Le dossier du mois

Une thématique dans chaque #DossierDuMois, avec la rédaction d’Infogreen et l’expertise de nos partenaires

Publié le 25 février 2021
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février 2021

Par ici la relance !

« C’est peut-être chez les artisans qu’il faut aller chercher les preuves les plus admirables de la sagacité de l’esprit, de sa patience et de ses ressources. » (Diderot)

Par ici la relance !
Made in Chez Nous !
Made in Chez Nous !

« Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés ». Elle résonne comme une sentence sinistre, la phrase de Lafontaine au 17e siècle. Elle pourrait sans affabulation coller au 21e siècle, celui des pandémies qui touchent tout le monde. La société est malade, les sociétés toussent. Mais halte à la sinistrose ! L’heure est aux solutions, à l’alternative, à un autre monde possible. Place au rebond. Objectif : résilience !

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Car oui, nous avons tout sous la main. Ici et maintenant. Il ne s’agit pas de lancer un énième « Yaka ». Il s’agit de se retrousser les manches, de lancer les idées, de concrétiser des projets, de voir grand en pensant « petit », en agissant « ici », dans le droit fil du « Think Global, Act Local » et de sa contraction, « glocal », dont le sens dépasse les concepts de marketing.

Le « Made in Luxembourg », c’est un label mais c’est bien davantage, une volonté de promotion du savoir-faire régional, dans tous les domaines. C’est un instrument parmi d’autres car la « toolbox » est remplie de cette légitime fierté des origines, d’un produit, d’un service, d’un concept, d’une marque. Et, de plus en plus, le consommateur, le « marché » comme on dit, est friand de cette origine certifiée. Alors faisons notre marché ! Locavore, en quête d’équité et d’éthique, l’acheteur est de moins en moins compulsif, de plus en plus responsable et conscient du fait que, derrière une étiquette, il y a du travail et des êtres humains qui lui ressemblent et ont des aspirations communes. Ils sont là, à nos portes, et ils ont des choses à proposer, à faire valoir, à faire savoir. Ici et ailleurs.

Que l’on ne s’y trompe pas. On ne parle pas de protectionnisme, au sens de la guerre commerciale que peuvent se livrer les puissances économiques. Il s’agit moins d’exciter le poney que d’enfourcher un cheval de bataille – même si le vocabulaire martial commence à peser sur les discours ambiants, à l’heure des couvre-feux et autres privations. Sortons de là, avançons en confiance. Les belligérants de l’économie, sous prétexte d’ouverture mondiale, dressent des murs. Nous, on souhaite créer des ponts, ouvrir des portes et être des artisans locaux de la résilience globale.

Ce dossier d’Infogreen le démontre une fois de plus : le Made in Chez Nous peut inverser la logique du Made in China. Peu importe la provenance d’ailleurs, c’est l’esprit qui prévaut : imaginer, transformer, construire, rebâtir… « On reconnaît le bon ouvrier à ses outils », dit le vieux proverbe. Alors ouvrons la boîte à outils, explorons le champ des possibles, allons à la rencontre des bonnes pratiques, des mains tendues, de l’ouvrage méritant, des soutiens à l’esprit d’entreprise - aux entreprises qui ont le bon esprit. Coup de chapeau aux initiatives, originales et originelles. Par ici la sortie de crise, par ici la relance !

Alain Ducat
Photo : Fanny Krackenberger/CIGL Walferdange

Made in Luxembourg : afficher fièrement l'origine de son savoir-faire
Made in Luxembourg : afficher fièrement l’origine de son savoir-faire

Initiative du ministère des Affaires étrangères et européennes, de la Chambre de Commerce et de la Chambre des Métiers, le label « Made in Luxembourg » vise à identifier l’origine luxembourgeoise des produits et services. Il permet aux entreprises établies au Luxembourg de promouvoir leur savoir-faire local et de se démarquer, sur le marché intérieur comme à l’étranger.

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Un nom, un logo, une marque : le label « Made in Luxembourg », enregistré depuis 1984 sur initiative du ministère des Affaires étrangères et européennes, de la Chambre de Commerce et de la Chambre des Métiers, sert à identifier, officiellement, clairement, visuellement et durablement, l’origine luxembourgeoise des produits et services.

Depuis sa création, quelque 1.250 entreprises ont été autorisées à arborer le label et donc à afficher fièrement l’origine de leur savoir-faire.

L’objectif vaut évidemment sur le marché intérieur, mais il consiste aussi à promouvoir les produits et prestations de services des entreprises établies au Luxembourg qui souhaitent se démarquer à l’étranger dans le cadre d’une stratégie d’internationalisation.

Un élément déterminant

De fait, dans le monde globalisé comme dans une économie locale largement ouverte, l’information sur l’origine d’un produit ou d’un service devient un élément déterminant des choix en matière de consommation. Représenté par un logo facilement identifiable, le « Made in Luxembourg » assure aux consommateurs l’origine autochtone du produit ou service auquel il a été accordé.

Il est octroyé de manière indépendante soit par la Chambre de Commerce (si le demandeur exerce des activités commerciales et qu’il est affilié à cette chambre) soit par la Chambre des Métiers (si le demandeur exerce des activités artisanales et qu’il est affilié à cette chambre).

Le label et son droit d’usage sont octroyés sur demande du producteur du bien ou du prestataire de services. Un Conseil de Surveillance, comprenant un représentant de chacune des deux chambres professionnelles, exerce une veille attentive sur la marque « Made in Luxembourg » et peut sanctionner toute infraction au règlement d’usage et de contrôle.

Le label peut être attribué à toute entreprise individuelle ou société commerciale, à l’exclusion des associations sans but lucratif (asbl) et des établissements d’utilité publique.

Strict, clair, codifié, mais simple

Le label peut s’accoler aux marchandises obtenues « dont la dernière transformation ou ouvraison substantielle ayant abouti à la production d’un nouveau produit ou représentant un stade de fabrication important a eu lieu au Luxembourg et a été effectuée par un prestataire luxembourgeois équipé à cet effet ». De même, il peut aller aux prestations de services « effectuées par un prestataire disposant d’un établissement stable au Luxembourg et qui y exerce régulièrement ses activités ».

Dans le cas où l’aspect local se limite à un assemblage ou au montage de produits importés, à la conception et au développement d’un produit, ou à la fourniture de conseils, le prestataire doit justifier d’un « savoir-faire particulier » ou à tout le moins « respecter les règles professionnelles propres au Luxembourg et qui constituent une des caractéristiques particulières de cette prestation de service ».

La procédure d’obtention est également bien codifiée. La demande peut être réalisée en ligne. Un dossier de candidature rassemble des données relatives à l’entreprise et aux produits ou services concernés (avec photos, brochures ou autres documents jugés utiles pour appuyer sa demande) et un questionnaire permet de cibler l’objectif du label, l’enracinement de l’entreprise dans le tissu économique luxembourgeois, l’usage éventuel d’autres labels, etc.

Après le contrôle des informations, un rendez-vous sera convenu, pour une visite d’entreprise. Et un comité interdisciplinaire indépendant prendra la décision d’une attribution du label ou non. En moyenne, de la demande initiale jusqu’à la décision finale, on peut compter environ 8 semaines. Les frais d’attribution du label « Made in Luxembourg » s’élèvent à 150 euros.

Le label peut évidemment être refusé – par exemple, on ne peut pas afficher conjointement deux références d’origines différentes. S’il est attribué, il l’est pour une durée de principe de 5 ans, renouvelable.

Au final, si l’on est fier de ses origines et sûr de son produit ou service, c’est un investissement financier et en temps très raisonnable qui peut faire qu’une marque se démarque et dispose d’un savoir-faire à faire valoir, pour un intéressant retour sur investissement.

Plus d’informations sur :

Alain Ducat,
avec nos partenaires Chambres des Métiers et Chambre de Commerce

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La confiance renouvelée dans le tissu local
La confiance renouvelée dans le tissu local

La Chambre des Métiers accompagne artisans et PME, et soutient des programmes et des initiatives de promotion. Pour Gilles Reding, Directeur des Affaires environnementales, technologies et innovation, les acteurs locaux ont souvent su se réinventer pendant la crise. Mais tout le tissu a souffert et souffre encore. D’où le besoin de soutien officiel et d’aides à la relance, alors que le grand public et le consommateur ont démontré leur regain de confiance envers des savoir-faire de proximité.

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La résilience est un objectif affiché par toutes les entreprises et tous les acteurs économiques. C’est aussi un des leitmotive des plans de relance. Quelle est la position de la Chambre des Métiers ?

Le NeiStart Lëtzebuerg, le Made in Luxembourg, le regain des circuits courts, le savoir-faire régional, tout ça, ce sont des pistes à promouvoir. La crise du Covid a clairement mis en évidence les talents et la flexibilité des entreprises luxembourgeoises et le consommateur a tout aussi clairement montré que l’économie locale était importante et qu’elle méritait d’être soutenue. Beaucoup de petits entrepreneurs se sont montrés solidaires et inventifs, ont fait preuve de souplesse, de flexibilité et de disponibilité. L’approvisionnement a été assuré et le consommateur a parfois découvert ou redécouvert le savoir-faire régional, dans l’alimentaire bien sûr mais pas seulement ; je pense à une entreprise qui coule la dalle d’un « Field-Hospital » au CHL, à des ateliers de retouche qui ont utilisé leurs compétences pour des tenues médicales spéciales, fabriquer des masques ou produire du gel hydroalcoolique, à des dons venant de PME solidaires... Nous pensons vraiment, à la Chambre des Métiers, que cette confiance renouvelée dans l’économie luxembourgeoise mérite largement le soutien de tous.

