Le dossier du mois

Une thématique dans chaque #DossierDuMois, avec la rédaction d’Infogreen et l’expertise de nos partenaires

Publié le 13 janvier 2020
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janvier 2020

La technologie au cœur

« C’est l’esprit de l’homme qui en fait un barbare, pas sa technologie » (Marion Zimmer Bradley)

La technologie au cœur
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« C’est l’esprit de l’homme qui en fait un barbare, pas sa technologie » (Marion Zimmer Bradley)

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Le dernier hackathon Lux4Good en date, organisé par InTech et soutenu par Infogreen, l’avait encore mis en lumière : les solutions permettant d’accélérer le déploiement et/ou d’accroître la portée de projets à impact sociétal sont légion. Les outils numériques utilisés à bon escient, c’est la Tech4Good, la technologie mise au service de projets, de start-up, d’ONG, d’associations, ayant une vocation d’impact, social, sociétal, environnemental…

On est un peu dans le Yin et le Yang, mais le « faire du bien », aux autres, à la planète, à la société, émerge. On vise le mieux-être, le mieux-vivre. Singulièrement en s’appuyant sur des outils facilitateurs, souvent numériques. On parle plutôt de technologie à impact. L’innovation technologique n’est pas une fin en soi, mais un moyen, un outil… qui crée son impact, en apportant une solution à un problème sociétal par exemple. Un soutien au cœur du changement…

L’impact se définit. Et va au-delà de l’économie classique en mettant l’innovation au service de solutions à des problèmes concrets. L’impact direct est important dans l’âme du projet qui améliore la vie. L’impact indirect existe aussi, qui accompagne, modélise, réplique, évalue, mesure les effets… Les technologies numériques sont alors en première ligne. La frugalité devient une démarche naturelle, car les solutions de qualité se trouvent parfois dans la réutilisation, à moindre coût, y compris pour la planète. On innove mieux avec moins, car on devient plus inventif.

Les exemples commencent à pulluler, dans tous les domaines, de l’économie sociale et solidaire mais aussi, plus généralement, en soutien d’entités ayant pour ambition d’infléchir le fonctionnement de notre société, de mettre leurs idées innovantes au service de la collectivité, de faire bouger les lignes, de faciliter les choses – et souvent la vie. C’est joindre l’outil à l’agréable.

« C’est l’esprit de l’homme qui en fait un barbare, pas sa technologie », écrivait l’Américaine Marion Zimmer Bradley, très versée dans les récits de science-fiction. Car la technologie peut aider les esprits tournés vers l’amélioration. Pour cela, il faut s’engager, mettre l’intelligence, même artificielle, au diapason des enjeux à rencontrer. S’engager, c’est signer. Alors, loin d’on ne sait quel diable maléfique avec lequel l’univers aurait un pacte à signer, la technologie numérique, pour le bien et l’intérêt général, gagne en impact assigné.

Alain Ducat

Des outils qui ont de l'impact
Des outils qui ont de l’impact

Les outils numériques peuvent être si bien utilisés à bon escient… C’est la technologie mise au service de projets, de start-up, d’ONG, d’associations, ayant une vocation d’impact, social, sociétal, environnemental…

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« La technologie numérique est plus au service du « good » que du « bad » en principe, voire par nature », sourit Nicolas Sanitas, manager du pôle Innovation & Développement chez InTech. « On a tendance à parler de technologie à impact » : le terme est émergent et recouvre sans doute mieux l’étendue du champ des possibles. « Ce qui est intéressant, c’est de définir l’impact, et de voir en quoi on peut aller au-delà de l’économie classique en mettant l’innovation au service de solutions à des problèmes concrets, en quoi on peut apporter plus de soutien au changement face à des problématiques émergentes ».

L’innovation technologique n’est pas une fin en soi, mais un moyen, un outil… qui crée son impact, en servant une solution qui, elle aussi, cherche l’impact, sociétal par exemple. Nicolas Sanitas cite volontiers l’exemple de la soupe populaire. « Si vous organisez une distribution pour les personnes défavorisées en rue, le logiciel ne va pas mixer les légumes. Mais l’app sur le smartphone pourra augmenter l’impact de l’action : localiser, atteindre plus de personnes, appeler aux dons… »

Aborder par de nouveaux biais

Intervenant lors du dernier hackathon Tech4Good, Simon Houriez, fondateur de l’association Signes de Sens – qui a créé un dictionnaire vivant en langue des signes -, souligne que « tout est dans l’intention ». Pour Marina Andrieu (Women in Digital Empowerment), il y a une valeur en soi « à créer des projets à impact, qui apportent des solutions innovantes aux problèmes sociétaux ».

Les enjeux sont multiples, des plus locaux aux plus globaux. Et il s’agit de répondre à des problématiques parfois complexes, mais abordables par de nouveaux biais. « La technologie à impact peut se retrouver dans un modèle de facilitation ou de résolution, réplicable sur une thématique proche, ou duplicable ailleurs, quand s’y pose aussi le problème », observe Nicolas Sanitas.

Exemple local à portée globale, la récemment auréolée start-up luxembourgeoise de l’année Food4All (F4A) traque les aliments à la date limite de consommation dépassée pour les proposer à la vente dans un circuit sécurisé, labellisé et à coût social…

À côté de l’impact direct, dans l’âme du projet qui veut améliorer la vie, l’impact indirect n’est pas négligeable, parce qu’il se mesure aussi. Les technologies numériques sont évidemment en première ligne, pour le monitoring, le reporting, l’automatisation, la modélisation, surtout quand les outils sont adaptés, voire pensés dès le départ dans une architecture logicielle au service du projet.

Frugalité, efficacité

La mesure de l’impact rejoint un autre axe de réflexion dans la mise en œuvre de la « tech » au service du « good ». Chez Intech, on apprécie aussi la frugalité. « C’est prendre au maximum les outils existants, dans le sens d’une utilisation la plus parcimonieuse possible des ressources ».

On remet ainsi dans le circuit smartphones, laptops, objets connectés de tout poil, nettoyés, reconditionnés, et mis en vente en seconde main garantie, comme le fait Black Market en France, dont les quelque 600 ateliers partenaires alimentent une plateforme de vente en ligne, assortie de points de vente locaux.

Tout est question d’impact, qui peut se multiplier, en amont comme en aval.

Alain Ducat
Photo Fanny Krackenberger. Nicolas Sanitas, InTech

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Une génération d'esprits innovants
Une génération d’esprits innovants

C’est un incubateur pas tout à fait comme les autres. Issu de l’Uni à Belval, il soutient les idées des étudiants, des chercheurs, des alumni... Il fait de chaque récipiendaire un intra ou un entrepreneur potentiel. Et accompagne le cas échéant vers le business. Avec fruit et enthousiasme.

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Inauguré officiellement au printemps 2018, l’incubateur de l’Université du Luxembourg a d’emblée voulu marquer sa différence, en complément de l’écosystème existant et en étroite collaboration avec d’autres incubateurs et initiatives de soutien. Pour l’Université, il s’agissait de former une nouvelle génération d’esprits innovants, créatifs et entrepreneuriaux à travers un « entrepreneurship programme ». « La mission de base, telle que définie pour l’Université, est de répondre aux demandes de compétences transversales, de créer de la valeur économique et sociale (notamment à travers les applications de recherche), de connecter l’Université, ses trois facultés et ses trois centres de recherche à l’écosystème entrepreneurial au Luxembourg », rappelle Sivakumar Bactavatchalou, responsable Entrepreneurship programme de l’Uni, à la gestion de l’Incubateur. https://wwwen.uni.lu/studies/incubator/

L’idée est donc aussi de sensibiliser la communauté universitaire à l’entrepreneuriat. Alors ici, on incube des idées, des modèles parfois embryonnaires. La maison s’adresse, au-delà des facultés ou des spécialités – que le principe même invite à croiser avec d’autres, pour fusionner les compétences - aux étudiants, aux chercheurs, aux doctorants, aux alumni, au staff. « On a voulu cibler toutes les ressources de l’Uni, augmenter la masse critique d’acteurs entreprenants et, quelque part, changer le mindset, pour réveiller l’entrepreneur qui sommeille ou qui s’ignore encore ».

Accompagner et faciliter

L’incubateur est, ainsi, devenu une pépinière d’intrapreneurs ou/et d’entrepreneurs, auxquels il facilite les étapes de développement de leur start-up, en mettant à disposition des services et une infrastructure – un bureau à 12 euros/an… -, des formations – comme l’Ideation Camp https://wwwen.uni.lu/studies/incuba..., un accompagnement dès le stade le plus précoce de l’idée à faire germer. Et un encouragement à prolonger, puisqu’un des objectifs est aussi de faire en sorte que les matières grises formées au pays – l’Uni compte quelque 6 500 étudiants et assume une vocation internationale à la réputation grandissante – restent au pays, pour intégrer l’écosystème, voire le booster.

La quête des étudiants s’active dès la rentrée académique, de façon parfois très ludique. L’équipe de l’incubateur, qui croit beaucoup dans le « learning by doing », ajoute un programme de mentorat qui permet aux entrepreneurs en herbe de bénéficier des conseils, des connaissances et des réseaux de mentors expérimentés issus du milieu professionnel.

Des concepts qui ont de l’impact

Non seulement ça fonctionne, comme en témoignent des premières start-up à succès dont les premiers pas furent encouragés à Belval – Food4All ou Movesion pour ne citer qu’eux (lire par ailleurs) -, mais « les idées et la recherche, appuyées par des innovations disruptives et des technologies bien appliquées, continuent à aller dans le sens de l’intérêt général », souligne Sivakumar Bactavatchalou.

