Le dossier du mois

Une thématique dans chaque #DossierDuMois, avec la rédaction d’Infogreen et l’expertise de nos partenaires

Publié le 28 mars 2022
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mars 2022

Pollutions ? Solutions !

« L’ennemi invisible est le plus redoutable. » Jacques Garneau, romancier, essayiste et poète québécois

Pollutions ? Solutions !
Ceci n'est pas surréaliste
Ceci n’est pas surréaliste

« Pollutions ? Solutions ! » Avec un tel titre de dossier, difficile de passer à côté de la citation d’André Gide : « Il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions » ! Celui-ci ajoutait encore : « L’esprit de l’homme invente ensuite le problème. Il voit des problèmes partout ». Invention ? De l’homme, peut-être. Car, malheureusement bien réelle et problématique, la pollution est partout où on la voit, et même où on ne la voit pas.

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Ce n’est pas le maître belge des énigmes qui nous contredira. Lui – René Magritte – qui prenait plaisir à intituler ses œuvres de ce qu’elles n’étaient pas, ou à peindre ce qu’il n’annonçait pas. Lui qui nous menait à voir ce qui d’emblée ne se voyait pas. Ça semble surréaliste, mais ça ne l’est pas.

Les ondes du wifi, les particules de radon, le fer contenu dans l’eau, les microfibres échappées à l’essorage, les COV dans les peintures, le bruit des travaux qui n’en finissent pas… L’invisible est réel, n’en déplaise aux incrédules, et Jacques Garneau – écrivain québécois – y voyait même l’ennemi le plus redoutable.

Ils sont légion, ces ennemis cachés. Mais les solutions sont également nombreuses. Comme à l’accoutumée, la rédaction d’Infogreen a fait appel aux expertises très variées de ses partenaires (bien tangibles, eux) et d’experts locaux. Nous ne prétendons pas avoir fait le tour de la question. Comment être certains d’avoir vu tout ce qui n’était pas apparent, tout ce qui est vicieusement bien caché ?

Le Luxembourg a la chance de compter (au moins) un expert en « indoor air quality » au sein du ministère de l’Énergie et de l’Aménagement du Territoire. Ralph Baden s’est notamment intéressé aux électro-hypersensibles, ces personnes qui souffrent particulièrement des ondes (électro)magnétiques. Leur proportion augmente en continu et se situe actuellement autour des 3 à 8%. L’autorité prend soin de compiler des solutions pour minimiser les conséquences sur leur santé.

Les pollutions (invisibles ou non) évoluent en même temps que les sciences technologiques. Leurs impacts doivent donc aussi être sans cesse réévalués et de nouvelles solutions trouvées. C’est dans cet ordre d’idées que l’on commence à entendre parler d’ingénieurs-acousticiens ou d’experts en pollution lumineuse…

Un homme averti en vaut deux. À l’issue de la lecture de ce dossier printanier, vous pourriez être amenés à vous questionner sur tout ce qui vous entoure, à vouloir changer des habitudes de consommation, à revoir votre projet de construction ou de rénovation, à prévenir plutôt que de guérir… et à passer à l’action ! Pour nous, ce serait alors pari gagné. Et, cela non plus, ce n’est pas surréaliste.

Marie-Astrid Heyde

Dribbler les vices cachés derrière la porte
Dribbler les vices cachés derrière la porte

Le ministère de l’Énergie et de l’Aménagement du Territoire va sortir un « Livre vert sur la construction saine », une base de données regroupant des matériaux qui ont été analysés, testés, et qui sont vraiment exempts de toutes substances nocives

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Si les peintures au plomb des années 50 ne sont plus qu’anecdotiques dans les habitations, les produits qui les remplacent ne sont pas toujours beaucoup plus sains. C’est d’ailleurs malheureusement le cas pour de nombreux matériaux de construction – même certains que l’on pense écologiques –, qui contiennent des polluants invisibles, inodores et pourtant problématiques.

Heureusement, le ministère de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire prévoit la publication, au début de l’été, d’un « Livre vert sur la construction saine », une base de données qui regroupe des matériaux qui ont été analysés, testés, et qui sont vraiment exempts de toutes substances nocives.

Ralph Baden, expert en construction saine et en indoor air quality au sein du ministère : « Nous avons pu trouver des solutions saines à tous types de produits, sans qu’il soit nécessaire de faire de grandes concessions en termes de design et de fonctionnalités ».

Petit tour d’horizon des principaux polluants intérieurs :

Polluants chimiques :

On distingue, parmi les polluants chimiques, les volatiles et les semi-volatiles. « Cette distinction est importante dans le sens où beaucoup de certifications et de labels existants se focalisent sur les polluants volatiles (s’évaporent endéans les 2-3 semaines en moyenne) et oublient les semi-volatiles (sont respirés durant plusieurs années). Or ces derniers sont persistants et bioaccumulables : ce sont des molécules qu’on va inhaler au fil des années et dont le corps humain ne parvient pas à se détoxifier. »

- Volatiles

Formaldéhyde : très bien documenté, pris en compte par les labels. De nombreux efforts ont été réalisés pour minimiser sa présence dans les matériaux de construction.

Autres aldéhydes : aux effets similaires au formaldéhyde. On en parle très peu, mais ces dérivés sont de plus en plus présents dans les intérieurs, et souvent tout aussi nocifs.

COV (Composés Organiques Volatils) : alors que les anciennes peintures ou colles renfermaient des COV ou solvants classiques, notamment des BTX (Benzène Toluène Xylènes), on a remplacé ces solvants par de l’eau dans les produits à dispersion. Ces produits doivent ensuite contenir des additifs en compensation, qui reprennent certaines caractéristiques des solvants bannis, mais qui sont en plus moins volatiles et tout aussi dangereux pour la santé. On peut notamment citer les éthers de glycol, et les terpènes que l’on retrouve dans des peintures dites écologiques.

- Semi-volatiles

Biocides : pour lutter contre les insectes et les moisissures. On les retrouve dans les bois, les moquettes, les tapis, le cuir.

Retardateurs de flamme : on distingue les polybromés – qui concernent principalement les États-Unis et l’Asie –, et les organophosphorés en Europe. Ces derniers sont moins documentés mais comptent parmi les polluants les plus problématiques dans les intérieurs. Ils sont également utilisés dans les vitrifications de revêtements de sol (parquet, linoléum) pour les rendre antidérapants et brillants.

Phtalates : adoucisseurs, substances qui rendent les PVC et plastiques flexibles.
Dans les rénovations, on retrouve encore des colles à base de goudron, des métaux lourds (peintures au plomb, tuyauteries en plomb) ou de l’amiante. Ceux-ci ne sont plus utilisés dans les produits actuellement sur le marché.

Moisissures :

Elles sont plus connues et souvent plus visibles aussi. Elles sont toujours liées à un problème d’humidité. La solution ? Supprimer les causes de cette humidité : fuites, infiltrations, ponts thermiques, manque d’entretien des systèmes de ventilation mécanique. « La ventilation, c’est le poumon du bâtiment : c’est par là que l’air frais arrive. Il faut veiller à éviter les encrassements, les conduites polluées chimiquement (par des retardateurs de flamme, des phtalates). Pour cela, il est impératif de prévoir un accès au système pour réaliser des entretiens réguliers. »

Champ électromagnétique :

Lire notre article dédié à ce sujet en cliquant ici.

Marie-Astrid Heyde, avec Ralph Baden, expert en construction saine et en indoor air quality (ministère de l’Énergie et de l’Aménagement du Territoire)

« Continuer à sensibiliser aux dangers du radon »
« Continuer à sensibiliser aux dangers du radon »

Inodore, insipide, radioactif et cancérigène, c’est un gaz pernicieux. La prévention est la première arme.

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« Au Luxembourg, le seuil de la concentration radon à ne pas dépasser se trouve à 300 Becquerels par mètre cube (300 Bq/m3). Pour une personne exposée à des concentrations moyennes de radon autour de 500 Bq/m3 sur de longues années, le risque de développer un cancer des poumons est doublé » : la ministre Paulette Lenert il y a peu ; et s’il y a des facteurs aggravants, comme le tabagisme, « ce doublement du risque vaut aussi bien pour un non-fumeur, ayant un risque initial très faible, que pour un fumeur ayant déjà un risque significativement élevé ». Le gouvernement a mis en place un second plan national fin 2021, ciblant les employeurs et leurs responsabilités, après avoir lancé un premier plan radon couvrant la période 2017-2020.

C’est une question de santé publique. Encore faut-il avoir conscience de la présence du radon et des conséquences de ce gaz radioactif naturel provenant du sous-sol, qui est présent partout et qui, imperceptiblement, peut s’accumuler dans les bâtiments.

Le Nord du pays plus touché

« Le radon est un gaz radioactif d’origine naturelle », souligne Marcel Deravet, Ingénieur et project Manager à l’IFSB de Bettembourg. « On connaît son existence quand on vient du Luxembourg ou des zones limitrophes, géologiquement similaires.

En revanche, au Luxembourg, il y a beaucoup de mouvements démographiques, de nouveaux arrivants venant d’endroits où ce danger est inconnu. Et il peut être tentant de fuir la pression foncière en allant vers des zones un peu moins chères… où le radon est présent. Si on ne le sait pas, on s’expose… Le radon est inodore, inerte et incolore donc imperceptible. On n’a matériellement aucune conscience de sa présence mais une exposition sur quelques années, par inhalation de radon ou de poussières contenant des produits de désintégration radioactifs du radon, est dangereuse. Il faut vraiment continuer à communiquer et à sensibiliser sur ce sujet ».

Le nord du pays est le plus touché par le radon. Des études sur l’habitat privé ont mis en évidence que plus de 5% des maisons ont des concentrations de radon supérieures au niveau de référence de 300 Bq/m3.

Mesures de prévention

« Le ministère donne des conseils et émet des directives, les ingénieurs et les architectes ont leur rôle à jouer et ils doivent être sensibilisés à la question aussi », poursuit Marcel Deravet. « Au niveau de la construction, on doit prendre des mesures préventives. Il faut prévoir des membranes d’étanchéité, sous les fondations et/ou les caves, qui auront un double effet, éviter les remontées d’humidité et bloquer le radon afin qu’il ne s’infiltre pas dans la moindre faille du sol ».

