Le dossier du mois

Une thématique dans chaque #DossierDuMois, avec la rédaction d’Infogreen et l’expertise de nos partenaires

Publié le 29 mars 2018
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mars 2018

L’échappée belle

Petit par la taille, mais grand par la richesse et la variété de son patrimoine naturel et culturel, le Luxembourg est une destination de choix pour les visiteurs en recherche de solutions alternatives au tourisme de masse, aussi bien que pour ceux qui souhaitent redécouvrir leur pays sous un autre angle, plus durable.

L'échappée belle
L'échappée belle
L’échappée belle

Petit par la taille mais grand par la richesse et la variété de son patrimoine naturel et culturel, grand aussi par l’ouverture d’esprit et la créativité des acteurs qui le composent, le Luxembourg offre de nombreuses solutions alternatives d’activités, de divertissement et de visites durables et accessibles à tous.

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Avec ses collines boisées qui bordent l’Our et la Sûre dans les parcs naturels du même nom, avec ses vignobles en pente douce qui plongent vers la Moselle, avec ses vallons bucoliques et ses formations rocheuses inédites dans le Müllerthal, le Luxembourg est un pays de prédilection pour des activités en lien avec la nature. C’est aussi une destination culturelle prisée avec le cœur historique de la capitale et ses nombreux musées, ainsi que la région des Terres Rouges qui a su transcender son passé industriel.

Un patrimoine riche, unique et d’une grande variété sur un tout petit morceau de territoire, donc. Un condensé de découvertes mis en valeur par une approche du tourisme et des loisirs qui se veut de plus en plus responsable et ouverte. Cela fait d’ailleurs partie des priorités du cadre stratégique mis sur pied par le ministère de l’Économie pour l’évolution du secteur touristique à l’horizon 2022 que de placer le tourisme dans une optique qualitative et durable, ainsi que de mettre le visiteur au cœur de la démarche. Donner la possibilité à tous, sans distinction, d’avoir accès aux mêmes services et aux mêmes infrastructures, sans que le handicap ne puisse constituer un frein, est l’objectif du label EureWelcome qui fait chaque année des émules. Au Luxembourg, ce sont déjà 140 établissements qui sont certifiés ! Autre problématique, même ambition. Les efforts en faveur de la préservation de l’environnement sont mis en exergue à travers un autre label, l’EcoLabel, qui concerne les hôtels, gîtes et campings et passe au crible pas moins de 150 critères.

Mues par l’impulsion donnée par les pouvoirs publics ou fruit de convictions personnelles, les initiatives fleurissent dans le domaine privé. On ne compte plus, au Grand-Duché, les restaurants qui travaillent les produits bio, locaux, équitables et les établissements qui, soucieux de leur impact sociétal, proposent une solution alternative en termes d’hébergement ou de loisirs, pour tous.

Mélanie Trélat

Le Luxembourg, une destination écoresponsable et accessible à tous
Le Luxembourg, une destination écoresponsable et accessible à tous

En matière de tourisme, les visiteurs plébiscitent de plus en plus les établissements respectueux de l’environnement et responsables d’un point de vue sociétal. Une évolution que le ministère de l’Économie encourage. Interview de la secrétaire d’État à l’Économie, Francine Closener.

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Quel bilan pouvez-vous dresser de l’année 2017 dans le domaine du tourisme au Luxembourg ?
Avec plus de 3 millions de nuitées pour l’ensemble des types d’hébergement, le bilan touristique de l’année 2017 s’inscrit dans la progression qu’a connue le secteur au cours des années précédentes. Les chiffres, aussi bien au niveau des attractions que des hébergements, démontrent que le Luxembourg est une destination touristique de choix et que les efforts de promotion du secteur portent leurs fruits.

Quelles sont les tendances qui se dégagent ?
Les tendances sociétales et d’individualisation observées ces dernières années ont contribué au développement du tourisme durable. Les visiteurs sont de plus en plus à la recherche de concepts durables et respectueux de l’environnement et ils accordent une plus grande importance au principe de la responsabilité sociale d’un établissement. C’est dans ce contexte que nos labels touristiques EcoLabel et EureWelcome ont été mis en place, répondant ainsi aux besoins spécifiques de nos visiteurs.

Le label écologique EcoLabel est remis à des établissements dont la durabilité et la sensibilisation à l’environnement font partie intégrante. J’encourage particulièrement les hôtels, auberges de jeunesse, gîtes et campings au Luxembourg à continuer leurs efforts ou à entamer des démarches dans ce domaine afin de positionner le Luxembourg en tant que destination écoresponsable et accessible à tous. Le Luxembourg mise déjà aujourd’hui sur les énergies renouvelables, l’économie circulaire et les produits locaux. Autant d’atouts pour positionner concrètement la destination Luxembourg et son offre touristique dans une optique de développement durable et d’écologie.

Quels sont les objectifs et les critères d’attribution de l’EcoLabel ?
L’EcoLabel est le fruit d’une collaboration étroite entre le ministère de l’Économie et l’Oekozenter Pafendall qui encourage le développement d’établissements touristiques écologiques au Luxembourg notamment les hôtels, les campings et les auberges de jeunesse ou les gîtes. Répondant à une demande croissante des visiteurs qui souhaitent se loger dans des établissements respectueux de l’environnement, je suis convaincue qu’il faut prendre en compte ce changement de mentalité observé depuis plusieurs années. L’EcoLabel sensibilise non seulement le personnel de l’établissement, mais représente également un facteur différenciateur pour cibler et attirer de nouveaux visiteurs par des concepts durables, sans gaspillage des ressources.

Il y a actuellement 43 établissements d’hébergement qui portent l’EcoLabel. Ils se caractérisent par exemple par un approvisionnement en énergie verte, une offre alimentaire privilégiant les produits issus de l’agriculture biologique ou bien une utilisation écologique et raisonnée des produits de nettoyage. Ce label exigeant mais pragmatique résulte d’un véritable processus de conseil continu et de sensibilisation à l’environnement et permettra aux établissements d’accroître leur visibilité sur ce marché à fort potentiel de croissance.

Même question concernant EureWelcome…
Depuis plusieurs années, nous travaillons en étroite collaboration avec le service Info-Handicap pour récompenser les efforts des établissements ou infrastructures touristiques qui ont procédé à des aménagements « sans barrières » afin de garantir l’accessibilité pour tous mais aussi le confort, la qualité et le service.

Actuellement, plus de 140 infrastructures touristiques dont des communes, des hôtels, des campings et des manifestations d’envergure comme la Schueberfouer portent le label EureWelcome. En 2016, le premier sentier auto-pédestre a reçu le label.

Je suis particulièrement fière qu’en matière de concept Design for All, le Grand-Duché est précurseur. Nous sommes le seul pays au monde qui a inscrit le principe du Design for All dans son programme gouvernemental démontrant notre volonté de faire du Grand-Duché une destination touristique pour tous. Il est dès lors essentiel que le concept de Design for All soit ancré comme une nécessité pour tout le monde et que cette approche inclusive soit prise en compte dans tous les projets futurs.

Le cadre stratégique pour l’évolution du secteur touristique à l’horizon 2022 prévoit d’inscrire le tourisme dans une optique qualitative et durable et de placer le visiteur au cœur de la démarche. Comment cela se traduit-il ?
Un nombre croissant de voyageurs et de congressistes sont conscients du changement climatique et des défis qui s’articulent autour de la protection à l’environnement. Ils accordent dès lors une grande importance à des démarches écoresponsables dans le cadre d’un tourisme durable. Dans ce contexte, le ministère de l’Économie, son Cluster MICE (Meetings, Incentives, Congresses an Events) et le ministère du Développement durable et des Infrastructures se sont associés à l’Oekozenter Pafendall et SuperDrecksKëscht pour lancer une initiative commune dans ce domaine. L’objectif général est d’ancrer une démarche écoresponsable dans le secteur du tourisme en général en incitant la réduction de l’empreinte écologique dans le milieu événementiel.