Dans les couloirs de l’incubateur, se croisent ainsi des concepts qui ont de l’impact. Sur l’éducation et la pédagogie, à l’image de Checkmath http://www.checkmath.eu/ dont l’appli corrige les exercices mathématiques en expliquant les erreurs commises en route, ou Edugamitec https://edugamitec.com/ qui propose une plateforme pour créer des jeux sur mesure, au service de matières à enseigner aux enfants, ou des applications ludiques comme MemoMoti https://www.facebook.com/memomoti/

D’autres impactent les et la médecine personnalisée, comme Megeno https://www.megeno.com/ qui se concentre sur la prévention continue et personnalisée des maladies basée sur le génome : l’équipe est persuadée que l’ADN d’une personne est une condition préalable à une gestion efficace en matière de santé. Ou ciblent la santé et la nutrition, comme Nium https://www.nium.io/ qui réconcilie les données sur le métabolisme et le microbiote intestinal pour fournir in fine des recommandations nutritionnelles personnalisées.

« C’est aussi une vocation de cet incubateur », conclut Sivakumar Bactavatchalou : « faire pousser les idées qui font du bien et qui peuvent aller loin, avec peu de moyens de départ, mais avec beaucoup d’impact potentiel ».

Les équipes des start-up de l’incubateur de Belval, avec Alain Ducat

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La technologie au service de l'environnement au Luxembourg
La technologie au service de l’environnement au Luxembourg

Les défis posés par le changement climatique ne peuvent être résolus qu’en intégrant l’innovation et la technologie comme éléments clés pour protéger la planète, garder une qualité de vie élevée pour ses habitants et éradiquer la pauvreté. Que ce soit en développant des produits « verts » ou de nouveaux modes de production, ou en favorisant une transition vers de nouveaux modèles économiques circulaires et durables, la technologie doit être mise au service de l’environnement.

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L’artisanat luxembourgeois a relevé ce défi ! L’importance que ce secteur accorde à la transition vers une économie plus durable a été démontrée lors de la remise du Prix de l’Innovation dans l’Artisanat le 5 décembre 2019, qui a récompensé plusieurs entreprises artisanales utilisant la technologie pour le bien commun.

Ainsi, l’entreprise Polygone, active entre autres dans la collecte de déchets, a été récompensée dans la catégorie « Service » pour son système d’optimisation de la gestion et de la collecte des déchets développé avec le LIST. Le Smart Waste Collection System a pour objectif d’équiper les poubelles de capteurs ultrasoniques capables d’indiquer aux camions de la société leur taux de remplissage. Une fois ces poubelles connectées pleines, le capteur s’allume. Avec ce service innovant, Polygone souhaite combiner objets connectés et mégadonnées liées au GPS et analysant le temps de collecte. Une combinaison qui a pour atout d’optimiser les tournées des chauffeurs et de densifier celles-ci. Pour une même tonne collectée, le nombre de kilomètres parcourus pourrait diminuer en effet de 25 %, ce qui permettrait également de réduire la quantité de CO2 émise pour chaque collecte.

Le grand gagnant de la soirée, la société Wakotec a été doublement récompensée puisqu’elle a remporté à la fois la Catégorie « Processus/Système de Production » et le grand prix « The Hands of Innovation by Mutualité des PME » pour le développement du processus Wakocid. Celui-ci a pour objectif de conserver les lubrifiants aqueux nécessaires dans les processus industriels de manière efficace, sûre et écologique, et empêcher ainsi leur infiltration par des micro-organismes, qui entravent les processus et posent un risque pour la santé des employés. L’ajout de biocides au lubrifiant empêche son infection par des bactéries, mais engendre un risque pour l’homme et l’environnement. Le processus Wakocid minimise ces risques, en encapsulant les biocides dans une matrice de polymères et de cires et en les déposant comme granulés dans une cartouche filtrante. Le lubrifiant est continuellement diffusé à travers cette cartouche, permettant de réduire la quantité de biocides libérés et d’empêcher le contact avec l’employé.

Parmi les finalistes du Prix se trouvaient d’autres projets utilisant la technologie pour le bien environnemental. Ainsi, Enovos Services Luxembourg était nominé pour la plateforme « my diego - digital electrician and installer 2go » qui favorise la transition énergétique, Steffen Holzbau pour le développement d’une poutre bois-béton précontraint permettant la construction écologique et modulable, Hein Sàrl pour la construction de fours boulangers permettant de réduire la consommation énergétique de 25 %, et Klin pour leur blanchisserie écologique.

IMS Luxembourg s'attaque à l'infobésité professionnelle
IMS Luxembourg s’attaque à l’infobésité professionnelle

Depuis janvier 2019, IMS Luxembourg décrypte les habitudes de communications professionnelles pour proposer des solutions concrètes afin de mieux vivre le flux d’informations quotidien.

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Les outils numériques ont permis d’optimiser la quasi-totalité de nos fonctions professionnelles. Ils nous permettent de produire toujours plus vite, d’échanger de l’information pour tous et avec tous. E-mail, texto, post en ligne, note, post-it… sous forme de listes, liens, diagrammes, tableaux… en réunion, entre deux portes, par téléphone, de très près ou de plus en plus loin… dans une langue ou dans une autre… pour suite à donner, action immédiate, intégration dans une stratégie à long terme ou simplement pour information…

Constatant la nécessité de développer des compétences spécifiques individuelles et collectives pour assurer une force de travail réellement tech-savvy et faire en sorte que la numérisation affecte chacun de manière positive, IMS Luxembourg a imaginé le projet Info Flow Savvy, financé par le Fonds social européen, le ministère d’État, le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire, la Chambre de Commerce et la Chambre des Salariés. À partir des réponses de 1.372 personnes réparties au sein de 107 organisations membre du réseau, IMS, en collaboration avec le LISER, met en exergue les impacts de la digitalisation professionnelle et explore le phénomène d’infobésité, nom juxtaposant la notion d’information à celle d’obésité.

Les premiers résultats sont parlants : 49 % des répondants disent recevoir trop d’informations sur une journée de travail. Si 72 % des répondants considèrent gérer efficacement leur boîte e-mail, ils sont pourtant moins de 35 % à ne pas vérifier leurs e-mails dès qu’un message entrant leur est signalé. Et pourtant, paramétrer les notifications de ses outils numériques diminue de 26 % le risque de ressentir du stress et augmente de 41 % le potentiel de satisfaction au travail. Rappelons que l’e-mail est normalement un outil asynchrone car il permet à chaque utilisateur de traiter l’information sans être soumis à la disponibilité concomitante des autres.

Parallèlement, l’habitude d’attendre une réponse aux e-mails dans la journée (concernant 60 % des répondants) diminue le potentiel de satisfaction dans la vie de 38 % et le potentiel de satisfaction du temps pour sa vie privée de 33 %. À l’inverse, préciser si l’on attend une réponse à un e-mail et en préciser le délai le cas échéant (réflexe de 35 % des répondants) augmente de 38 % le potentiel de satisfaction au travail.

Les avancées neuroscientifiques peuvent aider à mieux vivre le flux continu d’informations et à adapter nos pratiques professionnelles. Par exemple, il est recommandé d’organiser ses e-mails de telle sorte à solliciter sa mémoire sémantique, ressource cognitive quasi infinie au lieu de s’appuyer sur sa mémoire de travail qui demande un investissement fort en concentration. Autre exemple, grâce aux neurosciences il est possible de gérer ses objectifs, ses outils et son temps de travail de manière optimisée et d’adopter les réflexes permettant des temps de récupération pendant et hors du travail pour limiter les effets de la fatigue mentale. C’est d’ailleurs l’objet de la prochaine formation proposée aux salariés des entreprises membres d’IMS Luxembourg.

Article d’IMS Luxembourg, partenaire Infogreen

Un outil pour automatiser les dons en entreprise
Un outil pour automatiser les dons en entreprise

Parfois, l’intégration d’une petite fonctionnalité facilite l’accès à de grandes démarches. C’est le cas de l’outil Payroll Giving, qui a été développé sur le logiciel Apsal afin d’automatiser le virement volontaire des centimes d’un salaire vers une ONG. Explications avec son initiateur, Pascal Hus, administrateur du Padem.

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Monsieur Hus, comment vous est venue l’idée du Payroll Giving ?

À l’origine, avec l’équipe du Padem, nous cherchions un nouveau dispositif destiné aux entreprises pour collecter des fonds et pour impliquer les collaborateurs. Nous avons observé ce qui se faisait à l’étranger, notamment aux États-Unis et en Grande-Bretagne. C’est comme cela que nous avons découvert le Payroll Giving, un principe innovant qui consiste à demander aux salariés volontaires de reverser les centimes d’euros de leur salaire. J’insiste sur cette notion de volontariat, le collaborateur n’a aucune obligation que ce soit sur la décision de le faire ou sur le montant qu’il souhaite donner. Nous proposons de donner les centimes, mais certains choisissent de faire don de 10 euros par mois afin d’atteindre le montant minimum fiscalement déductible de 120 euros.

Pour le mettre en place, l’élément bloquant était que cela pouvait s’avérer extrêmement compliqué pour les fiduciaires et les départements RH. Il fallait absolument disposer d’un outil logiciel qui permette d’automatiser cette procédure.

Grâce à l’implication d’un partenaire, vous avez découvert Apsal, le principal logiciel utilisé pour la gestion du payroll en entreprise.