C’est valable, mais plus compliqué, pour des travaux d’extension ou de rénovation de bâtiments. La présence potentielle de gaz est fonction de facteurs divers, la conception du bâtiment, son utilisation ou son âge. Le radon peut s’accumuler à des concentrations élevées dans des espaces confinés ou mal ventilés, notamment en hiver. Les niveaux de radon sont généralement plus élevés dans les sous-sols, les vides sanitaires, les zones proches de la « source », en l’occurrence le sol.

L’expérience a montré que les concentrations de radon dans les bâtiments adjacents, même mitoyens, peuvent varier considérablement, de sorte que les résultats de mesures des constructions voisines ne constituent pas des indicateurs fiables.

« Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide. Les pouvoirs publics peuvent mettre à disposition, gratuitement pour les privés, des appareils de mesure et de détection.

Après, il faut tout mettre en œuvre, au niveau de la conception technique, ventilation mécanique ou/et extraction, prévoir des réseaux d’extraction souterrains, au cas où il faudrait intervenir plus tard. Ce n’est pas un surcoût très élevé… et cela vaut la peine. Au niveau de l’IFSB, nous incluons systématiquement la sensibilisation au radon dans les formations de qualification, et il y a des formations pratiques spécifiques pour les techniques d’étanchéité notamment ».

Au sein du groupe CDEC qui comprend l’IFSB, COCERT, l’agence pour l’efficacité énergétique des bâtiments, dispose d’experts et de matériel spécifique, notamment pour les mesures de radon. « COCERT fait le lien direct entre l’énergie et la santé, pour un environnement intérieur qui redonne la place à l’Homme et la construction de bâtiments durables et sains ».

Alain Ducat
Photos : COCERT / ministère de la santé / © Marie De Decker/IFSB

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Matériaux sains, solutions saines : de hauts standards d'exigence
Matériaux sains, solutions saines : de hauts standards d’exigence

Lars Linster (Schroeder & Associés) invite à une planification rigoureuse pour prévenir, voire éliminer, les risques. « Le prix à payer n’est rien d’autre qu’un investissement à long terme ».

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La qualité de vie, dans un bâtiment sain, c’est un crédo pour les ingénieurs chez Schroeder & Associés. « On s’intéresse beaucoup aux notions de qualité, de bien-être des occupants », confirme Lars Linster, ingénieur et chef d’unité « Conseil en construction durable » chez Schroeder & Associés. « Nous avons définitivement été convaincus des solutions à apporter aux questions d’air intérieur par exemple, à la suite de la formation H2E mise en place par le Ministère de l’Énergie et de l’Aménagement du Territoire et le pôle d’innovation Neobuild. Et cela nous a renforcés dans l’idée que, pour un lieu de vie sain, il faut être particulièrement attentif à la planification et à la prise en compte de tous les paramètres, en l’occurrence sur l’ensemble de la durée de vie du bâtiment, voire au-delà. C’est aussi notre responsabilité en tant qu’ingénieurs ».

Il faut pouvoir se méfier des apparences et des « vices-cachés ». « Depuis une dizaine d’années, les normes et exigences énergétiques ont fortement augmenté. C’est évidemment très bien. Mais une des mesures classiques, c’est de renforcer l’isolation et l’étanchéité à l’air des bâtiments. S’il y a des émanations toxiques ou des risques de pollution de l’air ambiant, par exemple, issus de certains matériaux mis en œuvre, l’étanchéité va d’une certaine façon « confiner les risques ». Et donc exposer les occupants. C’est pernicieux, d’autant que la plupart des risques environnementaux ne sont pas perceptibles et portent leurs effets sur la santé à long terme ».

Des investissements utiles et opérants

Et dépenser plus ? « Non, pas si on considère l’ensemble du cycle de vie et l’ensemble d’un cycle de coût global, sans même parler de l’empreinte écologique d’un bâtiment ou de la santé des occupants, qui n’a pas de prix. Il est clair que la planification est un élément qui a une grande influence sur tous les paramètres. C’est un de nos challenges, en tant qu’ingénieurs-conseils, pour convaincre des maîtres d’ouvrage, parfois réticents face à l’investissement initial, qui semble plus élevé. Nous devons penser plus loin, voir le long terme, et souligner que les coûts de base, lissés sur un cycle de vie complet, peuvent s’avérer payants, des investissements particulièrement utiles et opérants ».

Les bonnes pratiques ne demandant qu’à devenir exemplaires, Schroeder & Associés a évidemment conçu son nouveau siège à Kockelscheuer selon cette approche. « Le bien-être des occupants, c’est-à-dire nous-mêmes, nos collaborateurs, nos visiteurs, a été au centre des préoccupations dans la planification du bâtiment. On a d’ailleurs multiplié les tests et les mesurages afin de s’assurer d’une qualité de l’air irréprochable. Là aussi, on a pu croire que les coûts étaient plus élevés, mais si l’on prend tout en compte, ça vaut le coup ».

Idem pour un projet-phare porté par le bureau d’ingénieurs-conseils, la future crèche de Roodt-sur-Syre, qui pousse les standards d’exigence vers le haut.

« La qualité de vie des utilisateurs, cela me paraît être un critère sur lequel on ne peut pas transiger. Surtout pas quand les occupants sont des enfants ».

Alain Ducat avec Schroeder & Associés, partenaire Infogreen
Photos, illustrations : Schroeder & Associés / Valente architecte

Ventiler, c'est fondamental !
Ventiler, c’est fondamental !

Selon l’OMS, environ 4 millions de personnes par an meurent prématurément de maladies imputables à la pollution de l’air domestique. Dans une maison passive, il est fondamental de prévoir une bonne ventilation double flux.

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L’isolation et l’étanchéité d’une maison passive est telle qu’il est fondamental de l’équiper d’une ventilation double flux. D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), chaque année, environ 4 millions de personnes meurent prématurément de maladies imputables à la pollution de l’air domestique.

La ventilation d’une maison individuelle est primordiale pour des raisons de confort. La VMC double flux, tout comme la VMC double flux thermodynamique, permet de diminuer les agents polluants ainsi que de limiter les courants d’air et les nuisances sonores en évitant d’ouvrir les fenêtres mais surtout de régler le problème d’humidité qui est souvent une source de moisissures.

Une maison passive doit remplir 3 critères qui sont établis par le laboratoire PassivHaus de Darmstadt :

  • Besoin en chauffage inférieur à 15 kWh/m2/an,
  • Étanchéité à l’air n50 < 0,6 /h,
  • Consommation d’énergie primaire inférieure à 120 kWh/m2/an.

Pour cela, GECO propose une gamme complète de VMC Double Flux certifiées PassivHaus Institut comme la VMC Double Flux compacte HCC2. Première dans sa catégorie, assurant un rendement jusqu’à 93% et idéale pour les logements entre 50 et 120m2.

GECO propose également la VMC Double Flux HCV400 qui assure de grands débits d’air allant jusqu’à 300m3/h ; elle est équipée d’une sonde d’hygrométrie sur l’air extrait et la vitesse de ventilation se modifie en fonction de ce du taux d’humidité présent dans l’air. La HCV400 est également certifiée à 92% au PHI.

De fabrication danoise, la gamme de VMC Double Flux GECO DANTHERM bénéficient de composants de qualité supérieure, d’une gamme polyvalente avec un éventail d’option d’installation ainsi qu’une multitude d’options de contrôle (application, télécommande sans fil…)

Les VMC Double Flux GECO DANTHERM sont équipées de filtres standards G4/G4 mais la filtration par filtres F7 est également proposée, en option, permettant une protection anti-pollen.

GECO propose la VMC Double Flux Thermodynamique PKOM4, certifiée 1re au PassivHaus Institut à 88%, cette dernière intègre un échangeur de chaleur efficace mais également deux pompes à chaleur qui permettent à l’unité de chauffer et rafraichir l’habitation mais également de produire de l’eau chaude sanitaire.

Ainsi, la VMC double flux thermodynamique PKOM4 GECO by Pichler permet de rassembler les 4 fonctions en une seule unité compacte limitant l’emprise au sol, les travaux et réduisant le coût total dans le cas d’une installation du chauffage, de rafraîchissement et du ballon d’eau chaude de manière séparée.

La PKOM4 assure un débit d’air compris entre 85 et 250m3/h, la VMC Double Flux thermodynamique apporte en permanence aux pièce un air frais et filtré provenant de l’extérieur, pour cela elle est équipée d’un filtre F7 pour l’air extérieur ainsi que d’un filtre G4 pour l’air repris.

La solution compacte PKOM4 permet donc de ventiler, chauffer, rafraîchir et chauffer l’eau sanitaire, elle existe également en version 3 en 1 sans eau chaude sanitaire appelée PKOM TREND. De fabrication autrichienne, faible niveau sonore et haute qualité font que les unités PKOM4 sortent du lot par leurs performances, 88% selon PHI et également 1re au classement PassivHaus Institut.

GECO est spécialiste de la ventilation en France depuis 1978 et possède tous les produits et accessoires en stock. Pour toutes questions ou toutes demandes, il est possible de contacter les techniciens GECO par téléphone au 03.88.18.11.18 ou par mail à contact@geco.fr.

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À lire au calme… mais pas trop !
À lire au calme… mais pas trop !

Lorsque nous parlons de pollution, les premières images en tête sont celles d’une épaisse fumée noire ou encore d’un amas de détritus... La pollution sonore, elle, est invisible et bien trop souvent négligée. Bien qu’une prise de conscience collective se développe concernant l’importance de la traiter, elle reste encore peu considérée dans le processus de construction, comme nous l’expliquent Steven Rassart et Maxime Rigolage, Ingénieurs Acousticiens ayant récemment rejoint le bureau d’Ingénieurs-Conseils Betic.

