Trélat

KiDSCOoP, Un éveil critique et créatif au monde des médias
KiDSCOoP, Un éveil critique et créatif au monde des médias

Apprendre à vivre ensemble avec les médias de manière autonome, critique et créative. C’est l’objectif de KiDSCOoP, start-up hébergée chez 6zéro1.

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Les médias sont omniprésents dans notre quotidien, ils évoluent sans cesse, se multiplient vite et sont aujourd’hui devenus aussi envahissants qu’indispensables. Certains ont le sentiment de les subir ; d’autres en revanche s’y baignent depuis leur plus jeune âge, mais n’ont pas forcément le recul critique nécessaire.
C’est pourquoi Dorothée De Braekeleer et Aline Durieu ont créé KiDSCOoP, une jeune entreprise qui propose des ateliers visant à éveiller et à exercer l’esprit critique des enfants, des jeunes et de leurs parents sur les médias et les messages qu’ils véhiculent. Des outils d’analyse, adaptés à l’âge et aux centres d’intérêt du public, permettent à chacun de prendre du recul en tant que récepteur et/ou émetteur de messages médiatiques.
L’approche est créative. Elle s’appuie sur des activités artistiques et des jeux de société exclusifs qui permettent de modéliser et d’intégrer certaines notions abstraites, d’alléger le côté théorique et de favoriser l’expression de soi. Les participants sont également initiés à différents supports techniques (vidéo, stopmotion, écran vert, etc.) afin d’acquérir une utilisation autonome et créative des médias. Ils sont ainsi acteurs dans la (re) découverte de leur environnement médiatique.

Légende photo : Dorothée De Braekeleer et Aline Durieu, cofondatrices de KiDSCOoP.

Eis Epicerie, acheter consciemment, vivre sainement
Eis Epicerie, acheter consciemment, vivre sainement

Eis Epicerie est une boutique d’un nouveau genre : une épicerie solidaire qui a pour triple vocation de soutenir le retour à l’emploi, la création de richesse locale et l’accès à tous à des produits sains. 6zero1 l’a accompagnée dans son passage de coopérative à SIS.

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Son esprit, c’est tout l’inverse de celui d’une grande surface : pas de place pour le et une ambiance boutique de quartier où tout le monde se connaît. L’idée ? Inviter les clients (bénéficiaires de l’office social ou consommateur lambda, sans distinction) à acheter dans des quantités plus justes mais plus souvent, à venir avec leurs propres contenants, bref à consommer raisonnablement.

On y trouve plus de 1 500 articles provenant de plus de 90 fournisseurs, dont une douzaine d’ateliers protégés, et sélectionnés selon 4 critères : leur origine (de préférence locale), leur mode de culture (biologique, bien sûr), leur emballage (qui doit être limité au strict minimum) et le fait que le producteur ait été rémunéré au prix juste.

Eis Epicerie, c’est aussi un café-restaurant. On peut y déguster un menu du jour presque entièrement bio, végétarien ou non, accompagné de boissons locales et d’un café fairtrade, autour de grandes tablées conviviales. Des after work ou des workshops y sont également organisés.

Il y a 4 ans, l’asbl EcoSol et la coopérative EpiSol ont été créées pour, la première pour porter le projet, subventionné au départ par la commune de Sanem, la seconde pour le gérer. Depuis décembre 2017, Eis Epicerie est devenue une SIS avec le soutien de 6zero1. Elle emploie une douzaine d’employés, dont un peu plus de la moitié bénéficient d’une mesure de réinsertion professionnelle, et peut compter sur de nombreux bénévoles.

Mélanie Trélat

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Kussbus : Le bus… personnalisé
Kussbus : Le bus… personnalisé

Grâce à Kussbus, vous n’aurez plus besoin de courir à un arrêt à l’autre bout de la ville, plus peur d’arriver en retard à cause des embouteillages, plus besoin de voyager debout.

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Comment ça fonctionne ?

À mi-chemin entre le covoiturage et les transports en commun, Kussbus propose à ses utilisateurs de personnaliser les arrêts de départ et d’arrivée. Fini les arrêts tout au long du trajet, les horaires non adaptables, le manque de place.
Pour cela il vous suffit de télécharger l’application Kussbus sur votre smartphone. Dès que l’application est installée, vous rentrez vos adresses de départ et d’arrivée. Un trajet vous sera proposé mais avec un point de départ et d’arrivée fluctuant par rapport aux usagers du même bus. Cela révolutionne complètement le transport en commun. Ce n’est plus à vous de vous adapter aux transports en commun, mais ce sont les transports en commun qui s’adaptent à vous.