L’accompagnement, les programmes d’appui, la promotion, la sensibilisation, c’est donc primordial. Quelques exemples ?

Nous cherchons toujours à être au plus près de nos membres. Nous avons relancé ou encouragé des initiatives de promotion et des slogans comme « Don’t do it yourself » ou « Handwierk makes it happen » dans la foulée du Let’s make Handwierk happen ! Le soutien permanent et des campagnes ciblées sont des outils renouvelables. Le label Made in Luxembourg existe depuis presque 30 ans et il est toujours important pour souligner le savoir-faire et son origine. Il faut sans cesse coller aux besoins, comme ceux de la construction passive avec la certification « Energie fir d’Zukunft + ». Et poursuivre la conscientisation et l’encouragement, comme on le fait avec le Prix de l’Innovation dans l’artisanat par exemple.

Comment voyez-vous un programme comme Fit 4 Resilience, qui s’inscrit dans la politique de relance de l’économie nationale Neistart Lëtzebuerg et qui souhaite notamment « identifier les opportunités pour se réinventer et relancer les activités économiques de manière plus résiliente, en intégrant par exemple une approche plus digitale, circulaire et régionale » ?

C’est intéressant parce que ce programme invite à une analyse 360° de l’organisation, de la sécurité, de l’approvisionnement, de l’interaction avec le client, de la digitalisation ou de la durabilité. C’est un bon outil qui peut appuyer une remise en question de l’entrepreneur ou de sa façon de travailler, de manager. En période de crise, c’est utile, mais ce sera encore plus utile pour la relance. Pour l’heure, beaucoup d’entreprises ne vont pas investir dans ce type de démarche, simplement parce qu’elles sont en mode survie ! Il serait intéressant qu’une 2e phase aille au-delà de l’audit pour accompagner l’implémentation. Une vision sectorielle serait utile aussi, pour adapter les mesures aux besoins des métiers et donc rendre le tissu résilient par secteurs, en commençant par les plus touchés.

Quelle est la place de l’artisanat et des PME locales dans cette recherche de durabilité, de résilience et de pérennité ? Et quels sont les écueils à éviter ?

Le consommateur est à la recherche de la qualité et du local. C’est une tendance marquée. Le Made in Luxembourg, ce n’est pas du protectionnisme, c’est de la confiance envers un savoir-faire qui affiche ses origines. C’est de la proximité, la conscience que chacun peut aider, à sa porte. C’est pour ça aussi qu’une approche sectorielle est indispensable, afin que l’on tire les bonnes conclusions de la crise, de ses conséquences et des moyens d’en sortir plus résilients. Il semble donc évident que les PME, les artisans, les créateurs de valeur locaux, doivent être soutenus. Il faut favoriser leur relance. On ne doit surtout pas revenir au point zéro d’avant la crise. L’État a un rôle, disons même un devoir : non seulement continuer à soulager les entreprises des charges financières qui pèsent sur l’avenir, mais aussi raccourcir les délais, simplifier encore les procédures, alléger la taxation et les accompagner étroitement au niveau de la transition énergétique, l’autre majeur défi qui est à la porte.

Pour nous, la relance que chacun espère passera par le tissu local des entreprises. C’est là qu’il y a des idées et des actes durables, c’est là qu’est l’épine dorsale économique du pays. C’est là qu’il faut mettre le focus.

Propos recueillis par Alain Ducat

« Le Luxembourg doit relever d'énormes défis structurels »
« Le Luxembourg doit relever d’énormes défis structurels »

Depuis janvier, Michel Reckinger est président de l’Union des entreprises luxembourgeoises (UEL). À ce titre, il quittera la présidence de la Fédération des Artisans en juillet. Celui qui est également à la tête d’une entreprise familiale de HVA-C/électricité compte bien mettre son expérience à profit dans ce nouveau rôle représentatif. Interview.

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Dans la première partie de l’interview, nous avons mentionné les nombreuses difficultés auxquelles font face les entreprises luxembourgeoises en pleine crise du Covid-19. Quels sont les « ingrédients de base » d’une relance de l’économie luxembourgeoise que le gouvernement devra veiller à mettre à disposition des entrepreneurs, et en particulier des artisans ?

Le gouvernement a mis en place tout un arsenal d’aides et de mesures de soutien qui ont permis à la plupart des entreprises de tenir le coup jusqu’à présent, même si bon nombre d’entre elles sont fortement fragilisées. Désormais, le plus important est de fixer le cap pour l’avenir et relancer les investissements.

Dans le contexte sanitaire, la stratégie de vaccination est essentielle. Une rapide vaccination de la population et de la main-d’œuvre frontalière est le préalable pour une relance généralisée et durable de l’économie. La Commission européenne et le Gouvernement doivent très rapidement apporter une réponse claire aux actuels problèmes d’approvisionnement en vaccins.

Dans un contexte plus général, le Luxembourg doit mener une politique économique bien plus active qu’actuellement. On parle beaucoup de la redistribution des ressources financières, mais nous ne parlons pas assez de la manière dont cette richesse est générée. C’est une question de productivité, de procédures, de statut des entrepreneurs. Il nous faut mener une politique industrielle et économique cohérente encadrée par des démarches administratives claires, fiables et compréhensibles.

Hors services financiers, les entreprises luxembourgeoises sont les moins productives en Europe. C’est une situation intenable que le gouvernement devra adresser dans la deuxième moitié de cette législature.

En plus, nous ne devons pas perdre de vue que l’essentiel de notre richesse provient du secteur financier. La place financière doit rester attractive et compétitive, au risque de délocalisations et d’une dégradation massive de nos finances publiques.

Cela ne nous empêche d’avoir l’ambition de développer un modèle économique plus durable. La transition énergétique, la digitalisation, les énergies renouvelables sur toile de fond du respect de l’environnement sont des secteurs porteurs dans lesquels nous devons devenir plus innovants.

Trouver de la main-d’œuvre qualifiée relève de plus en plus du défi pour les entreprises. Que manque-t-il au Luxembourg pour attirer cette main-d’œuvre et de nouveaux entrepreneurs ?

C’est un problème général qui ne concerne pas seulement le Luxembourg. Même si le Luxembourg a la spécificité que le marché du travail repose très fortement sur le travail frontalier. Le réservoir de la Grande Région est quasi épuisé, de sorte que nous devons aller recruter de plus en plus loin, avec tous les problèmes administratifs que cela entraîne : autorisations de travail, de séjour, etc. La pénurie des talents impacte la plupart des secteurs, de la construction à l’industrie, en passant par les TICs et les sciences naturelles. Les salaires sont de prime abord attractifs au Luxembourg, mais lorsqu’on fait le calcul entre pouvoir d’achat et coût réel de la vie, l’attractivité ternit rapidement. À cela s’ajoute le manque crucial de logements abordables pour accueillir ces nouvelles recrues. Pour devenir véritablement attractif, le Luxembourg doit relever d’énormes défis structurels.

Si on fait l’analyse du côté de la main-d’œuvre résidente, on doit constater une certaine inadéquation entre le monde de la formation en général et les besoins de notre économie. Nous avons p.ex. une structure universitaire pour former des sportifs, mais on n’en a aucune pour former des ingénieurs. Le même constat vaut pour d’autres compétences clés que nous formons trop peu au Luxembourg. Un autre problème structurel est le déséquilibre entre secteur public et privé. Avec une structure salariale qui traduit la volonté politique des gouvernements successifs, l’État au sens large draine énormément de main-d’œuvre qualifiée qui manque à l’économie pour générer de la plus-value.

Dans ce contexte, je suis d’avis que la politique devrait avoir l’ambition de mettre en place un réel statut unique.

Vous êtes le premier « patron des patrons » de l’UEL à être issu du secteur de l’artisanat. Pensez-vous que cela peut apporter un souffle supplémentaire aux entreprises locales, familiales, PME et autres ?

Je suis sûr que mon expérience comme patron d’une entreprise familiale qui occupe environ 300 collaborateurs et qui fête cette année son 110e anniversaire, peut clairement m’aider à véhiculer les attentes des PME.

Grâce à mon expérience dans une entreprise familiale, je suis persuadé qu’il faut avoir une vue sur le long terme tout en valorisant la tradition d’une entreprise. C’est-à-dire pas seulement axé sur le bénéfice, mais sur l’héritage et les valeurs que l’on veut transmettre aux générations futures.

D’une manière générale, je suis convaincu qu’on devrait avoir un autre discours par rapport aux femmes et hommes chefs d’entreprises. Ce sont des piliers de notre société et c’est grâce à leur dynamisme et à leur persévérance que notre économie peut se développer. On devrait les encourager et écouter ce qu’ils ont à dire au lieu de les décourager, comme c’est malheureusement trop souvent le cas au Luxembourg.

Propos recueillis par Marie-Astrid Heyde
Photo : Fanny Krackenberger

Se réinventer avec Fit 4 Resilience
Se réinventer avec Fit 4 Resilience

Initié en mai 2020 et prévu pour ne durer que quelques mois, le programme stratégique de relance Fit 4 Resilience a été prolongé, en décembre, d’une année supplémentaire. Les entreprises touchées par la crise du Covid ont donc jusqu’au 31 décembre 2021 pour déposer leur dossier.

