« La folie consiste à trouver normal le fonctionnement de notre société. Pas à essayer de l’améliorer », nous souffle le « savanturier » Bertrand Piccard. Essayer d’améliorer la société et son fonctionnement, ce n’est pas un programme, et encore moins un vœu pieux. C’est une mission, c’est une entreprise.
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« Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer », dit la citation (curieusement attribuée aussi bien à Lamartine qu’à Guillaume d’Orange) érigée en proverbe. Et pourtant… Pourtant, ne pas entreprendre, c’est risquer de ne rien faire. Et ne rien faire, c’est subir.
Agir est un leitmotiv en soi. L’action, la bonne, la pertinente, c’est quelque chose qui se travaille mais qu’il est bon d’avoir dans le sang. Dans son ADN ? Y a-t-il un gène qui pousse des êtres à faire bouger les lignes et cela en fait-il des êtres spéciaux ?
Ou alors – en sus ? – il faut de bonnes raisons. Et avoir un moteur pour agir, c’est avoir ce besoin d’aller plus loin, de lancer des pistes, d’essayer des solutions, de bousculer les certitudes. Et d’actionner les leviers.
Les grandes avancées sont probablement le fruit de ces mélanges qui font les cocktails réussis, avec parfois quelques ingrédients mystère, un zeste de chance, une dose de hasard, un soupçon de folie peut-être. Mais les petits pas sont aussi cohérents, surtout lorsqu’on arpente les chemins les plus courts, qui peuvent mener loin, par étapes. Pour « produire » un monde meilleur, vivable et durable, la route est encore longue et il ne faut donc ni louper le départ, ni oublier de monter dans le train lorsqu’il est à quai. L’enjeu n’est pas de crier gare, c’est de mener le convoi à destination !
Mais au fond, qu’est-ce qui motive des entrepreneurs, ONG, associations, chercheurs de mieux-être pour les vivants de la planète, pour aujourd’hui en préparant demain ? Où vont-ils puiser leur énergie vitale, leurs idées ? Et pourquoi, dans quel but, avec quel objectif ?
Tous les jours, Infogreen et sa communauté grandissante essaient de montrer que la réalité peut se rapprocher de l’utopie, au travers de ces projets concrets, de ces initiatives vertueuses, de ces possibilités qui s’offrent à qui peut les cueillir.
« Informer pour agir », c’est la devise d’Infogreen, votre média qui aime aussi rappeler – et démontrer à chaque occasion, actions à l’appui – qu’ensemble, on va plus loin. Si on y allait alors, avec ces gens qui ont envie d’avancer ? Il y a tellement de raisons d’agir !
Alain Ducat
« Un projet motivant, au service d’un engagement »
InTech met ses compétences et ses ressources au service de l’ONG We are NOT Weapons of War. BackUp, outil numérique qui vient en aide aux victimes de violences sexuelles liées aux conflits armés, collecte de précieuses données et peut donner valeur de preuves légales aux témoignages et signalements recueillis. Il va bientôt être lancé à l’échelle internationale. Un engagement remarquable de part et d’autre !
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We are NOT Weapons of War - WWoW - est une ONG dédiée à la question des violences sexuelles liées aux conflits armés, une arme sourde, systémique, déshumanisante, meurtrière...
« Nous voulons porter cette question et en faire un enjeu public mondial », explique Céline Bardet, juriste et enquêtrice internationale - 20 ans de terrain et un enthousiasme décuplé -, fondatrice de l’ONG française, accompagnée de sa consœur Léa-Rose Stoian. « Nous voulons faire exister ces victimes de viol érigé en arme d’épuration, les faire reconnaître et les accompagner avec des soins physiques et psychologiques. Un enjeu fondamental aussi, c’est de leur apporter une expertise judiciaire, pour lutter contre l’impunité. Pour cela, il faut des outils adaptés, sécurisés, qui permettent de recueillir des témoignages, d’identifier des victimes, d’apporter des preuves devant les tribunaux compétents ».
L’outil, c’est BackUp, plateforme applicative de recueil des témoignages sur le terrain et de traitement de ces derniers, un véritable couteau suisse… made in Luxembourg.
« Nous avons voulu mesurer tous les tenants et proposer des solutions adaptées », explique Nicolas André, développeur chez InTech, société luxembourgeoise qui s’est lancée avec ardeur dans ce défi, humain avant d’être technique. « Oui, nous y tenons, et ce n’est pas une image pour l’image. Chez InTech, nous sommes motivés par l’innovation sous toutes ses formes, mais ce n’est pas une démarche naïve, c’est vital. L’exploration technique et la maîtrise de nouveaux outils constituent le cœur de notre activité. Les projets humains nous permettent d’explorer de nouveaux horizons techniques, de fourbir nos armes, et c’est également fondamental pour nos équipes d’être impliquées dans les enjeux éthiques des projets. Nous aimons nous investir dans ce qui porte du sens et nous espérons réciproquement attirer les futures recrues qui se reconnaîtront dans cette démarche. WWoW, c’est passionnant et enrichissant. Nous avons eu beaucoup de rencontres avec Céline et son équipe… Il ne s’agissait pas pour nous d’amener une touche de ‘Tech for Good’ mais d’apporter les réponses techniques précises, pensées pour la cause, réfléchies et développées sur-mesure ». « C’est une sacrée aventure humaine, un apport technique qui a un sens profond ; et ça change tout, ça nous pousse à aller toujours plus loin dans la réflexion », renchérit Erwann Mellinger, de la team InTech.