Le volet sensibilisation et accompagnement des organisateurs est essentiel à cet égard afin de fournir aux organisateurs les informations nécessaires pour une gestion plus durable de leurs événements, tout en leur proposant des solutions alternatives plus écologiques. Plus concrètement, ce projet s’applique à deux types d’événements. Il y a d’un côté des manifestations à caractère festif, musical, culturel ou sportif organisé par des acteurs privés ou publics et, de l’autre côté, des événements relevant classiquement du secteur MICE. L’empreinte écologique des événements MICE sera dès lors améliorée par des actions écoresponsables comme la gestion durable des déchets, l’organisation de la mobilité douce, la planification d’une offre alimentaire écologique, les mesures de réduction énergétique, la sensibilisation et le choix des fournisseurs « écologiques ».

Sur la photo : Francine Closener

Francine Closener lance le « Tourism Innovation Award » lors de la Journée du tourisme
Francine Closener lance le « Tourism Innovation Award » lors de la Journée du tourisme

À l’occasion de la deuxième édition de la Journée du tourisme le 12 mars 2018, la secrétaire d’État à l’Économie, Francine Closener, a accueilli les représentants du secteur touristique luxembourgeois pour une rencontre et des échanges autour de sujets d’actualité et de la stratégie du secteur.

Communiqué
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La secrétaire d’État à l’Économie a notamment profité de la Journée du tourisme pour présenter le cadre stratégique pour le développement du secteur touristique à l’horizon 2022, intitulé « Tourisme 2022 », et qui est le résultat d’un travail de réflexion commun entre le ministère de l’Économie et ses partenaires dans le domaine du tourisme.

En outre, des intervenants spécialisés ont présenté les tendances majeures auxquelles le monde du tourisme fait face. Afin de souligner le contexte international dans lequel les réflexions de la stratégie « Tourisme 2022 » s’inscrivent et de préparer le secteur aux opportunités et aux défis des prochaines années, le futurologue Ulrich Reinhardt a mis en perspective l’avenir du tourisme et les changements qu’il faut anticiper. Les spécialistes Mathias Behrens-Egge de la société BTE Tourismus et Erik Neumeyer de la fédération allemande de randonnée pédestre ont mis en exergue comment le Luxembourg peut exploiter le potentiel du marché touristique de la randonnée, notamment grâce à la réorganisation du réseau national de sentiers pédestres et à la connexion des sentiers de qualité avec l’offre hôtelière et gastronomique dans les régions.

Par la même occasion, la secrétaire d’État à l’Économie, Francine Closener, a présenté le « Tourism Innovation Award 2018 », un projet en ligne avec la stratégie de développement 2022. Elle a déclaré à ce sujet : « Le « Tourism Innovation Award 2018 » vise à promouvoir le savoir-faire et l’esprit d’innovation des entreprises en relation avec le secteur du tourisme. L’objectif est de stimuler la créativité et le développement de projets originaux, afin d’ouvrir le secteur aux nouvelles tendances. Le prix a pour ambition de stimuler des idées nouvelles pour l’attractivité du tourisme au Luxembourg et d’encourager les professionnels du secteur à adopter une stratégie basée sur l’innovation afin de renforcer leur compétitivité et la qualité de l’offre. »

La première édition du concours national « Tourism Innovation Award » visant à encourager l’innovation dans le secteur touristique est ouverte aux petites et moyennes entreprises souhaitant réaliser une idée particulièrement novatrice dans le domaine du tourisme. Les candidats sont encouragés à soumettre leur projet jusqu’au 12 juin 2018 sur www.tourisminnovation.lu dans une des deux catégories « Smart Tourism » ou « Économie circulaire et tourisme durable ». Chaque catégorie est dotée d’un prix de 15.000 EUR qui sera décerné par un jury et les vainqueurs bénéficieront d’un accompagnement par Luxinnovation pour la mise en œuvre ou le développement de leur projet. Le public pourra également élire son projet favori en vue du « Prix du public » qui est doté de la même récompense.

Sur la photo : Francine Closener, secrétaire d’État à l’Économie ©MECO

Communiqué par le ministère de l’Économie

EureWelcome, les mêmes loisirs pour tous
EureWelcome, les mêmes loisirs pour tous

Chacun a le droit d’accéder aux mêmes infrastructures et de pratiquer les mêmes activités, qu’il soit ou non handicapé. Afin que cette théorie incontestable soit transposée dans la pratique, Info-Handicap a créé le label EureWelcome qui distingue les établissements de tourisme et de loisirs orientés vers l’ouverture et l’accessibilité.

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C’est en 2006 qu’est né le label EureWelcome, dans le cadre d’une initiative Euregio regroupant quatre régions et un pays européens, que sont la Sarre et la Rhénanie-Palatinat côté allemand, la Wallonie et la Flandres côté belge, et bien sûr le Luxembourg. Au Grand-Duché, le projet a été porté par Info-Handicap qui en assure toujours la coordination, mais a transmis la propriété du label au ministère de l’Économie.

La philosophie de ce projet est de rendre les sites touristiques et de loisirs accessibles à tous les visiteurs, y compris à ceux qui sont en situation de handicap. « L’idée est que tout un chacun soit le bienvenu, soit accueilli avec la même ouverture d’esprit et ait accès aux mêmes services, une personne en fauteuil roulant au même titre qu’un parent avec une poussette. EureWelcome n’est pas un label estampillé « handicap », mais il promeut une approche du design pour tous, inscrit dans l’accord de coalition du gouvernement luxembourgeois », souligne Yannick Breuer, coordinateur en accessibilité chez Info-Handicap.

Quand on parle de handicap, on pense souvent à une personne en fauteuil roulant pour laquelle certaines barrières architecturales, comme les marches d’escalier ou les parkings, portes et couloirs étroits, doivent être levées. Mais des adaptations peuvent également être réalisées en faveur des personnes malentendantes ou malvoyantes. Au Luxembourg, le label a été attribué à 140 établissements qui couvrent toute la chaîne du tourisme : des gares aux campings et hôtels, en passant par les restaurants, lieux de promenade, piscines, centres sportifs, cinémas, musées ou encore salles de spectacles. Parmi ceux-ci figurent le Conservatoire de la ville de Luxembourg et le Grand Théâtre. Ils sont équipés de micros et de casques reliés via des ondes radio. Le but est d’amplifier les sons de manière à permettre aux personnes malentendantes de percevoir la musique et les paroles comme si elles se trouvaient au plus près de la scène.

Même si une loi contraignant les acteurs privés à rendre leurs infrastructures et services accessibles à tous n’a pas encore été votée, Yannick Breuer note « une réelle évolution dans le domaine du tourisme au Luxembourg et une attention grandissante à tous les besoins ». À titre d’exemple, il cite la très belle exposition organisée il y a quelques mois par la Villa Vauban. Intitulée « Un musée pour tous », elle donnait à découvrir les œuvres en mettant à contribution les cinq sens, principalement le toucher, à travers des retranscriptions en relief de peintures, des maquettes et des sculptures à toucher. Des visites guidées en langue des signes étaient également proposées. En plus d’être adaptée aux besoins de tous, cette exposition avait pour but de sensibiliser au handicap les personnes qui n’en sont pas atteintes.