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Identifier les points faibles mis en exergue par les conséquences de la pandémie de Covid-19 ; réfléchir à de nouveaux modèles économiques et de nouvelles façons de faire du business ; établir une feuille de route avec des indicateurs précis et identifier les régimes d’aides ou programmes de Luxinnovation qui peuvent accompagner la mise en œuvre de cette feuille de route : tel est le principe global du fonctionnement du programme stratégique Fit 4 Resilience, une des composantes de la politique de relance de l’économie nationale « Neistart Lëtzebuerg ».

Pour toutes les entreprises, petites ou grosses, artisanales ou industrielles, l’impact de la crise se retrouve à plusieurs niveaux : perte de chiffre d’affaires, défaillance de l’approvisionnement, problèmes organisationnels, réduction de production… L’idée du programme lancé conjointement par le ministère de l’Économie et Luxinnovation en mai 2020 est de répondre à ces problématiques non pas sur le seul plan opérationnel, mais aussi et surtout dans une vision stratégique.

Sont ainsi passés en revue des facteurs endogènes (les processus existants, les relations entre les différents départements, les démarches de digitalisation…) et exogènes (l’état de la concurrence, l’analyse des marchés et des produits, les circuits d’approvisionnement, la logistique, la distribution…).

Une prise en charge à 50%

S’appuyant sur l’expertise d’un consultant labellisé par Luxinnovation et dédié à ce programme, l’entreprise peut alors revoir en profondeur ses axes stratégiques et envisager de se repositionner, tout en conservant une capacité d’anticipation de futures problématiques. « Au final, les entreprises qui suivent ce programme peuvent augmenter leur capacité d’adaptation, ce qui leur permet de rebondir de façon autonome », déclare Claude Hostert, Senior Advisor SME Performance chez Luxinnovation.

Selon la complexité de la structure, ce diagnostic peut nécessiter entre 5 et 25 jours de conseil, soit un montant d’honoraires estimé dans une fourchette entre 6.000 et 30.000 euros HTVA. Les entreprises éligibles peuvent alors bénéficier d’une prise en charge par le ministère de l’Économie de la moitié de ces frais de consultance.

Les choix stratégiques qui découlent de cette phase de diagnostic peuvent alors intégrer, sans que cela ne soit exclusif ni exhaustif, des éléments relatifs à l’économie circulaire, à des chaînes de valeur plus régionales et surtout à la digitalisation, qui sont les trois piliers forts que souhaite encourager le gouvernement au sens large. « D’une certaine façon, c’est le bon moment pour se poser ces bonnes questions », assure M. Hostert.

Une vingtaine de dossiers, représentant plus de 2.100 emplois et près de 800 millions de chiffre d’affaires cumulés, ont été déposés à ce jour. Cela représente un montant de plus de 460.000 euros investis par les entreprises – parmi lesquelles une dizaine de PME artisanales – et, par conséquent, plus de 230.000 euros de subventions attribuées par le ministère.

« Un tel programme n’est pas à considérer comme une fin en soi. Il constitue aussi une porte d’entrée vers d’autres programmes de performance gérés par Luxinnovation, tels Fit 4 Innovation, Fit 4 Digital ou Fit 4 Circularity, qui peuvent permettre aux entreprises de se développer davantage dans d’autres domaines », complète Claude Hostert. Sans oublier les mesures temporaires destinées à stimuler les investissements des entreprises dans l’ère du COVID-19, et en particulier en matière d’équipements de production, d’économie circulaire, d’innovation, de digitalisation et d’efficacité énergétique.

Jean-Michel Gaudron, pour Luxinnovation, partenaire Infogreen

Illustrations : Marion Dessard / Luxinnovation / SIP

L'économie circulaire à l'honneur
L’économie circulaire à l’honneur

Alors que les observations relatives à la détérioration de l’environnement se font de plus en plus nombreuses, devenant une préoccupation mondiale, les régulateurs introduisent des actions et des initiatives législatives dans le but de trouver des solutions pour pallier cette situation alarmante.

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Les principaux problèmes à résoudre sont le volume grandissant de déchets et l’épuisement des ressources. Il y a donc une nécessité de passer d’une économie linéaire (modèle actuel) à une économie circulaire, concept qui remonte aux années 1970 (« Limits to growth », club de Rome, 1972). Contrairement à une économie linéaire où les produits ont une durée de vie limitée, ce modèle s’inspire de la nature et se concentre sur le recyclage optimal des matériaux et des ressources dès la conception des produits et services. Il vise dans le long terme à éliminer la notion même de déchets grâce à des processus de production et consommation responsables. L’UE est pionnière dans la résolution de telles problématiques et le Luxembourg et d’autres pays européens y participent déjà activement.

Une économie circulaire semble devenir une question de survie, dont tout un chacun dépend, et pour laquelle tout le monde a un rôle important à jouer :

  • L’État a, en raison de son autorité législative, le pouvoir de définir des droits et des obligations tout en incitant les acteurs à accélérer la transition vers l’économie circulaire ;
  • Le secteur financier joue aussi un rôle important, car la réorientation des fonds vers des investissements durables est prépondérante ;
  • L’adoption de nouveaux produits et services, la facilitation des procédures menant à la circularité comme le recyclage ou la réparation, ne seront possibles que grâce au choix des consommateurs qui jouent eux aussi un rôle primordial ;
  • Du côté des producteurs, importateurs et commerçants, l’adoption d’engagements relatifs à cette circularité est capitale car ils bénéficient financièrement de la manutention des produits, en plus de la maîtrise sur la conception, l’importation et le marché de produits durables, réparables et recyclables.

Les PME - qui constituent la majorité des entreprises dans le monde - souhaitent apporter leur pierre à l’édifice pour améliorer la situation mais se retrouvent actuellement confrontées à divers obstacles, tels que :

  • La culture et la gestion organisationnelle en matière d’environnement
  • Les réglementations nationales et internationales, y compris les financements publics, les politiques fiscales, etc.
  • La compréhension des avantages réels de la mise en œuvre de l’économie circulaire
  • Le niveau de bureaucratie dans le suivi des performances et rapports
  • Le manque de capacités techniques internes qui facilitent et permettent l’application de technologies de production et de consommation durables
  • Le manque d’engagement des fournisseurs

En dépit de ces obstacles, les avantages pour les entreprises sont substantiels :

  • Exposition réduite quant à la hausse et à la volatilité des prix des ressources
  • Différenciation sur le marché
  • Solutions innovantes résultant de l’adoption de modèles commerciaux circulaires
  • Image verte positive qui contribue à la réputation de la marque
  • Coûts environnementaux réduits
  • Accès à de nouveaux marchés et opportunités de croissance
  • Renforcement de la confiance des consommateurs et assurance de revenus stables
  • Création des impacts environnementaux et sociaux positifs

Afin d’atteindre les objectifs de l’économie circulaire, les étapes de transition doivent être systémiques, enracinées et transformatrices. C’est pourquoi le Luxembourg continue de développer des stratégies nationales d’économie circulaire et a le souhait de devenir un acteur principal et engagé dans ce domaine.

Intégrer des pratiques durables à votre entreprise ?

Chez Grant Thornton, nous sommes conscients que les entreprises souhaitent agir de manière responsable et se conformer aux normes strictes de leur secteur. Nous offrons des solutions concrètes et sur mesure pour les aider à effectuer les transitions nécessaires vers la mise en œuvre de pratiques durables.

Cliquez ici pour en savoir plus sur les services de Grant Thornton aux entreprises.

Fani Xylouri, manager Sustainability Services & Impact Reporting, Grant Thornton Luxembourg, partenaire Infogreen
Contact : fani.xylouri@lu.gt.com
Photo : Grant Thornton

Un magasin et une région engagés
Un magasin et une région engagés

Naturbaustoff, à Redange, est le seul magasin au Luxembourg entièrement dédié aux matériaux de construction naturels écoresponsables. C’est aussi le fruit de la passion de Marc Neu, entrepreneur responsable et constructif, fervent défenseur, notamment, des maisons en paille.

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« Depuis l’ouverture officielle en 2020, nous rencontrons chaque semaine des artisans qui nous rejoignent dans notre philosophie. D’un côté parce qu’il y a une croissance des demandes pour des matériaux plus écolo et plus sains, et d’un autre côté parce qu’ils en ont assez de travailler avec le conventionnel où la qualité n’est plus toujours au rendez-vous. Et c’est cela qui m’encourage à suivre ce chemin, malgré une situation financière toujours serrée.

Et c’est aussi cette demande du particulier qui amène nos producteurs à modifier leur gamme de produits. Parmi d’autres, citons au Luxembourg Peintures Robin qui a prouvé que même l’industrie est capable de changer dans le bon sens, avec la couleur Verdello et l’huile de lin Luxlin. Isolena, notre fournisseur de laine de mouton pour des applications en isolation thermique et acoustique, même très design, utilise de la laine de mouton luxembourgeois ! Il est agréable de suivre et de partager de tels changements pour les matériaux de construction et rénovation, surtout lorsqu’ils sont issus de notre propre pays.