Donner du temps
« Nous nous sommes rencontrés par l’intermédiaire d’un incubateur parisien », confirme Céline Bardet. « Nous avons beaucoup échangé ; ce qui m’a frappée, c’est d’abord leur capacité d’écoute, leur intérêt, leur appétit de comprendre une problématique complexe et d’apporter leur contribution concrète. Ils ont pris le temps, ils ont donné du temps, pro bono ! Et ils ont exploré des pistes auxquelles nous n’avions pas pensé. »
BackUp franchit les étapes, au fil de l’eau, et les développeurs entendent bien précéder le mouvement de toutes les innovations nécessaires, en partenaire impliqué à fond. L’outil va passer à la phase suivante : l’implémentation à l’échelle internationale, prévue en octobre prochain. Pour WWoW, c’est crucial et porteur d’espoirs : « Ces violences sexuelles sont des crimes de masse. On sait qu’elles existent. Mais on n’entend pas les victimes. Au stade actuel, nous pouvons sensibiliser, informer, tenter d’aider. Mais nous avons aussi besoin de témoignages, de signalements, de preuves, et de données. De plus, avec des chiffres, on pourrait cibler les aides, les zones, les communautés de victimes, les auteurs présumés qui pourraient devenir des coupables ». L’ONU aimerait disposer d’informations en temps réel, l’Union européenne s’y intéresse aussi, de même que les programmes de terrain, de l’Unicef par exemple. « Enfin, c’est un outil qui redonne de la dignité aux victimes, celle de pouvoir dire ‘’je suis là et j’existe’’. C’est essentiel pour elles ».
La version viable de base de BackUp s’apprête à recueillir les premiers témoignages lors d’une phase de test sur le point d’être lancée sur le terrain. La version Beta a déjà permis de recueillir le témoignage d’hommes victimes de viol dans des prisons libyennes, et de déposer une plainte recevable à Paris, grâce à la compétence universelle.
Chez InTech, on anticipe les prochaines étapes. Si les idées, la connaissance du terrain et de ses problématiques sont essentielles à sa conception, c’est bien la technologie qui officie comme une puissante caisse de résonnance ; un outil profondément technique par nature, mais mû par des enjeux humains. Si la Blockchain permet aujourd’hui de conférer aux témoignages une valeur légale durable et d’espérer demain porter des dossiers devant les institutions judiciaires (inter)nationales, c’est probablement l’Intelligence artificielle et plus généralement l’exploration de la vaste quantité de données recueillies qui permettra peut-être d’anticiper, de prévenir et de réagir aux mieux aux évènements avant qu’ils ne prennent trop d’ampleur. « Nous souhaitons nous appuyer sur les technos Data pour parvenir à cartographier les faits, cibler les actions, croiser les témoignages pour désigner les auteurs. Nous voulons un outil qui serve d’alerte à la société, d’appui pour les programmes d’aide, de soutien aux enquêteurs et aux tribunaux internationaux ».
C’est véritablement au travers des enjeux technologiques et humains entremêlés que cette collaboration atypique revêt tout son sens.
WWoW veut aller aussi loin que possible. Soutenue par l’Agence Française de Développement, l’ONG salue aussi le Luxembourg : « Il y a une vraie culture de l’aide au développement, une bienveillante attention aux besoins, des techniciens remarquables, des soutiens importants », souligne Céline Bardet. WWoW avait d’ailleurs co-organisé aux côtés notamment du Dr Denis Mukwege, le Prix Nobel « qui répare les femmes » et à l’initiative de SAR La Grande-Duchesse Maria Teresa le forum #StandSpeakRiseUp, en mars 2019 à Luxembourg.
« Avec WWoW, il reste beaucoup à accomplir pour lutter contre ces crimes de guerre », conclut Céline Bardet. « Cela commence par comprendre, informer, sensibiliser et agir. Et tous les soutiens sont bienvenus ». L’équipe d’InTech bondit : « Nous en sommes et c’est une fierté autant qu’une motivation. De tels projets nous poussent à agir ».
Créée en 1967, Aide à l’Enfance de l’Inde et du Népal (AEIN) œuvre à la construction d’une société plus juste dans ces deux pays. Elle s’engage également en faveur de relations plus équitables entre les pays du Nord et du Sud. Partons à l’aventure avec Françoise Binsfeld, la directrice.
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« Tout a commencé avec des familles luxembourgeoises qui ont adopté des enfants dans un home d’une congrégation à Mumbai, anciennement Bombay. Ils ont ensuite financé ce home avant de s’occuper d’autres projets un peu partout en Inde. » Évidemment, cette solidarité a un coût. Pour assurer le financement, ces familles vendaient des gâteaux ou organisaient de petits événements. Presque 55 ans plus tard, cette philosophie n’a pas changé avec le Bazar Inde-Népal qui a permis de récolter en 2020 28 000 euros ! « C’est un événement énorme. Pendant toute une journée, nous accueillons plus de 700 visiteurs, et une centaine de bénévoles se mobilisent. Outre nos activités de fundraising, nous nous rendons également dans les écoles, nous organisons des conférences, pour sensibiliser le plus de monde possible à nos actions, mais surtout aux conditions de vie en Inde et au Népal. »
Si l’aventure a démarré avec l’Inde, l’aide s’est étendue au Népal dans les années 1990. Deux bénévoles ont d’abord travaillé dans une école sur place, entraînant d’autres projets pour soutenir des personnes plus vulnérables dans des régions reculées.