La liste des établissements labellisés est consultable sur www.eurewelcome.lu. Les aménagements effectués y sont documentés avec précision dans une base de données regroupant documents techniques et photos. « Le visiteur peut ainsi décider lui-même si l’endroit répond à ses besoins ou non », ajoute-t-il.

Les personnes intéressées par l’obtention du label peuvent s’adresser à Info-Handicap. Un enquêteur spécialisé réalisera alors un audit approfondi des infrastructures afin de vérifier qu’elles répondent bien aux critères exigés par le ministère. En amont de cette démarche, le bureau national de conseil technique en Design pour Tous Adapth asbl a pour mission d’analyser la situation existante, proposer des aménagements et les chiffrer.

Mélanie Trélat

Caves St Martin, bienvenue à tous !
Caves St Martin, bienvenue à tous !

Avec des larges galeries creusées dans la roche au niveau du sol, les Caves St Martin étaient, dès leur création en 1919, designed for all, et les aménagements réalisés par la suite ont continué à l’être.

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Isabelle Gales, responsable communication
Isabelle Gales, responsable communication

Bientôt 100 ans déjà que les Caves St Martin ont été créées par sept grands noms des vins mousseux luxembourgeois : Eugène Koch, Jean Faber, Eugène Knepper, J.-P. Hartmann, Pierre Wurth, Jean Beissel et Mathias Ley.

Ce qui fait de ces galeries dédiées à la vinification et la champagnisation des crus locaux un lieu si particulier, c’est qu’elles ont été creusées sur près d’un kilomètre dans le massif calcaire qui surplombe la Moselle en aval de Remich.

De ce fait, elles sont une des rares caves de plain-pied de la région. Et qui dit plain-pied, dit accessibilité aux personnes à mobilité réduite. C’est la raison pour laquelle leur visite est plébiscitée par de nombreux groupes issus de maisons de retraite, notamment.

C’est donc tout naturellement que lorsque l’espace d’accueil a été construit à l’embouchure des galeries, il a été pensé pour répondre aux besoins spécifiques des personnes en fauteuils roulants : de larges portes, des espaces de braquage suffisamment grands pour pouvoir manœuvrer aisément, des toilettes adaptées… « Contrairement à la majorité des caveaux qui sont souvent accessibles par des escaliers, ici, tout se trouve au même niveau : la réception, les trois galeries parallèles, et, ce qui est très pratique pour les groupes, c’est que les carrefours où les galeries se croisent forment de grandes places où une quinzaine de fauteuils roulants peuvent se répartir pour permettre aux visiteurs de bien voir les lieux et de bien entendre les commentaires du guide », précise Isabelle Gales, responsable communication, « De plus, nous avons prévu des places de stationnement pour personnes handicapées juste à côté de la réception et si toutes les places sont prises, elles peuvent se garer sur un grand parking situé juste de l’autre côté de la rue et rejoindre le site sans avoir aucun escalier à emprunter ».

Depuis 8 ans, les Caves St Martin sont labellisées EureWelcome sur proposition de l’association du même nom qui les a contactées ayant eu vent de leurs efforts pour accueillir favorablement les personnes à besoins spécifiques.

Les Caves St Martin sont ouvertes aux groupes et aux individuels de fin mars à décembre. Elles proposent des visites guidées suivies d’une dégustation et reçoivent 10 000 à 12 000 personnes chaque année. Le restaurant attenant est lui aussi tout à fait accessible aux personnes à mobilité réduite.

Mélanie Trélat

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321, l'évasion à portée de main
321, l’évasion à portée de main

Le service 321 Vakanz a remporté le 1er prix du concours « Dexia/ONT de l’innovation tourisme et culture 2008 » et a été créé en 2009. Il s’agit d’un service spécialisé de vacances et de loisirs pour personnes en situation de handicap et/ou à mobilité réduite. Il s’inscrit dans le projet pédagogique du Tricentenaire asbl et est conventionné par le ministère de la Famille depuis 2015.

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Danielle Petesch et Myriam Faber
Danielle Petesch et Myriam Faber

Les vacanciers en situation de handicap bénéficient d’un accompagnement optimal et d’un accès complet aux loisirs et endroits touristiques.

Le service 321 Vakanz et son engagement au service des personnes en situation de handicap

L’offre du service s’adresse exclusivement aux vacanciers en situation de handicap, résidentes au Luxembourg ou à l’étranger. Elle est bien entendu également proposée aux résidents ou usagers du Tricentenaire.

Pour tous les goûts…

Différentes propositions de voyages et d’excursions sont envisagées, cela passe par une aide à l’organisation jusqu’à la conception d’un voyage de groupe ou individuel sur-mesure. Conçu dans les moindres détails, le séjour comprend l’accessibilité aux hôtels et aux différents sites, la prise en soins de l’usager, la location du matériel adéquat sur place. 321 Vakanz joue en quelque sorte les intermédiaires tant au niveau de la recherche que de l’organisation du séjour.

Un accompagnement aux loisirs se fait régulièrement, que ce soit pour une sortie au restaurant, au théâtre, plus de 200 activités sont réalisées tout au long de l’année par les bénévoles.

L’accompagnement individuel passe par des collaborateurs bénévoles

Un contrat de confiance lie la personne en situation de handicap et « l’aidant » qui s’engage à l’accompagner tout au long du séjour ; en contrepartie le coût du séjour de l’accompagnant est pris en charge par l’usager (les usagers en cas de voyage en groupe). Les bénévoles reçoivent une formation en collaboration avec Info-Handicap et sont suivis par la responsable du service 321, spécialement formée à cet effet. Pour le bon déroulement d’un séjour d’une certaine durée, il est préférable pour les deux parties de faire connaissance au préalable, cela permet de créer un lien, d’anticiper les besoins de chacun. 321 Vakanz recrute toute l’année des bénévoles qui sont indispensables à l’organisation des séjours.

Voyage de groupe 4 à 6 clients

Le voyage de groupe est prévu pour environ quatre clients accompagnés par un professionnel et deux bénévoles. L’utilisation du minibus impose le nombre d’occupants, il faut tenir compte du matériel à emporter et des bagages. Un programme est élaboré et se fait dans la flexibilité, il est nécessaire de connaître les envies et besoins des participants, le but étant de satisfaire leurs souhaits en matière de visites et d’activités… ce qui laisse une grande liberté au groupe. Il est nécessaire de prendre en compte de nombreux paramètres comme la météo, la fatigabilité des participants, le groupe s’adapte aux situations.

État des lieux 321 Vakanz

Les usagers de 321 Vakanz sont pour les 2/3 en chaise roulante, 1/3 présente différents handicaps intellectuels ou sensoriels.

En 2018, 321 Vakanz compte effectuer pas moins de 20 séjours et 10 excursions. En 2017, 3 000 heures professionnelles ont été dédiées aux séjours.

En ce qui concerne les bénévoles, 2 500 heures ont été allouées aux activités et excursions. On a pu compter 8 accompagnements individuels pour un total de 53 jours de séjour.

Actuellement, le service peut compter sur la participation active de 35 bénévoles.

Perspective et projets à venir du service 321 Vakanz

En 2019, 321 Vakanz fêtera ses 10 ans. Les bureaux de la coordination du service 321 Vakanz se trouvent en face du bar à chocolat à Walferdange.

À l’avenir, ce serait intéressant de proposer plus de séjours à une clientèle plus spécifique encore, comme les séniors ou des personnes en situation de handicap mental, physique plus ciblée. Pourquoi ne pas organiser des séjours en partenariat avec des associations du secteur ou centres de soins ?

Certains impératifs logistiques n’ont pas permis les trajets en avion cette année ce qui n’arrête pas l’équipe qui trouve des solutions alternatives et organise d’autres séjours comme une croisière fluviale par exemple.