En effet, un de nos partenaires, la fiduciaire Securex, nous a fait profiter de sa connaissance du milieu, de ce qu’ils utilisaient comme logiciel, de ce qui pourrait être le plus utile, etc. Ils travaillent avec le logiciel Apsal développé par Telindus, entre-temps devenu Telindus Proximus Tango. Securex nous a mis en contact avec les développeurs et nous avons discuté ensemble de la possibilité d’ajouter une fonctionnalité Payroll Giving. Compte tenu de l’aspect solidaire de notre demande, Telindus nous a gracieusement offert le développement logiciel. Après plusieurs échanges, nous sommes parvenus à un outil simple, qui ne nécessite pas de formation complémentaire pour les utilisateurs. Payroll Giving est disponible au sein de ce logiciel pour toutes les entreprises ou administrations qui l’utilisent. Il n’y a qu’une case à cocher pour l’activer.

Concrètement, comment met-on en place Payroll Giving ?

Seule la démarche initiale requiert un peu de temps, puisqu’il faut d’une part choisir l’ONG et le projet que l’on souhaite soutenir, et d’autre part encoder le montant de participation des collaborateurs. Nous avons ouvert un consortium d’ONG dont sont actuellement membres le PADEM, la Fondation Follereau, Frères des Hommes, Îles de Paix, la Fondation Partage Luxembourg, Unity Foundation et Aide à l’Enfance de l’Inde et du Népal, qui ont chacune des champs d’action différents (éducation, accès à l’eau, etc.) pour des cibles variées tant géographiquement que sociologiquement. Toute ONG agréée par le ministère des Affaires étrangères peut se joindre à ce consortium.

En pratique, Telindus Proximus Tango a créé un petit manuel sous format pdf, reprenant les 4 étapes très simples de mise en route. Une fois la configuration de départ faite, tout est automatique, y compris le virement vers l’ONG choisie. Une dizaine d’entreprises ont opté pour Payroll Giving et sont entièrement convaincues de son fonctionnement !

Marie-Astrid Heyde
Photo Fanny Krackenberger

Le 19 mars, conférence à la Chambre de commerce :

ProRSE et le Consortium des ONG du Payroll Giving Luxembourg organisent la conférence « Contribuer aux Objectifs de développement durable grâce aux ONG », qui sera l’occasion de présenter les actions et partenariats possibles entre entreprises et ONG et de faire un focus sur le dispositif Payroll Giving. Une table ronde sera organisée et permettra à plusieurs ONG de partager leurs collaborations avec les entreprises, qu’elles soient régulières ou ponctuelles. Plus d’infos en ligne.

Légendes photo :

Photo équipe :
(de g. à d.) Pascal Hus (Padem), Conny Reichling (Fondation Follereau), Gilles Dacheux (Frères des Hommes), Patrick Fava (AEIN), Sophie Schaul (Fondation Partage), Florence Lagravère (Îles de Paix) et Chloé Macquet (Unity Foundation)

Fiche de paie :
Le montant du Payroll Giving est automatiquement indiqué chaque mois sur la fiche de salaire du collaborateur.

Financement du matériel informatique : l'achat n'est pas la seule solution
Financement du matériel informatique : l’achat n’est pas la seule solution

R-Lease est 100 % inscrite dans une démarche d’économie circulaire. Le leasing permet de mieux répondre à la problématique de la gestion de la fin de vie des équipements.

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Aujourd’hui, toute entreprise a besoin de s’appuyer sur une infrastructure informatique. Généralement, cette infrastructure est un moyen, un outil, pour que l’entreprise puisse développer son objet social. Or, les coûts des différents éléments de cette infrastructure (hardware, software, périphériques et services d’installation et de maintenance) sont significatifs, sans compter sur l’évolution perpétuelle des technologies et la nécessité de s’adapter aux standards du marché.

Dans ce contexte, pourquoi ne pas envisager le leasing, en privilégiant l’usage et l’approche « as-a-service » et non pas la possession ?

Le leasing informatique, une solution de financement gagnante

Les avantages du leasing sont nombreux. Il permet par exemple une optimisation des coûts de gestion budgétaire et administratifs (les budgets sont prévisibles et respectés). Il n’entame pas la capacité d’endettement de l’entreprise et lui permet donc de préserver sa capacité d’auto-financement et d’affecter ses ressources financières aux investissements stratégiques. Il permet de considérer dans un seul contrat l’ensemble des coûts mais aussi des frais connexes tels que la TVA, les services voire l’assurance. Il permet une customisation propre à l’entreprise et à ses besoins (choix du matériel, durée, fréquence des paiements, évolution de l’enveloppe...).

« Dans certains cas, nous pouvons même considérer des solutions de « Sale and Lease Back » permettant ainsi aux entreprises de redégager une certaine liquidité, tout en accédant aux avantages du leasing », précise-t-on chez R-Lease.

Chaîne logistique inversée

R-Lease est 100 % inscrite dans une démarche d’économie circulaire. Le leasing permet de mieux répondre à la problématique de la gestion de la fin de vie des équipements. « À la fin du premier cycle d’utilisation, comme nous pouvons rester propriétaires des équipements, nous pouvons les reprendre, les anonymiser et mettre en place une « reverse supply chain ». Nous optimisons la gestion des volumes et la logistique afin de trouver le meilleur équilibre entre les intérêts économiques et environnementaux.

Avec nos partenaires, nous cherchons à optimiser la valeur que l’on peut tirer du reconditionnement ou de la réutilisation de certains des composants. Le client pourra alors récupérer la valeur résiduelle de ses équipements sous la forme d’une réduction des mensualités dans son prochain contrat de leasing. Dans certains cas, nous pouvons fournir un rapport d’impact environnemental. Nous serons heureux d’étudier les produits/services répondant à vos besoins, et dont la valeur de reconditionnement est la plus intéressante possible ».

R-Lease

Filiale de Rgroupe, R-Lease bénéficie de l’expertise et du professionnalisme de Rcarré et Rcube Professional Services afin de proposer des offres de leasing comprenant des équipements informatiques ainsi que des services associés de haute qualité. La société propose cependant des solutions de leasing pour de nombreux autres équipements techniques et technologiques et travaille pour cela avec d’autres prestataires œuvrant dans différents secteurs tels que l’électricité, le mobilier, la mobilité, … Intéressé ? +352 20 60 75 ou contact@r-lease.com.

Article de notre partenaire R-Lease

Des économies réelles sur les logiciels pour les fondations et associations
Des économies réelles sur les logiciels pour les fondations et associations

Beaucoup d’organisations à vocation sociale ne savent pas qu’elles peuvent obtenir des donations de logiciels et de produits IT ou les obtenir à faible coût. Antonio Tiani, responsable du programme d’aide à ce secteur chez SOCIALware, regrette que ce soit une opportunité trop peu utilisée.

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« Tout le monde devrait connaître cette possibilité d’économiser sur le budget IT ! », clame Antonio Tiani. L’ASBL SOCIALware, partenaire du réseau mondial TechSoup, est née en 2007, de l’idée que l’informatique représente un coût important pour le secteur non marchand, parce qu’il ne sait souvent pas comment bénéficier des programmes philanthropiques des fournisseurs.

Responsable du programme d’aide à ce secteur, M. Tiani explique que Microsoft a commencé à faire des donations aux organisations caritatives américaines par le biais de TechSoup. « Ce réseau s’est depuis lors étendu à l’échelle mondiale, opérant dans quelque 200 pays. De nombreux autres fournisseurs se sont aussi joints à nous, notamment Adobe, Cisco, Microsoft, Symantec. Dans le Benelux, ces donations et produits discounts sont offerts au secteur associatif par l’intermédiaire de SOCIALware ».

Qui peut bénéficier de ces donations ?

Les fondations et les associations peuvent obtenir des donations ou ristournes importantes via SOCIALware. Les critères d’éligibilité sont principalement définis sur la base de l’activité de l’organisation avec des conditions spécifiques par fournisseur.

Sur le site web, une page « Qui peut bénéficier du programme » explique cela en détail.

Faire le lien

Selon Antonio Tiani, SOCIALware assure le lien entre le secteur non-marchand et les grands acteurs IT. « Nous donnons accès aux donations de nombreux produits informatiques professionnels et œuvrons à étendre notre catalogue en permanence. » Du matériel neuf et des PC reconditionnés sont aussi disponibles à des conditions avantageuses.

« Nous aspirons à améliorer l’infrastructure IT des organisations du secteur non-marchand.

Au fil des ans, un impressionnant réseau de fournisseurs très diversifiés a ainsi rejoint notre programme. Ne serait-il pas navrant que des acteurs du secteur associatif ne profitent pas de cette opportunité d’économies pouvant atteindre 95% de la valeur des produits ? »

Antonio Tiani souligne que SOCIALware ne recherche de profit en aucune façon. « Vous obtenez les donations moyennant le seul paiement de frais administratifs minimes qui ne sont qu’une participation à nos coûts opérationnels.

Notre conseil aux organisations caritatives est donc le suivant : si vous êtes
sur le point d’acquérir un logiciel ou du matériel, passez d’abord voir notre site et parlez-en aussi à vos collègues. Près de 15 000 organisations vous ont précédé au Luxembourg et en Belgique ! »

Les fondations et les associations peuvent s’inscrire gratuitement sur https://www.socialware.be

Entreprendre en mode particulier
Entreprendre en mode particulier

Cowork@home : une nouvelle tendance de travail pour sortir de la solitude, s’entraider et créer du lien.

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Se lancer seul est un défi de tous les jours. Lorsque l’on choisit l’aventure entrepreneuriale, on choisit également la coupure d’une vie sociale professionnelle : du jour au lendemain, plus de collègues avec qui échanger et partager. Et même si travailler depuis chez soi offre un environnement permettant de se concentrer et de gérer son temps de travail à sa guise, cela peut devenir rapidement pesant. Les journées peuvent ne plus avoir de début ni de fin et entraîner ainsi une perte de motivation.