« Nous sommes soutenus, au Luxembourg, par une quinzaine de bénévoles très actifs répartis dans différents groupes de travail (sensibilisation, projets, communication et fundraising) et par de nombreux autres présents lors de nos manifestations. Nos besoins sont énormes car les deux pays sont violemment touchés par la seconde vague de Covid. Chaque euro et chaque geste sont les bienvenus pour soutenir nos actions sur le terrain. Nous avons vraiment de la chance de recevoir un cofinancement du Ministère de la Coopération au Développement pour le Népal (80%) et l’Inde (60 %). Ainsi, tous les dons sont multipliés par 5 pour les projets au Népal. Nous travaillons directement avec nos partenaires sur place. Il y a donc une grande transparence. »
Des leçons quotidiennes
Les projets sont riches et variés, surtout en ce qui concerne les enfants. « Ils représentent le futur. Ils ont toujours un message important à nous transmettre. Ici, avec le Covid, nous avons constaté des problèmes de scolarité. En Inde, cela fait plus d’un an qu’ils ne vont plus à l’école. Et contrairement au Luxembourg, ils n’ont pas eu la chance de pouvoir suivre leurs cours à distance vu le manque de numérisation. Nous constatons tout de même que nous avons beaucoup à apprendre d’eux, d’où la mise en place de nombreux échanges entre les jeunes d’ici et de là-bas. Les jeunes sont les acteurs du changement quel que soit l’endroit où ils vivent. »
Et pour que tout fonctionne, le dialogue est de mise. « Lorsque nous lançons un nouveau projet, nous incluons toujours les bénéficiaires dans le débat. Leur expérience sur place nous permet d’aller dans la bonne direction. Ce sont leurs vies qui vont changer. Actuellement, nous gérons 18 projets, ce qui représente un budget d’1,4 million d’euros. Les gens pensent que l’Inde est développée économiquement, mais il y a encore beaucoup de travail pour diminuer les inégalités entre les populations riches et pauvres. Et le Covid n’a rien arrangé car beaucoup de familles ont été impactées par l’obligation de confinement strict alors qu’elles ont besoin de travailler tous les jours pour survivre. Le Covid a également eu un impact chez nos partenaires sur place. Beaucoup ont été infectés et ont donc dû interrompre leurs missions dans les villages. Les risques sont élevés et les communautés villageoises ont peur de se faire vacciner du fait d’une mauvaise information. Et les maisons étant relativement petites pour de grandes familles, les distanciations sociales sont difficiles à faire respecter. »
Les membres d’AEIN restent malgré tout optimistes et sont conscients que leurs projets transforment des vies – tout en générant de nombreux sourires.
Sébastien Yernaux, avec AEIN, partenaire Infogreen
Photos : AEIN
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Briser la dépendance à l’aide alimentaire !
Le Kenya est mondialement connu comme destination touristique ou encore comme producteur de légumes et de fleurs vendus dans nos supermarchés. Par contre, peu de gens ont connaissance des inégalités qui sévissent au sein de ce pays. Contrairement au centre et au sud-est du pays, qui connaissent une certaine activité économique, la région du Turkana au nord-ouest du Kenya est d’une pauvreté extrême. La Fondation Partage y intervient.
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Cette région aride, habitée par des populations à tradition nomade subit des périodes de grande sécheresse. Suite au changement climatique, ces périodes de sécheresses sont de plus en plus fréquentes et sont souvent suivies par des crises de famines lors desquelles de nombreuses familles deviennent malheureusement dépendantes de l’aide alimentaire distribuée par les organisations locales.
C’est la raison principale pour laquelle nous avons choisi d’intervenir dans cette région du Kenya. Non pas en apportant de l’aide alimentaire, mais en augmentant la résilience du peuple Turkana face aux périodes de sécheresse répétitives. Notre partenaire sur place, Caritas Lodwar, a élaboré un programme qui vise soit le développement de la production de nourriture, soit l’augmentation des revenus des ménages afin que ces derniers puissent acheter leurs aliments.
Concrètement cela se fait par :
L’installation de puits qui permettent de faire de l’agriculture familiale même en période de sécheresse.
La mise à disposition de semences résistantes à la sécheresse.
Des formations sur des méthodes agricoles adaptées à la région.
Le croisement d’une nouvelle race de chèvre avec les chèvres locales. Il en résulte une chèvre adaptée au climat local et qui donne 3 fois plus de lait que les chèvres locales.
L’octroi de microcrédits pour commencer ou développer un petit commerce.
Avec un budget annuel d’environ 140.000 €, le projet soutenu par partage.lu cible annuellement 950 ménages ! Après un an de soutien intensif, ces ménages sont capables de continuer leurs activités de façon autonome avec tout au plus un petit suivi ponctuel de la part de la coordinatrice du projet. Chaque année, le projet reproduit ces mêmes activités auprès de nouveaux bénéficiaires.
Le but ultime du projet est d’améliorer la sécurité alimentaire des bénéficiaires de façon à ce qu’ils soient moins vulnérables lors des périodes de grande sécheresse et ne soient plus dépendants de l’aide alimentaire.
Lors de ma dernière visite au Kenya en 2019, j’ai rencontré Ngoroi, une jeune femme bénéficiaire du projet. Elle était très contente, parce qu’elle peut désormais nourrir sa famille grâce au puits installé dans le cadre du projet. Elle nous raconte : « Il y a quelques mois, quand il y avait la famine ici, une voisine qui habite de l’autre côté de la colline est venue me rendre visite. Elle m’a demandé comment nous faisions pour avoir de la nourriture même avec cette longue période de sécheresse. Je lui ai montré nos champs et le puits installé par Caritas Lodwar … »
L’expérience des 5 dernières années a prouvé que le projet donne d’excellents résultats et a donc toute sa raison d’être. En effet, nous avons constaté que lors de la dernière famine qui a sévi dans la région Turkana, les bénéficiaires du projet n’ont pas eu besoin d’aide alimentaire et ont pu être rayés des listes officielles de demandeur d’aide alimentaire.