Le team-Joëlette « Duerch déck an dënn »

Une belle réussite en matière de loisirs inclusifs est « le team-Joëlette », ce projet prévoit des sorties en fauteuils roulants tout terrain à une roue, guidées par des accompagnateurs. Initiée en 2011 par l’aumônier d’un centre pénitentiaire, cette collaboration avec le Tricentenaire permet de réaliser des randonnées dans des endroits à peine croyable, sur des chemins escarpés dans les bois afin de découvrir ensemble les richesses de la nature. Cette belle et riche expérience connaît un vif succès, organisée 6 fois par an, elle mélange des personnes en réinsertion sociale, des personnes issues de milieu défavorisé, des professionnels, des bénévoles, des scouts ; ouvert à tous, ce projet est prévu pour un maximum de 3 fauteuils.

Propos de Madame Danielle Petesch, coordinatrice service 321 Vakanz, recueillis par Sara Liégeois

Les ingrédients durables d'un séjour mémorable
Les ingrédients durables d’un séjour mémorable

Depuis 1975, le château d’Hollenfels datant du XIIIe siècle abrite le centre d’éducation au développement durable géré par le Service national de la Jeunesse. Le centre SNJ et l’auberge de jeunesse d’Hollenfels située juste en face sont très impliqués dans les loisirs et tourisme durables au Luxembourg.

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Pour la petite histoire…

Le centre SNJ d’Hollenfels dépendant du ministère de l’Éducation nationale est spécialisé dans le domaine de l’éducation au développement durable. Une convention entre le ministère de l’Éducation nationale, le ministère de l’Intérieur, la Centrale des auberges de jeunesse (CAJL) et la Ligue luxembourgeoise pour la protection de la nature définissait en 1975 la mission pour le centre d’écologie et de la jeunesse d’Hollenfels qui était d’organiser des stages, camps, classes-nature, ainsi que toutes activités de formation, d’éducation, de loisirs, de recyclage et d’initiation à la nature. À partir de 2003, le SNJ est le seul responsable pour les activités et la gestion du centre, tandis que la CAJL gère l’auberge de jeunesse. Aujourd’hui le centre se voue à l’éducation au développement durable (dans les domaines de la nature, de l’environnement et de la mondialisation).

Activités et état des lieux

Le centre SNJ d’Hollenfels a accueilli environ 9 000 élèves en 2017. Il dispose d’une équipe éducative hétérogène de 35 personnes, enseignants, biologistes, géographes, experts spécialisés en énergie verte, plantes sauvages comestibles. Les activités du centre sont regroupées en 3 grandes thématiques, « moi et la nature » « moi et l’environnement » et « moi et le monde ». Des activités d’éducation environnementale sont aussi proposées au centre pour les groupes logeant à l’auberge de jeunesse qui met aussi à disposition de ses visiteurs une salle de bricolage.

À proximité se trouve le centre SNJ Marienthal qui organise différentes activités d’aventure comme le « parc à cordes » ou les grottes des Mamerlayen ainsi que des sorties en VTT ou tandem. Tous les centres bénéficient de l’EcoLabel.

Exemplaire !

Le centre SNJ d’Hollenfels est un lieu certifié par les labels SuperDrecksKëscht pour la gestion des déchets, EcoLabel (standard or) pour son hôtellerie durable et demeter pour sa production biologique de miel (depuis 2013). Il utilise 100 % d’énergie verte. À noter aussi que de grandes économies d’énergie ont été générées grâce à l’isolation du bâtiment, l’étanchéité des portes et fenêtres mais aussi des cheminées.

L’auberge de jeunesse

L’auberge de jeunesse se trouve directement vis-à-vis du château. C’est le point de départ de nombreuses randonnées dans la vallée des 7 châteaux, une région non seulement chargée d’histoire mais aussi idéale pour découvrir des nombreux sentiers pédestres et cyclables.

Ouverte toute l’année, l’auberge de jeunesse s’adresse aux voyageurs individuels, groupes et familles sans limite d’âge. C’est une bonne solution alternative pour voyager, pour partager. L’auberge offre une capacité de 86 lits. Le château dispose de 56 lits supplémentaires qui sont exclusivement réservés aux groupes participant aux activités pédagogiques du centre du Service national de la Jeunesse.

Restaurant « Melting Pot »

Comme son nom l’indique, le chef et son équipe proposent un choix très varié de produits sains, de qualité, issus de circuits courts, provenant tout droit des maraîchers du village et une viande du terroir. Des plats végétariens sont inscrits à la carte 2 fois par semaine et de nombreux produits Fairtrade sont proposés aux pensionnaires.

Cet endroit atypique réunit tous les ingrédients durables d’un séjour mémorable.

Entretien avec Michel Grevis, responsable du centre Hollenfels (éducation au développement durable), propos recueillis par Sara Liégeois

Tourisme durable, environnemental et sûr dans les zones protégées
Tourisme durable, environnemental et sûr dans les zones protégées

SENSA2 est le deuxième volet du projet SENSA (Sustainable, Environmental and Safe Tourism for Protected Areas) achevé avec succès en décembre 2015. Ce projet, financé sur deux périodes importantes, a permis d’une part d’évaluer la pertinence du concept et débouche d’autre part sur une technologie adressée aux parcs et réserves naturelles, aux opérateurs de tourisme durable.

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Ce projet ambitieux vise à développer des outils technologiques permettant d’aider les voyageurs à organiser leurs voyages et surtout de protéger l’environnement (notamment au niveau des grands parcs animaliers) et ainsi réguler le tourisme. Liés à la sécurité des usagers et des animaux (braconnage), ces outils technologiques sont accessibles via smartphones. Ils sont conçus pour être utilisés dans de grands espaces dans lesquels la couverture en termes de communications terrestres est très limitée et que seule la communication via satellite peut couvrir et garantir. Ce produit stratégique permet de tracer le touriste et de lancer des SOS en cas de danger, et ce en temps réel. Les mêmes outils permettent à l’utilisateur de collecter un certain nombre d’informations sur son environnement, sur la faune et les écosystèmes environnants.

SENSA2

Soutenu par l’Agence spatiale européenne (ESA), SENSA2 est mené par Cybercultus (Luxembourg) en partenariat avec le Luxembourg Institute of Science and Technology - LIST (LU), SIEL Voyages (LU) et Geoville Information Systems (AT). Ce projet a pour objectif ambitieux d’accroître les revenus pour les zones protégées grâce au tourisme, tout en assurant la protection de ces espaces uniques encore préservés. Il favorise une multiplication des opportunités pour les voyageurs tout en améliorant la préservation de l’environnement, augmentant par conséquent les revenus à la fois pour les autorités des parcs naturels et pour les voyagistes qui se dédient à l’écotourisme.

L’équipe projet a relevé ce défi en mettant en place une plateforme de collaboration soutenant le tourisme durable et responsable dans les zones protégées et éloignées, comme les parcs naturels, les réserves naturelles et les sites historiques. Cette plateforme cible les besoins des utilisateurs finaux (voyageurs et touristes responsables) en quête de voyages authentiques et naturels dans des régions sauvages bien préservées.

L’objectif de SENSA2 est de mettre à jour et améliorer ce qui a été réalisé au cours de la première partie du projet, en proposant des services plus solides avec un meilleur aspect et une meilleure convivialité, mais aussi l’ajout de certaines fonctionnalités telles qu’un outil de surveillance et de tendances, la mise à jour des services de gestion des parcs et forêts (avec l’ajout d’une application mobile dédiée aux gardes forestiers), et l’établissement d’un lien avec les réseaux sociaux pour les voyages touristiques.