Naturbaustoff zu Réiden...an op Infogreen.lu

Publiée par Naturbaustoff, den Ökobaubuttek zu Réiden sur Mercredi 9 décembre 2020

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Une région qui pense à l’avenir

Naturbaustoff ne s’est pas implanté par hasard à Redange. C’est là que j’ai effectué ma carrière dans le domaine de l’énergie, et c’est également une région qui se veut précurseur dans beaucoup de domaines au profit d’un monde plus équitable et plus respectueux de l’environnement.

Le canton de Redange est rempli d’initiatives telles que Energy Revolt - une coopérative énergétique -, « Vun der Atert » - une coopérative alimentaire qui applique le principe de l’agriculture solidaire -, gringgo.lu, une nouvelle plateforme de vente en ligne pour des produits écoresponsables et solidaires - et, avec un groupement d’entreprises qui suivent les mêmes valeurs.

Sans oublier la seule monnaie régionale du pays, le Beki, lancée sous l’ancien et regretté secrétaire d’État Camille Gira, dans sa commune de Beckerich. Le système économique et financier conventionnel est complètement hors de la vie réelle et hors de la portée de la majorité de la population mondiale. Le Beki n’arrivera pas à changer ce système, mais il encourage les circuits courts, il assure que l’argent reste dans la région, qu’il est dépensé chez les artisans et commerçants qui ajoutent de la plus-value, qui embauchent localement, qui proposent de l’apprentissage et qui payent des impôts… au flagrant contraire des big players mondiaux.

Si nous ne pouvons pas changer le monde financier, essayons aux moins d’augmenter notre résilience en favorisant l’échange régional. Et c’est pour cela que Naturbaustoff fait partie de ce réseau rempli de personnes phénoménales.

La construction en bois-terre-paille

Ce mode constructif est entièrement en accord avec les 5 critères les plus importants pour la construction d’un logement :

  • efficacité énergétique : une obligation qui est automatiquement respectée grâce à l’épaisseur des bottes de paille,
  • écologique : le bois, la paille et l’argile sont des matériaux naturels et faciles à recycler qui peuvent être puisés localement,
  • sain : Il n’y a pas mieux que l’argile, et en plus il ne brûle pas,
  • démontable : après la démolition d’une maison en paille, presque tout retourne à la nature,
  • abordable : ce mode constructif se prête énormément pour mettre la main à la pâte afin d’accroître la fierté et la réduction des frais.

Venez nous rencontrer, parce que ce n’est qu’à travers l’échange entre les esprits volontaires qu’on arrive à changer le monde ! »

Marc Neu, fondateur de Naturbaustoff, partenaire Infogreen

Rendez-vous sur la chaîne Youtube de Naturbaustoff pour plus de vidéos

Oui ! Les « Cocottes » sont bien nées au Luxembourg !
Oui ! Les « Cocottes » sont bien nées au Luxembourg !

La marque Cocottes, c’est à la base une idée simple : du prêt-à-manger de qualité, imaginé, développé et fabriqué tous les jours dans un unique atelier culinaire situé à Grass.

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Avec des recettes originales, diversifiées et Made in Luxembourg, qui varient au gré des produits de saison, des partenaires locaux et de proximité pour qui confiance et innovation sont des valeurs partagées, des adaptations à la multiculturalité du pays ou encore des menus proposés pour tous les types de régimes alimentaires, cette enseigne luxembourgeoise a réussi depuis 2014 à relever le défi du « bien manger local ».

Cocottes détient maintenant 14 boutiques de restauration sous différentes formules (à emporter, avec places assises, terrasse, etc.) permettant d’offrir à ses clients une expérience gustative rapide, un large choix de plats faits maison chauds ou froids, de pâtisseries et de desserts. Les préparations proposées sont entièrement cuisinées au Luxembourg par une équipe de professionnels qui cuit, transforme, assaisonne des produits de saison, issus de l’agriculture biologique, de circuits-courts ou d’artisans locaux, avec un esprit de partage et la passion des bonnes choses. Une cuisine simple et dans l’air du temps, qui fait de Cocottes la marque luxembourgeoise du « prêt-à-manger » !

Les bons produits d’ici !

Rares encore sont ceux qui imaginent vraiment l’envers du décor, la qualité profonde de ce qui est proposé aux clients et l’engagement pour les bons produits de chez nous. « Chez Cocottes, nous privilégions d’ailleurs au maximum les partenariats avec des acteurs d’ici », souligne Clémentine Venck, directrice générale. « Par exemple, nous travaillons nos recettes avec la fromagerie Gremmlichter, la fromagerie de Luxembourg, les fruits et légumes de la famille Grosbusch, les farines et produits des Moulins de Kleinbettingen, les Salaisons Meyer ou encore les Paniers de Sandrine… Et dès que nous le pouvons, nous adaptons nos recettes pour y intégrer un producteur de chez nous. Dans nos rayons épiceries, nos clients peuvent aussi découvrir quelques spécialités luxembourgeoises mises en avant dont les épices Spice Collection, le miel luxembourgeois De Beiefritz ou des crémants des producteurs de Moselle comme Alice Hartman ou Schmit Fohl. »

La démarche locale de Cocottes s’étend également dans son quotidien et sa gestion : « nous recrutons local, nous imprimons au Luxembourg, nos outils de gestion interne (DSK) sont locaux eux aussi et, bien entendu, tous nos invendus sont également redistribués auprès d’épiceries sociales situées à quelques pas de chacune de nos boutiques ».

Une marque locale qui se démarque

Pourtant, parfois, certains s’étonnent : Cocottes, une marque luxembourgeoise ? « Même certains clients pensaient que c’est une enseigne parisienne ou belge qui s’est implantée au Luxembourg », poursuit Clémentine Venck. « Mais ils se trompent ! Il est vrai que la connotation du nom ne « sonne » pas luxembourgeois. Mais c’est un parti pris qui nous fait nous démarquer des autres acteurs. Et puis c’est accueillant, plus sympa. Et chez Cocottes, c’est ce qu’on est ! »

Un article de Cocottes, partenaire Infogreen
Photos : Cocottes

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Le changement : notre motivation !
Le changement : notre motivation !

Microjungle est une entreprise familiale qui est née au Luxembourg pour ouvrir au grand public l’accès à la préparation facile de plats sains chez soi, à la maison, grâce à la fermentation.

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En effet, même si l’industrie alimentaire utilise cette technique depuis plusieurs décennies pour créer de la superfood, et même si la recherche confirme de plus en plus les nombreux bienfaits de la fermentation pour la santé, la cuisine domestique est restée fidèle au micro-ondes et à la poêle (killers de tous les précieux éléments nutritionnels, ainsi que de précieux micro-organismes). La fermentation faite maison est perçue comme une niche pour les « freaks », qui sont soumis à une série de frustrations, et qui gaspillent temps et ressources, faute d’équipement et de know-how adéquats.

C’est là que Microjungle intervient avec une double approche pour une « re-é-volution » dans le secteur, avec :

  • un set pour fermentation en matériaux 100% soutenables et naturels,
  • des recettes, des cours et des tutoriels pour partir à la découverte du monde de la fermentation et devenir des véritables Microtariens (www.microtarians.com).

Le social et l’écologie : notre responsabilité !

Chez Microjungle, nous avons choisi de travailler avec des petites entreprises familiales, toute comme la nôtre, visant une production artisanale, de qualité, écologique et durable.

Pour la production de nos activateurs, 4 différents mélanges d’ingrédients naturels et bio pour favoriser le bon « microbiome » et le meilleur goût dans la fermentation, nous avons choisi de renoncer aux machines et de valoriser l’inclusion, en collaboration avec l’APEMH, association qui s’adresse aux personnes en situation de handicap intellectuel.

Soyez -en assurés : en utilisant les produits Microjungle, chacun peut créer de la superfood à partir de restes du frigo, en contribuant ainsi à la réduction du gaspillage alimentaire.

L’ancrage territorial : notre atout !

Chez Microjungle, nous avons saisi l’opportunité de nous rapprocher à notre territoire luxembourgeois avec curiosité et attention, en créant le dialogue autour de nos idées et de nos objectifs comme vecteur solide de nos valeurs. Par la mise en œuvre d’une recherche-action, nous avons interpellé non seulement des spécialistes (ingénieurs, microbiologistes, distributeurs), mais également nos familles, nos voisins et amis, pour construire et faire évoluer l’impact de notre entreprise au Grand-Duché.

En effet, c’est ici, au Luxembourg, que des nombreux échanges diversifiés et riches, ainsi que des infinies combinaisons d’idées et de patrimoines culturels, peuvent donner un impulsion déterminante aux entreprises, et notamment à celles ayant une âme verte.

Le label « Made in Luxembourg » marque cette appartenance et tisse ces liens, pour notre travail et pour notre avenir !

Cliquez ici pour accéder au shop de Microjungle

Microjungle, partenaire Infogreen
Photos : Microjungle

« Nous sommes nos choix »
« Nous sommes nos choix »

Comment voulons-nous avancer au-delà de la crise ? Ça vous paraît sensé de croire que c’est nous qui décidons la direction des pas de notre avenir à l’échelle individuelle et collective ? Et si c’était le parfait Momentum pour se propulser vers ce qui nous semble juste d’entreprendre, en écoutant notre for intérieur et dans le respect de notre écologie dans son ensemble ?

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En s’autorisant à anticiper, visualiser et réaliser concrètement le meilleur de nous-mêmes, nous manifestons la volonté d’aller à la rencontre de nos équilibres, en harmonie avec le monde qui nous entoure.