Denise Richard - Directrice de la Fondation Partage Luxembourg
Photos : Fondation Partage Luxembourg, partenaire Infogreen
Renforcer l’autonomie entrepreneuriale
ADA est une ONG luxembourgeoise qui joue un rôle de premier plan dans le secteur de la finance inclusive au niveau international. Depuis 1994, elle travaille au développement de services de microfinance en faveur des populations exclues des circuits bancaires classiques. Son action vise à renforcer l’autonomie et les capacités d’institutions de microfinance (IMF), des associations professionnelles et des réseaux. Rencontre avec Axel de Ville, Conseiller à la direction.
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« Notre ADN est dans notre acronyme Appui au Développement Autonome. Nous ne cherchons pas à réaliser les projets à la place des autres, mais plutôt à offrir un élément déclencheur. Nous essayons de contribuer à améliorer les conditions de vie des populations pauvres, tout en apportant une certaine autonomie. Si une personne arrive à s’en sortir dans son projet, avec un minimum d’aide, elle va prendre confiance en ses capacités et quitter progressivement sa situation de précarité. »
Une évolution positive constante. « Je suis assez satisfait du lien que nous avons pu créer entre le secteur financier et la lutte contre la pauvreté. Au départ, ce sont des concepts antinomiques. Mais notre travail a pu démontrer le contraire. On a pu convaincre de nombreux décideurs grâce à des petits projets qui ont porté leurs fruits. Même si nous sommes une petite ONG, nous sommes précurseurs dans l’Impact Investing. Il y a 20 ans, quand des ONG effectuaient les démarches pour garantir des prêts d’une centaine d’euros à des personnes sans revenus, c’était presque utopique ! Aujourd’hui, il y a une réelle évolution. Nous sommes partis d’un programme subsidié de 400.000 euros. Aujourd’hui, il existe un fonds, le Luxembourg Microfinance and Development Fund (LMDF), qui pèse 40 millions d’euros. »
ADA conseille ce fonds pour le soutien d ’institutions de microfinance (IMF) à forte mission sociale. Au 31 décembre 2020, 51 IMF ont été conseillées par ADA et financées par ce fonds dans 24 pays. 55 721 micro-entrepreneurs ont directement été atteints, dont 72% de femmes. Le prêt moyen est de 1 338 euros.
Les jeunes, l’économie de demain
ADA soutient les jeunes entrepreneurs (de 18 à 35 ans) pour la création d’emplois, le développement économique et la résilience au sein des communautés locales. Le programme « financement des jeunes entrepreneurs », en cours depuis 2011, a un double objectif économique et social :
Lutter contre le chômage des jeunes à travers l’entrepreneuriat ;
Améliorer la portée et les performances sociales des IMF en leur permettant de mieux cibler les jeunes entrepreneurs grâce à une offre de produits adaptés.
Un programme assez positif puisque plus de 15 000 jeunes ont accès à un service d’épargne, alors que 4.300 d’entre eux ont accès à un crédit. Le financement moyen est de 500 euros par jeune. Enfin, plus de 3.000 jeunes entrepreneurs ont accès à un accompagnement non-financier.
« Les jeunes représentent l’économie de demain. Il est primordial de les rendre autonomes via une activité professionnelle. Cependant, ils n’ont pas beaucoup d’expérience et manquent de background financier, ce qui rend délicate l’obtention des crédits pour se lancer. Notre idée est qu’au lieu de leur faire un don directement, nous mettons en place un projet qui leur permet d’accéder à un financement. Ensuite, ces jeunes entrepreneurs pourront rembourser en fonction de l’évolution de leurs chiffres d’affaires. Nous leur permettons de mettre le pied à l’étrier. C’est un engrenage vertueux : ils pourront prouver qu’ils peuvent rembourser des crédits et donc, que ce sont des personnes fiables. »
Un conseil pour terminer ? « Un ami m’a dit de mettre mon idéalisme en poche, car le monde du développement possède différentes facettes. Mais tant que je sais que cet idéalisme se trouve dans ma poche, j’aurai toujours plein d’éléments qui me permettront de m’accrocher et de garder de l’espoir dans ce que je fais. »
Propos recueillis par Sébastien Yernaux
Photos : ADA
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La RSE au cœur de la stratégie du cabinet Wildgen
Wildgen n’est pas qu’un cabinet d’avocats d’affaires historique au Luxembourg. C’est aussi une entreprise socialement responsable, labellisée et engagée. Wildgen organise des projets fédérateurs et a même déposé sa marque RSE « W4 - Wildgen 4 », déclinée en différents volets.
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Wildgen, cabinet d’avocats d’affaires établi au Luxembourg depuis 1923, est, depuis de nombreuses années, fortement engagé dans des démarches éthiques et environnementales, et a obtenu le label Entreprise Socialement Responsable, décerné par l’INDR en 2019 et le label Great Place to Work en 2020.
Ce challenge convie les participants à parcourir une distance de 50 kilomètres à pied en 50 jours, entre le 5 juin et le 24 juillet. Les frais d’inscription permettront de financer la plantation de 500m2 de forêt par la Fondation Hëllef fir d’Natur de natur&ëmwelt. Un tel écosystème forestier permettrait de stocker environ 50 tonnes de CO2 de l’atmosphère sur 100 ans.
Stéphanie Leclercq, CMO et Coordinatrice RSE, explique l’initiative, « La Journée mondiale de l’Environnement, promulguée par les Nations Unies, soulève les questions essentielles de la protection de l’environnement et de la survie de notre planète. Le programme des Nations Unies considère la lutte contre la déforestation comme une priorité absolue. Nous souhaitions agir et avons décidé d’organiser ce défi au profit de la fondation luxembourgeoise Hëllef fir d’Natur de natur&ëmwelt qui œuvre notamment pour la reforestation. »
L’objectif du cabinet est triple dans cette aventure :
- La protection de l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique en soutenant un projet de reforestation d’arbres feuillus et en encourageant une mobilité douce ;
- La santé de ses collaborateurs en encourageant une activité physique régulière ;
- La fédération de l’ensemble de ses parties prenantes (collaborateurs, clients, fournisseurs et l’ensemble de la société civile) autour des piliers majeurs de la RSE, comme il le fait déjà avec la collecte nationale de jouets Wildgen 4 Children.