Test d’acceptation sur site passé avec succès par SENSA2

Les chercheurs du LIST impliqués dans le projet travaillent actuellement sur les aspects développement et tests. Entre autres fonctionnalités, le LIST a développé le SEM (Smart Exchange Module), qui permet la communication entre la composante du projet et l’outil de surveillance et de tendances. Les autres composants technologiques sont développés par Cybercultus et Geoville.

La dernière bonne nouvelle concernant le projet SENSA2 est qu’il a passé avec succès le test d’acceptation sur site (SAT), qui a lieu après l’installation complète et la configuration finale, juste avant la formation et les pilotes en Afrique du Sud.

Le SAT est l’un des jalons exigés par l’ESA dans ses projets, qui incluent la revue critique de conception (CDR), le test d’acceptation fournisseur (FAT), le test d’acceptation sur site (SAT) et l’examen final (FR).

Avec SENSA, tous les scénarios de test qui ont été réalisés ont été couronnés de succès. Les étapes suivantes sont la formation, qui aura lieu en Afrique du Sud au mois d’avril, puis les pilotes qui auront lieu en mai 2018.

La commercialisation d’un tel produit sera opérée par la société Cybercultus et est prévue à partir de la seconde moitié de 2018.

Pour plus d’informations sur le sujet : www.list.lu

Entretien avec le Dr Djamel Khadraoui, Head of Unit, Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST)

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Invitation à l'évasion et à la découverte
Invitation à l’évasion et à la découverte

natur&ëmwelt gère des réserves naturelles et sensibilise le public à la nature et à la protection de l’environnement. natur&ëmwelt œuvre pour la sauvegarde de la biodiversité dans un paysage naturel et culturel varié, par la sensibilisation, des actions pratiques, scientifiques et politiques tant au niveau local, national et international.

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Claude Schiltz
Claude Schiltz

D’utilité publique, natur&ëmwelt Fondation Hëllef fir d’Natur achète et administre des réserves naturelles et met à disposition des randonneurs, des sentiers de découverte accessibles toute l’année. natur&ëmwelt propose également des visites guidées.

Quelques sentiers de découverte de la nature

  • Cornelysmillen (Troisvierges), un sentier nature et auto-pédestre de 9 km avec départ à la gare de Troisvierges ;
  • Conzefenn (Weiswampach), sentier nature de 9 km, faisant découvrir la réserve naturelle Conzefenn avec départ à Weiswampach au camping ;
  • Cactusbesch (Lieler), un sentier didactique de 5,5 km sur le thème de la forêt avec départ à Lieler ;
  • Cactusbongert (Ettelbruck), un sentier de 3 km, où 10 stations interactives ont été installées avec une vue panoramique sur Ettelbruck ;
  • Life Eislek Leresmillen (Hoffelt/Asselborn), le site se trouve entre le moulin d’Asselborn et le moulin dit Léresmillen, et illustre les aménagements du projet LIFE EISLEK ;
  • Marais de Grendel (Colpach/Bas), réserve naturelle transfrontalière, classée Natura 2000, sur 4 hectares environ de biodiversité, dans la vallée de l’Attert avec caillebottis de découverte ;
  • Scheierberg (Remich), sentier santé-nature de 2 km ;
  • Daiwelskopp (Mompach), sentier de découverte des pelouses sèches de 7 km avec départ à Born.

Escapardenne

« L’Escapardenne » est une façon idéale de découvrir le pays pour les résidents et les touristes. C’est le second itinéraire de randonnée en Europe portant le Label « Leading quality Trail - Best of Europe ». Cette randonnée d’environ 150 km va d’Ettelbruck jusqu’à La Roche-en-Ardenne en Belgique. « L’Escapardenne » s’inscrit dans un projet « INTERREG IVa » visant à valoriser le patrimoine bâti, culturel, paysager et naturel de l’Ardenne belgo-luxembourgeoise, dans une optique de tourisme de qualité et de développement durable.

Actualités et aspirations de natur&ëmwelt

natur&ëmwelt a.s.b.l. organise également et anime des activités nature dans le cadre extrascolaire avec Le Regulus Junior Club qui accueille des groupes d’enfants toute l’année. Le club jeunes propose des activités régulières ainsi que des stages d’été, un programme élaboré 3 fois par an est disponible sur www.naturemwelt.lu.

En Dag an der Natur est une campagne organisée du 1er avril au 31 août 2018 par différents acteurs sous le patronage du ministère du Développement durable, l’année 2018 couronne déjà la 21e édition de cet événement. L’objectif de la campagne de sensibilisation est de réveiller l’intérêt d’un grand nombre de personnes pour la nature et de leur offrir la possibilité de connaître la beauté des paysages et de la faune et de la flore qui nous entoure. Chaque année, plus de 50 000 personnes y participent.

Des excursions insolites…

Pour son premier partenariat avec natur&ëmwelt, la Société national des chemins de fer luxembourgeois ou CFL organise la visite de réserves accessibles en train pour une randonnée d’une journée.

C’est la 3e année que sont organisées des sorties très prisées par les participants. Un berger itinérant guide son troupeau et le conduit d’une réserve à une autre, les moutons ont non seulement un rôle d’entretien des réserves, mais assurent aussi la migration à travers le transport des graines.

À l’avenir, natur&ëmwelt souhaite plus d’accessibilité des sites aux personnes à mobilité réduite. natur&ëmwelt est un acteur phare du tourisme durable au Luxembourg. L’organisation compose avec la bonne volonté du public et l’incite à respecter dame nature.

Propos de Claude Schiltz, géographe, recueillis par Sara Liégeois

Centre Biodiversum, une destination pour tous !
Centre Biodiversum, une destination pour tous !

Le centre nature et forêt Biodiversum à Remerschen est situé au bord de la réserve naturelle « Haff Réimech ». Il offre un espace d’exposition consacré à la biodiversité, répartit sur deux étages dans un bâtiment d’une architecture rare qui constitue une ouverture sur les richesses naturelles de la région.

Interview de Juliana Reichert, ingénieur forestier, du Centre nature et forêt Biodiversum

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Juliana Reichert
Juliana Reichert

Comment le centre Biodiversum participe-t-il au tourisme et loisirs durables au Luxembourg ?
Le Biodiversum propose des guidages thématiques dans l’exposition et dans la réserve naturelle ainsi que des activités pédagogiques pour enfants et différents workshops. Notre thème central est la biodiversité, la durabilité et la réserve naturelle « Haff Réimech » avec ses milieux humides et ses oiseaux. L’exposition est en allemand. Nous participons au réseau touristique de la région Miselerland avec ses « 7 musées » et nous collaborons avec l’Office régional du tourisme Miselerland. Notre programme est publié dans différentes brochures touristiques.

Quels sont les caractéristiques et points forts du Biodiversum ?
L’architecture du Biodiversum est extraordinaire et le bâtiment en bois s’intègre parfaitement dans le paysage environnant de la réserve naturelle avec ses étangs et son avifaune. Le but de l’exposition est de sensibiliser les visiteurs à la nature que l’on peut découvrir ensuite devant la porte du Biodiversum. Il est tout à fait possible de passer une journée entière ici !

Copyright photo : Mireille Feldtrauer
Copyright photo : Mireille Feldtrauer
Copyright photo : Mireille Feldtrauer
Copyright photo : Mireille Feldtrauer

Parlez-nous des centres nature et forêt et de la Convention natur&ëmwelt.
Deux employés de l’association natur&ëmwelt ont été affectés au Biodiversum par une convention entre l’association et le ministère du Développement durable et des Infrastructures - département de l’Environnement. Une de leurs tâches est la maintenance d’un service ornithologique au sein du Biodiversum. Un expert en ornithologie fait le monitoring des oiseaux nichoirs et migrants. Les activités pédagogiques et guidages autour des oiseaux et de la migration des oiseaux sont également menés par les collaborateurs de natur&ëmwelt.