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Maxime Rigolage : « Les engins de chantier, le brouhaha d’un restaurant, une circulation dense de véhicules… La vie quotidienne fourmille de mille bruits, souvent perçus comme une gêne occasionnelle alors qu’ils sont une véritable pollution aux effets conséquents sur la santé de l’humain et sur tout l’écosystème ».

Steven Rassart : « D’après l’Office Mondial de la Santé, près de 2,5 milliards de personnes dans le monde, soit une personne sur quatre, souffriront de déficience auditive à des degrés divers d’ici 2050. Le bruit est le 2e facteur environnemental de cause de maladies en Europe de l’Ouest, juste après la pollution atmosphérique. Les études du Centre d’information sur le Bruit attestent également que la période de confinement liée à la crise sanitaire a accru la sensibilité au bruit de la population. Cela reflète la complexité de notre métier : proposer des concepts et solutions pour garantir un environnement sonore de qualité, sans pour autant « surisoler », pour éviter que les personnes développent une hypersensibilité au bruit ».

M.R. : « Au Grand-Duché, la réglementation en matière d’acoustique s’étoffe au fil du temps mais il faut encore davantage intégrer cette expertise en début de projet. Investir dans un peu de silence dès la conception est plus efficace et très souvent moins coûteux que d’intervenir à postériori. Une fois le bâtiment construit, nous sommes restreints quant au choix des matériaux, au vu des contraintes techniques et financières. Il est difficile d’accepter de déconstruire pour reconstruire une partie d’un bâtiment récemment livré dans l’idée d’améliorer ses performances acoustiques ».

S.R. : « Au même titre que l’on cherche une bonne performance énergétique sur un projet dès la conception, il faut chercher une bonne performance acoustique. Bonne isolation thermique ne veut pas dire bonne isolation acoustique par exemple… D’où l’importance de se concerter très tôt. Un triple vitrage avec trois verres d’épaisseur similaire aura de bonnes caractéristiques énergétiques mais pas acoustiques. Chaque plaque d’un matériau d’une épaisseur donnée a une fréquence critique où elle se met à vibrer et où le bruit se transmet beaucoup mieux. Si une bonne isolation acoustique est nécessaire, nous préconiserons davantage des verres d’épaisseur suffisamment différente pour que la composition globale du vitrage soit plus équilibrée du point de vue de ses performances acoustiques. De cette manière, nous éviterons un affaiblissement des performances à des fréquences souvent problématiques ».

M.R. : « Notre métier consiste aussi à anticiper les besoins pendant la phase chantier en identifiant les nuisances, les localisant, les limitant, tout en respectant les réglementations et en anticipant les évolutions d’un quartier pour que les caractéristiques acoustiques d’une nouvelle construction répondent aux besoins futurs. On ne peut pas prévoir ce qu’une ville, un quartier sera exactement dans 60, 80 ans, mais nous avons des outils pour nous projeter à moyen terme comme les Plans d’Aménagements Généraux et Particuliers. En intervenant dès la conception, nous pouvons aussi apporter des conseils sur la programmation au vu des nuisances de l’environnement futur… ».

S.R. : « Et au-delà de créer simplement du confort, l’acoustique joue un rôle majeur sur notre écosystème en préservant et renforçant la biodiversité, notamment en zones urbaines. La pollution sonore fait fuir les espèces présentes dans un milieu exposé. Lorsqu’elles ne fuient pas, elles s’adaptent en augmentant leur volume sonore de vocalisation et/ou les périodes d’émissions associées, créant de nouvelles nuisances. Un cercle vicieux… C’est pourquoi il est essentiel d’intervenir à grande échelle sur les nuisances majeures comme le trafic (aérien, ferroviaire, routier) ».

M.R. : « Notre métier est de plus en plus reconnu au Luxembourg et il faut continuer à déployer cette expertise, comme nous le faisons au sein du bureau avec le développement du pôle Sustainable Design, ou encore grâce à l’appui de nos collègues du Groupe VK Architects & Engineers qui possèdent une expertise de longue date en la matière ».

Article de Betic, partenaire Infogreen

Wassergefährdende Produkte im Haushalt
Wassergefährdende Produkte im Haushalt

Wasser ist eines der wertvollsten Güter, auf die wir als Mensch angewiesen sind. Wasser zu schützen bzw. nicht unnötig zu gefährden muss daher eine Selbstverständlichkeit für uns alle sein. Verantwortungsvolle Nutzung des Wassers bedeutet vor allem, es nicht verschwenderisch zu nutzen.

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Genauso wichtig ist aber, der Verschmutzung/Verunreinigung des Wassers vorzubeugen und das gilt auch für das Abwasser bzw. die Oberflächengewässer. Auch moderne Kläranlagen mit chemischer Klärstufe können nur wenige Chemikalien aus dem Wasser filtern.

Im Haushalt verwenden wir eine ganze Reihe von Produkten, die wassergefährdend sind, wenn Reste davon ins Abwasser oder über den Boden in die Oberflächengewässer gelangen. Die Liste geht über technische Öle, wie Motoröle, über Pestizide zu allgemein beim Heimwerken genutzte Flüssigkeiten.

Bei allen Wasch- und Reinigungsprodukten hängt die Gefährdung natürlich sehr von den Inhaltsstoffen und der Konzentration ab, die ins Abwasser gelangt. Bei Medikamenten gelangen Wirkstoffe allein schon durch die menschlichen Ausscheidungen ins Abwasser.

Öle, Fett, Kraftstoffe und Lösungsmittel

Technische Öle, Fette, Kraftstoffe oder Emulsionen können sowohl mineralischen als auch synthetischen Ursprungs sein und eine Vielzahl von Zusatzstoffen enthalten. Sie verunreinigen Wasser und Boden und sind brennbar. Bei Altöl genügen z.B. schon geringe Mengen, um das Grundwasser ungenießbar zu machen.

Vermischen Sie Altöl nicht mit anderen Stoffen, auch nicht mit Pflanzenölen aus der Küche.

Lagern Sie alle diese Flüssigkeiten auch im Privathaushalt so, dass nichts auslaufen kann. Für grössere Mengen, wie sie z.B. in landwirtschaftlichen Betrieben vorkommen sind Auffangwannen oder spezielle Behälter zu empfehlen.

Wasch- und Reinigungsmittel

Wasch- und Reinigungsmittel fehlen in keinem Haushalt. Wichtig ist vor allem die sachgemässe Anwendung, d.h. nicht ‚mit Kanonen auf Spatzen schiessen‘ und nicht überdosieren.

Besonders problematisch sind stark ätzende Abfluss- und Rohrreiniger sowie Produkte mit ‚aktivem Chlor‘ wie Sanitärreiniger, Bleich- und Desinfektionsmittel (z.B. Eau de Javel). Konzentrierte Säuren und Laugen schädigen das Wasser und können durch pH-Wert-Änderung unmittelbaren Einfluss auf die Flora und Fauna von Gewässern haben. Diese sind auch Bestandteil säurehaltiger Batterien.

Verwenden Sie Reinigungsmittel sparsam und beachten Sie die Dosieranleitung. Verzichten Sie auf die Anwendung von Spezialreinigern und setzen Sie stattdessen Mikrofasertücher, Bürsten, Saugglocke und andere mechanische Instrumente ein.
 Greifen Sie auf umweltfreundliche Produkte zurück. Produkte mit der Kennzeichnung ‚Clever akafen – Produkte empfohlen von der SuperDrecksKëscht‘ werden u.a. auf den Einfluss auf Gewässer sowie die biologische Abbaubarkeit allgemein überprüft.
 Auto- und Fahrzeugwäsche zuhause ist in der Regel nicht umweltfreundlich. Moderne Waschanlagen verbrauchen dagegen durch Kreislaufführung wenig Wasser und werden streng kontrolliert in Bezug auf ihre Abwässer.

Weitere wassergefährdende Produkte

Bei der Reinigung von Pinseln nach Anstreicharbeiten mit wasserlöslichen Farben wird ebenfalls das Wasser belastet. Beachten Sie die Anwendungsempfehlungen auf dem Etikett.

Die Wirkstoffe von Medikamenten gelangen bereits durch menschliche Ausscheidungen ins Abwasser. Neben der ordnungsgemässen Entsorgung von Altmedikamenten über die Apotheke oder SuperDrecksKëscht sollte daher bereits bei Vorbeugung und Therapie von Krankheiten an Umwelt und Wasserschutz gedacht werden. Verzichten Sie solange es möglich ist auf Medikamente und greifen sie auf Hausmittel zurück. Beugen Sie durch gesunde Ernährung vor.

Selbstverständlich sollte sein, keinerlei Flüssigkeiten über den Abfluss zu entsorgen. Dies gilt im Übrigen auch für Speiseöle und –fette. Kläranlagen werden mit diesen zwar fertig, aber sie werden unnötig belastet in Bezug auf Kapazität und Aufwand, d.h. auch was die Kosten für die Gemeinden und damit den Bürger betrifft (Abwassertaxen).

Weitere wassergefährdende Produkte

Bei der Reinigung von Pinseln nach Anstreicharbeiten mit wasserlöslichen Farben wird ebenfalls das Wasser belastet. Beachten Sie die Anwendungsempfehlungen auf dem Etikett.

Die Wirkstoffe von Medikamenten gelangen bereits durch menschliche Ausscheidungen ins Abwasser. Neben der ordnungsgemässen Entsorgung von Altmedikamenten über die Apotheke oder SuperDrecksKëscht sollte daher bereits bei Vorbeugung und Therapie von Krankheiten an Umwelt und Wasserschutz gedacht werden. Verzichten Sie solange es möglich ist auf Medikamente und greifen sie auf Hausmittel zurück. Beugen Sie durch gesunde Ernährung vor.

Selbstverständlich sollte sein, keinerlei Flüssigkeiten über den Abfluss zu entsorgen. Dies gilt im Übrigen auch für Speiseöle und –fette. Kläranlagen werden mit diesen zwar fertig, aber sie werden unnötig belastet in Bezug auf Kapazität und Aufwand, d.h. auch was die Kosten für die Gemeinden und damit den Bürger betrifft (Abwassertaxen).

Was kann ich tun ?