Des projets fédérateurs
Effectivement, Wildgen n’en est pas à son coup d’essai dans l’organisation de projets fédérateurs et a même déposé sa marque RSE « W4 - Wildgen 4 ». Cette dernière est déclinée en différents volets, parmi lesquels :
- Wildgen 4 Children – Le respect des droits fondamentaux est une priorité pour le cabinet. En 2019, il a financé une grande étude menée par l’UNICEF sur le respect des droits de l’enfant à Luxembourg et chaque année, depuis 8 ans, il organise une grande action caritative au niveau de la Grande Région au profit d’une dizaine d’associations prenant en charge des enfants et des jeunes vivant des situations complexes, de maladie, d’handicap ou de précarité. Une trentaine de sociétés luxembourgeoises collaborent à ce projet.
- Wildgen 4 Women – Cette initiative montre à quel point le cabinet est engagé dans la lutte pour les droits des femmes et le respect de la parité, principe illustré par le fait que de nombreuses femmes occupent un poste à la direction du cabinet. Ce projet, qui se définit comme un cercle vertueux, regroupe des femmes de tous horizons et les encourage à investir dans leur éducation et dans leur carrière, à gagner en confiance et en compétences afin d’atteindre leurs objectifs et de devenir, à leur tour, modèles et mentors.
- Wildgen 4 Environment – Ce volet a débuté en 2010 avec la participation du cabinet à l’année de la biodiversité des Nations Unies via notamment une exposition artistique abordant la problématique des espèces en voie d’extinction. Ont suivi l’obtention du label SDK, l’installation de ruches d’abeilles au sein du jardin et la signature du manifeste de l’IMS « Zéro plastique à usage unique ». L’objectif de ce volet est de sensibiliser aux thématiques du développement durable mais surtout d’agir concrètement.
Un développement responsable et durable
Stéphanie Leclercq conclut : « En tant que société au rayonnement international, nous reconnaissons notre responsabilité envers la société et souhaitons montrer le chemin. Nous plaçons la RSE au cœur de nos préoccupations et nous nous engageons sur tous les plans : environnemental, sociétal, humain et économique.
Notre démarche soutient la vision, les valeurs, et la stratégie du cabinet.
C’est dans cette optique que le développement durable prend tout son sens ».
Wildgen, partenaire Infogreen
Engager les acteurs économiques à être acteurs du changement !
Catalyseur d’innovation sociale, IMS Luxembourg est depuis presque 15 ans le réseau leader de la RSE - Responsabilité Sociétale des Entreprises - au Grand-Duché. Notre savoir-faire porte particulièrement sur la sensibilisation aux enjeux de développement durable appliqué aux entreprises, la mise en contact des parties prenantes et l’élaboration collective de solutions durables.
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Agir en faveur d’une société plus prospère, soucieuse et respectueuse de l’environnement et du bien-être de toutes et tous est au cœur de nos actions. Voici une mise en application sur la réduction du plastique à usage unique en entreprise mettant en avant quelques-unes des raisons d’agir.
Longtemps ignoré, l’impact dévastateur et considérable des plastiques à usage unique sur notre écosystème et notre santé est connu, reconnu et en première ligne des programmes environnementaux, tant aux niveaux nationaux qu’internationaux.
6 à 8,5 millions de tonnes de plastique rejoignent les océans chaque année à un rythme si effréné qu’en 2050, les mers contiendront plus de masse plastique que de poissons. Plus d’un million d’animaux en meurent chaque année. 72% de l’eau potable est contaminée en Europe et 83% dans le monde.
C’est en réponse à la demande d’une action concrète et commune de la part des dirigeants des entreprises membres du réseau IMS lors de leur CEO Sustainability Club du 10 avril 2018 que IMS lance le Manifeste Zero Single-Use Plastic le 11 septembre 2018 à l’occasion du dîner annuel du Club.
Au moment de son lancement, le Manifeste anticipe la directive de l’Union Européenne sur les plastiques à usage unique alors en cours d’approbation, qui sera finalement adoptée en juin 2019. Il va même plus loin en appelant les organisations signataires à renoncer complètement à l’achat et à la diffusion d’une liste précise de produits, tels que les gobelets en plastique, les assiettes, couverts, pailles et bâtonnets mélangeurs non réutilisables en plastique, les récipients alimentaires non réutilisables, les bouteilles en plastique, et les paquets et emballages de chips et sucreries.
Une vingtaine de dirigeants répondent à l’appel directement et signent le Manifeste lors du lancement. Dès fin septembre, ce sont quelque 40 entreprises qui ont apposé leur signature ; il y a 50 signataires au 1er avril 2019, ce qui représente 21 441 salariés pour s’élever à 74 signataires en fin de projet en décembre 2020, soit près de 41 000 salariés. Les efforts de ces 74 organisations ont porté leurs fruits : 150,5 tonnes de plastique à usage unique sont retirées de la consommation chaque année à partir de 2021.
Accompagnant nos signataires dans leur programme de suppression des plastiques à usage unique au sein de leurs activités, notre objectif ultime a été ici de contribuer à la diminution de ce phénomène de pollution majeur, d’instiguer une réévaluation des modes de consommation autour de la dynamique de l’économie circulaire, et ainsi de promouvoir le développement durable auprès des signataires du manifeste, de nos membres en général et plus largement encore de la société civile.