D’où est partie cette idée folle ?

Cette idée a germé d’un constat évident du nombre de travailleurs frontaliers qui traversent chaque jour la frontière avec leur voiture privée. Les principales causes de ce phénomène sont que l’arrêt de bus est trop loin de leur domicile ou de leur lieu de travail, ou encore parce que le trajet est trop long, à cause des grèves, et cela les pénalise dans leurs obligations familiales. Certains font du covoiturage, mais cela reste une solution assez aléatoire. Son bon fonctionnement dépend principalement des membres du covoiturage. Ainsi, si une personne est malade, en congé ou doit terminer plus tard son travail, cela peut vite mettre en péril la collaboration.

L’esprit Kussbus

Kussbus allie le principe du covoiturage et du transport en commun tout en permettant à ses usagers de conserver une certaine liberté. Pour le moment, un seul trajet est disponible : la ligne Arlon – Kirchberg/Glacis. Pour garantir un service optimal, le chauffeur a la possibilité de modifier son itinéraire pour éviter les embouteillages. Grâce à l’application, l’utilisateur connaît, dès sa réservation de trajet, son point de rendez-vous, son heure de départ, et surtout le service Kussbus lui garantit une place assise durant le transport.

Une démarche éco responsable

Grâce à Kussbus, plusieurs travailleurs sont réunis sur un même trajet et c’est, ainsi, près d’une dizaine de voitures privées qui peuvent rester au garage. Pouvoir décider de son trajet, cela signifie également ne plus avoir recours aux correspondances. Le fait de donner la possibilité à l’usager de réserver son trajet et d’obtenir une confirmation garantit non seulement le trajet mais donne également une certaine proximité entre le service et ses utilisateurs. Kussbus veut être proche de ses utilisateurs afin de toujours mieux répondre à leurs attentes.

Encore plus de trajets

Kussbus n’a pas fini d’évoluer et compte prochainement proposer d’autres trajets frontaliers. Peut-être verrons-nous une nouvelle ligne Thionville – Luxembourg ?

Céline Morolli

Girl power dans la lutte contre le gaspillage alimentaire
Girl power dans la lutte contre le gaspillage alimentaire

Et si demain manger équilibré était à la portée de tous, même des petits budgets ? Et si, tout en vous faisant du bien, vous contribuiez à faire un geste pour la planète ? C’est le défi ambitieux que F4A, une start-up créée par deux jeunes entrepreneurs, Ilana et Xénia, s’est donné.

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C’est ainsi qu’est né F4A. Ce concept innovant propose aux centres commerciaux de revendre directement leurs invendus, dans un rayon F4A, au sein même du magasin partenaire. C’est un véritable marché gagnant à la fois pour les consommateurs mais aussi pour le magasin. Cela lui permet de diminuer sa perte sèche, tout en aidant les plus démunis à pouvoir acheter certains produits qu’ils n’auraient pas pu acheter en temps normal. La grande chaîne de distribution Delhaize Luxembourg a d’ores et déjà approuvé l’idée en signant un partenariat avec l’ambitieuse start-up. Dès la rentrée scolaire 2018, vous pourrez trouver le rayon F4A dans tous les magasins partenaires et y acheter librement tous les produits qui s’y trouvent en payant en caisse en même temps que vos courses.

Ce projet a germé de la propre expérience d’étudiante des deux conceptrices. Manger des pâtes, du riz n’est, malheureusement, pas un mythe et représente le quotidien de beaucoup de consommateurs. Parallèlement à ce problème, elles se sont rendu compte que beaucoup de gaspillage alimentaire était pratiqué. Ce concept donne également l’opportunité à ces personnes de faire un geste pour la planète en luttant contre le gaspillage alimentaire.

Mais nos deux actives créatrices ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Avec prés de 80 followers sur Linkedin, récoltés en seulement un mois, vous pourrez suivre, d’ici fin juin, toute leur actualité sur leurs pages professionnelles F4A sur Facebook et Twitter.