Il y a une forme multiple de choix pour se réapproprier en soi une nouvelle façon de penser, communiquer, innover et agir en reliance à ce que nous sommes vraiment et à notre vocation.

Faire le bon choix, c’est se donner une noble perspective, mettre en mouvement la reprise de notre puissance individuelle et collective. Une réappropriation de soi pour être dans la capacité de redessiner un nouveau regard sur nous-mêmes tout en forgeant une nouvelle empreinte de notre existence sur terre.

Alias MEDIATION aide, facilite, accompagne, soutient et inspire notre transformation évolutive constructive, co-conçoit et co-façonne des transmissions vivantes et des apprentissages expérientiels qui s’adaptent à nos racines, à notre histoire singulière et à l’énergie de notre terrain.

Nos apprentissages prennent source auprès des sciences de la nature, humaines, sociales et sociétales et s’intègrent d’une façon globale dans une philosophie et une posture pédagogique qui se matérialisent par des actes d’engagements individuels et collectifs très concrets.

Ces enseignements globaux ont pour intention de décloisonner nos anciennes façons d’apprendre, de sortir de nos limitations physiques, mentales, émotionnelles et psychiques ; sources de souffrances - conscientes et inconscientes - et de blessures émotionnelles, afin de pouvoir s’ouvrir à de nouvelles compréhensions individuelles et collectives applicables dans toutes les dimensions de notre quotidien.

Cette démarche pédagogique vient élargir les aspects innovateurs de l’évolution économique et écologique dans la volonté de se construire dans la stabilité, la solidité, la pérennité, l’équilibre, l’autonomie et l’interdépendance.

Alias MEDIATION interagit au niveau multidimensionnel, pluridisciplinaire en aidant, accompagnant les individus et les organisations dans une relation d’aide personnalisée et de proximité relationnelle. Le coaching aide à mettre un catalyseur dans leurs forces motrices, dans l’optique d’utiliser les ressources dans son ensemble plus efficacement et valoriser les dimensions intérieures invisibles, oubliées et non explorées.

Un état d’être pour accepter et accueillir sereinement les profondes mutations que nous sommes tous invités à entreprendre en agissant concrètement dans l’unité globale de nos structures individuelles et collectives sur le plan planétaire, systémique, stratégique, fonctionnel et opérationnel.

Les accompagnements libérateurs de Alias MEDIATION s’adressent à toutes les personnes animées par une volonté d’aller à la rencontre de leur singularité et de la simplification pour incarner et ancrer des valeurs éthiques et humaines.

Qu’aimeriez-vous voir renaître et s’épanouir dans votre organisation ?

« Nous sommes nos choix », disait Jean Paul Sartre…

Laetitia Villaume, pour Alias MEDIATION, partenaire Infogreen

Social enterprises : an engine of change
Social enterprises : an engine of change

Time has come for homo sapiens to prove it deserves the adjective “sapiens”. Environmental degradation threatens the future of our species, and favors the emergence of new infectious diseases, such as Covid-19. Poor social relations hamper cooperation, limit the possibility to tackle common problems, and accelerate social and environmental deterioration. Economy is the thread that links these aspects. A new economic organization cannot be procrastinated, and social enterprises can be part of the solution.

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Increased pressure on time, loneliness, mental distress, pollution, climate change, emergence of new infectious diseases are the flip side of doped economic growth. Markets reward the best performing economies, but miss to account for the environmental and social price of such performance. We must re-think the way the economy works to pursue better lives, in a peaceful and respectful coexistence with other species on Earth. The pieces to compose the puzzle are largely available. So, where can we start from ?

Mohammad Yunus, the founder of Graamen Bank and Nobel prize winner for peace, claims that social enterprises can be an engine of the change because they tackle social and environmental issues that are not properly met neither by the market nor by the public sector.

The reason, he maintains, is that their target is to address people’s problems rather than maximizing profits – besides repaying the initial investment.

Research showed that social enterprises address social or environmental issues effectively, and they contribute to the common good. For instance, a study by STATEC shows that social enterprises in Luxembourg have an effective and lasting positive correlation with well-being[1]. In particular, they contribute to alleviating the ill-being of the most vulnerable people, such as unemployed, poor people, and immigrants. Before 2020 there were nearly 1,000 social enterprises in Luxembourg, active mainly in collective social and personal service activities, and health and social work[2]. Although their numerosity has not changed significantly since 2012, the number of employees involved in the sector grew by 2% yearly since 2012. In 2017 social enterprises employed nearly 6% of total wage earners in the country.

Yunus urges governments to support social enterprises : these are often small and micro enterprises, active on local markets, less likely to relocate abroad, and strongly intertwined with the social fabric.

With their mission, social enterprises take care of people in vulnerable conditions ; they cultivate sustainable environmental practices, and promote social relations. Thus, social enterprises can be part of the solution to build a world in which the wellbeing of people comes before the wellbeing of markets. A world in which promoting cooperation and social relations can be the starting point for better lives.


[1] Sarracino and Fumarco (2020). “Assessing the non-financial outcomes of social enterprises in Luxembourg”. Journal of Business Ethics, vol. 165, n.3, pp. 425 – 453.
[2] European Commission (2020). “Social enterprises and their ecosystems in Europe. Updated country report : Luxembourg”. Authors : David Hiez and Francesco Sarracino. Luxembourg : Publications Office of the European Union. Available at https://europa.eu/!Qq64ny.

Francesco SARRACINO, Ph.D., Economist, Statec Research Division
Photo : Fanny Krackenberger

Y's soap by Yolande Coop
Y’s soap by Yolande Coop

Maud Hansen présente la Savonnerie de Yolande Coop, dont les produits labellisés Made in Luxembourg sont entièrement fabriqués dans un atelier d’inclusion professionnelle à Betzdorf, avec une attention particulière pour l’emploi de matières premières et emballages naturels et non polluants.

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La société coopérative, membre du réseau d’institutions sociales elisabeth, offre un environnement de travail adapté aux personnes atteintes d’une déficience intellectuelle. Ses sept ateliers d’inclusion professionnelle sont répartis sur trois sites, à Betzdorf, Mondorf-les-Bains et Grevenmacher (le célèbre Jardin des Papillons). Un 8e atelier a vu le jour en octobre 2020 sur le site principal de Betzdorf. Nommé Evergreen, il est dédié aux travaux d’aménagement extérieur (jardinerie, culture maraîchère) à des fins internes mais aussi commerciales. « Le projet en est à son tout début, nous préparons le sol afin de créer des conditions favorables à la culture des fruits et légumes », précise Maud Hansen, directrice des Ateliers d’inclusion professionnelle de Yolande Coop.

Si on remonte aux origines de Yolande Coop, en 2007, c’est le SeefenAtelier (Atelier Savonnerie) qui accueillait les premiers salariés handicapés. À ce jour, 10 salariés en situation de handicap et trois encadrants y travaillent, répartis en trois équipes pour effectuer des tâches distinctes : pains de savon, savon liquide (pour les mains et le corps) et emballages/livraison.

Ingrédients Benelux, production Made in Luxembourg

Ici, il n’est pas question de production de masse. Si certaines tâches sont facilitées par des machines adaptées (formation des pains de savon, par exemple), c’est bien de manière artisanale et step-by-step que tout est réalisé. Les ingrédients sont livrés par un fournisseur habitué à travailler avec des ateliers protégés, et se veulent aussi naturels que possible : « Nous n’utilisons ni colorant, ni parfum artificiel. Nos savons sont aromatisés grâce à des huiles essentielles, avec certaines exceptions comme le savon à l’amande dont l’odeur vient simplement du lait d’amande utilisé », explique la directrice.

La démarche se veut durable jusqu’au packaging. L’Atelier a en effet supprimé tous les emballages plastiques des pains de savon, les remplaçant par une bande en papier recyclé, nécessaire aux mentions légales. Du côté du savon liquide, l’emballage étant inévitable, le choix s’est porté sur du plastique recyclé, dont la teinte foncée permet d’éviter l’utilisation de colorants dans les savons. Pour les entreprises et associations, des bidons de 10 et 25 litres sont également disponibles afin de remplir directement les distributeurs dont elles seraient déjà équipées.

Personnalisations à la demande

Les étiquettes sont d’ailleurs également de fabrication maison, puisque l’atelier Mailing & Services se charge de la création et de l’impression. Cette proximité immédiate permet d’offrir un service de personnalisation qui séduit de nombreuses entreprises : logo sur l’étiquette, message personnalisé pour l’anniversaire de l’entreprise ou la fête annuelle, voire des boîtes cadeaux regroupant plusieurs produits… Tout est possible (également pour usage privé, voir catalogue sur le site).

À l’approche des fêtes de Pâques, voilà de quoi chouchouter ses employés tout en soutenant l’économie locale !

Les entreprises intéressées par l’offre personnalisée peuvent contacter l’atelier (T. (+352) 71 93 19-1, seefenatelier@elisabeth.lu).

Les savons sont également en vente à la boutique du Jardin des Papillons (horaire ici), au sein de l’épicerie du groupe Beim Lis à Roodt/Syre, ainsi qu’en ligne sur Lëtzshop et Luxcaddy.