Sammelstellen
Alle genannten Problemstoffe könne über die Angebote der SuperDrecksKëscht (mobile Sammlung oder Recyclinghöfe) erfasst werden. Die Produkte werden dann soweit möglich wiederverwertet oder falls dies nicht möglich ist umweltgerecht entsorgt.

Vermeidung

Bei allen Produkten sollte die Vermeidung an erster Stelle stehen. Wenn dies nicht möglich ist den Verbrauch mindern.
Umweltfreundliche Wasch- und Reinigungsmittel, sowie Farben und Lacke werden über die Aktion ‚Clever akafen – Produkte empfohlen von der SuperDrecksKëscht‘ beworben. Auf der Internetseite www.clever-akafen.lu sind dazu auch detaillierte Anwendungsempfehlungen zu finden.

Weitere Infos über Tel 488 216 -1 oder info@sdk.lu

Hilfreiche Adressen :
www.sdk.lu
www.clever-akafen.lu
www.emwelt.lu/sanspesticides

Un centre de compétences « propreté et hygiène »
Un centre de compétences « propreté et hygiène »

La propreté et l’hygiène, c’est le cœur de métier de BOMA, une entreprise qui a des valeurs, parmi lesquelles figurent en bonne place l’humain et le monde dans lequel il vit. Savoir-faire partagé, avec Antonio Caetano, Branch Manager de BOMA Luxembourg.

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« Nous faisons de la vente de solutions de propreté mais nous tenons beaucoup à l’accompagnement, au conseil et à la sensibilisation du client et de l’utilisateur final. Il s’agit d’être en phase avec le terrain et avec les préoccupations écologiques. Car nous sommes tous des pollueurs potentiels, par définition. Nous pouvons tous, aussi, être des porteurs de solutions », résume, enthousiaste, Antonio Caetano, Branch Manager de BOMA Luxembourg. « En 2004, j’ai été un des premiers à introduire l’écologie dans le monde de la propreté. C’est devenu une référence incontournable ».

Les techniques de nettoyage s’appuient sur du matériel adapté et sur des produits efficaces et sûrs. « Ils sont écologiques, cradle to cradle. Je crois aussi beaucoup au développement des probiotiques, qui ont un impact positif. Il faut encore convaincre en la matière, mais c’est une réelle avancée d’utiliser des bonnes bactéries qui agissent seules. Dans tous les cas, il faut penser à ce qui se passe après le nettoyage. Aux eaux usées qui vont en station d’épuration par exemple, ou à la santé des personnes lorsqu’elles sont exposées à des principes actifs nocifs présents dans des produits d’entretien courants et souvent populaires ! Chez BOMA, on évite les produits rémanents, qui ont un impact négatif pour l’homme ».

BOMA entend sensibiliser, informer, former aussi. « 4 éléments fondamentaux guident les choix pour un bon nettoyage : le produit adéquat avec le bon dosage pour la surface à traiter, le temps d’action du produit, la température – de l’eau et ambiante - et l’ustensile adéquat – le cas échéant la machine la plus adaptée. Il y a beaucoup de choses que l’on peut apprendre. Nous consacrons environ 400 heures à la formation, pour les sociétés de propreté, les services publics ou privés, les utilisateurs finaux. Mais nous allons désormais plus loin car il y avait un manque criant au Luxembourg ».

La plus-value du savoir-faire

L’entreprise met en place un véritable centre de compétences, qui cible les usagers des services, les employeurs mais aussi, voire surtout, « ces gens qui tous les jours sont sur le terrain et méritent d’être valorisés dans leur métier. Ces personnes travaillent pour la santé de chacun et on doit préserver la leur ! » Ainsi, à côté du BOMA Shop et des hangars de BOMA Luxembourg sur la zone de Kockelscheuer-Roeser où l’entreprise est implantée depuis quelques mois, naît une « école de propreté ». « Ce centre de compétences touche aux aspects économiques et écologiques. Cela peut avoir un impact sur l’organisation des équipes et du temps, sur la mécanisation adéquate. On veut donner un savoir-faire supplémentaire. Chaque matière, chaque surface, a sa propre technique de traitement. La formation sera étalée sur plusieurs semaines. Et très concrète. Il s’agit aussi de montrer que le nettoyage n’est pas un facteur de coût, mais un investissement qui a son retour. Pour l’entreprise, pour les personnes dont la santé sera mieux préservée et dont l’employabilité sera augmentée, et aussi pour la collectivité, avec moins d’absentéisme, moins de coûts pour la sécurité sociale ».

BOMA s’engage. « Nous avons une responsabilité en tant qu’entreprise et en tant que fournisseur. Nous pouvons créer un cercle vertueux ». Pour l’accompagnement, la formation et les justes conseils, le groupe a mis en place une « Maison de Repos virtuelle », une plateforme qui permet de visualiser et d’agir en quelques clics dans les différents endroits de ce type d’espace où l’hygiène et la santé sont en première ligne. « On va étendre la formule et proposer à terme d’autres lieux spécifiques, une école, une surface agroalimentaire… »

BIP (BOMA in the Pocket), une app installée sur les smartphones des « technicien–ne-s de surfaces » et autres groupes de « remise en état », permet d’avoir, sur le lieu de travail, toutes les informations utiles (problème rencontré, solution adaptée, bon usage du produit ou du matériel, etc.) à l’accomplissement de leurs tâches, en interaction directe avec les services de BOMA, de façon personnalisée et dans leur langue.

La bonne technique agit aussi sur l’empreinte carbone. « En 2019, nous avons économisé 50.000 km en logistique, principalement grâce à une solution informatique pour la gestion des commandes et des livraisons, qui évite bien des déplacements superflus. On livre tout d’un coup, on récupère les bidons vides, dont on assure la mise en recyclage. Simple, mais efficace… » La même logique de « nettoyage circulaire » prévaut pour le matériel. « Quand nos machines arrivent en fin de vie, on récupère, on démonte, on recycle. Sur un chariot de nettoyage, on arrive à 75% de matières recyclées. Et nous souhaitons aller plus loin, en proposant le leasing plutôt que la vente, ce qui nous permettra d’aller plus loin dans le recyclage des composants et de fournir des machines up-to-date à nos clients ».

Alain Ducat avec BOMA Luxembourg, partenaire Infogreen
Photos : Fanny Krackenberger / BOMA

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Campus Contern a purifié son environnement
Campus Contern a purifié son environnement

Le complexe de bureaux de Contern a développé une vision écologique transversale. Elle inclut un air purifié naturellement dans tous les espaces.

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Depuis le début, Campus Contern a voulu utiliser et gérer l’espace de la manière la plus efficace avec pour priorité de limiter l’empreinte écologique et le bien être des occupants. L’efficacité énergétique a été une cible immédiate (validée depuis par un label 0 Carbon). Les préoccupations environnementales et de responsabilité sociétale des entreprises se sont ensuite manifestées dans chaque décision et chaque collaboration : pour la mobilité (co-voiturage et voiture en partage, navette autonome, bornes de recharge) par exemple, les services, l’organisation des lieux, la création d’espaces verts, la préservation de la biodiversité (par exemple en installant une ruche sur le toit) …

Pour Campus Contern, il ne s’agit pas que d’immobilier, il s’agit aussi d’informer les occupants et de les sensibiliser à la lutte contre le gaspillage, au tri des déchets, à l’environnement en général...

Indoor Forest

Il était logique d’aller jusqu’à la purification de l’air intérieur. Campus Contern a adopté très vite, en pionnier dans le pays, le système « Indoor Forest » de BioOrg. L’équipe de BioOrg brumise des micro-organismes positifs dans l’air et sur les surfaces. Cet écosystème forme une « biomasse vivante » qui assure en permanence un nettoyage et une purification de l’air. Ces organismes se nourrissent de molécules dites sales comme les poussières fines, COV (composés organiques volatils), allergènes, etc., et les digèrent pour les éliminer.

Cet écosystème positif a permis à Campus Contern d’être le premier complexe de bureaux au Luxembourg à offrir à ses occupants un environnement 100 % naturel, sans allergènes ni pollution chimique. Ce système a permis d’aller encore plus loin dans l’approche écologique et d’agir directement et concrètement sur la santé et le bien être des occupants.

BioOrg explique : « Nos bâtiments sont ‘’morts’’ et sources de diverses pollutions intérieures, même s’ils sont modernes ou bien entretenus. Peintures, moquettes, sols, produits d’entretien, parfums, meubles, animaux... libèrent des particules dans l’air. Cet air que nous respirons 90% du temps si l’on considère le temps passé à la maison, au travail ou dans les véhicules... BioOrg améliore la qualité de l’air intérieur naturellement, c’est comme vivre ou travailler en forêt ! »

BioOrg se présente comme un « écosystème naturel qui purifie votre air et vous aide à tout nettoyer rapidement, sans efforts et surtout sans aucun produit chimique. La base, ce sont des bactéries positives (probiotiques) présentes dans nos forêts, qui sont brumisées dans les habitations ou les espaces de bureaux, garantissant ainsi un microbiome riche et donc une meilleure immunité et santé générale. L’écosystème BioOrg va éliminer plus de 50% des particules fines, allergènes, poussières, odeurs etc… qui alourdissent votre air. Avec BioOrg vous allez également tout nettoyer avec un seul produit, prêt à l’emploi : vaporisez, essuyez et c’est propre ! »

Campus Contern, avec BioOrg
Photos : Campus Contern/BioOrg

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À travers le hublot de la machine, l'œil du cyclone
À travers le hublot de la machine, l’œil du cyclone

Une pollution invisible se cache dans les lessives. Gare aux microfibres textiles et aux produits nocifs ! Comment s’en prémunir ? Les conseils de Viviane Wirtz, de LetzWash

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Quelques chiffres : 35,6 milliards de lessives sont effectuées chaque année en Europe, selon l’université de Northumbria (Angleterre). On estime que cela engendre 13.000 tonnes de microfibres relâchées chaque jour dans les rivières et les océans…

Des microplastiques à l’échelle nanométrique peuvent passer la paroi des organes, selon une récente étude de la revue scientifique « Environment International ».
2 femmes enceintes sur 3 portent dans leur placenta ces micro-plastiques…

Chaque foyer consomme en moyenne 40 kg de lessive / an et 3 lessives par semaine… Cela signifie que nous sommes tous concernés et chacun(e) a aussi une partie de la solution… dans le panier à linge et à côté de la machine…
Les fibres de nos textiles ne sont pas toutes neutres et la majorité des lessives industrielles contiennent des substances nocives pour notre santé et l’environnement.