Elles ont bien l’intention de toucher encore plus de potentiels adeptes en se rendant directement au contact des étudiants et des chômeurs. Elles apportent concrètement une réponse à la pauvreté qui, malheureusement, croît au Luxembourg et dans le monde, aux différents scandales sur le gaspillage des denrées alimentaires en grande distribution.

Une campagne de crowdfunding a d’ailleurs été lancée il y a deux semaines afin de récolter des dons qui vont servir au développement continu du logiciel, de l’application, ainsi que pour les tournages de recettes vidéo.
https://www.gofundme.com/only-you-can-make-a-change/donate

À plus ou moins long terme, elles ont bien l’intention de développer et diversifier leur offre en proposant des packs, ce qui pourrait être encore plus avantageux pour le consommateur. Et même étendre leur concept en Europe, aux Etats-Unis et en Asie afin d’avoir un réel impact international.

Céline Morolli

Lekolabs, Sortir les villes de l'âge de pierre
Lekolabs, Sortir les villes de l’âge de pierre

Lekolabs a développé un système qui va révolutionner la construction urbaine : des murs en bois à isolation intégrée, assemblés sans colle et d’une résistance supérieure. Neobuild a aidé l’entreprise à élaborer son prototype et le Technoport prend la relève pour la phase d’industrialisation.

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Partant du constat que la maison individuelle est bloquée à l’âge de pierre et porté par l’esprit d’entreprise, François Cordier fonde Lekolabs en 2014 avec une vision : accélérer la transition mondiale vers l’habitat durable. Trois ans de recherche et développement seront nécessaires pour mettre au point un système constructif inédit protégé par 3 brevets et titulaire du Grand Prix d’Innovation du Conservatoire National des Arts et Métiers. Le principe ? Des picots qui s’emboîtent les uns dans les autres… comme des LEGO®.

Constitué de hêtre, une ressource abondante à l’échelle locale habituellement utilisée comme source d’énergie, voire considérée comme un déchet de la forêt, le mur Leko s’intègre dans l’esprit Cradle2Cradle. Il est 3 fois plus résistant qu’un bâtiment à ossature bois et permet de construire des résidences jusqu’à 8 étages. À la fois structurel et isolant, il est 25 à 40 % plus fin qu’un mur en béton isolé avec du polystyrène, d’où un gain de 5 à 10 % de surface habitable.

Début 2017, la start-up s’installe au Neobuild Innovation Living Lab’, où elle monte un mur démonstrateur de 8 m de haut et 6 m de large. La première vraie maison Lekolabs va être inaugurée début juillet à Sandweiler pour Stugalux. Prochaines étapes : le lancement de l’industrialisation au sein de la 1re usine Leko LENOZ Ready et Made in Luxembourg et la préparation à l’entrée sur les marchés des pays voisins.

Mélanie Trélat

Photo d’illustration : François Cordier, fondateur de Lekolabs, copyright photo Marie de Decker

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Des abeilles connectées
Des abeilles connectées

Tout est parti de sa passion pour les abeilles, ces insectes indispensables à notre environnement, à notre écosystème. Hugo Zeler est le fondateur de Hunnegkëscht dont l’objectif est l’installation de ruches au sein des sociétés afin de les soutenir dans leur démarche environnementale.

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Installer des ruches en ville n’est pas nouveau. En revanche, installer des ruches aux couleurs de l’entreprise directement sur son toit, se veut complètement unique au Luxembourg.

Aujourd’hui, Hugo Zeler a installé quelques dizaines de ruches à Luxembourg ville notamment sur le site de POST à la Cloche d’Or qui a été parmi les premiers à s’engager pour les pollinisateurs, et au Sofitel qui propose son propre miel, issu des ruches installées sur son toit.

Plus que de la production, c’est un véritable travail de communication et de sensibilisation qu’offre cet apiculteur des temps modernes. En offrant des visites et en communiquant par les différents réseaux sociaux, principalement Facebook et Instagram, mais aussi par des newsletters, Hugo Zeler dépoussière complètement l’apiculture. L’entreprise partenaire, en accueillant une ou plusieurs ruches, pourra non seulement consommer son nectar mais également connaître, presque en temps réel, l’état de la colonie et son poids par des balances connectées.