Marie-Astrid Heyde, avec Yolande Coop, partenaire d’Infogreen
Photos : Yolande Coop et Fanny Krackenberger

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CRÉACTION : un atelier polyvalent d'upcycling
CRÉACTION : un atelier polyvalent d’upcycling

Le Centre d’Initiative et de Gestion Local (CIGL) de Walferdange a pour mission l’insertion socioprofessionnelle des demandeurs d’emploi. Il compte parmi ses différents services un atelier de création basé sur l’upcycling, destiné tant aux services communaux qu’aux écoles, aux privés ou encore aux entreprises.

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Au-delà de la création, c’est de la co-construction que propose l’atelier polyvalent du CIGL Walferdange, CRÉACTION. Une démarche qui démarre par une rencontre. Lola Artigao, chargée de direction : « Le client est le bienvenu à l’atelier pour y rencontrer nos salariés, découvrir leur façon de travailler. C’est à travers le dialogue que jaillissent les bonnes idées ! ».

« Nous allons construire à partir d’objets récupérés, soit directement par le client, soit par notre équipe pour satisfaire la demande du client. Dès lors, un objet ne ressemblera jamais à un autre, ce sont toujours des pièces uniques qui ont le grand avantage d’être entièrement sur mesure : un meuble aux dimensions atypiques, des parois de séparation pour les open spaces, du mobilier de jardin, des bibliothèques, etc. »

Des workshops ludiques de sensibilisation au recyclage sont également organisés à la demande dans les écoles et lycées. CRÉACTION a par exemple accueilli des élèves du Lycée technique de Lallange afin de les accompagner dans leur projet « Trash Bin Luxembourg » pour la fabrication de poubelles en bois avec bacs de tri, destinées au centre-ville de Differdange.

Le CIGL propose des ateliers similaires aux entreprises, pour d’une part sensibiliser les employés à l’upcycling, et d’autre part créer avec eux leur matériel de bureau en bois recyclé (à partir de palettes ou en donnant un nouveau souffle au mobilier existant).

Une réinvention perpétuelle

Particularité pour les salariés du CIGL, ils sont accompagnés et engagés pour une période de deux ans maximum. Cela signifie qu’il faut très régulièrement redéfinir les compétences de l’atelier, un challenge, mais aussi une force : « Le travail du bois reste généralement une des compétences représentées, tandis que d’autres varient selon les salariés présents. Actuellement, nous pouvons compter sur une excellente couturière qui peut créer énormément de nouvelles choses à partir d’anciens tissus. Elle a notamment confectionné des coussins qui sont venus compléter des canapés d’extérieur construits à partir de palettes. Elle crée également des sacs, des vêtements, etc. ».

Le CIGL cherche toujours à valoriser son personnel, tant l’être humain que ses compétences. Une valorisation qui les met en confiance pour rejoindre le marché du travail traditionnel et ainsi laisser la place à de nouveaux demandeurs d’emploi.

L’atelier avait pour habitude de faire sa promotion à travers foires et salons, mettant en avant son savoir-faire. Avec la crise, il faut réinventer les démarches commerciales, axer sur le digital, mais l’équipe est loin d’être en stand-by : des projets volumineux sont en cours pour 2021, notamment l’aménagement de locaux et la création de grands panneaux pour une expo en plein air. La commune de Walferdange vient par ailleurs de signer une convention avec le SICONA, Syndicat intercommunal pour la conservation de la Nature du Sud-Ouest, dont la priorité cette année est la biodiversité (insectes, oiseaux, chauves-souris). Ce sont ici des grands hôtels à insectes de 2 à 2,5 m de haut que sont invitées à créer les mains talentueuses de CRÉACTION.

Marie-Astrid Heyde, avec le CIGL Walferdange, partenaire d’Infogreen
Photos : Fanny Krackenberger pour le CIGL Walferdange

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La consommation locale comme préoccupation nationale
La consommation locale comme préoccupation nationale

L’importance du rôle de la production et de la consommation locales ne se limite pas seulement à la préservation des ressources limitées de notre planète, mais aussi dans la création d’emplois localement pour des profils très diversifiés. Un aspect qui est souvent oublié quand on parle d’alimentation durable.

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L’année 2020 a particulièrement mis en évidence l’importance de soutenir les marchés locaux pour créer plus de résilience face aux marchés internationaux qui se sont créés à travers la globalisation. Et de répondre à un besoin croissant de la population d’avoir accès aux produits de première nécessité à proximité de chez eux.

Les producteurs et entrepreneurs ont fait plus que jamais appel au rôle du consom’acteur, qui est défini comme l’individu qui prend conscience de son rôle et de son importance en faisant de la consommation un acte politique.

Réaliser des projets qui sont au service de la population locale tout en promouvant l’insertion socioprofessionnelle est l’objectif principal du CIGL Esch. Et c’est avec ce but que sont nés le Escher Geméisguart et le jardin Kalendula : Production de 34 tonnes de 250 différentes variétés de légumes bio, en moyenne 3.000 enfants par an qui parcourent les jardins et participent aux animations pédagogiques, création de jardins communautaires urbains et scolaires et on constate surtout une chose : la demande augmente !

Du champ au client, il est possible de créer une multitude d’activités variées permettant à chaque personne de développer ses intérêts et ses forces. Du maraîchage biologique à la transformation de légumes (en conserves), de la commercialisation jusqu’aux travaux de construction pour la création de mobiliers de jardin, chacun peut y développer son potentiel personnel. Le contact en rapport avec la terre et le contact humain avec les clients sont par ailleurs générateurs d’une fierté liée au travail et au produit final, un sentiment rare dans un monde qui court contre la montre.

La consommation locale se présente désormais comme préoccupation nationale et le défi est de trouver au plus vite le bon équilibre entre une approche sociale et économique.

Article du Centre d’Initiative et de Gestion Locale (CIGL) d’Esch-sur-Alzette, partenaire Infogreen
Photos : CIGL

Dudelange, cité appliquée, active et interactive
Dudelange, cité appliquée, active et interactive

La Ville de Dudelange a sa « cityapp ». Inscrite dans une politique globale d’information au citoyen, elle permet une interaction entre les habitants et les services et autorités responsables. Elle donne aussi une visibilité supplémentaire aux commerces de proximité et aux initiatives locales. Une vitrine pour des acteurs-ambassadeurs de la ville.

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L’application de la Ville de Dudelange, lancée en 2020, est toujours à l’affût des bonnes interactions. Sa nouvelle rubrique, Shopping et Gastronomie, est une illustration de plus. « Cela donne une visibilité supplémentaire aux commerces de proximité et au secteur Horeca notamment », souligne le député-maire Dan Biancalana. « La cityapp s’inscrit pour nous dans une politique de proximité d’information au citoyen. L’app complète un dispositif d’information, qui passe par le site de la commune, le blog Ondiraitlesud.lu qui tourne bien, les réseaux sociaux, les panneaux d’affichage led en ville, etc. L’app apporte ce petit plus de l’interactivité pour les citoyens, qui sont acteurs et participent au dynamisme local ». Un moteur de recherche permet de trouver facilement les commerces et services, chacune des enseignes étant présentée en 3 photos - extérieur, produits, équipe. « Il s’agit d’insister à la fois sur le signe de reconnaissance et le fait de marquer son appartenance au commerce de proximité face au commerce virtuel impersonnel. »

C’est aussi une prolongation de ce qu’annonçait dès son entrée en fonction Claude Leners, City Manager à Dudelange. « Les contacts avec les commerces et entreprises sont très positifs. Dudelange a beaucoup à offrir et ces acteurs doivent clairement se positionner comme des ambassadeurs de notre Ville ». Le collège des bourgmestre et échevins y tient et Josiane Di Bartolomeo-Ries, échevine en charge de l’informatique et des nouveaux médias, suit l’évolution de la cityapp, qu’un quart de la population communale (quelque 21.000 habitants) a déjà adoptée. Et de nouvelles fonctions sont en préparation : un annuaire des services et responsables communaux ou encore la possibilité d’intégrer des sondages, afin de demander l’avis sur les propositions d’amélioration des services pour les citoyens.

Un accès à la ville

La cityapp de Dudelange offre déjà un accès confortable et convivial à une multitude d’informations utiles. L’utilisateur peut consulter les actualités de la commune et même rapporter des dysfonctionnements ou problèmes dans la ville : l’onglet Report-It permet ainsi au citoyen de signaler, avec une photo prise de son smartphone par exemple, un souci rencontré dans son usage quotidien de la ville, un problème sur la voie publique, une incivilité, un panneau endommagé, une branche d’arbre menacée par un vent fort, etc. « Prenez une photo, géolocalisez-la, envoyez-la et nos services pourront ainsi réagir rapidement pour résoudre le problème ».

Ainsi, la Ville de Dudelange accentue son effort d’être au plus près de ses concitoyens. L’application, téléchargeable gratuitement (disponible sur Google Play
ou App Store, reconnaissable au logo ci-dessous)
, a été développée en coopération avec Hotcity S.A. et constitue un complément des outils existants.

Par exemple, elle vient en soutien pratique d’une politique qui promeut la mobilité douce. Une rubrique « Bus » permet notamment de voir les arrêts de bus à proximité et l’heure de passage du prochain city-bus sur votre ligne, en temps réel. La rubrique « Vël’OK » permet de vérifier la disponibilité des vélos en libre-service sur les différentes bornes.