Pistes de solutions

  • Réduisez le temps et la température de lavage. Une lessive de 30 minutes à 15 °C relâche 30 % de fibres en moins qu’un cycle standard de 85 minutes à 40 °C.
  • Remplissez la machine avec plus de linge
  • Gardez vos vêtements plus longtemps : un vêtement neuf génère huit fois plus de microfibres lors du premier cycle de lavage
  • En revanche, aucune différence n’est constatée selon la quantité de lessive utilisée ou l’usage d’un adoucissant.
  • Un lavage à 30°C nécessite trois fois moins d’électricité qu’un lavage à 90°C.
  • Zappez le prélavage. Cette étape consomme 15% d’énergie en plus.
  • Utilisez un bon antitache ou du percarbonate de soude.
  • Utilisez du savon liquide (pas de poudre)
  • Préférez les fibres naturelles et de qualité.
  • Privilégiez systématiquement les lessives avec un label écologique. Ou faites votre produit lessive vous-même. Néanmoins ces recettes maison peuvent mal préserver le linge...

Et les ingrédients ?

Analyse des produits LetzWash

Tous nos produits Greenatural sont certifiés ICEA (maintenant Cosmos) répondant à un cahier des charges très strict, des critères de matières premières naturelles non issues de la pétrochimie et des emballages 100% recyclables.

Le respect de l’environnement est une responsabilité de chacun à chaque instant.

Les critères principaux pour le feu vert de la Certification ICEA :

  • Les ingrédients d’origine végétale doivent être d’origine biologique ou naturelle.
  • Les ingrédients discutables en matière de respect de l’environnement, qu’ils soient contenus dans le produit ou l’emballage, sont interdits.
  • Les substances non-végétales potentiellement dangereuses, c’est-à-dire allergènes, irritantes, ou potentiellement dangereuses pour la santé, sont interdites.
  • Les incidences sur l’environnement, comme les emballages superflus ou les matériaux non recyclables, doivent être minimisées.
  • Les matières premières ne doivent être que minimalement toxiques, et ne doivent avoir aucun effet imprévisible sur les personnes.
  • Les matières premières doivent être compatibles avec la peau.
  • Pour plus d’informations, consultez www.icea.info

Bon à savoir : pour les lave-linge, de nouvelles normes seront imposées aux industriels dès 2025, avec notamment la pose d’un filtre capable de bloquer les fibres microscopiques, afin qu’elles n’arrivent plus aux stations d’épuration.

Viviane Wirtz conclut : « Effrayante cette pollution invisible dans la soupe de plastique des océans ! Mais elle perdurera si on ne change pas rapidement nos habitudes ».

LetzWash partenaire Infogreen

Une école saine, un projet analysé de A à Z
Une école saine, un projet analysé de A à Z

Le nouveau campus éducatif à Wiltz ambitionne d’être le complexe le plus sain du Luxembourg. Chaque matériau est étudié pour diminuer au maximum son impact environnemental.

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La construction du nouveau campus éducatif - le premier élément visible du nouveau quartier « Wunne mat der Wooltz » - a débuté, fin 2020, sur l’ancien site industriel « Géitzt » à Wiltz.

Ce campus comprendra une école fondamentale avec maison relais et cuisine de production (pour la totalité des écoles et maisons relais de la commune), un hall sportif, une école de musique et le nouveau musée pour enfants « Plomm ».

À projet ambitieux, objectif ambitieux. Les responsables souhaitent accueillir les premiers élèves pour la rentrée scolaire de septembre 2023. Le chantier bat donc son plein sur les 2,38 hectares du projet.

Qualité de l’air…

Lors de la planification du campus, le but était de construire le complexe éducatif le plus sain possible. Les principes de l‘Économie Circulaire, qui sont appliqués dans le développement et la construction des bâtiments, y contribuent.

Des critères stricts en termes de qualité de l’air intérieur ont été fixés dans les cahiers des charges. Pendant la phase de construction, les entreprises impliquées sont sensibilisées à l‘application de l‘économie circulaire et elles devront montrer patte blanche avant la mise en œuvre des matériaux sur le chantier. Ainsi, la totalité des matériaux de construction utilisés sont analysés avant l‘installation afin d’assurer que, lorsque des alternatives existent, les matériaux de construction soient sans polluants et idéalement recyclables en fin de vie. Les matériaux pour lesquels un doute subsisterait sont analysés en laboratoire.

Des campagnes de mesures sont planifiées à différentes étapes du chantier afin que les problèmes puissent être identifiés à un stade précoce. Ces mesures sont réalisées grâce au soutien du Ministère de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire, et en particulier Ralph Baden – Expert « qualité de l’air intérieur » et « santé » en rapport avec la construction durable au Ministère – dont l’expertise et les conseils accompagnent l’équipe du projet.

Un suivi de la qualité de l’air intérieur est également prévu pendant la phase d’utilisation du bâtiment par des mesures en continu (via des capteurs installés dans le bâtiment) ainsi que par des mesures ponctuelles (prises d’échantillons d’air pour analyses plus poussées en laboratoire).

Comme la quasi-majorité des communes du Nord du Luxembourg, Wiltz est reprise en zone à risque moyen d’exposition au radon (≤ 200 Bq/m³ - suivant les données disponibles sur le Geoportail). Il existe donc un risque potentiel d’accumulation de ce gaz radioactif, à l’intérieur du bâtiment. Pour écarter tout risque d’accumulation de radon dans le bâtiment, un système d’évacuation - « puisard radon » - est installé sous le bâtiment.

… et de la lumière

Le bien être des futurs élèves et utilisateurs passe également par une bonne qualité de la lumière artificielle et un apport optimisé de lumière naturelle.

Ces aspects ont été primordiaux dans le développement du projet et des tests ont également été réalisés in-situ sur les éclairages retenus, afin de s’assurer de leur qualité (niveau d’éclairage adapté aux activités, température de couleur, spectre lumineux, scintillement et champ magnétique).

Les conseils sur cette thématique ainsi que la réalisation de ces mesures sont le résultat de l’implication de Daniel Gliedner, conseiller en éclairage auprès du Parc naturel de l’Our, ainsi que de Ralph Baden pour les mesures de champ magnétique.

Protection contre les ondes et les champs électromagnétiques

Afin de protéger les occupants des champs et ondes électromagnétiques environnants, le bâtiment – dont l’enveloppe béton est un très bon bouclier – a été équipé de fenêtres spécifiques : châssis en aluminium à base de matière première recyclée et recyclable mais également bon bouclier contre les ondes et vitrages munis d’une protection contre ces ondes.

Une attention particulière sera portée aux sources d’ondes qui pourraient être amenées dans le bâtiment, par exemple via les bornes wifi.

Une actualité de la Commune de Wiltz, partenaire d’Infogreen
Photos : ©Commune de Wiltz / ©Studio Concept

Ondes positives, ondes négatives
Ondes positives, ondes négatives

3 à 8% de la population serait « électro-sensible », c’est-à-dire particulièrement sensible aux ondes électromagnétiques. À l’ère du tout connecté, l’exposition à ce type de pollution invisible semble inévitable. Mais pas forcément ! Explications avec Ralph Baden, expert en construction saine et en indoor air quality au sein du ministère de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire.

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Si les impacts des hautes fréquences sur la santé ne sont pas encore clairs à l’heure actuelle, on sait qu’elles ont de potentiels effets cancérigènes. « L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a en effet classé les champs électromagnétiques de hautes fréquences et les champs magnétiques de basses fréquences comme potentiellement cancérigènes. Des tests sur culture (in vitro) ou sur animaux (in vivo) vont dans ce sens, mais on manque à l’heure actuelle de recul pour tirer des conclusions définitives pour l’Homme. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a des sensibilités individuelles qui varient énormément d’une personne à l’autre et qui peuvent se manifester entre autres par des troubles cardiaques. » On parle d’électro-hypersensibilité (EHS). Si on analyse des biomarqueurs dans le sang (histamine, anticorps) durant une exposition, par exemple à un GSM, on constate une augmentation de ces biomarqueurs.

Justement, quid des antennes extérieures de mobilophonie ? « C’est souvent ce qui inquiète le plus les gens. Or, au Luxembourg, les opérateurs sont soumis à des limitations. Cela n’est par contre pas le cas des ondes à l’intérieur des bâtiments, qui émettent beaucoup plus fortement. » On pense ici au Wifi, aux téléphones portables DECT et autres systèmes de communication. Heureusement, il existe des outils qui émettent moins, de manière non continue et qui sont de plus faciles à implémenter.

Pour le wifi, par exemple, des systèmes CPL (pour Courant Porteur en Ligne) permettent de passer d’un WLAN (W= wireless) à un dLAN (d = direct) : le signal va être transféré sur l’installation électrique et peut être récupéré dans chaque pièce via les prises de courant, là où j’en ai besoin, lorsque j’en ai besoin. « Cela évite la propagation d’ondes dans l’air, et cela permet de ne pas être exposé la nuit, quand nous n’avons pas besoin d’être connectés ».