Quelles sont les actualités du centre Biodiversum ?
Nous avons élaboré un guide de notre musée pour les enfants. Avec ce « guide de la nature pour détectives futés » les jeunes visiteurs peuvent découvrir l’exposition d’une manière ludique. Un audioguide est bientôt prévu pour les visiteurs adultes en anglais, français, allemand et luxembourgeois et nous sommes en train de développer un audioguide pour enfants avec les enfants de la maison-relais Schengen.

Copyright photo : Mireille Feldtrauer
Copyright photo : Mireille Feldtrauer

De plus, une exposition itinéraire « Orchidées sauvages des 3 frontières » de la maison de la nature à Montenach est prévue sur place du 15 mai jusqu’au 15 juin 2018.

Le Biodiversum possède le label « EureWelcome »…
Le label « EureWelcome » est décerné par le ministère de l’Économie en coopération avec le Centre national Info-Handicap qui est basé sur l’approche du « Design for All ». À cet effet, le Biodiversum a dû répondre à des critères très précis en matière d’accessibilité et s’est muni d’un ascenseur, de portes larges, d’aménagements spécifiques qui permettent de répondre aux besoins de tous les visiteurs, y compris les visiteurs en situation de handicap.

Copyright photo : Mireille Feldtrauer
Copyright photo : Mireille Feldtrauer

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site : http://environnement.public.lu/fr/natur-erliewen/centres-d_accueil/biodiversum.html

Copyright de la photo principale : Christof Weber

Propos de Juliana Reichert recueillis par Sara Liégeois

S'évader et prendre de la hauteur
S’évader et prendre de la hauteur

Le Escher Déirepark est un lieu touristique à découvrir en famille. Cet endroit paisible s’inscrit dans une dimension durable du patrimoine eschois. Situé sur la colline du Gaalgebierg, au cœur d’une vaste forêt, ce site accessible abrite de nombreuses promenades et des structures propices aux loisirs. Depuis sa création, cet écrin de verdure situé aux portes de la ville d’Esch-sur-Alzette était déjà le lieu de prédilection de bon nombre d’animaux sauvages. La politique de la ville affiche une réelle volonté de protéger et sauvegarder cet espace en développant des projets qui s’imbriquent parfaitement dans l’environnement.

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Un café dans la forêt

En octobre 2017, a ouvert le « Bamhauscafé », comme son nom l’indique ce café dans les bois s’érige telle une structure extraordinaire en plein parc animalier. Il permet de prendre une collation dans un décor surprenant aux abords d’une volière où des perruches sont à observer sans modération. Le « Bamhauscafé » est géré par l’association de réinsertion CIGL d’Esch-sur-Alzette. Il est le point de ralliement du parc et le futur accueil pour les cabanes dans les arbres. Il tiendra lieu de réception pour les visiteurs et fera office de point d’informations sur toutes les activités de la région. Le café est accessible pour des personnes à mobilité réduite par le moyen d’une passerelle. Subventionné par ministère du Tourisme, ce lieu curieux ferme à 19 heures afin de garantir la tranquillité des animaux du site. Très prochainement, il est prévu de vendre sur place des produits locaux, issus de circuit court comme le Téi vum Sei, du jus de pomme de Limpach, des vins de la région, du café torréfié à Esch-sur-Alzette.

Des nuitées insolites…

Le projet de 3 cabanes également subventionné par le ministère du Tourisme, proposant des nuitées hors du commun sur le site avance à grand pas, une des cabanes sera accessible pour les personnes en situation de handicap. Ces chaumières insolites dans les bois abriteront les aventuriers désireux de passer la nuit au cœur du parc animalier et d’observer ce lieu grouillant de vie. Dormir dans les arbres est une aventure qui donnera envie aux visiteurs de s’immerger en pleine nature avec pour seule ambition l’envie de partager un moment unique. Les cabanes auront la capacité d’accueillir de 4 à 6 personnes dans le respect de l’environnement.

Le parc animalier Gaalgebierg

Ce parc public, gratuit est ouvert à tous, tout le temps. Le parc animalier existe depuis 50 ans et s’étend sur 2 hectares. Il accueille 150 animaux environ de 25 espèces différentes. Des visites guidées s’effectuent sur demande ou par annonce sur le site. Le parc animalier offre un véritable dépaysement et garantit la protection de ses animaux. Le site jouit du label SuperDrecksKëscht axé sur la prévention et la gestion des déchets.

Le Escher Déierepark complété par une ferme pédagogique

Cette ferme présente d’anciennes races d’animaux domestiques tels que les chevaux de la race Konik et Huzule ou les ânes du Poitou… et bien d’autres encore.

Pour toutes informations : deierepark@villeesch.lu ou par téléphone (+352) 2754 3750 ou (+352) 2754 8755

Accessibilité : le Gaalgebus circule gratuitement 7 j/7 toutes les 30 minutes de 11h30 à 18h30 entre la gare routière (quai Q1) et le site du Escher Déierepark.

Propos de Madame Meyers, chef de réseau, travaux municipaux-administration de l’architecte parc animalier Gaalgebierg, recueillis par Sara Liégeois

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Viens chez moi, j'habite chez une copine !
Viens chez moi, j’habite chez une copine !

Connaissez-vous le couchsurfing ? C’est une façon économique de voyager en dormant chez l’habitant, sur son canapé ou dans une chambre d’ami en fonction des possibilités de chacun. Mais c’est surtout un excellent moyen de découvrir une ville ou un pays autrement et de nouer des relations partout dans le monde.

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Pierre Blondelle est couchsurfeur depuis 11 ans. Il a voyagé une vingtaine de fois de cette manière et a bien plus encore d’hébergements à son actif. Il enregistre au total une centaine de références sur la plateforme couchsurfing.com.

Comme beaucoup, s’il s’est intéressé au concept, c’est au départ pour des raisons financières. « Je n’avais pas encore commencé à travailler, donc je manquais d’argent, mais j’avais envie de voyager et c’était un bon moyen de le faire sans le sou », raconte-t-il.

Mais il a très rapidement découvert que le couchsurfing, c’est bien plus que faire des économies en étant hébergé (et en hébergeant) gratuitement : « Toute une communauté s’est construite autour du couchsurfing. Nous nous voyons régulièrement et n’importe qui peut organiser un événement, donc on fait des rencontres variées. C’est particulièrement le cas au Luxembourg qui compte beaucoup d’expatriés. Lorsqu’on voyage aussi, on rencontre des gens très différents et on apprend plein de choses. La plupart des amis que j’ai aujourd’hui sont des couchsurfeurs, que je les ai hébergés ou pas ».

Beaucoup de très bonnes expériences et de belles rencontres, donc, comme ce cinquantenaire, prof de rap, qui sillonnait le monde juste avec son ordinateur et vivait de la musique, ou ce jeune punk avec une crête arc-en-ciel, toujours en short à carreaux, qui détonnait avec son hôte qui, à l’époque, travaillait dans un cabinet d’avocats et portait le costume et la cravate. Des ratés parfois aussi comme ce couchsurfeur qui a tenté de lui voler sa carte de crédit et était recherché pour des faits similaires en Allemagne, en France et à Hawaï dont il était originaire. « Un bel enfoiré qui a abusé de ma confiance », commente Pierre, qui recommande l’expérience, avec quelques réserves cependant : « Le couchsurfing est très intéressant et positif, mais il faut rester prudent. Je ne veux pas le vendre comme quelque chose de fantastique qu’on peut faire les yeux fermés. Il y a encore des risques. J’ai déjà dû, par 2 fois, héberger en dernière minute des filles qui ne se sentaient pas à l’aise chez leur hôte parce que celui-ci avait un comportement déplacé », raconte-t-il.