On retrouve donc souvent les travailleurs « nomades » dans un lieu de coworking qui recherchent une ambiance de travail, mais cela engendre un certain coût. Les cafés ne présentent pas non plus un environnement optimal pour travailler entre réseaux wifi capricieux et bruits incessants.

Comment alors booster sa motivation tout en enrichissant son réseau ? C’est de ce constat et de cette interrogation qu’est né le concept Cowork@home, une nouvelle tendance de travail, s’approchant du coworking, mais dans une dimension différente, puisqu’ici les entrepreneurs travaillent ensemble... chez un particulier !

Loger aussi la coopération

Un appartement personnel devient donc un espace de travail, pouvant accueillir différents professionnels. « Cette organisation permet d’exercer son activité dans le confort d’un logement, sans faire face à la solitude que connaissent de nombreux entrepreneurs. Un concept souple, convivial et moins coûteux que le coworking classique. De plus, coworker les uns chez les autres crée des interactions entre porteurs de projets issus de milieux divers, susceptibles de coopérer voire de s’associer », explique Cécile Devroye, coordinatrice des co-créateurs.

Le projet Cowork@home est de créer une plateforme de réservation en ligne qui permet de trouver le lieu correspondant aux besoins de chacun en fonction de sa ville. Les coworkers pourront alors proposer leur appartement pour quelques heures ou une journée, ou bien réserver une place disponible sur une annonce existante.

Solidaire et collaborative

Pour ses concepteurs, le projet Cowork@home rentre bien dans les domaines de l’économie sociale et solidaire (ESS) et de l’économie collaborative.

  • ESS car le but premier du projet n’est pas la recherche de profit, mais de lutter contre l’exclusion sociale en rassemblant des personnes qui d’habitude travaillent ou vivent dans la solitude, tout en mutualisant et en partageant des ressources existantes (logement, savoir-faire, …).
  • Collaborative car il s’agit d’une activité humaine de pair à pair qui permet d’élargir son réseau et de s’entraider. Une solidarité se crée naturellement entre les gens car une même ambition les unit : pouvoir réaliser son rêve et réussir son projet.

    Grâce au Hackathon Lux4Good, lors duquel il a été présenté, « le projet touche un plus large public en incluant les personnes retraitées vivant seules dans une grande maison, mais aussi les frontaliers, permettant ainsi de désengorger la circulation et d’encourager le télétravail ». Moins d’isolement social d’une part et moins de trafic d’autre part. L’idée semble plaire car le projet a remporté le 1er prix fin 2019. Cowork@home est aussi clairement un projet qui s’inscrit dans la dynamique de la REconomy.

Cowork@home, Cécile Devroye avec Alain Ducat
Un article de notre partenaire CELL

Une vision qui fait bouger
Une vision qui fait bouger

Se préoccuper des questions environnementales n’est plus l’apanage des gouvernements ou des citoyens engagés. Les employeurs, qu’ils aient 1 000 ou 10 000 collaborateurs, ont une responsabilité sociétale importante. Start-up Made in Luxembourg, Movesion peut y aider.

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Pour les entreprises de services (banques, assurances, conseil), les déplacements domicile-travail des collaborateurs représentent plus de 50 % de leurs émissions de gaz à effet de serre. « Il est donc évident que toute entreprise souhaitant diminuer son impact environnemental se doit d’améliorer la mobilité de ses collaborateurs ». François Sprumont, consultant en mobilité et Managing Director de la start-up Movesion, présente à l’Incubateur de Belval, poursuit : « De plus en plus d’entreprises nous contactent car elles souhaitent réduire les émissions polluantes en lien avec leur mobilité mais elles ne savent pas par où commencer ». En tant qu’entreprise émergente en smart mobility, Movesion accompagne ces entreprises désireuses d’améliorer les trajets domicile-travail de leurs collaborateurs.

La première étape du processus d’amélioration du partage modal est l’identification des mesures mobilité qui ont le plus de potentiel en fonction de la localisation du lieu de travail, mais aussi du lieu de résidence des employés. « À ce titre, notre Atlas Mobilité permet de visualiser tous les aspects liés à la mobilité d’une entreprise ». Le livrable, riche en cartes et autres illustrations, comprend de nombreux indicateurs et répond, entre autres, à des questions simples telles que :

Annuellement, combien de kilomètres sont parcourus par les employés pour se rendre au travail ?

Combien de collaborateurs ont accès à une alternative à la voiture performante ?

Quelle est la part de collaborateurs qui habitent à moins de 10 km de l’entreprise ?

Investir à coût sûr

« Nous voulons que chaque euro que nos clients investissent dans la mobilité de leurs travailleurs soit un euro bien investi. Ainsi, par exemple, il est presque inutile de mettre à disposition des vélos de fonction (leasing) si aucun employé n’habite à moins de 5 ou 10 km de son lieu de travail ».

La production de l’Atlas repose sur des open data, des logiciels de cartographie et, bien sûr, l’information sur le lieu de résidence des employés. Cette approche permet de hiérarchiser les mesures mobilité en fonction de leur potentiel afin, pour l’entreprise, de mettre en place une stratégie mobilité spécifique.

« Chez Movesion, la technologie (automatisation des processus d’analyse, google API, …) permet de diminuer le temps nécessaire à la réalisation de nos prestations, mais aussi d’en augmenter la valeur ajoutée. Là où il a fallu des années à Mercator pour finaliser sa carte du monde, il nous faut en général une cinquantaine d’heures pour produire un Atlas Mobilité qui constitue la parfaite première étape d’une stratégie mobilité ».

Cela donne une autre vision d’un monde qui veut bouger.

Alain Ducat, avec Movesion
Légende : François Sprumont, directeur de Movesion, start-up de Belval (photo Aurélie Gasser)

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L'auto-partagée en quelques touches
L’auto-partagée en quelques touches

Le carsharing, ou autopartage, peut jouer un rôle majeur pour les entreprises face aux défis de la mobilité. Surtout si les services vont avec, appuyés par des outils en ligne, aussi simples que l’usage d’un smartphone.

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Les entreprises doivent réduire leurs frais de déplacement, de carburant, de parking, et minimiser leur impact environnemental. Mais elles doivent rester attractives et compétitives sur le marché du travail afin de fidéliser leurs employés et attirer de nouveaux talents. Les défis de la mobilité occupent la plupart des entreprises, d’une manière ou d’une autre.

Le carsharing, ou autopartage, peut jouer un rôle majeur. Connu mais sous-utilisé aujourd’hui, il devrait connaître une forte évolution à l’avenir. Car la majorité des véhicules est immobilisée près de 95 % du temps. Ce qui correspond à une période d’immobilisation de 22 heures par jour… Avec le carsharing, l’usager peut disposer d’une voiture uniquement lorsqu’il en a besoin. La voiture partagée permet également de réduire le trafic, les émissions de CO2 et l’affluence dans les parkings urbains. Une voiture partagée pourrait remplacer jusqu’à neuf voitures individuelles. Et puis combiner le carsharing avec l’utilisation des transports en commun, c’est aussi un geste écoresponsable. D’autant plus que les transports au Luxembourg seront gratuits d’ici mars.

Service multimodal

D’un point de vue financier, il se trouve que le carsharing est plus économique pour les entreprises et les collectivités, qui évitent l’investissement de départ d’un véhicule grâce au leasing opérationnel. De plus, le recours à la solution d’autopartage permet d’optimiser les coûts de mobilité et offre de nombreux avantages, comme la diminution des frais de parking et des besoins en places, l’optimisation de l’utilisation du véhicule de pool, la possibilité de refacturer l’usage privé, etc. En motorisation électrique, plus adapté à des besoins kilométriques faibles, le véhicule permet aussi une économie sur les frais de carburant.

La société Moovee est, depuis 2018, partenaire d’ALD Automotive en matière de carsharing pour entreprises. Ce partenariat permet l’émergence d’un nouveau service multimodal offrant une solution clés en main : le partage de voitures, de vélos, de trottinettes ainsi que le covoiturage. www.aldautomotive.lu/car-sharing

En ligne avec les besoins

Les employés peuvent réserver et utiliser le véhicule de manière totalement autonome. Une web-app permet aux utilisateurs de consulter les différents véhicules qui sont disponibles en fonction de critères (durée, lieu de prise, nombre de kilomètres...) et de valider leur réservation en ligne. L’administrateur a accès à toutes les données d’utilisation des véhicules.

« Chez ALD, nous savons aussi que la gestion d’un véhicule partagé peut être chronophage pour le fleet manager. Si on parle d’un grand nombre d’employés et de plusieurs véhicules en autopartage, cela devient rapidement difficile à envisager. C’est pourquoi nous avons créé la solution ALD Car Sharing. En plus de proposer en leasing un véhicule qui peut être utilisé par différents employés, nous vous donnons l’accès à une plateforme de réservation que vos employés utiliseront pour réserver leur véhicule ». Les utilisateurs peuvent notamment accéder au véhicule grâce à leur badge ou leur smartphone, qui leur permet de verrouiller /déverrouiller le véhicule pour le démarrer, tout simplement…

Au service du e-commerce durable
Au service du e-commerce durable

Basée au Luxembourg, CHAMP Cargosystems offre des solutions logicielles en mode cloud pour la gestion du fret aérien. Dans sa stratégie de développement durable, l’entreprise a consciemment fait le choix de ne se fournir qu’en énergie verte et en équipements à faible consommation d’énergie et dont le recyclage est garanti.