Et la 5G, qui a fait couler tant d’encre ces derniers mois ? « C’est encore une technologie tout à fait nouvelle. Elle comporte 3 fréquences. La nouvelle fréquence, qui inquiète beaucoup de monde, concerne les ondes millimétriques d’une fréquence très élevée d’environ 30 GHz, proche des radars. C’est celle qui me fait le moins peur ! Pourquoi ? Parce que plus la fréquence est élevée, moins les ondes vont pénétrer en profondeur. Elles vont frôler la peau, mais ne pénètrent pas dans le tissu. Elles ne passent pas non plus par les murs, à vrai dire une simple feuille de papier fait écran. Pour les 2 autres fréquences, qui sont similaires à celles qu’on connaît déjà avec le wi-fi ou les GSM, la différence avec la 5G est qu’elles ne s’enclenchent que lorsqu’un consommateur est actif. L’antenne, telle un sniper, va cibler le lieu d’émission, alors qu’auparavant elle tirait dans toutes les directions. Une personne située à 2 m de l’utilisateur ne sera pratiquement pas exposée et ne le sera même plus du tout en fin de communication. En tant qu’utilisateur, il me suffit de désactiver les données mobiles pour être à l’abri de l’exposition. Passer exclusivement à la 5G pourrait, à mon sens, améliorer les communications tout en diminuant l’exposition et le gaspillage énergétique (une antenne qui n’émet pas, ne consomme pas). »

Enfin, l’installation électrique en elle-même nous expose à des champs électriques ou magnétiques de basses fréquences. « Des systèmes – décrits dans le ‘Livre vert sur la construction saine’ à paraître cet été –, permettent de minimiser cette exposition grâce à des câbles torsadés, des biorupteurs, etc., sans devoir renoncer au confort. Il est bien entendu plus intéressant d’envisager tous ces outils dès la planification, plutôt que de devoir assainir par la suite. » Ces conseils seront également compilés dans le « Guide sur la construction et la rénovation durables » en cours d’élaboration avec le CRTI-B.

Marie-Astrid Heyde

Pollution lumineuse - Le côté obscur de la lumière
Pollution lumineuse - Le côté obscur de la lumière

LSC Engineering Group a mis en place une cellule « Éclairage » qui réunit des spécialistes du monde de la technique, de l’aménagement des infrastructures, de l’urbanisme et de l’environnement afin de diminuer l’impact lumineux des nouveaux projets.

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« Papa, n’y a-t-il pas d’étoiles dans le ciel ? », me demande mon fils de six ans, en nous promenant dans la ville, un soir d’hiver où la nuit tombe généralement tôt et pourtant il ne fait pas si sombre. Il fait froid, le ciel est dégagé, mon fils a cependant raison. Les étoiles sont à peine visibles. La ville est trop illuminée.

Ce phénomène, qui suscite depuis quelque temps une attention accrue de la part des scientifiques et d’autres disciplines, est généralement appelé pollution lumineuse. Selon « Spektrum der Wissenschaften », la pollution lumineuse est un phénomène dans lequel l’obscurité naturelle ne prévaut plus la nuit dans de nombreuses régions du monde, notamment en raison de l’éclairage public, des enseignes lumineuses et de l’éclairage industriel[1]. Cette perte d’obscurité naturelle affecte non seulement la santé humaine, mais a également un impact négatif sur de nombreuses espèces animales et végétales.

La pollution lumineuse au Luxembourg

Au Luxembourg également, il y a une prise de conscience de ce phénomène et de ses effets négatifs. Ainsi, la pollution lumineuse est déjà remise en question et prise en compte dans les études préparatoires aux projets et les évaluations environnementales (évaluation environnementale stratégique (EES), étude des incidences sur l’environnement (EIE)). En particulier dans le cas des biens à protéger « Population et santé humaine » et « Plantes, animaux, biodiversité », la pollution lumineuse ressort régulièrement comme point de conflit dans les études.

Ceci est important, car il est possible de prendre l’éclairage en compte dans les projets les plus divers à un stade précoce, afin d’éviter les effets négatifs d’un éclairage mal conçu/étudié avant l’installation finale des lampadaires et des sources lumineuses. Le ministère de l’Environnement a publié à cet effet en 2018 le guide « Bon éclairage » en extérieur pour le Grand-Duché de Luxembourg[2]. Une impression visuelle de l’intensité de l’éclairage nocturne dans le monde peut notamment être obtenue sur le site Internet https://www.lightpollutionmap.info/.

Les solutions

La technologie LED, déjà largement répandue aujourd’hui, peut contribuer de manière décisive à réduire cette problématique. Les solutions techniques permettant d’atténuer l’intensité lumineuse, de limiter la durée d’éclairage ou de diriger les faisceaux lumineux vers le sol existent déjà et doivent simplement être appliquées et installées aux bons endroits. C’est pourquoi LSC Engineering Group a mis en place une cellule « Éclairage » qui réunit des spécialistes du monde de la technique, de l’aménagement des infrastructures, de l’urbanisme et de l’environnement afin « d’éclairer » sur ce sujet.

Si nous pouvons à l’avenir observer clairement le ciel étoilé en ville, cela reste incertain et plutôt douteux pour l’instant. En revanche, il est certain que l’on est aujourd’hui conscient du problème de la pollution lumineuse et que l’on dispose des moyens techniques permettant de planifier et concevoir un éclairage adapté à son environnement.

Dr. Marco Hümann, Département Environnement, Luxplan, membre de LSC Engineering Group
Portrait photo : ©Luxplan
Légende photo : Intensité d’éclairage nocturne Luxembourg ((https://www.lightpollutionmap.info/...))

[1] Spektrum Akademischer Verlag, Heidelberg ; https://www.spektrum.de/lexikon/biologie/lichtverschmutzung/39268
[2] https://environnement.public.lu/dam-assets/actualites/2018/06/Leitfaden-fur-gutes-Licht-im-Aussenraum.pdf

Photovoltaïque : quel impact sur l'environnement ?
Photovoltaïque : quel impact sur l’environnement ?

Nos sources d’énergie, qu’il s’agisse de la façon dont nous chauffons, refroidissons et alimentons nos maisons, ou de nos déplacements, jouent un rôle important dans la qualité de l’air.

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Grâce aux progrès des technologies solaires, plusieurs personnes commencent à comprendre les innombrables façons dont l’énergie solaire et les autres ressources énergétiques propres peuvent être bénéfiques pour l’environnement. Examinons de plus près comment les panneaux solaires contribuent à la protection de l’environnement.

Les types d’énergie propre

L’énergie solaire et l’énergie éolienne sont deux des sources d’énergie renouvelables les plus sûres et les plus courantes. Mais comment fonctionnent-elles ?

L’énergie éolienne est créée à l’aide d’éoliennes, qui sont placées dans des endroits où les vents sont rapides. L’utilisation du vent pour produire de l’énergie a moins d’effets sur l’environnement que de nombreuses autres sources d’énergie.

L’énergie solaire utilise des cellules photovoltaïques - faites de silicium ou d’autres matériaux qui transforment la lumière du soleil en électricité. Les installations de panneaux solaires ne produisent pas de polluants atmosphériques ni d’émissions de gaz à effet de serre, même si certaines émissions peuvent être libérées pendant le processus de fabrication.

Avantages de l’installation de panneaux solaires pour l’environnement

  • Réduire la pollution de l’air

Les sources d’énergie classiques, telles que le charbon, le gaz naturel et le pétrole, impliquent l’extraction et la combustion de ressources fossiles. En conséquence, les émissions de gaz à effet de serre, notamment le dioxyde de carbone, l’oxyde nitreux et le méthane, sont libérées dans l’atmosphère, ce qui accroît la pollution atmosphérique. Ces gaz nocifs augmentent non seulement les risques pour la santé, mais contribuent également au changement climatique. Les panneaux solaires n’ont pas besoin de brûler des combustibles fossiles pour produire de l’électricité, c’est pourquoi l’installation de panneaux solaires réduit considérablement la pollution atmosphérique.

  • Réduire la pollution de l’eau

Même si tous les processus de fabrication nécessitent de l’eau, les cellules solaires photovoltaïques n’ont pas besoin d’eau pour produire de l’électricité. C’est, de loin, l’un des avantages environnementaux les plus importants des panneaux solaires. Contrairement aux centrales géothermiques ou aux centrales de biomasse traditionnelles, l’énergie solaire réduit la pollution des eaux.

  • Réduire le besoin en ressources non renouvelables

Le soleil est la source d’énergie la plus abondante au monde, produisant 400 000 zetaWatts d’énergie par seconde. Nous pourrions alimenter le monde entier en électricité pendant un an, si nous pouvions capter toute l’énergie du soleil qui brille sur la Terre pendant une heure. En outre, les panneaux solaires constituent un moyen beaucoup plus facile et accessible d’extraire de l’énergie, sans compter qu’ils le font sans nuire à l’environnement.

  • Réduire les déchets toxiques

En plus de rejeter du dioxyde de carbone et d’autres polluants atmosphériques dans l’atmosphère, les centrales au charbon sont également responsables du rejet de millions de tonnes de déchets toxiques. Ces déchets dangereux sont éliminés dans des mines, des décharges et d’autres zones qui peuvent être dangereuses pour l’environnement et la santé des personnes vivant à proximité de ces décharges.

Comment passer à l’énergie solaire ?

Alors que de nombreuses personnes adoptent l’énergie solaire pour ses avantages financiers, n’oubliez pas de prendre en considération les différentes façons dont une installation photovoltaïque peut aider l’environnement, particulièrement avec les primes énergétiques que propose le Grand-Duché. Si vous êtes intéressé à faire une installation de panneaux solaires pour aider l’environnement, l’économie, et vos finances, alors commencez par demander un devis. L’un des spécialistes de l’énergie solaire chez Eco Habitat Lux vous fera une évaluation complète et gratuite.

Eco Habitat Lux, partenaire d’Infogreen
Photo : @EcoHabitatLux

Le poids des senteurs
Le poids des senteurs

La pollution olfactive n’est pas neutre. Mais que sent-on au juste ?

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La sagesse populaire nous a appris que l’argent n’a pas d’odeur. Mais il y a pourtant des choses qui nous chatouillent les narines, pas nécessairement de façon agréable. Est-ce nocif pour autant ?

On sait que l’hydrogène sulfuré, un gaz toxique s’il en est, pue l’œuf pourri. L’essence, le gasoil ou le macadam bien chaud, ça se sent que c’est eux… Si vous allez au pressing et que ça sent l’éther, c’est probablement à cause du perchloroéthylène, utilisé comme solvant pour dégraisser l’article à « nettoyer à sec » - ce PCE est déjà remplacé par des alternatives… pas moins agressives à long terme pour qui les respire à foison mais moins repérables pour qui passe de temps en temps.