Pour sélectionner les personnes qu’il héberge et celles chez qui il « postule », il se fie à leur profil et aux commentaires que les usagers ont laissés sur la plateforme. Ces commentaires, il les lit entre les lignes, car il arrive que certains laissent une référence positive « parce qu’ils n’osent pas laisser autre chose ». « Je n’accueille pas quelqu’un qui ne s’est pas donné la peine de remplir son profil. Je veux bien faire un effort pour que cette personne se sente comme chez elle, mais je dois connaître un minimum de choses sur elle. Quand je veux être hébergé, je cherche des personnes dont le style de vie est compatible avec mes projets. Si j’ai prévu un city trip où je vais beaucoup sortir, je ne choisis évidemment pas une personne qui travaille tôt le lendemain, parce que je ne veux pas la déranger », conclut-il.

Mélanie Trélat

Bien manger, dans le respect des producteurs
Bien manger, dans le respect des producteurs

Vous cherchez une adresse où déguster de bons petits plats, sains, cuisinés dans les règles de l’art, à partir de produits qui respectent aussi bien l’environnement que ceux qui les ont cultivés ou élevés ? Ne cherchez plus, rendez-vous dans un des bistros et restaurant NATURATA.

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Sigmund Walbaum, gérant de NATURATA
Sigmund Walbaum, gérant de NATURATA

La philosophie et la raison d’être d’OIKOPOLIS sont de faire le lien entre producteurs et consommateurs avec, d’un côté, une coopérative regroupant des cultivateurs et éleveurs qui travaillent selon les principes de l’agriculture biologique (BIOG) et, de l’autre, des espaces dédiés à la vente de leurs produits (NATURATA). « Au sein de notre groupe, nous n’avons ni propriétaire, ni patron. Nous appartenons à la société », souligne Sigmund Walbaum, gérant de NATURATA. « Notre but est de combiner ce que proposent les paysans et ce que veulent les consommateurs. Par exemple, dans notre Cuisine Artisanale - l’atelier de notre grossiste et transformateur BIOGROS - des pommes de terre trop grosses peuvent être coupées en lamelles ou en dés pour être servies dans notre restaurant et des pommes de terre trop petites peuvent être distribuées avec un packaging différent ».

Ce sont au total 9 magasins NATURATA qui ont ouvert leurs portes au Luxembourg, dont 3 proposent également un bistro (à Belval, Merl et Windhof). À Munsbach, l’adresse historique où se situe également le siège social d’OIKOPOLIS, on trouve un supermarché, un salon de beauté, une boutique de cosmétiques, de produits culturels et de cadeaux, ainsi qu’un café-restaurant.

Au self-service NATURATA, on peut prendre son petit-déjeuner, déguster le menu du jour que l’on soit végétalien, végétarien ou omnivore, se régaler avec un dessert ou simplement boire un café en dégustant une pâtisserie maison après avoir fait ses courses ou avoir profité d’un moment de détente dans l’espace bien-être. Un service traiteur est également disponible. Tout est fabriqué sur place, avec un savoir-faire artisanal, à base de produits frais bio… et locaux ? Pas forcément ! « À la notion de local ou régional dont chacun a une définition différente, nous préférons celle de partenariat. Nous entretenons une relation très intense et directe avec les producteurs de notre coopérative BIOG, mais aussi avec ceux du monde entier à travers notre grossiste BIOGROS », explique-t-il. En outre, à côté de la marque maison BIOG, dont le nom s’inspire, bien sûr, de la coopérative des fermiers bio du Grand-Duché, OIKOPOLIS a développé son propre label pour les produits équitables. Il s’appelle Fair & Associative et encourage un commerce Nord-Nord plus juste notamment moyennant des tables rondes bien établies dans les coopérations d’OIKOPOLIS.

Les quantités mises en œuvre sont calculées de manière à répondre strictement aux besoins des consommateurs sans tomber dans la surabondance afin d’éviter tout gaspillage alimentaire. « Notre vision est de servir les portions utiles et responsables », ajoute-t-il. Quant aux déchets, ceux qui sont compostables servent de matière première à la fabrication de biométhane, les autres sont traités via la SuperDrecksKëscht.

L’accent a aussi été mis sur l’ambiance, qui a pour objectif aussi de « nourrir aussi l’âme », à travers des expositions artistiques, une bibliothèque où l’on peut échanger des livres, des ateliers pour adultes et enfants (pizza, cuisine sans gluten, sans lactose, jeûne à base de jus de fruits…) et diverses manifestations organisées tout au long de l’année. La prochaine en date est un spectacle de marionnettes qui aura lieu le 7 avril dans la salle de réunion du restaurant.

Et, pour aller plus loin, sachez qu’OIKOPOLIS organise des visites guidées chez certains de ses producteurs partenaires, ainsi qu’une série de conférences et séminaires sur diverses thématiques liées aux solutions alternatives économiques et sociales dans le cadre du programme OIKOPOLIS am Dialog. Dans le cadre de ce même programme, OIKOPOLIS vient de renouveler sa collaboration avec l’association SOS Faim qui bénéficie des montants cumulés sur les cartes de fidélité des clients qui ne souhaitent pas en profiter.

Sur la photo principale : Laszlo Pakozdi, chef du NATURATA Bio Restaurant & Café (incl. catering)

Mélanie Trélat

« La mia casa è la tua casa »
« La mia casa è la tua casa »

Il existe en termes de tourisme durable une offre en restauration biologique au Luxembourg. Casa Fabiana, dirigée par Fabiana Bartolozzi, propose une cuisine alternative, saine et durable depuis maintenant 7 ans.

Interview de Sébastien Bert, chef cuisinier chez Casa Fabiana

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Sébastien Bert
Sébastien Bert

Qu’est-ce que cela signifie pour le consommateur et pour le restaurateur « un restaurant bio » ?
En poussant la porte de l’établissement, en parcourant la carte des plats proposés, le consommateur sait que les produits utilisés définissent une cuisine authentique, dans le respect des saisons et de l’environnement. Qu’on se le dise, que ce soit pour participer à un phénomène de mode ou vécu comme un véritable engagement, manger bio est aujourd’hui un gage de qualité.

Le chef que je suis, passionné de jardinage et de cueillette, préfère faire travailler les petits producteurs locaux de légumes, de produits de saison, de viande comme Philippe Henry de Steinsel ou Guy Arend du Jeekelshaff de Pétange par exemple. Consommer local et bio est un phénomène qui s’inscrit dans une véritable prise de conscience du fait que ce que nous ingérons et notre santé sont intimement liés. Le consommateur nous fait confiance. Cela signifie pour lui et pour nous de proposer des produits issus d’un circuit court avec une traçabilité infaillible.

La philosophie de vie de Fabiana qui mange bio depuis 30 ans et moi-même, tous deux passionnés de nature en général, c’est d’offrir à notre clientèle désireuse de consommer autrement une cuisine plus saine et durable.

Quelles sont les contraintes de ce type de cuisine ?
Le restaurant est audité tous les ans à l’improviste par une firme de certification allemande et doit répondre à des critères stricts qui garantissent le label biologique. Pour certains produits difficiles à tracer comme le poisson, nous précisons la provenance sauvage ou bio d’élevage sur la carte.