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Le commerce mondial est en croissance constante, et la part du e-commerce ne fait que grandir. Les projections prévoient que celui-ci doublera dans les 10 ans à venir.

Au cœur de cette (r) évolution, se trouve la chaîne logistique de fret aérien, une chaîne complexe et composée de milliers d’acteurs (compagnies aériennes, opérateurs au sol, transitaires…) qui transportent 36 % du commerce mondial en valeur !

Cette chaîne logistique déplace chaque jour des milliers de médicaments, fleurs, fruits, animaux, pièces détachées, produits finis (téléphones, ordinateurs, vêtements…) aux quatre coins du monde, depuis l’endroit où ils sont produits jusqu’au lieu de consommation.

Un impact concret

« Sans digitalisation il ne peut y avoir d’e-commerce : le volume de transactions, le nombre d’acteurs impliqués dans le processus et les attentes clients ne peuvent plus être satisfaits sans avoir recours à l’informatisation. Les technologies de l’information sont donc au centre des investissements des sociétés ». Pour Arnaud Lambert, CEO de CHAMP Cargosystems, société luxembourgeoise née des services informatiques de Cargolux et qui a conquis ses galons sur le marché globalisé, « la digitalisation dématérialise les documents papiers, ce qui a clairement un impact environnemental, mais cela ne s’arrête pas là, bien au contraire. La digitalisation permet un plus grand partage de l’information aux quatre coins du monde en temps réel. Le plus grand atout de la digitalisation est de permettre d’optimiser les processus à la fois au sein de l’entreprise mais surtout entre les entreprises. Sachant que 65 % de la création de valeur d’une entreprise vient de ses sous-traitants, la digitalisation permet d’optimiser les processus entre l’entreprise et ses sous-traitants et ainsi de réduire les inefficiences, et donc les déchets, dans le système. Du concret ? Réduction des stocks, des invendus, des temps d’attente pour la livraison, optimisation des transports, etc. ».

Basée à Contern, CHAMP Cargosystems offre des solutions logicielles en mode cloud pour la gestion du fret aérien. L’impact sur le développement durable se mesure au travers de leurs solutions informatiques, qui permettent de synchroniser chaque jour plus de 130 compagnies aériennes, 65 opérateurs au sol, 4 000 transitaires, 60 douanes et bien d’autres acteurs pour permettre au commerce mondial de prendre place.

Stratégie de développement durable

Le CEO de CHAMP Cargosystems poursuit : « Si la digitalisation est indispensable au développement et contribue actuellement au développement durable, n’oublions pas que la digitalisation repose sur l’informatique et que celle-ci est une grande consommatrice d’énergie. Il est donc important de ne pas réduire l’impact positif de la digitalisation par de mauvais choix informatiques. C’est la raison pour laquelle, dans notre stratégie de développement durable, nous avons consciemment fait le choix de nous fournir en énergie verte uniquement, et en équipements à faible consommation en énergie, dont le recyclage est garanti ».

Au service de l'énergie
Au service de l’énergie

Grâce aux avancées technologiques et au développement des systèmes informatiques, on est en mesure de proposer de nouveaux projets mêlant l’énergie et la gestion instantanée de celle-ci. C’est dans ce cadre qu’Eida propose un « package solaire autoconsommation ».

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Vous souhaitez produire votre propre énergie et la consommer directement chez vous ? C’est possible grâce à la gestion intelligente, la domotique et les panneaux photovoltaïques.

Tout d’abord, qu’est-ce qu’un panneau photovoltaïque ?

Ces panneaux sont composés de cellules produites à partir d’un matériau semi-conducteur, le silicium. Les électrons du silicium réagissent de manière spécifique au rayonnement solaire.

En effet, lorsque les photons qui composent les rayons du soleil viennent frapper les cellules photovoltaïques, ces électrons vont se mettre en mouvement. Ce déplacement va produire un courant électrique continu qui sera ensuite converti en courant alternatif. De l’électricité est donc créée et peut être injectée sur le réseau ou bien alimenter vos appareils électriques.

L’intelligence artificielle pour profiter au mieux

L’autoconsommation électrique : comment ça fonctionne ?

Vous produisez votre propre électricité afin de la consommer sur place. Eida fournit, pose l’installation photovoltaïque nécessaire et s’occupe de toutes les démarches administratives.

Cependant, pour un ménage, il peut être assez difficile d’utiliser la totalité de la production.

En effet, il faut savoir que l’énergie photovoltaïque est dite intermittente, c’est-à-dire qu’elle n’est pas disponible toute la journée et ne peut pas être produite sur demande.

C’est à ce moment que la gestion intelligente intervient, afin de profiter au mieux de l’énergie que vous produisez. Le système pourra automatiquement basculer sur l’utilisation totale de l’énergie produite ou permettra d’utiliser seulement une partie, de réinjecter le reste dans le réseau ou dans une batterie de stockage.

Un système intelligent domotique pourra suivre en direct les flux énergétiques de votre habitation pour que vous puissiez vous rendre compte des effets de l’installation solaire au niveau de l’alimentation en énergie de votre logement, et aussi de la réduction de vos coûts.

Package solaire

Qu’est-ce que le Package solaire autoconsommation proposé par Eida ?

Eida réalise pour vous l’étude de faisabilité, le dimensionnement et l’installation de cette centrale de production solaire sur votre toiture et s’occupe de toutes les démarches ainsi que du financement.

Vous ne payez rien ! (Suivant votre consommation annuelle en électricité - étude à réaliser)

Vous continuez à acheter votre énergie électrique de la même façon et au même prix que d’habitude, la différence c’est qu’une partie est tirée de l’installation solaire et le complément est tiré du réseau.

Après +/- 10 ans d’utilisation, l’installation étant amortie, vous profitez de l’énergie électrique provenant des panneaux gratuitement.

Vous réduisez donc directement votre facture énergétique et remédiez à la hausse des prix futurs !

Plus besoin de prendre 100 % de votre électricité au réseau, vous produisez et consommez votre propre électricité !

Pour plus de détails ou de conseils, contactez-nous sur solar@eida.lu ou au tel. 26 47 47.

Un article de notre partenaire EIDA

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Une gestion technique et technologique, au cœur de l'intelligence des bâtiments
Une gestion technique et technologique, au cœur de l’intelligence des bâtiments

Stéphane Patouraux (Sauter) : « L’automatisation des techniques du bâtiment constitue l’une des briques fondamentales de la transition énergétique, grâce à l’augmentation de l’efficacité, par un contrôle intelligent ».

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La technologie de gestion technique des bâtiments a évolué au service de l’exploitation et de la maintenance mais aussi de l’efficacité énergétique.

« Grâce à un ensemble de capteurs de mesure et d’actionneurs et à la programmation d’une stratégie de pilotage intelligente, le confort - chauffage, climatisation, ventilation ou encore l’éclairage des locaux d’un bâtiment - peut être assuré avec une utilisation optimale de l’énergie », se réjouit Stéphane Patouraux, directeur régional de Sauter Régulation S.A.S. https://www.sauter-controls.com/

Il est aujourd’hui possible de piloter les techniques d’un immeuble de manière dynamique en fonction de ses besoins et de son occupation réels, plus uniquement sur de simples programmes horaires. Des capteurs sont par exemple capables de renseigner les automates – cerveaux du bâtiment - quand les locaux sont occupés, avec quelle intensité, en combinant détection de présence, mesure du taux de C02 et d’humidité, qui enverront l’ordre de régler automatiquement le débit de ventilation adéquat dans les zones correspondantes. De même, il est envisageable de moduler le chauffage et la climatisation en fonction des prévisions météo pour anticiper l’ensoleillement ou la température extérieure à venir, limitant les dépenses énergétiques inutiles. C’est le principe de la régulation, qui est le cœur de métier de Sauter, entreprise centenaire d’origine suisse. Au Luxembourg, ses collaborateurs s’emploient à faire connaître et mettre en œuvre ses solutions depuis 18 ans.

La dernière en date, est la gamme d’automates Modulo 6. https://www.sauter-controls.com/fr/...

Tout juste sortie d’usine, cette unité de gestion locale automatisée a été repensée sous une forme plus compacte et bien plus puissante (elle peut traiter jusqu’à 1.600 points de données physiques, au lieu de quelques centaines avec la précédente) et modulable grâce à des extensions (cartes électroniques d’entrées-sorties déportables, connectées à un automate via réseau IP), autorisant ainsi à gérer plusieurs armoires de régulation depuis une seule unité.

« Alexa, diminue la température de deux degrés »

La gamme Modulo a été développée en premier plan pour les infrastructures du secteur tertiaire. Au Luxembourg, cet automate équipe déjà près d’un millier de bâtiments de bureaux, communaux, écoles, usines, maisons de retraite, etc. Avec la nouvelle génération Modulo 6, une supervision à distance permet d’adapter la régulation à la vie du bâtiment. En cas d’extension, de cloisonnement ou de décloisonnement de locaux, par exemple, il suffit d’adapter le paramétrage. Cette démarche évite d’avoir recours à des investissements importants quand ces changements surviennent.

« C’est un système haut de gamme qui anticipe les exigences des bâtiments du futur –smart buildings- qui nécessitent dès lors des processeurs toujours plus puissants capables de traiter de grandes quantités de données, tout en proposant une interface conviviale et intuitive », mentionne le directeur. « Modulo 6 s’intègre également parfaitement à l’Internet des Objets (IoT – Internet of Things) puisque son système communique avec le protocole MQTT, propre aux objets connectés. Il peut notamment discuter avec des assistants personnels tels qu’Alexa et Google Home. Grâce à cela, on est en mesure de piloter l’éclairage ou le réglage des stores par la voix. Un smartphone peut se transformer en télécommande en complément d’un boîtier mural classique. C’est un avantage indéniable du cloud que de pouvoir dématérialiser ces télécommandes et permettre aux utilisateurs de visualiser les paramètres de confort (température, humidité, qualité de l’air) et de les modifier à distance comme sur place ». Le tout en employant les technologies cloud les plus récentes et en garantissant une sécurité informatique maximale.