Cependant, si, tels les pieds sur le sofa vespéral, des odeurs trahissent et dérangent, cela reste souvent question de subjectivité, de perception, voire de sensibilité. Si vous n’aimez pas le chou, vous souffrirez à proximité d’une usine fabriquant la pâte à papier. On est dans la pollution olfactive ce qui ne nous met pas nécessairement dans la nocivité avérée.

La tradition peut aussi jouer des tours. Nos grands-mères n’ont-elles pas transmis la javel comme un désinfectant miracle, laissant croire que si ça sent la javel, ça sent le propre ; alors que, en fait, il est franchement conseillé d’éviter le contact avec l’eau chlorée, la réaction dégageant des gaz irritants et toxiques pour les voies respiratoires et les yeux. Et puis, d’ailleurs, la propreté n’a pas d’odeur…

Pas facile de sentir le danger

Certaines substances peuvent ne devenir gênantes qu’à concentration élevée, à l’image du 1-p-Menthene-8-thiol, qui donne son odeur au pamplemousse.

Pire, un peu comme les champignons dont quelques affreux sont comestibles tandis que des séduisants peuvent être mortels, il y a des produits redoutablement dangereux qui sentent bon. Les adeptes des vieux romans ont appris que le cyanure d’hydrogène sent l’amande. D’autres ignorent que le benzène, gaz cancérigène, fait planer une fragrance sucrée.

Dans cet inventaire qui ne sent pas le pré vert, il y a aussi les neutres redoutables, comme les gaz domestiques, monoxyde de carbone, méthane ou radon, qui sont inodores, ce qui les rend d’autant plus dangereux !

On peut encore citer d’autres contre-exemples. Avec la lavande, sent-on la Provence ? L’odeur du bon pain fraîchement sorti du four, quand on passe devant le rayon boulangerie, n’est-ce pas une diffusion de parfum synthétique sauce chimie et marketing, pour encourager à l’achat ? Ce parfum agréable dans l’air de votre bureau est-il un simple masqueur d’odeurs corporelles, le signe d’une parfaite hygiène ambiante, le marqueur d’une sensation d’agréable environnement pour le visiteur ; et, si oui, cette expérience olfactive est-elle due à de rafraîchissantes et inoffensives huiles essentielles ou à de subtils mélanges potentiellement rémanents ?

Préoccupation environnementale

Si les odeurs ne posent normalement pas de problèmes de santé graves, elles peuvent servir de signal d’alarme pour des problèmes environnementaux ou sanitaires plus sérieux, potentiellement dangereux pour la santé des êtres vivants… Des études européennes ont montré que la pollution olfactive est la 2e cause de « préoccupation environnementale » des citoyens, après le bruit. Cela représente en moyenne plus de 30% des plaintes.

Ainsi, l’Université de Barcelone et Science for Change ont lancé le projet D-NOSES (Distributed Network for Odour Sensing, Empowerment and Sustainability) qui invite les citoyens à collecter, via une app mobile (Odour Collect), des « preuves » de sources de pollution olfactive. L’idée est d’aller plus loin que les « nez électroniques » et autres capteurs d’air ambiants. Il s’agit plutôt de constituer une base de données, voire un observatoire international des odeurs, pour analyser les concentrations problématiques et les accumulations de gêne. Afin de mieux aider le législateur le cas échéant...

Alain Ducat

Pollution marine : tout commence en bas de chez vous !
Pollution marine : tout commence en bas de chez vous !

Huit déchets plastiques sur dix retrouvés dans le milieu marin proviennent des bassins versants. La diversité des déchets plastiques retrouvés dans le milieu marin révèle notre consommation effrénée de plastiques et une mauvaise gestion des déchets.

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Le 21e siècle marque un tournant majeur sur les considérations de l’être humain pour son environnement. Jamais une pollution n’aura autant mobilisé nos sociétés. La visibilité des gros déchets plastiques et leurs conséquences sur le milieu vivant interpellent, et pourtant ils ne représentent que la partie émergée de l’iceberg. En effet, aux observations d’animaux marins blessés ou tués par l’ingestion des macroplastiques, s’ajoute une menace plus insidieuse car invisible, la pollution marine par les microplastiques.

Avec plus de 5 000 milliards de microplastiques flottants à la surface des océans, cette pollution est omniprésente et menace l’ensemble de la chaîne alimentaire marine, jusqu’à l’être humain...

Sensibiliser aux enjeux d’un océan durable

Existe-t-il dans le monde une plage sans plastique ? Derrière chaque déchet plastique, un signal rappelle l’importance de préserver durablement l’océan.

Situées à l’embouchure de nos fleuves et battues par les vagues, nos plages forment des zones d’accumulation des déchets plastiques, témoins de nos usages et de notre consommation parfois immodérés. Au gré des marées, ces déchets sont repris par la mer et se dégradent jusqu’à disparaître dans l’océan.

Ils sont bien visibles, ces gros déchets plastiques, appelés aussi macroplastiques, qui souillent nos côtes. Mais ils ne sont que la face émergée de l’iceberg. Le problème est plus vaste, la menace plus pernicieuse et moins visible. Intempéries, eau de mer, ultra-violets... Les déchets plastiques sont soumis à rude épreuve au cours du temps. Ils finissent par se dégrader et se fragmenter en morceaux de plus en plus petits, de taille d’abord micrométrique puis nanométrique ! Ils mesurent quelques millimètres, souvent moins et se repèrent entre les grains de sable : les microplastiques. Ces débris représentent finalement 90% des déchets plastiques flottant en mer...

Les plastiques, supports de vie pour certaines espèces et piège mortel et silencieux pour d’autres...

L’eau de mer est un bouillon de culture où la vie y foisonne. Tout ce qui flotte finit très vite par être colonisé. C’est le phénomène de fouling. Ainsi, les microplastiques flottant à la surface de l’eau forment de véritables radeaux pouvant traverser les mers et devenir des vecteurs de maladies qui peuvent même faire voyager des espèces susceptibles de perturber les écosystèmes. Les scientifiques n’ont pas encore toutes les réponses, mais la menace est bien réelle. Comment les mollusques ou les crustacés réagissent-ils à cette nouvelle contamination aux plastiques microscopiques ? Dans les laboratoires, la recherche s’organise et les expérimentations commencent à lever le voile sur ces nouvelles problématiques.

Une pollution entre deux eaux, peu visible et dérivante

La pollution marine par les plastiques est le reflet de nos activités. Écosystème proche ou éloigné, la vie marine est largement exposée mais elle n’est pas seule... l’humanité aussi. Réduire, réutiliser, recycler sont devenues des actions indispensables pour notre avenir. Les solutions sont désormais nombreuses pour agir contre la pollution des plastiques. Les bacs à marée sont positionnés à l’entrée des plages pour récupérer les macro-déchets abandonnés sur le littoral. En permettant de lutter contre la pollution plastique, le promeneur devient éco-acteur, il participe au défi de préserver durablement la vie marine et côtière.

Trier et valoriser nos déchets à la source, au pied de nos cités urbaines

Chaque année, 8 millions de tonnes de déchets plastiques sont rejetées en mer. Issus à 80% des activités humaines et terrestres, ils arrivent par les avaloirs d’eaux pluviales présents dans nos cités urbaines. Puis ils circulent par les égouts et sont rejetés dans la mer. De là, ils évoluent au gré des courants marins et se retrouvent dans les estomacs de nombreux organismes aquatiques comme les mammifères marins dont le phoque gris, mais également dans les estomacs de nombreux oiseaux qui longent les côtes et se nourrissent de poissons eux-mêmes pollués.

La chaine est loin d’être vertueuse mais bien réelle. Tous les maillons du réseau alimentaire sont perturbés par les déchets plastiques. Ils peuvent être ingérés par de nombreuses espèces et bien sûr, par l’homme... Entrainés par le cycle de l’eau, les déchets plastiques s’accumulent dans l’océan pour y rester des dizaines voire des centaines d’années. Face à ces pollutions, plusieurs solutions sont déjà en cours de construction ou d’approbation pour ramasser ou réduire l’impact de ces déchets sur l’environnement. De nombreuses associations proposent régulièrement des opérations de ramassage, mais la meilleure des solutions qui reste la plus efficace est bien celle du tri des déchets à la source et la non-pollution des eaux usées par les avaloirs.
Soyons désormais acteurs actifs de l’avenir de notre environnement. Sensibilisons les plus jeunes aux impacts des activités terrestres : ne jetons plus rien dans les caniveaux situés en bas de chez nous, car ici commence l’Océan...

Christelle Carfantan - Fonds de dotation Océanopolis Acts, partenaire Infogreen
Photos : Océanopolis Acts / Erwan Amice CNRS

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L'agriculture de conservation
L’agriculture de conservation

L’eutrophisation des milieux aquatiques est un déséquilibre du milieu provoqué par l’augmentation de la concentration d’azote et de phosphore dans le milieu. Elle est caractérisée par une croissance excessive des plantes et des algues (cyanobactéries ou algues vertes) due à la forte disponibilité des nutriments.

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Une solution simple pour lutter contre le développement des algues vertes

L’eutrophisation des milieux aquatiques est un déséquilibre du milieu provoqué par l’augmentation de la concentration d’azote et de phosphore dans le milieu. Elle est caractérisée par une croissance excessive des plantes et des algues (cyanobactéries ou algues vertes) due à la forte disponibilité des nutriments.

Les algues qui se développent grâce à ces substances nutritives absorbent de grandes quantités d’oxygène, lorsqu’elles meurent et se décomposent. Leur prolifération provoque l’appauvrissement, puis la mort de l’écosystème aquatique présent : il ne bénéficie plus de l’oxygène nécessaire pour vivre, ce phénomène est dit Asphyxie des écosystèmes aquatiques.

Les causes de ce phénomène sont multiples, mais nous pouvons citer :

- Les ruissellements urbains
- Les rejets industriels
- Les intrants agricoles (fertilisation, produits de protection des plantes…)
- Érosion et sédimentation
- Pollutions diffuses

Il existe une solution globale sur le moyen et le long terme qui permettra de stopper ce phénomène car une pratique influencera plusieurs des causes ci-dessus. En effet ruissellement, érosion, fertilisation, pollutions diffuses peuvent être endiguées par la pratique à grande échelle des principes de l’Agriculture de Conservation.