De leur côté, les entreprises s’engagent à avoir une stratégie plus verte en plantant des arbres ou des fleurs servant à la pollinisation.

Très prochainement, Hugo Zeler envisage de faire analyser son miel afin de déterminer de quelles fleurs provient chaque miel (et ceci pour chaque rucher).
Ainsi, chaque citadin sera motivé pour planter les fleurs aimées de nos abeilles.
Pour l’entreprise, c’est un véritable marché gagnant : pouvoir obtenir de la visibilité tout en contribuant à l’écosystème.

Mais la communication ne s’arrête pas là. Hugo Zeler propose également d’organiser des visites éducatives de ses ruches pour les écoles afin de sensibiliser le jeune public, mais aussi pour les clients de ses entreprises partenaires. Ces rencontres permettent d’expliquer le fonctionnement d’un essaim, la hiérarchie au sein de la colonie, les besoins des abeilles ainsi que les différentes étapes de récolte du miel.

À l’heure du circuit court, Hugo Zeler ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et compte démarcher tout type de structures (hôpital, école, entreprise) afin de développer son concept novateur tout en veillant à la préservation des abeilles et de la flore au Luxembourg.

Céline Morolli

Uption déclare la guerre aux perturbateurs endocriniens œstrogèniques
Uption déclare la guerre aux perturbateurs endocriniens œstrogèniques

Les perturbateurs endocriniens œstrogèniques, ça vous parle ? Ces molécules peuvent avoir un effet dévastateur sur l’être humain comme sur l’environnement. Dominique Delarche et Vincent Bourgeteau mettent leurs connaissances scientifiques au service des entreprises dans le but de les informer et leur proposer un plan d’action.

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Qu’est-ce que les perturbateurs endocriniens ?

Les perturbateurs endocriniens sont ces molécules, d’origine chimique ou naturelle, présentes de plus en plus dans notre quotidien. Ces molécules sont à l’origine de nombreux dérèglements hormonaux chez l’être humain et peuvent plus généralement faire naître des malformations, une féminisation des espèces, voire être une des causes de maladies dégénératives comme Alzheimer. Ces perturbateurs endocriniens sont, évidemment, non visibles à l’œil nu, mais sont aussi très difficilement filtrables.

Où sont-ils présents ?

On peut retrouver des perturbateurs endocriniens œstrogèniques dans presque tous nos produits du quotidien. Ils sont présents du levier de vitesse de votre voiture, jusque dans l’eau du robinet, en passant par l’eau en bouteille si le plastique au contact de l’eau en contient. Selon différentes études, il a été démontré que, à faible dose, ils n’étaient pas nocifs pour la santé et pourraient même être bons pour la femme ménopausée. Mais lorsqu’ils dépassent grandement les normes naturelles, ils représentent un réel danger pour la santé.

Quel plan d’attaque nous propose Uption pour les professionnels ?

En partenariat avec le laboratoire SGS basé en Suisse, Dominique Delarche et Vincent Bourgeteau (biologiste) sont les premiers au Luxembourg à proposer, aux entreprises et grands groupes industriels, d’analyser leurs produits. Les tests ODT réalisés ont un premier but : informer l’entreprise de la présence ou non de perturbateurs endocriniens dans le produit analysé. En fonction du taux et de leur nature, nos deux scientifiques peuvent proposer une formule de conception différente permettant de réduire le risque œstrogènique. Ce combat pour informer les industriels sur la présence de ces molécules et les éliminer de notre quotidien est devenu un véritable cheval de bataille pour Dominique Delarche et Vincent Bourgeteau

Comment Uption envisage l’avenir pour les professionnels ?

Uption souhaite aujourd’hui développer son offre aux entreprises et grands groupes industriels en proposant un kit de test haut-débit. Au lieu d’analyser produit par produit, comme c’est le cas actuellement, ils envisagent d’analyser prochainement par groupe de 20 produits. Ceci permettrait à l’entreprise de faire analyser plus de produits et ainsi de diminuer les coûts de l’analyse.
En tant que laboratoire, Uption développe également des produits nettoyants destinés aux professionnels au Luxembourg. Ces nouveaux produits, au-delà de leur côté révolutionnaire par leur très faible impact environnemental, apportent une réelle réponse au développement durable et à la santé.

Céline Morolli

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