Et la suite ? « Sauter prépare l’étape suivante : le recours à l’intelligence artificielle pour affiner encore le pilotage des installations, via l’analyse des données collectées par les capteurs. Ce sera une réalité dans un futur proche », prédit Stéphane Patouraux en connaissance de cause.

Marie-Astrid Heyde pour Sauter Régulation S.A.S., partenaire Infogreen
Photo Fanny Krackenberger

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Votre partenaire en bâtiments intelligents
Votre partenaire en bâtiments intelligents

La maison intelligente se veut simple et abordable pour tous : c’est la vision que Smart Cube promeut.

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« Contrairement à ce qui se passe dans un bâtiment traditionnel où chaque système est contrôlé indépendamment, lorsque l’on se trouve dans un bâtiment intelligent - appelé aussi digital ou smart-, des aides silencieuses travaillent pour nous, en arrière-plan. Elles permettent de nous libérer de certaines tâches fastidieuses, de nous assurer un réel confort de vie et contribuent, en même temps, à réaliser des économies d’énergie. Ce type de dispositif rend la vie à la fois plus sûre et plus agréable aux occupants », souligne Jorge De Oliveira, fondateur de Smart Cube.

C’est la mission de sa société de configurer de tels dispositifs. En tant que Smart Building Designer, il regroupe des compétences technologiques dans toutes les techniques du bâtiment (électricité, HVAC, IT, etc.) ainsi qu’une connaissance approfondie des divers protocoles de communication (KNX, DALI, Bacnet, IP, etc.).

Ces connaissances et ces compétences s’appliquent à tout type de projets, qu’il s’agisse de nouvelles constructions ou de rénovations.

Gestion centralisée avec Smart4Services

Smart Cube a, en outre, développé une plateforme de gestion centralisée du bâtiment unique, Smart4Services. « Notre solution permet de faciliter, entre autres, le travail de logistique des gestionnaires d’immeubles, d’apporter plus de sérénité aux propriétaires ou aux locataires grâce à la détection des pannes et à l’anticipation de dégâts importants », précise le chef d’entreprise.

Configurateur Smart Building

Une autre exclusivité mise à disposition par Smart Cube : le configurateur en ligne Smart Home. Ce dernier permet aux utilisateurs de paramétrer leur habitation selon leurs besoins et d’obtenir automatiquement un devis, ceci en quelques clics seulement, sur le site www.smartcube.lu.

Transformer un bâtiment lambda en Smart Building avec frogblue

Cette solution innovante établit de nouveaux standards en termes de simplicité et de fonctionnalité. « Orientée vers l’avenir sans câbles, abordable quel que soit le budget et extrêmement sûre, frogblue est le début d’une vie intelligente pour tous », selon Jorge De Oliveira. « frogblue offre tout ce que doit offrir une maison ou un bâtiment : qu’il s’agisse de gestion des stores, de centralisation de fonctions ou de création de fonctions d’automatisation. frogblue se prête idéalement à la rénovation et à la modernisation, car le système est flexible et des composants peuvent y être ajoutés à tout moment ». La solution ne nécessite en effet ni fil, ni transmission radio.

« Smart Cube rend tout type d’immeubles intelligent, qu’il s’agisse de bâtiments existants ou de nouvelles constructions, d’immeubles d’habitation, administratifs, commerciaux ou industriels. Tous ceux qui souhaitent pérenniser leur investissement immobilier doivent s’orienter vers ces nouveaux concepts et solutions technologiques. Smart Cube est là pour les aider. N’hésitez pas à nous contacter, nous vous informerons avec plaisir », conclut-il.

SmartCube, avec Mélanie Trélat

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Le friendly building, ou la tech au service des usagers des bâtiments
Le friendly building, ou la tech au service des usagers des bâtiments

Lorsque la technologie est intégrée dans les bâtiments à la bonne dose et à bon escient, elle se met au service du confort et de la santé des utilisateurs. Interview de Francis Schwall, directeur de Neobuild.

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En quoi la technologie peut-elle servir les usagers dans les bâtiments ?

Elle leur apporte une série de services associés à une récolte de données. Lorsque l’on se trouve dans un bâtiment, il y a des choses invisibles, intangibles qui, pourtant, ont un effet sur notre bien-être. C’est le cas, par exemple, de la qualité de l’air intérieur. La technologie permet d’accéder à ce type d’information de manière simple et visuelle. Je citerai l’exemple de Foobot, un petit appareil qui indique le niveau de qualité d’air avec une couleur : bleu, l’air est sain, rouge, il est pollué. Lorsque c’est rouge, il suffit d’ouvrir la fenêtre quelques minutes pour sentir directement sa concentration augmenter.

Cela peut-il et doit-il être automatisé ?

C’est la grande question ! Le problème quand il y a trop de données qui sont des conditions d’action, c’est qu’on ne sait plus quelle est la condition prioritaire : est-ce la consommation énergétique que l’on veut limiter ou l’air frais que l’on veut faire entrer ? La première question à se poser est : l’usager ne peut-il pas décider facilement, grâce à une information comme la couleur, de faire une petite action, comme ouvrir la fenêtre ?

La technologie doit-elle se substituer au jugement humain ou doit-on, en tant qu’usager, garder la main sur les différentes actions à appliquer ?

La question est plutôt de savoir quel usage on définit grâce à la technologie. Choisir de tout automatiser, plutôt que de sensibiliser l’usager pour le rendre acteur, est une question de coût évidemment car il faut payer, programmer, maintenir et faire évoluer les automates, mais le risque est aussi de retomber dans le travers qu’on a essayé de solutionner qui est de se rendre compte des choses.

Où en est-on en matière d’implémentation des technologies dans les bâtiments d’aujourd’hui ?

On en est encore au début en termes de quantité de bâtiments qui pourraient être équipés et en bénéficier. Par contre, la technologie est bien développée. La difficulté est de la traduire en un usage simple et efficace pour amener une action positive pour le bien-être. L’usager standard, un enfant de 10 ans, doit la comprendre. On pourrait, par exemple, imaginer installer Foobot dans une salle de classe et attribuer comme tâche à un élève de réagir en ouvrant la fenêtre dès qu’il voit que le système passe au rouge. Certaines parties doivent cependant rester automatisées. C’est le cas du chauffage.

Qu’est-ce qui est en cours de développement ?

C’est l’intelligence artificielle. Elle va s’imbriquer dans les systèmes très automatisés. Dans la partie chauffage, par exemple, elle peut comparer ce mois d’octobre avec celui de l’année précédente, comprendre que les 20 élèves présents dans la classe génèrent de la chaleur et, à partir de là, équilibrer la puissance de chauffe. Elle est capable d’intégrer les habitudes des occupants et l’influence de l’utilisation sur le système.

À l’échelle plus large du quartier ou de la ville, qu’est-ce que la technologie a à apporter ?

Elle permet d’éviter le gaspillage de ressources au sens large et de favoriser le partage. Aujourd’hui, cela concerne principalement la mobilité, mais aussi le débit d’égouttage, l’anticipation des crues, la détection des fuites, etc. Elle permet également d’intervenir au bon endroit, au bon moment, par exemple : ne ramasser les poubelles que quand elles sont remplies aux ¾.

Mélanie Trélat

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« L'efficience énergétique devrait nous guider »
« L’efficience énergétique devrait nous guider »

Au sein de ProNewTech, société d’ingénierie-conseil en informatique, des règles et best practices permettant de respecter l’environnement sont adoptées. De plus, cette société met en œuvre des systèmes et solutions répondant aux besoins de leurs clients en matière de fonctionnalités tout en consommant le moins d’énergie possible. Interview de Roland Streber.

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Comment concilier efficacité énergétique et réponse aux besoins des clients ?

En mutualisant des services au sein d’un seul serveur. Ainsi, on consomme naturellement beaucoup moins d’énergie. Il en est de même pour les systèmes de switching : si on mutualise plusieurs sociétés dans un seul backbone switch ou un seul core switch, la facture électrique diminue et il n’y a plus besoin de produire cette énergie.

Combien on peut économiser de cette manière ?

En mutualisant les infrastructures comme nous l’avons fait, par exemple, dans le bâtiment Solarwood à Windhof, on peut gagner jusqu’à 30 % d’efficience énergétique sur l’ensemble des installations IT et ICT. C’est ce que nous avions calculé et ce qui a été vérifié effectivement. En plus d’une très nette réduction de la puissance consommée, si on a moins de serveurs et de switches qui chauffent le datacenter, il est évident qu’il y a aussi un effet positif au niveau HVAC.

Travaillez-vous aussi sur la récupération de la chaleur produite par les data centres ?

On peut effectivement réutiliser la chaleur produite par un centre de calcul pour réchauffer un immeuble via des convecteurs, à condition que celui-ci se trouve dans l’immeuble même. Cela dit, il y a une ruée vers le cloud, donc une tendance à placer de plus en plus d’applications dans des centres de données publiques ou parapubliques, dont il est difficile de récupérer la chaleur. C’est une des raisons pour lesquelles nous conseillons à nos clients de garder leurs centres de calcul au sein de leur propre bâtiment. Il existe d’autres raisons liées à la sécurité.

Concrètement, comment procédez-vous lorsque vous intervenez auprès d’un client ?