La preuve par l’exemple : les attaques auxquelles doivent faire face nos agriculteurs concernent, entre autres, les pollutions par les produits chimiques de protection des plantes et par les engrais. Ces attaques, il y a 20 ans citaient la molécule glyphosate en tant que telle. Avec la précision des analyses des résidus dans l’eau, c’est ensuite l’AMPA (acide amino-méthyl-phosphonique), un métabolite du glyphosate (molécule de dégradation) qui a été mis en avant car très présent et beaucoup plus toxique. Cependant il a été prouvé que cet AMPA ne provient pas seulement de la dégradation du glyphosate, mais surtout des phosphonates qui ont remplacés les phosphates dans les lessives « vertes ».

Aujourd’hui ce sont ces surfactants qui apparaissent comme les éléments les plus dangereux.

Une étude sur une parcelle aménagée de drains collecteurs et de puits, et comparant différents systèmes de culture (principes de l’AC, « conventionnelle », TCS…) en utilisant les mêmes quantités de produits de protection des plantes, est menée depuis plus de 15 ans en Franche Comté. Les résultats sont nets : l’analyses des eaux collectées sur la parcelle menée selon les principes de l’AC ne présentent aucun résidu, aucune matière active ne dépassant les normes drastiques en vigueur.

La raison est claire : un sol vivant et équilibré se comporte comme un digestat et possède la capacité de déstructurer les lourdes chaînes carbonées des produits chimiques.

Pourquoi cultiver sur sols vivants ?

Des prémisses de l’Agriculture de Conservation à l’état actuel de l’art, la liste des objectifs n’a cessé de croître, nous pouvons citer à aujourd’hui :

- Gérer les ressources en eau
- Diminuer les recours aux intrants de synthèse
- Limiter l’utilisation d’énergies fossiles via la diminution des frais de mécanisation
- Diminuer les rejets de CO2
- Augmenter le stockage de carbone dans le sol
- Améliorer la fertilité des sols afin d’augmenter leur productivité
- Limiter l’érosion.

L’Agriculture de Conservation, c’est quoi ?

Sans rentrer dans les détails techniques, l’objectif de la pratique d’une agriculture de conservation c’est adapter ses pratiques afin d’augmenter le stock d’humus du sol, son activité biologique et par conséquent son auto-fertilité. Pour ce faire les principes généraux sont :

- La suppression du travail du sol grâce au semis directs et la diminution des intrants
- La mise en place de couverts végétaux entre toutes les cultures, pour protéger et enrichir le sol
- La conservation maximum des résidus de récoltes
- L’utilisation de légumineuses
- Le passage du « plan de fumure » à la gestion de la fertilité

Spécialiste de la gestion de la fertilité des sols, le groupe SHFC vous apportera une solution globale pour l’accompagnement des acteurs locaux sur plusieurs campagnes. Riche en interne d’une forte expérience en culture sur sols vivants depuis plus de 20 ans sur 25000 hectares menés en Agriculture de Conservation, nous travaillerons sur les surfaces agricoles en périphérie des sites concernés et nous transmettrons les bonnes pratiques vertueuses de l’Agriculture de Conservation, auprès des Agriculteurs ou de leurs Conseillers.

Quand l'eau s'emballe
Quand l’eau s’emballe

La Stëmm vun der Strooss met à disposition de ses bénéficiaires des boîtes d’eau de la marque Thalus. Une eau contenant juste la bonne quantité de minéraux, emballée dans un Tetra Pak écologique. Le tout made in Europe.

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Avec notre partenaire

Il est léger, il est français, rempli en Allemagne et pensé au Luxembourg. Le Tetra Pak Thalus Water in a Box renferme une eau exempte de polluants, qui a séduit la Stëmm vun der Stross. Son format est en effet pratique à emporter, et donne à consommer une eau saine et bien protégée.

« J’utilise le meilleur Tetra Pak actuellement disponible sur le marché », explique Pit Romersa, fondateur de Thalus Water in a Box. Ce dernier est fait à partir de « bio-based plastics » et est bien entendu entièrement recyclable. Il compte 4 couches très fines de polyéthylène végétal, une couche épaisse de carton et une couche d’aluminium qui sert à protéger l’eau de la lumière. « Avec les bouteilles en plastique, des microparticules peuvent contaminer l’eau, notamment si la bouteille est stockée au soleil. Il n’y a pas de packaging parfait, mais j’ai choisi celui qui me semble le plus adapté à la consommation tout en réduisant autant que possible l’impact sur l’environnement. »

Double filtration

Les boîtes sont remplies d’eau de source en Allemagne à Dorsten, à +- 300 km de Luxembourg. Le traitement est très limité : filtration naturelle de la terre suivie par une filtration visant à réduire la quantité de fer présente dans l’eau naturelle. Le niveau de pH (7,5) est également plus équilibré que dans d’autres eaux des supermarchés.

Et l’eau du robinet ? « Je ne dis certainement pas qu’il ne faut pas la boire, mais selon le lieu où l’on vit, les personnes vulnérables, bébés, femmes enceintes, etc. devraient se renseigner auprès de leur médecin afin de s’assurer qu’elle leur convient. J’encourage d’ailleurs les consommateurs à réutiliser la boîte (jusqu’à 15 fois environ) en la remplissant d’eau du robinet ou même d’eau d’une autre marque. Elle sera ainsi conservée à l’abri du soleil et peut être emportée dans un contenant léger et pratique. »

Engagement

Précisons encore que pour chaque boîte achetée, une partie des bénéfices est versée à CARE, une asbl qui fournit un accès à l’eau potable aux femmes enceintes et à leurs bébés, au Laos.

« L’association est fière de collaborer avec une jeune start-up engagée dans l’alimentation durable et tient à remercier vivement Pit Romersa pour cette belle action », affirme Bob Ritz, chargé de communication à la Stëmm vun der Strooss.

Marie-Astrid Heyde avec la Stëmm vun der Strooss, partenaire Infogreen

Consommez mieux grâce à l'éco-score
Consommez mieux grâce à l’éco-score

La révolution environnementale est en marche dans les produits de consommation !

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Communication environnementale objective et fiable, démarche RSE qui s’étend jusqu’au produit fini, affichage environnemental bientôt obligatoire... L’évaluation environnementale des produits de consommation devient un must-have avant leur mise sur le marché.

Pour afficher le score environnemental de nos vêtements, de nos meubles ou de nos produits de beauté, il faut d’abord le mesurer, et l’intégrer dans un format harmonisé et compréhensible.

C’est la mission que s’est donnée L’Empreinte : accompagner les marques dans l’évaluation et l’affichage environnemental des produits de consommation non alimentaires. À l’avant-garde des tendances, le secteur de la Mode est concerné en priorité.

« Nous sommes un moteur de calcul et une plateforme en mode SaaS qui se base sur la méthodologie européenne PEF (Product Environmental Footprint) », souligne Mélinda Dubreucq, cofondatrice de l’Empreinte. « Cette méthode scientifique reconnue propose un socle commun basé sur l’Analyse du Cycle de Vie pour mesurer 16 impacts environnementaux à tous les stades de vie du produit. Je pense notamment à l’empreinte carbone, le transport, la consommation d’eau, ou la pollution des sols. Nous proposons aux marques et aux fournisseurs de calculer les éco-scores de leurs produits et nous leur facilitons l’affichage environnemental via différents formats, dont par exemple des notes allant de A à E. »

Dans un premier temps, les produits textiles sont les premiers concernés par l’obligation d’affichage environnemental dès 2023 en France, au titre de la loi Climat et Résilience votée en Août 2021. Ils seront suivis par l’ensemble des produits de consommation dans les années à venir. « Nous proposons aux marques une solution objective et scalable pour mesurer et partager l’empreinte de leurs produits, et la réduire. La règlementation vise à éclairer le consommateur en proposant un moyen de sortir de la jungle des labels qui a tendance à être contreproductive. »

La rigueur méthodologique au cœur de l’évaluation

Bien entendu, les plus sceptiques pourraient penser que les éco-scores sont plus un outil marketing qu’une référence exacte. « C’est justement pour éviter le greenwashing que les instances européennes et la France ont mis en place une recommandation et une loi. Les hypothèses de la méthode sont clairement définies et librement accessibles. Nos algorithmes les traduisent et en simplifient le calcul pour les marques. » précise Laurent Bocahut, cofondateur de l’Empreinte. « Nous récoltons un grand nombre de données. Les résultats sont retranscrits en impacts environnementaux. Nous sommes d’ailleurs en train de travailler à un ’trustability index’, un index de confiance sur les données que nous avons recueillies. Étant un partenaire extérieur aux entreprises, nous travaillons dans le respect de la norme européenne. Si un produit ressort avec un score D, nous pouvons proposer à la marque de travailler sur l’éco-conception, ou sur la qualité des données fournies. L’exhaustivité permet en effet d’obtenir un score plus représentatif du produit. Les marques ont donc tout intérêt à s’engager dans la démarche.  »

Actuellement, nous sommes quelques sociétés spécialisées dans le domaine en France. « Ce qui nous différencie, c’est l’attention que nous portons à la collecte des données, qui reste la clé de la qualité du score obtenu in fine. Nous proposons aussi des résultats d’évaluation exhaustifs – jusqu’à 16 impacts - et objectifs - méthode PEF reconnue et recommandée par l’UE. Le trustability index est un second gage de qualité. »

Un outil très intéressant donc mais qui demande néanmoins un minimum de préparation. Les nutriscores qui sont maintenant présents sur les emballages ont mis plusieurs années avant d’être largement diffusés. Toutefois, contrairement à l’éco-score, les nutriscores restent facultatifs et les marques ne sont pas toujours incitées à publier les mauvais scores.

Actuellement basée à Metz, l’Empreinte vise logiquement à proposer ses services sur l’ensemble de la Grande Région.

Interview réalisée par Sébastien Yernaux

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