Simultanément, le projet a créé un momentum, une formidable opportunité d’informer, de sensibiliser et d’agir sur cette thématique essentielle et urgente. De par sa nature, le projet fait des signataires un levier d’action puissant avec un double effet démultiplicateur : auprès de leurs différentes parties prenantes, fournisseurs, partenaires, clients, mais aussi plus largement auprès de la société civile, via leurs collaborateurs qui peuvent appliquer et répliquer cette sensibilisation et ces actions au sein de leur organisation mais aussi dans le quotidien de leur vie citoyenne.
C’est ce type d’actions concrètes et fédératrices qu’IMS mène au quotidien sur les trois enjeux du développement durable : People, Planet et Prosperity. (Voir le mapping de nos activités)
IMS Luxembourg, partenaire d’Infogreen
+ImpaKT : « Les premières solutions sont là, il est temps d’agir ! »
L’économie circulaire, c’est un modèle économique à vision systémique. Avec PROgroup et leurs engagements personnels, Romain Poulles et Jeannot Schroeder sont des porte-drapeaux de cette (r)évolution systémique. Pour propager le discours, convaincre le plus largement possible et, surtout, agir et pousser à l’action, les deux entrepreneurs ont lancé, il y a 5 ans, une structure entièrement dédiée à l’économie circulaire : +ImpaKT.
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Le développement durable, comme il est pratiqué majoritairement, à savoir l’approche du « moins mauvais », n’est pas une solution suffisante et ne fait que reporter les échéances des défis qui se posent à nous. Mais même une économie circulaire, qui ne cherche pas à générer des effets positifs de manière systématique, n’est pas suffisante. On oublie alors les aspects sociaux, environnementaux, si le seul but est de « faire tourner les molécules » à l’infini.
Romain Poulles se définit comme un « Happy Circular Economy Officer (CEO) ». Pour lui, l’économie circulaire est aujourd’hui une évidence, qui permet de donner une réelle perspective à l’avenir de l’humanité. « D’ailleurs, quel que soit le nom qu’on donne à ce nouveau modèle économique, l’économie circulaire est plutôt un concept parapluie dans lequel se retrouve l‘économie bleue, l’économie de performance, et bien d’autres. Depuis presque 25 ans, je suis convaincu qu’il faut aller dans le sens du développement durable et je travaille à la transposition ».
Quand Jeannot Schroeder a rejoint PROgroup, les deux hommes ont prolongé la réflexion, remis en question les pratiques de l’entreprise et poussé le curseur vertueux plus loin. « Nous voulons à présent générer des impacts positifs multiples », appuie Jeannot Schroeder. « Les défis qui se présentent à nous, pour améliorer l’environnement, la biodiversité, le climat, sont historiques mais ce n’est pas ‘’mission impossible’’. Cela nous concerne tous ». Romain Poulles souligne : « Avec +ImpaKT, le message est clair, nous savons qu’il y a des solutions et que l’économie circulaire est incontournable pour une économie résiliente, régénératrice, et porteuse d’espoir. Alors nous voulons être artisans de cet impact positif, nous voulons agir et pousser à l’action. Il est plus que temps ! » Au cours de l’année passée, Anne-Christine Ayed a rejoint l’actionnariat. Elle y apporte tout son savoir-faire et une expertise dans le développement et l’implémentation d’une stratégie circulaire dans un grand groupe industriel.
C’est pour ça que +ImpaKT est né. Le nom coulait de source : créer des impacts positifs et ne pas se limiter à réduire les impacts négatifs qui visent au mieux le zéro impact. « L’économie circulaire, ce n’est pas une nouvelle technologie, ce n’est pas un nouveau procédé, c’est tout simplement un nouveau modèle économique, un changement de paradigme, une révolution systémique. On doit repenser le système dans son entièreté ; on a donc créé +ImpaKT pour s’occuper de ces questions systémiques mais aussi des enjeux de l’économie circulaire, qui vont bien au-delà du secteur de la construction ». Il fallait cette structure, à la fois indépendante du groupe bâtisseur et liée à ses missions et à son objet social, pour clarifier la communication et donner une approche cohérente et des signaux forts à l’extérieur, comme ceux que l’entreprise donne en interne.
« Nous étions les premiers à parler d’économie circulaire sur la place publique luxembourgeoise. Au début, beaucoup nous prenaient pour des fous. Maintenant, les regards ont changé et tout le monde en parle. Un vrai travail de conviction prend du temps. Il faut d’abord sensibiliser puis proposer des solutions avant une mise en place. Aujourd’hui, nous sommes assez fiers de notre travail ». Les deux pionniers soulignent que le politique a bien embrayé : « Dans l’avant-dernier accord de coalition, l’économie circulaire était mentionnée une seule fois. Dans le dernier accord ainsi que dans le programme du Gouvernement, il y avait 39 références à l’économie circulaire ! On a créé un véritable débat et, pour nous, c’était très important ».
+ImpaKT se réjouit ainsi des initiatives enclenchées, comme la stratégie « Zéro déchets » développée en grande partie par +ImpaKT pour le Ministère du développement durable.
« On l’aurait volontiers appelée « Gestion des Ressources ». Si vous lisez les recommandations, on parle beaucoup plus de la gestion des ressources que de jeter et traiter les déchets comme c’était le cas avant ».
C’est le genre de « switch » dans la façon d’aborder les choses que prône +ImpaKT. « On a besoin d’actes et de gestes forts. Ils sont logiquement précédés d’une prise de conscience et de stratégies à mettre en place ».
« On a aussi développé une stratégie pour mieux valoriser le cycle de l’eau dans cette dynamique. Là aussi, l’État y travaille. Cela ne passe pas forcément par des aides financières, mais plus par des projets pilotes. Il y a eu un travail de fond, et là nous sommes entrés dans une phase d’implémentation ».