Nous étudions l’existant du client et sa demande, et prenons en considérant ses futurs besoins relatifs à la digitalisation. Puis, nous discutons des solutions potentielles afin de définir le canevas à mettre en place. Ensuite, nous rédigeons un cahier des charges qui respecte sa situation et son environnement propre. Nous lançons, enfin, les appels d’offre publics ou privés pour trouver parmi les constructeurs, les intégrateurs, voire les opérateurs, les meilleures solutions possibles. On y intègre un maximum de transmissions optiques vu que c’est, économiquement et énergétiquement, la solution la plus efficace et un moyen de transmission rapide avec de très larges bandes passantes.

En tant que spécialiste de l’IT, quel message souhaiteriez-vous faire passer sur la Tech for good ?

Il faut, dans tous les concepts d’architecture de réseau, toujours garder en mémoire l’efficience énergétique. La technologie est un moyen d’améliorer notre environnement, mais il faut considérer tous les paramètres. Cela ne vaut pas la peine, par exemple, de mettre en place une nouvelle technique si on doit, pour cela, construire des sites de génération d’électricités qui produisent de la radioactivité.

L’efficience énergétique devrait nous guider dans tout ce que nous faisons, y compris dans la gestion des déchets technologiques : est-ce qu’il y aura des batteries ou des composants électroniques à recycler après la mise hors service ? Comment pourra-t-on les recycler ? Pourra-t-on récupérer le matériel ou réaliser la mise en décharge ?

Mélanie Trélat

Évaluer des solutions fondées sur la nature
Évaluer des solutions fondées sur la nature

Ce sont des solutions « vivantes », inspirées par, véhiculées par ou copiées de la nature, ayant la capacité de répondre simultanément à des objectifs environnementaux, sociaux et économiques. Le LIST, au cœur du projet Nature4Cities, a piloté la mise en place de NBenefit$ qui, en évaluant l’impact économique et financier de ces solutions, est un outil d’aide à la décision pour les politiques et les urbanistes.

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Les solutions offertes par la nature elle-même, pour lutter ou s’adapter aux changements climatiques, sont souvent inspirantes et avantageuses, quoique sous-estimées. Les Solutions Fondées sur la Nature (SFN ou NBS pour Nature Based Solutions en anglais) utilisent et valorisent des solutions existantes face aux défis environnementaux, sociaux et économiques, mais explorent également des solutions nouvelles. Dans l’idéal, les SFN sont résilientes face au changement, mais aussi efficientes en termes énergétiques et de ressources. Elles considèrent l’importance de développer une approche systémique, tout en s’adaptant au contexte local. Elles peuvent prendre des formes diverses : restauration et gestion durable des zones humides, conservation des forêts, renaturation des zones arides, développement de « poumons verts » en milieu urbain, restauration de dispositifs côtiers naturels, agriculture urbaine…

Il est primordial d’investir dans la préservation des écosystèmes et de la biodiversité. Mais avant d’investir et de déployer ces solutions dans les politiques, les plans locaux et les interventions urbaines, il est nécessaire d’analyser la dimension économique et leur durabilité. Les évaluations de ces solutions peuvent prendre en compte les arbitrages associés à leur mise en œuvre en utilisant une unité commune, monétaire le cas échéant. Le projet Nature4Cities (N4C) s’y est employé. https://www.nature4cities.eu/

Le LIST dans la dynamique

N4C est un projet issu d’un consortium international et interdisciplinaire (9 pays représentés, 28 partenaires, organisations de recherche et de technologie – dont le Luxembourg Institute of Science & Technology, le LIST -, universités, groupes industriels, villes proposant des sites pilotes…) dont les partenaires jouent un rôle proactif dans les dynamiques européennes de R&D, au croisement de la planification urbaine, de la construction, de l’évaluation environnementale, des sciences sociales, du management de l’innovation et des outils technologiques.

Le projet est financé par le programme européen de recherche et d’innovation Horizon 2020. Il vise à créer une plateforme web de référence autour des SFN-NBS, sur laquelle seront proposées des solutions techniques, des méthodes et des outils d’aide à la décision pour la planification urbaine.

L’enjeu est d’aider à répondre aux défis environnementaux, sociaux et économiques contemporains rencontrés par les villes européennes.

Associer les échelles de valeur

Le LIST est l’un des partenaires responsables de l’élaboration d’une évaluation prospective pour ce type de solutions « vivantes ». L’outil, baptisé NBenefit$, apporte une contribution via la formulation d’une échelle monétaire pour analyser la valeur des services écosystémiques urbains. Cette formule aidera à placer les impacts économiques, environnementaux et sociaux (coûts, avantages et co-avantages liés à ces solutions) dans un champ de réflexion commun. L’échelle de valeur sera disponible parmi les outils proposés sur la plateforme N4C. Elle sera testée sur cas réels dans les villes pilotes. NBenefit$ est mû par une équipe de l’unité de recherche sur l’analyse environnementale de durabilité et l’économie circulaire au sein du Département Environnement du LIST.

Pour le LIST, l’intégration des SFN nécessite une compréhension globale de leurs avantages économiques, coûts et bénéfices induits. « La quantification, l’évaluation et le suivi des services écosystémiques, c’est-à-dire les avantages que les populations peuvent retirer du fonctionnement de l’écosystème, fournis par les SFN, sont des éléments fondamentaux de l’évaluation de l’opportunité socio-économique de ces solutions ».

Partant du constat que de nombreux modèles et outils d’évaluation existants ne sont pas rentables ou ne fournissent que des résultats qualitatifs, ce qui rend la concrétisation difficile, les chercheurs ont misé sur des méthodes généralisables, transférables à un large éventail de paramètres, des outils de modélisation agissant comme autant de systèmes d’aide à la décision, permettant de mesurer le retour sur investissement potentiel, d’évaluer l’offre spécifique des services écosystémiques, ainsi que leurs synergies, sous une forme quantitative, avec l’appui de techniques d’évaluation monétaire.

NBenefit$, outil web piloté par le LIST, permet ainsi d’analyser les coûts et les avantages des Solutions Fondées sur la Nature urbaines, pour aider les décideurs à relever plusieurs défis, dans nos villes ou ailleurs, à différentes échelles spatiales et temporelles.

LIST, avec Alain Ducat

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L'effet papillon
L’effet papillon

Quand un petit plus ici donne un grand mieux ailleurs… Exemples - pas si aux antipodes que cela - avec Ibisa, blockchain qui soutient les petits agriculteurs du monde en développement, et Grassfield by Ruth, plateforme de vente de cosmétiques bio qui tourne en réseau d’entraide sociale.

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Quel rapport entre la création d’une marque de cosmétiques bio à l’échelle de la Grande Région et une start-up luxembourgeoise qui met la blockchain et le spatial au service d’une mutualisation de forces agricoles ? Peu de choses a priori. Sauf une idée qui fait du bien autour d’elle. Et l’indispensable touche de technologie qui permet de passer à la concrétisation.

« La technologie doit faire du bien. Elle sert à valoriser ce qui est utile, dans l’intérêt général » : Swisa Dal Cengio a créé sa marque. À 40 ans, elle mise sur les cosmétiques bio, l’engagement, l’action sociale et solidaire. Elle reçoit notamment le soutien d’InTech et intègre le Cluster ESS Grande Région, asbl basée à Belval, dont l’ambition est de développer une économie au service de l’humain et de la planète. On y estime que le projet de Swisa est très représentatif d’un co-développement à promouvoir. L’entrepreneuse voit dans Grassfield by Ruth une marque engagée, souhaite commercialiser ses produits, bios, développés dans un laboratoire familial en Italie, via une plateforme e-commerce et un réseau de distributeurs spécialisés. « C’est avant tout un engagement concernant notre modèle économique et la vie en entreprise, un engagement moral et sociétal, un engagement environnemental aussi. Je souhaite porter ce projet en m’entourant de partenaires de l’ESS (logistique, distribution avec les Associations des Parents d’Enfants Inadaptés et Établissement de Service d’Aide pour le Travail) qui œuvrent également dans ce sens. Je désire également développer la distribution de mes produits à long terme par le biais de vendeuses à domicile en insertion professionnelle. La vente à domicile est un moyen efficace d’expliquer l’impact du bio sur notre environnement, de manière pédagogique, tout en étant proche du consommateur ».

Le blackchainon manquant

De son côté, l’équipe de BitValley, start-up internationale basée au Luxembourg, a fait le lien entre les technologies spatiales, validées par l’Agence européenne, la blockchain et les conditions climatiques qui n’aident pas l’agriculteur du Kenya ou du Bangladesh : elle a créé le réseau Ibisa (Inclusive Blockchain Insurance using Space Assets) https://www.ibisa.network/, une mutuelle d’assurance – dans un créneau non exploré par les assureurs - pour soutenir les petits fermiers des pays en développement.

La technologie satellite permet d’identifier les zones climatologiques peu favorables à l’agriculture, de monitorer ces zones, d’émettre des prédictions. Et cette blockchain permet à des communautés de différents pays de cotiser de toutes petites sommes, qui seront reversées en cas de mauvaises récoltes à ceux qui en ont besoin, pour compenser les éventuels dommages. L’ensemble agit sur la pauvreté et la famine, des conditions de travail décentes, le climat.

Un petit plus ici, pour un mieux plus loin. Et un impact qui ne demande qu’à grandir, avec un petit coup de main technologique. C’est ça aussi, l’effet papillon.