Une rubrique « déchets » donne le plan habituel des tournées d’enlèvement. Et le citoyen reçoit des notifications signalant par exemple un changement ponctuel dans cette tournée d’enlèvement des déchets, mais aussi les chantiers, le trafic, un souci dans la distribution ou la potabilité de l’eau. Le citoyen peut aussi être informé par ce biais des événements à venir – fêtes, concerts, expositions, marchés…

Dudelange en poche, le local valorisé

Avec la cityapp, le citoyen a tout Dudelange dans sa poche. Et peut jouer son rôle de relais, d’ambassadeur, notamment dans une quête de circuit-court et de valorisation des commerces, produits et initiatives locaux.

Et cela ne manque pas. Un exemple ? Saviez-vous que la Weltbuttek Diddeleng propose à la vente exclusive le « Diddelenger Kaffi » ? Bio, Fairtrade et torréfié au Moulin Dieschbourg, ce café est issu d’une collaboration avec la Ville et arbore fièrement sur son paquet le château d’eau restauré de Dudelange pour être facilement identifiable. Approche similaire pour l’épicerie sans emballage Ouni, que la ville a aidée à s’installer.

En tant que commune « Klimapakt », « Klimabündniss », « Fairtrade » et « Covenant of Mayors », Dudelange renforce ainsi encore son implication pour une ville équitable et engagée. Car quand l’information passe, l’action s’en trouve valorisée.

Alain Ducat
Avec la Ville de Dudelange, partenaire Infogreen

Photos © Ville de Dudelange

L'essor du tourisme local à vélo au Luxembourg
L’essor du tourisme local à vélo au Luxembourg

Dès le début de la crise du Covid-19 en mars dernier, la pratique du vélo a profité d’une énorme popularité et a vécu une renaissance remarquable. Un facteur majeur y contribuant était la redécouverte du vélo comme moyen de respirer le grand air ou de faire une activité physique lors du premier confinement entre mars et juin 2020.

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Dans cette période, certains compteurs sur les pistes du réseau cyclable national ont plus que doublé comparé à la même période de l’année précédente. Ce réseau cyclable, dont la plupart se trouvent sur des chemins sans - ou avec très faible – trafic motorisé, compte actuellement presque 650 km et devra atteindre les 1.100 km au cours de la prochaine décennie. Il a été établi en 1999 et développé plus conséquemment ces dernières années.

Une première en 2020 : le « Vëlosummer »

C’est d’ailleurs en été 2020 que le gouvernement a lancé l’initiative du « Vëlosummer » pour la première fois en fermant certains tronçons de routes pour combler temporairement les lacunes actuelles du réseau. De plus, ces fermetures temporaires ont permis aux habitants de faire des tours à vélo de façon plus aisée et sécurisée lors de la « Vakanz doheem ». Vu le succès de cette initiative, ayant compté quelque 40.000 cyclistes sur les tronçons fermés, le gouvernement a annoncé une nouvelle édition pour 2021, notamment entre le 31 juillet et le 29 août. Les communes ont été invitées à remettre leurs candidatures pour participer à cette 2e édition.

Les atouts du réseau luxembourgeois

Le réseau national offre des paysages et profils variés : des pistes cyclables (PC) à faibles pentes longeant des rivières, comme la PC3 le long de la Moselle et de la Sûre, ou empruntant d’anciennes lignes ferroviaires, comme la PC2 vers Echternach. En font partie également des profils plus vallonnés dans d’autres régions du pays. Ce réseau national est de plus en plus souvent complémenté par des pistes et réseaux régionaux qui ont été mis en place par des communes engagées.

Une belle impression de cette variété peut d’ailleurs être obtenue dans le livre « Lëtz Bike » de Rom Helbach, riche en photos de paysages longeant les itinéraires cyclables.

Les services de ProVelo

Pour celles et ceux qui aimeraient explorer le pays en selle en construisant leurs propres tours, notre association publie du matériel cartographique spécialement pour cyclistes, que ce soit notre carte schématique gratuite du réseau cyclable luxembourgeois ou la carte « Luxembourg by Cycle » à l’échelle 1:50.000 dont une nouvelle édition est en préparation pour la saison 2021.

Une autre source précieuse pour explorer les réseaux et circuits cyclables est le geoportail de l’Administration du Cadastre où les informations sont aussi disponibles en format téléchargeable pour téléphones mobiles et GPS. Retrouvez tous les liens sur lvi.lu.

Quand la situation sanitaire le permet, ProVelo offre aussi plusieurs tours guidés chaque année pour découvrir les différents itinéraires cyclables du pays.

Article de notre partenaire ProVelo
Photo : Monique Goldschmit

Mode locale, mode d'emploi
Mode locale, mode d’emploi

Plus que jamais, on cherche à consommer utile et pas futile, à acheter local et pas international. Il existe au Luxembourg une belle alternative locale à la Fast Fashion internationale omniprésente dans nos magasins. La campagne Rethink your Clothes, avec Fairtrade Lëtzebuerg et Caritas en têtes de pont, sensibilise et fait agir !

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Vous êtes-vous déjà demandé où, comment et par qui ont été fabriqués vos vêtements ? Les responsables de la campagne Rethink your Clothes – Fairtrade Lëtzebuerg et Caritas Luxembourg – le répètent et font (re)passer le message : « Les étiquettes ne nous disent pas tout. Environ 60 millions de personnes travaillent pour fabriquer nos vêtements. 70% sont en Asie, 80% sont des femmes mais aussi des enfants qui travaillent souvent dans des conditions indignes. Selon la Banque mondiale, l’industrie de la mode est responsable de 20% de la pollution de l’eau dans le monde. Pourtant une autre mode responsable est possible... et nous, consommateurs, pouvons arrêter les dégâts. La campagne Rethink your Clothes a justement pour but de nous aider à changer notre façon de consommer la mode. »

Sophie Garnier Bsarani, responsable de la campagne « Rethink your Clothes » pour Plaidons Responsable by Caritas Luxembourg, nous a récemment parlé du contexte local, notamment des possibilités de l’achat en seconde main (une contribution que l’on vous invite à relire ici). Elle poursuit : « La pandémie a bousculé nos habitudes de consommation et renforcé certaines tendances. Une vraie tendance positive pour la planète et l’économie locale : on achète maintenant de l’alimentaire local chez l’épicier du coin. Nous sommes plus attentifs à ce que nous mangeons, mais beaucoup moins à ce que nous portons. La quantité passe souvent avant la qualité, surtout si ce n’est pas cher. Nous avons sur la planète suffisamment de vêtements pour habiller les 7 générations à venir et 30% de notre garde-robe n’est jamais portée ! Et on n’hésite pas à acheter une paire de jeans confectionnée au Bangladesh dans des conditions humainement indécentes, qui a fait trois fois le tour du monde et nécessité 50 baignoires d’eau pour sa fabrication ».

L’initiative locale, à encourager…

Acheter local pour les vêtements ? Si le Luxembourg et ses voisins comptaient jusqu’aux années 60 de nombreuses draperies et ateliers de confections - la ganterie dans le Grund ou Larochette, capitale du textile luxembourgeois à l’époque -, cela n’a pas résisté à l’industrialisation et à l’exploitation à bas prix de la main-d’œuvre des pays en développement. Pourtant l’offre locale existe… Car l’achat en seconde main est une option crédible ! « Selon une étude McKinsey, près de la moitié des 18-39 ans sont prêts à acheter en second-hand. C’est un phénomène marketing, mais aussi un vrai changement de mentalité pour nous adultes-parents qui avons cédé aux sirènes de la Fast Fashion.

En prolongeant la durée de vie des vêtements via le second-hand, nous posons un acte citoyen. Nous soutenons l’économie circulaire locale et évitons le cycle linéaire du ‘acheter-porter-jeter’ de la Fast Fashion. En matière de mode aussi, encourageons l’entreprenariat local, à l’exemple des créatrices des magasins Pilea à la Gare, Secondhand4Kids à Ettelbrück ou PardonmyCloset, un second-hand shop ‘nomade’ qui s’installe temporairement dans un lieu commercial. D’autres magasins du genre occupent le terrain au Luxembourg et parfois depuis longtemps : First- and second-hand concept store, Royal Second-Hand ou Lena pour le haut de gamme, Trouvailles ou The AA pour une mode plus jeune et abordable ou encore Rita’s pour les enfants. Partout, vous pouvez déposer vos vêtements en bon état moyennant une compensation financière et bien sûr en acheter d’autres. La boucle est bouclée ! Les surplus finissent ensuite chez Caritas ou à la Croix Rouge par exemple, pour les personnes dans le besoin ».

Mais attention ! « Il est difficile de résister face aux gros moyens financiers, marketing et publicitaires des grandes enseignes de Fast Fashion. Difficile aussi d’ouvrir sa boutique et d’arriver à l’équilibre financier à Luxembourg compte tenu du niveau élevé des loyers commerciaux. Pourquoi l’État ne jouerait-il pas le jeu aussi en consentant par exemple une baisse de TVA sur les ventes pour ces entrepreneurs éco-locaux ? »

… et à accompagner !