Un autre point important qui fait partie intégrante des critères de qualité, c’est de bien connaître et choisir ses fournisseurs. Nous faisons appel à plusieurs producteurs, ce qui est d’autant plus contraignant comparé à un restaurant classique. La contrainte réside aussi dans le fait de recevoir les produits en temps et en heure et de les choisir en tenant compte des saisons, des récoltes qui dépendent elles aussi des aléas météorologiques. Tout est question d’organisation et de synchronisation.

Proposer de la cuisine bio induit un coût et une carte supérieure en prix, la marge dégagée est moins importante, mais nous nous devons d’offrir une cuisine saine avec des produits frais.

Nous élaborons des plats végétariens tous les midis, les mardis et jeudis des plats véganes sont à la carte. Chez Casa Fabiana, nous accordons une vigilance toute particulière aux allergènes depuis très longtemps.

Utilisez-vous 100 % de produits bio ? En cuisine bio, utilisez-vous certains labels plutôt que d’autres ?
Environ 95 % des produits proposés sont issus de l’agriculture biologique, seuls le gibier et le poisson dérogent à la règle.

Nous utilisons des produits Fairtrade, des labels bio français, belges et luxembourgeois.

Est-ce un challenge de proposer de la cuisine bio au Luxembourg ?
Même si le bio est une valeur sûre et que l’on enregistre une forte demande dans le domaine, cette cuisine reste chère pour le consommateur. De nombreux scandales sanitaires font la Une des journaux et éclaboussent l’industrie agroalimentaire d’où ce regain d’intérêt pour une cuisine saine. Jour après jour, c’est un véritable challenge de se recréer.

Quelles sont vos aspirations pour la cuisine de demain ?
La cuisine de demain est déjà celle d’aujourd’hui, elle se base sur une réelle prise de conscience qui doit émerger des autorités, de la politique environnementale. Manger sainement, c’est en quelque sorte amorcer la médecine du XXIe siècle, c’est aussi consommer « raisonné » en pensant économie locale et préférant les petits producteurs.

Crédit photos : Fanny Krackenberger, Picto Communication Partner

Propos du chef Sébastien Bert recueillis par Sara Liégeois

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Des drink trucks rétro et locaux
Des drink trucks rétro et locaux

Déguster un délicieux crémant ou siroter une bière bien fraîche dans une ambiance festive et rétro ? L’idée a germé dans l’esprit de Georges Carbon. Fondateur de son entreprise de transports de personnes et féru de véhicules anciens, il a choisi de combiner sa passion et sa nature de bon vivant en se lançant dans un projet de drink trucks d’un nouveau genre.

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Georges Carbon
Georges Carbon

Dès le retour des beaux jours, on voit fleurir un peu partout ces camionnettes où l’on trouve à boire et à manger. Celles d’Au Bon Marché ont ceci de spécial qu’elles sont de véritables pièces de collection. Il s’agit en l’occurrence des emblématiques Citroën HY qui ont été fabriquées entre 1948 et 1981. « Toute la France était mobile avec ces charrettes », raconte-t-il, « la police, les pompiers, les commerçants et artisans, tout le monde en avait. Elles avaient des performances très modestes, des moteurs bruyants et étaient équipées d’un chauffage plutôt symbolique pour l’hiver, mais elles étaient marrantes et avaient une bonne bouille sympathique avec leurs deux phares ronds qui ressortaient ».

L’autre particularité de ces buvettes mobiles est qu’on y sert exclusivement des boissons locales, le but étant de promouvoir les produits du terroir luxembourgeois. « Chaque région a ses propres richesses, alors pourquoi aller chercher un crémant en Alsace, un champagne en Champagne ou une bière je ne sais où si on a tout à portée de main ? », demande-t-il. Il s’est donc associé avec deux amis, fournisseurs de la Cour grand-ducale : la brasserie Simon, dont l’arrière-grand-père de Georges Carbon était maître brasseur, pour la bière et Alice Hartmann pour les crémants. « Ce sont deux maisons parmi les plus petites au Luxembourg mais, pour moi, leurs produits sont aussi les plus fins », précise-t-il. Ils sont en effet produits à petite échelle et fabriqués dans les règles de l’art, ce qui est synonyme de qualité. « Nous vivons à une époque orientée vers le gain rapide, mais un bon produit, un produit naturel, a besoin de temps pour macérer. La bière Simon est mise en bouteille après minimum 4 semaines de fermentation et le crémant Hartmann est fait selon la tradition viticole », ajoute-t-il.

Crédit photo : Alok Paleri
Crédit photo : Alok Paleri

Ces véhicules peuvent être loués pour des petites ou des grandes occasions, des fêtes d’entreprise, mariages ou inaugurations. La location comprend les boissons et le service par des serveurs vêtus de chemises blanches, tabliers de brasseur et bérets pour un véritable voyage dans le temps.

Georges Carbon loue également des autocars historiques conduits par des chauffeurs en tenue d’époque pour des déplacements en groupe lors d’événements ou des excursions.

Mélanie Trélat

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Andy Schleck soutient l'action « À vélo au boulot »
Andy Schleck soutient l’action « À vélo au boulot »

Pour la onzième édition de son événement « Mam Vélo op d’Schaff », le Verkéiersverbond peut compter sur le soutien du vainqueur du tour de France, Andy Schleck.

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En tant que parrain du challenge, Andy prête son visage à la campagne et a même tourné un clip où il incarne différents métiers se déplaçant à vélo. L’idée est que tout le monde peut relever le défi. Cette action de sensibilisation met l’accent sur la participation plutôt que sur la performance et elle vise à modérer l’usage individuel de la voiture en faveur du réflexe vélo, mais aussi multimodal. Pendant l’action, il est donc tout à fait possible de combiner différents modes de transports pour parcourir le trajet et de n’accomplir qu’une partie du chemin à vélo. La participation est simple : former une équipe de deux à quatre personnes, s’inscrire à partir du 1er avril sur www.mvos.lu et monter en selle au moins pendant 15 jours pour se rendre au travail ou à l’école. La période du challenge s’étend du 15 mai jusqu’au 31 juillet ; le dernier délai pour l’inscription étant le 10 juillet 2018.

« Que ce soit l’envie d’un nouveau challenge, le désir de booster sa santé, de réduire son stress, d’être plus indépendant, ou encore de diminuer les émissions de gaz à effet de serre, il y a maintes raisons de favoriser le vélo par rapport à la voiture », souligne Andy Schleck. « De plus, j’ai envie de voir mes fils grandir dans un monde qui souffre moins de la pollution automobile. »

L’action est ancrée dans les habitudes de beaucoup de concitoyens qui s’inscrivent chaque année. Depuis la première édition en 2008, environ 13 000 personnes ont participé à cette action aux valeurs positives. L’on peut ainsi découvrir les effets bénéfiques du vélo et en faire peut-être son nouveau choix de vie ! En 2017, le bilan était impressionnant : 1 200 équipes ont parcouru presque 1 079 000 km à vélo et ont ainsi épargné 240 tonnes de CO à l’environnement. Grâce à la collaboration avec Andy Schleck, le Verkéiersverbond espère battre ce record. Les participants peuvent ainsi tenter de remporter non seulement un succès personnel, mais aussi un des fabuleux prix d’une valeur totale de plus de 13 000 euros ! Chaque équipe qualifiée aura la chance de gagner l’un des prix mis en jeu, notamment un vélo Camber Comp de Specialized d’une valeur de 2 500 euros offert par S-Cape.

Le Verkéiersverbond invite finalement chaque participant à partager ses photos et ses performances sur les réseaux sociaux, en les marquant avec #mvos2018. Les meilleures photos seront exposées lors de la remise de prix en septembre. On pourra également les retrouver regroupées sur mvos.lu.

www.mvos.lu / #mvos2018

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