Alain Ducat
Photo (@bitvalley). Ibisa, start-up qui monte et sait rester terre à terre / Images Swisa et Grassfield

L'appli qui chasse le gaspi
L’appli qui chasse le gaspi

Start-up de l’année 2019 chez elle au Luxembourg, F4A avance à l’international. A la base, une application qui lutte, avec les distributeurs, contre le gaspillage alimentaire en informant le consommateur des produits disponibles.

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Ilana Devillers est partout, notamment dans les médias. Son « bébé », F4A – Food4All, décroche les prix – start-up de l’année 2019 entre autres – et les contrats, approchant de plus en plus les grands groupes de distribution, et intéressant de plus en plus de monde dans les salons internationaux : Ilana Devillers, jeune CEO, rentre du CES, la Mecque de l’innovation, à Las Vegas. Et entrevoit une année 2020 encore plus excitante, pour le développement, durable comme les affaires.

F4A s’est d’emblée placée au carrefour de la lutte contre la pauvreté, des impératifs environnementaux et de la réalité économique, en s’attaquant à la chasse au gaspillage alimentaire dans les supermarchés. L’idée : orienter la technologie F4A vers le consommateur à la recherche de bons plans, tout en s’intégrant dans les systèmes de gestion de stock des enseignes alimentaires.

Un lien quotidien

Le groupe Delhaize, les Pall Center ou des indépendants tels que Proxy ont rapidement joué le jeu et accepté de pister et d’annoncer les denrées proches de la date de péremption, pour, après contrôle de qualité, les placer dans les espaces dédiés, signalés par F4A.

CQFD : les supermarchés jettent moins de marchandises et augmentent leur chiffre, alors que l’acheteur sait où et quand trouver des produits vendus jusqu’à moitié prix.
L’application F4A, avec le relais des réseaux, fait le lien quotidien avec le consommateur, informé des disponibilités, et capté par des vidéos culinaires adaptées à ses comportements, préférences et habitudes d’achats.

Soutenue aux prémices par l’incubateur de l’Université, pensionnaire du Lux Future Lab, la start-up a intégré le programme Fit 4 Start de Luxinnovation l’an passé. Et ne compte pas s’arrêter en chemin.

Augmenter l’ancrage

À Vegas, la petite entreprise made in Luxembourg a présenté une application ludique, une animation en réalité virtuelle, conçue avec une autre start-up du cru, Virtual Rangers : un jeu qui utilise la technologie pour promouvoir l’éducation à la consommation responsable !

Cette année, outre des levées de fonds importantes, Ilana Devillers et sa petite bande comptent augmenter significativement l’ancrage de l’application et de leurs autres outils technologiques dans les supermarchés, plusieurs centaines en perspective, dans l’Union Européenne.

Une solution technologique locale pour une question planétaire : nourrir au mieux les populations…

Alain Ducat, pour F4A- Food4All, partenaire Infogreen
Légende : Ilana Devillers, CEO de F4A – Food4All, une jeune femme qui ne s’assied pas sur ses premiers succès (photo Gosia Kramer – The Office)

L'air et l'eau plus purs
L’air et l’eau plus purs

Octar Technologies est une start-up luxembourgeoise créée en 2017 dans le but de créer des produits technologiques et innovants en matière de logiciel et de matériel IT. La société s’est fait connaître avec le développement de cartes de visite multimédia, vidéos interactives, applications et systèmes avancés pour l’entreprise.

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Octar Technologies poursuit sa quête de technologies pour la santé.

Elle a augmenté ses connaissances techniques avec la production et la vente de produits pour la purification de l’air et de l’eau. Les purificateurs proposés par Octar sont très évolués et hautement technologiques. Ils peuvent être pilotés avec des applications téléphoniques et avec des systèmes wi-fi.

Octar Technologies s’est rapidement positionnée en leader dans les secteurs de la purification de l’air et de l’eau. L’entreprise propose notamment des systèmes qui, à partir de l’eau du robinet, transforment l’eau en la chargeant en hydrogène, capable d’apporter de grands avantages pour la santé humaine. RO WATER DISPENSER 6LT permet de traiter 6 litres d’eau du robinet en eau renforcée en hydrogène, peut créer de l’eau froide, chaude et bouillante. Des bouteilles portables de 500 ml (HYDRO50) créent de l’eau avec de l’hydrogène, utile pour les vacances ou pour le travail, pour boire de l’eau du robinet sans problème.

Détection, élimination, ionisation

L’entreprise est toujours en phase de développement et de recherche des produits innovants et technologiques. Le nouveau produit de cette année est un purificateur d’air de haute technologie : EVOLUTION est un système qui permet de mieux respirer et de protéger la santé des personnes. Le système à une fonction automatique pour détecter des virus, bactéries et germes présents dans l’air, et élimine la poussière, le pollen, les émanations toxiques et les mauvaises odeurs. Il possède un système intelligent qui permet de reconnaître tout ce qui est nocif pour la santé humaine et de l’éliminer en moins de quelques minutes. Il est possible de programmer le travail en 2h-4h et 8h, et après temps de programmation, il s’éteint pour économiser la consommation d’électricité. Il n’y a pas de bruit et est très silencieux (seulement 17,4 db).

En outre, le système dispose d’une fonction d’ionisation automatique de l’air, permettant de réduire les ions positifs dans l’air qui entravent l’absorption d’oxygène par le corps. Evolution peut être utilisé pour les personnes souffrant d’allergies, d’asthme ou de problèmes pulmonaires. « Avoir Evolution à la maison, cela signifie avoir de l’air pur, comme dans les montagnes », déclare Pierluigi De Felice, marketing manager d’Octar Technologies. « Nous recommandons d’utiliser Evolution pour la maison et le bureau, mais aussi dans les hôpitaux et les écoles, qui hébergent les personnes les plus faibles, les personnes âgées et les enfants, et où se trouvent de nombreux virus, bactéries et germes ». Evolution contient un groupe de 7 filtres- qui peut être changé une fois par an - permettant de bloquer tout ce qui est nocif pour la santé humaine. La dernière version, plus puissante, peut purifier jusqu’à 60 mètres carrés. Evolution dispose d’une technologie unique, un microprocesseur avancé, une télécommande et, sur demande, l’application pour le smartphone.

« Notre société a pour objectif de fournir de grands avantages en termes de technologie et de santé des personnes, offrant ainsi un grand soutien pour mieux vivre », conclut Pierluigi De Felice.

Article de notre partenaire Octar Technologies

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Accélérer la décarbonisation grâce à une monnaie dédiée
Accélérer la décarbonisation grâce à une monnaie dédiée

En quantifiant nos efforts de réduction d’empreinte carbone, le survcoin entend nous aider à redéfinir ce qu’est aujourd’hui la création de valeur.

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Il faut se rendre à l’évidence, les efforts entrepris jusqu’ici pour sortir des énergies fossiles n’ont rien donné – ou du moins rien qui constitue une réponse adéquate à l’acuité de l’urgence climatique. Il nous faut donc être prêt à miser sur des méthodes inédites. Il se trouve que la technologie de la blockchain, qui allie Internet et cryptographie pour créer à faible coût des bases de données fiables et décentralisées, ouvre à cet égard de nouveaux horizons. Tout un chacun peut s’en emparer pour lancer des initiatives innovantes.

L’idée du survcoin, sur le point d’être lancé comme projet-pilote au Luxembourg par l’a.s.b.l. Climate Action Blockchain consiste à partir de la question simple suivante : qu’est-ce qui crée réellement aujourd’hui de la valeur face à la menace climatique ? La réponse est toute trouvée : réduire son empreinte carbone. D’où l’idée d’une monnaie dédiée, émise comme récompense pour les actions décarbonisantes. Après tout, notre culture nous inculque des « réflexes monétaires » qui sont profondément ancrés en nous. Ce sont des signaux de prix, des perspectives de gain, des opportunités exprimées en euros qui orientent nos choix, bien plus que des considérations liées aux émissions de gaz à effet de serre que nous occasionnons. Le survcoin, émis pour récompenser des efforts de réduction d’empreinte en proportion des quantités du CO2 non émis, renverse cette logique tout en s’appuyant sur ces réflexes monétaires. À noter que l’architecture blockchain choisie pour le projet-pilote donne lieu elle-même à une consommation d’énergie très basse : le fonctionnement de la plateforme s’inscrit donc dans un objectif de sobriété.

Exemple : si je me rends au travail à vélo plutôt que de prendre ma voiture individuelle équipée d’un moteur à explosion, j’évite l’émission de l’ordre de 140 g de CO2 par km. Les données de géolocalisation et d’autres informations transmises par mon smartphone permettent de confirmer qu’un trajet a bien été fait à deux roues et de générer la création de survcoins, en l’occurrence un survcoin par km pédalé. Ces survcoins sont portés à mon crédit sur mon « wallet » (portemonnaie électronique). Ils reflètent donc la contribution que représente cette course à vélo à la réduction des gaz à effet de serre, à hauteur de 140 g par survcoin. Les communes, partenaires centraux de ce projet, acceptent les survcoins ainsi gagnés en paiement de taxes ou redevances en fonction de leurs propres priorités d’action climatique.

À partir de cette amorce de circuit transactionnel dans le domaine de la mobilité et des services communaux, notre stratégie va consister à ajouter progressivement des partenariats afin de faire naître un écosystèmes de transactions décarbonisantes couvrant les domaines de l’énergie, avec des récompenses pour les efforts de réduction de sa consommation d’électricité par exemple, de l’alimentation, en rétribuant l’achat de fruits et légumes organiques de production locale, ou encore de l’habillement, avec des apports de preuve faisant appel aux réseaux sociaux pour rémunérer en survcoins ceux qui optent pour la slow fashion.

Jean Lasar, fondateur de Survcoin
Climate action blockchain asbl

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