Il y a aussi des initiatives à valoriser et à accompagner. C’est le sens de l’appel lancé récemment via notre plateforme événementielle In4Green par Geneviève Krol, directrice de Fairtrade Lëtzebuerg - ONG mandatée par la Coopération au développement pour mener la campagne Rethink your Clothes. « Il faut sensibiliser le grand public aux excès de la Fast Fashion et encourager à voir la filière du textile sous l’angle du commerce équitable et du respect des piliers fondamentaux du développement durable »

Retrouvez l’intervention complète de Geneviève Krol ici :

« Aujourd’hui, chacun a le pouvoir de choisir. Et il est possible d’agir, ici au Luxembourg. Nous pouvons accompagner des partenaires, publics ou privés, dans une démarche responsable et équitable, notamment pour leurs choix de vêtements professionnels ou promotionnels. Des entreprises l’ont fait, comme Post Luxembourg, les boulangeries Jos & Jean-Marie ou encore le groupe elisabeth, que Fairtrade Lëtzebuerg a accompagnées. Il y a de la place pour d’autres projets et initiatives. Agissons localement ! »

Alain Ducat, avec Caritas Luxembourg et Fairtrade Lëtzebuerg, partenaires Infogreen

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Se faire un nom (et une visibilité) sur les marchés étrangers
Se faire un nom (et une visibilité) sur les marchés étrangers

Avoir fait son trou sur le marché local n’empêche pas une marque, un produit ou un service made in Luxembourg d’être exportable. Au contraire ! La promotion et la valorisation à l’étranger, juste à côté ou beaucoup plus loin, cela peut passer par la Chambre de Commerce.

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Et si l’opportunité se présentait de vendre vos produits ou services à l’étranger ? Il n’est pas toujours nécessaire d’aller chercher bien loin – plus de la moitié des exportations vont aux partenaires-voisins, l’Allemagne, la France et la Belgique –, mais le marché luxembourgeois a cette particularité géographico-économique d’être restreint en taille – ce qui peut s’avérer critique –, et très ouvert, ce qui fonctionne dans les deux sens.

Pour les possibilités de développement à l’international, la Chambre de Commerce, via ses Affaires Internationales, soutient activement les entreprises luxembourgeoises qui souhaitent pénétrer ou s’étendre sur des marchés étrangers. La panoplie des moyens est vaste : visites d’État, missions officielles et missions économiques, stand collectif luxembourgeois sur des foires internationales, visites accompagnées à des salons internationaux, événements de matchmaking internationaux pour la recherche de partenaires B2B…

Le monde à portée de clic

L’équipe des Affaires Internationales de la Chambre de Commerce innove et renforce son soutien aux entreprises pour faciliter le développement de leurs activités à l’international. En plus des activités et services existants, les Affaires Internationales offrent aujourd’hui une variété de produits digitalisés. Ainsi, une nouvelle gamme de services entièrement numériques complète désormais l’offre de la Chambre de Commerce : consultations personnalisées par visioconférences, webinars, plateformes B2B en ligne, etc.

Cette offre comprend l’ensemble du réseau international de l’équipe Affaires Internationales, à savoir les ambassades du Luxembourg, les Luxembourg Trade and Investment Offices (LTIO) dans le monde entier – qui sont maintenant tous à portée de clic !

Le programme Go International de la Chambre de Commerce pour 2021 est accessible ici.

Dans le contexte des actions de promotion des produits nationaux sur les marchés étrangers, la Chambre de Commerce peut accorder le label « Made in Luxembourg » (lire l’article dans ce dossier) par l’intermédiaire des Affaires Internationales. Cette « marque » peut s’avérer porteuse pour faire connaître son produit régional à l’étranger, surtout si le contexte de promotion s’appuie sur la différenciation nationale de la qualité du produit (ou du service).

Lieux d’échanges

Avec leurs propres ambitions et objectifs, les PME et PMI ont tout intérêt à prendre part aux échanges internationaux et à étendre leurs marchés. Les foires et salons internationaux, ainsi que les partenariats de coopérations internationaux restent deux canaux privilégiés pour les PME à la recherche de partenaires potentiels à l’extérieur. La Chambre de Commerce y veille : « Le concept ‘b2fair’ combine foires, salons internationaux et échanges de coopération préparés au préalable. Les avantages des deux formes de développement du marché sont réunis : la large gamme de produits/services offerts et le réservoir de contacts potentiels des foires, associés à une sélection sur mesure de partenaires ».

Certes, quelques grands classiques du genre ont subi la pandémie de plein fouet, comme le Mipim, marché international de l’immobilier à Cannes, sans parler de l’expo universelle à Dubaï, reportée en principe à octobre 2021. Mais, à partir de là, le pavillon du Luxembourg, durant 6 mois, mettra en valeur le savoir-faire du pays, dans ses espaces de gastronomie ou dans une boutique qui vendra des produits et des cadeaux conçus au Luxembourg… La Chambre de Commerce y gérera une série d’événements économiques, notamment une mission « Food & Horeca » en février 2022 !

Un guide pratique dédié à l’internationalisation des entreprises

Un guide pratique édité par les Affaires Internationales et ses partenaires du réseau Trade & Invest vient d’être publié en ligne.
On y explique notamment comment les entreprises peuvent combiner leur stratégie d’internationalisation avec les dernières innovations en matière de marketing numérique, pour mettre en place tous les leviers utiles et dynamiser leur croissance à l’international.

Notons encore, pour le soutien à l’exportation, le travail de l’Office du Ducroire, véritable assureur-crédit, qui apporte le potentiel appui financier qui peut faire du bien…

Retrouvez aussi une série de webinars pilotés par les LTIO et la Chambre de Commerce en suivant ce lien.

Alain Ducat, avec la Chambre de Commerce, partenaire Infogreen
Photos : CC.lu / expo2020dubai

Améliorer le traitement des déchets médicaux : le challenge d'Ecosteryl
Améliorer le traitement des déchets médicaux : le challenge d’Ecosteryl

Ecosteryl, PME wallonne spécialisée dans le traitement et le recyclage des déchets médicaux infectieux, est apparue comme un acteur incontournable auprès des institutions pour faire face aux enjeux sanitaires et environnementaux que pose cette crise mondiale. Simple opportunité économique ou réelle occasion de faire évoluer le traitement des déchets vers des procédés plus respectueux de l’homme et de l’environnement ?

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Ecosteryl est une société wallonne, basée à Mons. Elle est spécialisée dans le développement de nouveaux équipements pour le traitement (la décontamination) des déchets médicaux : les machines broient compresses, seringues et autres déchets issus des blocs opératoires pour en faire un broyat. Ce broyat passe ensuite dans des micro-ondes et une cuve de maintien en température durant 1h. Résultat : les déchets infectieux sont décontaminés grâce à la chaleur sèche. Cette solution sûre est bien plus respectueuse de l’environnement pour le traitement des déchets biomédicaux que l’incinération.

Depuis plus de 15 ans, les systèmes d’Ecosteryl ont traité des centaines de millions de kilos de déchets à risques infectieux. Pour donner une idée de grandeur, une machine d’Ecosteryl peut traiter jusqu’à 2.200 tonnes de déchets médicaux par an.

Ses clients sont principalement des prestataires de services en environnement, des hôpitaux ou établissements de santé, des universités ou encore des laboratoires.

La crise covid-19, une opportunité pour changer notre rapport à la gestion des déchets ?

Depuis 2020, Ecosteryl se retrouve sous les feux des projecteurs à cause du virus covid-19, qui a engendré une consommation exponentielle de masques de protection et équipements.

Au-delà de l’augmentation de la demande, Olivier Dufrasne, administrateur d’Ecosteryl, observe un point important, à savoir la problématique du traitement des déchets médicaux qui constituent des vecteurs de risques de contamination. Il donne comme exemple l’épidémie due au virus Ebola qui a touché l’Afrique, et durant laquelle 1 patient sur 3 a été contaminé par des déchets hospitaliers. « La crise actuelle du coronavirus a incité les hôpitaux et les autorités à s’interroger sur le processus de traitement de leurs déchets, » ajoute-t-il.

Aujourd’hui, le monde prend conscience de la problématique. Des pays comme le Japon ou l’Islande qui exportaient leurs déchets vers d’autres pays, doivent à présent les garder chez eux ! En Italie, on observe un bond en avant. En deux semaines, des opérateurs ont reçu l’autorisation d’ouvrir des centres de traitement. « La question de l’élimination des déchets d’hôpitaux se pose aussi à l’échelle de la Belgique : est-il normal que des déchets traversent la Wallonie pour être brûlés près de Tournai ? »

Une évolution dans le bon sens

Récemment lauréat du Grand Prix Wallonie à l’Exportation pour l’entreprenariat durable 2020, l’entreprise expliquait, par la voix d’Amélie Matton, administratrice chez Ecosteryl, qu’historiquement l’entreprise s’était développée dans les pays occidentaux parce que les attentes et standards sanitaires et environnementaux en matière de traitement des déchets sont plus poussés que dans les pays dits « émergents ».

Mais de préciser que, récemment, les équipes d’Ecosteryl ont constaté une évolution des préoccupations environnementales de plus en plus centrale avec leurs partenaires issus de pays non européens, notamment asiatiques et moyen-orientaux. « C’est une bonne nouvelle ! L’évolution va dans le bon sens. »

Article de notre partenaire Agence wallonne à l’exportation – AWEX

Pour en savoir plus sur l’AWEX et l’entreprenariat durable à l’exportation, rendez-vous sur www.awex-export.be

Si vous - entreprise luxembourgeoise - êtes à la recherche de produits, services, technologies, lieu d’investissement ou partenaires en Wallonie, faites appel gratuitement au bureau de l’AWEX au Grand-Duché de Luxembourg.

Contact : luxembourg@awex-wallonia.com

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