Romain Poulles, à différents niveaux de la société civile, plaide pour cette économie circulaire. « Mais on en est encore loin dans la réalité quotidienne. La BEI (Banque européenne d’investissement) a déjà classé l’économie linéaire, le modèle actuel, comme le modèle à risque, compte tenu de sa dépendance à des ressources non renouvelables et en grande partie non disponibles en Europe. Je pense qu’il y aura un point d’inflexion dans les prochaines années, un point de « non-retour » où les choses vont s’accélérer. Mais d’abord, il faut des bases solides. Il faut des compétences ! » Et donc que le système de formations s’adapte aux réalités et aux besoins. « On a vraiment besoin de personnes qui comprennent le modèle, savent réfléchir et arrivent à transmettre leurs connaissances. Cela touche tous les secteurs, partout où le modèle peut évoluer. L’étape suivante, c’est créer un cadre fiscal et réglementaire. Il faut des textes qui soient aussi stimulants et incitatifs, pour la transposition du nouveau modèle économique. Le secteur financier doit aussi entrer dans le jeu. Le marché circulaire est rassembleur par nature : il faut des acteurs institutionnels, étatiques, associatifs, privés… » Le côté pionnier de +ImpaKT peut pousser aussi le lobbying. « Le gouvernement a développé une stratégie circulaire solide mais, aujourd’hui, on attend des moyens humains et financiers sérieux, à la hauteur des enjeux, pour concrétiser cette réflexion stratégique. Il faut mettre en place un fonds spécial pour transposer l’économie circulaire ».
Les pilotes de +ImpaKT agitent les coulisses et entendent continuer à taper du pied dans la fourmilière. « Les différents projets que nous avons suivis apportent un grand retour d’expérience. Nous voulons dispatcher les connaissances emmagasinées. D’ailleurs, nous sommes en train d’écrire un livre ensemble. Il sortira probablement d’ici 6 à 7 mois ».
Car des projets qui font référence, il y en a. Comme le LoopPark, qui sera le premier parking 100% démontable ET remontable. « Beaucoup de collaborateurs et partenaires y ont participé. Cela a nécessité des recherches, des brevets, la construction d’un prototype, … Doté d’un « material passport », ce projet est un bel exemple pour le secteur de la construction. On est à la finalisation de la conception mais le prototype a été testé lors des phases de démontage et de remontage, et on sait que cette solution fonctionne. »
Autre projet phare pensé chez +ImpaKT, la fiche de données de circularité des produits (Product Circularity Data Sheet ou PCDS - https://www.infogreen.lu/la-norme-circulaire-du-luxembourg-en-mode-iso.html), qui est devenue une norme internationale ISO 59040 : « En format open-source, on a des données circulaires standardisées, des informations sur la circularité des produits à tous les acteurs impliqués dans la chaîne de valeur. C’est la base de l’Internet des matériaux. Il s’agit d’éviter les erreurs du passé, où chacun développait sa solution dans son coin. S’il n’y a pas de standardisation et de normes reconnues et utilisables par tous, il n’y a pas de solution systémique. Or, l’économie circulaire, c’est tout un système ancré dans le développement durable. PCDS a une envergure internationale que l’on mesurera d’ici quelques années ».
Romain Poulles évoque encore le travail de veille technologique sur les solutions circulaires mené ces dernières années. « Aujourd’hui, +ImpaKT dispose de plus de 1000 exemples de mises en place d’innovation. Forts de ces multiples exemples et de notre expertise, nous sommes capables de conseiller efficacement nos clients dans la mise en pratique d’une démarche circulaire. La veille est d’une importance fondamentale car elle permet de démontrer que le futur a déjà commencé ».
L’économie sera circulaire ou ne sera pas. Et c’est bien le combat que mène +ImpaKT : « Les premières solutions sont là, il est temps d’agir ! »
Sébastien Yernaux
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Innovation et… action !
Les techniques de construction pour concevoir des bâtiments à haute efficacité énergétique sont aujourd’hui maîtrisées mais le secteur doit continuer à innover pour anticiper les problématiques de demain. Gilles Christnach et David Determe, Managing Directors de Betic Ingénieurs-Conseils, reviennent sur ce défi en dévoilant leur vision entrepreneuriale.
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Conception et durabilité… quelle vision adoptez-vous ?
David Determe : Concevoir des bâtiments « verts », c’est dans notre ADN. Bâtiments passifs, à haute efficacité énergétique… nous maîtrisons ces techniques à l’image de la maison relais à Angelsberg, pensée par tous les acteurs pour être neutre en CO2 grâce à un fort niveau d’utilisation de matériaux renouvelables, écologiques et recyclés ou du Lycée Technique pour Professions de Santé à Ettelbrück, un bâtiment à énergie positive.
Gilles Christnach : Mais ce n’est pas suffisant. C’est pourquoi depuis plusieurs années nous développons un service spécialisé en conception durable, qui dessine les lignes d’une construction inscrite dans une approche circulaire à tous niveaux.
L’économie circulaire est donc au centre du processus de conception ?
GC : L’approche pratiquée au Luxembourg reste encore linéaire : « extraire, fabriquer, consommer et jeter », même si beaucoup d’efforts sont conduits par tous pour développer une démarche de conception vertueuse. La maîtrise d’œuvre, architectes et ingénieurs-conseils, travaille de plus en plus de concert, pour atteindre cet objectif. La méthode de travail « MOAI » les appuie d’ailleurs dans cette démarche collaborative intégrale pour intégrer les principes d’économie circulaire dès les prémices du projet.
DD : Choix des matériaux, maintenance, déconstruction, recyclage, surcyclage… Nous tâchons d’insuffler à l’équipe cette approche pour qu’elle intègre l’ensemble du cycle de vie des projets dans son travail. Et quelle fierté de voir qu’elle s’inscrit pleinement dans cette logique en imaginant les bâtiments de demain. Le projet mixte dans le quartier du Grünewald, mené en cocréation selon une approche cradle-to-cradle l’illustre bien. L’équipe contribue ainsi à cette transition vers un nouveau modèle de conception, au service du bien-être des utilisateurs finaux.
GC : C’est d’ailleurs pourquoi nous développons notre expertise dans des domaines peu présents à Luxembourg qui peuvent y contribuer comme l’acoustique ou la gestion de l’eau… Nous offrons ces services avec l’appui des experts du Groupe VK Architects et Engineers, dont nous faisons partie, et comptons à termes les proposer localement via la montée en compétences de notre équipe au Luxembourg.
Et demain ?
DD : C’est anticiper aujourd’hui l’impact sur l’environnement de notre mode de vie actuel. Les technologies de l’information et de la communication n’ont jamais été autant présentes que depuis la crise sanitaire : e-mail, visioconférence, messageries instantanées, travail collaboratif en ligne … avec un leitmotiv pour les entreprises : dématérialiser ! La pollution numérique est une réalité qui est encore peu considérée : selon une étude parue en ce début d’année et menée conjointement par plusieurs universités américaines, une heure de visioconférence avec la caméra allumée, c’est entre 150 et 1000 grammes de CO2 qui sont dégagés, l’équivalent moyen de 9km en voiture ! Chaque entreprise doit en prendre pleinement conscience et agir dès à présent en adoptant des politiques internes « Green » qui s’appliquent aussi à l’usage des nouvelles technologies. Et bien que toute la profession s’engage déjà dans cette voie, nous savons, nous les premiers, devoir agir toujours plus rapidement pour déployer des actions concrètes en la matière.
GC : Nous devons également inclure cet état de fait dans nos concepts techniques ! Regardez par exemple un data center… C’est un « gouffre à énergie » et un énorme consommateur d’eau, mais nous savons techniquement agir dessus. La chaleur qu’il produit ne doit en effet plus être une ressource « perdue » mais au contraire valorisée ! Elle peut servir à chauffer ou à climatiser des bureaux, des logements, des serres, des piscines… Les énergies renouvelables, doivent, elles, être systématiquement déployées pour compenser la consommation de telles infrastructures… Ces nouveaux modes de consommation et leur impact doivent absolument être pensés dans la conception.
DD : Clairement, notre mission est d’anticiper les problématiques de demain, en apportant des solutions aujourd’hui. C’est ainsi que nous appréhendons tous nos projets.
Betic Ingénieurs-Conseils
Partenaire Infogreen
Photos : Marie De Decker
Source : Resources, Conservation and Recycling - The overlooked environmental footprint of increasing Internet use
BAMOLUX vous présente aujourd’hui une solution d’avenir !
JuuNoo, une solution qui va permettre de réduire considérablement les déchets liés à la pose et dépose de cloisons de séparation de bureaux. Une approche circulaire, proposée par BAMOLUX. Présentation.
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Dans le cadre de l’atténuation du changement climatique souhaitée par le Luxembourg, les autorités misent sur une réduction de 55% des émissions de CO2 ainsi qu’une réduction de 40 à 44% de la consommation d’énergie d’ici 2030. « Nous devons tous promouvoir une consommation et une production durables », s’engage-t-on chez BAMOLUX.
Saviez-vous que 99 % de toutes les cloisons de séparations de bureaux fabriquées dans le monde sont mises au rebut ? En raison du défi climatique, des matières premières limitées et des montagnes de déchets sans fin, le marché de la construction doit se réinventer. Il est dès lors crucial que les produits lancés sur le marché soient circulaires, c’est-à-dire conçus en vue d’une reprise et d’une réutilisation.
C’est précisément ce que BAMOLUX vous propose avec sa solution JuuNoo.
Cette solution permet de réduire considérablement les déchets liés à la pose et dépose de cloisons de séparation de bureaux. Des cloisons circulaires élégantes et qui se posent et se déplacent très facilement. Avec la cloison de séparation JuuNoo de BAMOLUX, subdivisez votre espace de bureau de manière simple et rapide. Elle se démonte avec autant de facilité pour être ensuite réutilisée.
Cette cloison réutilisable, à la fin de sa vie, n’est pas démolie mais démontée et réutilisée. « Nous voulons ainsi changer le monde de la construction en un marché durable, où la réutilisation est la norme. Il faut repenser l’utilisation des espaces et de la création de séparation de bureaux habituelles (cloisons en plaques de plâtre, cloisons amovibles vitrées ou pleine). »
La cloison de séparation JuuNoo de BAMOLUX apporte aujourd’hui les solutions d’avenir :
Rapide
Une cloison JUUNOO se place au minimum 5 fois plus rapidement qu’une cloison en plaque de plâtre enduite et peinte ordinaire. Subdivisez votre bureau en une seule journée, sans travaux d’envergure ni saletés !
Élégante
Faites votre choix parmi un large éventail de matériaux de finition. Vous avez envie de quelque chose de nouveau ? « Keep the body, change the skin ». Remplacez les panneaux et conférez un nouveau look à votre pièce en un tour de main.
Circulaire
La cloison JuuNoo de BAMOLUX peut se placer et se déplacer à l’infini. Déclipsez les cloisons et modifiez la subdivision de votre bureau. Bénéfique pour l’environnement et votre portefeuille.
Transformez votre intérieur avec BAMOLUX, une nouvelle norme où la durabilité devient le choix logique.
Vous n’avez plus besoin de vos cloisons JuuNoo ? BAMOLUX vous les reprend ! C’est 100% sans déchets pour vous ! Fini, les frais de démolition et tous les inconvénients liés !
Contactez-nous sans plus attendre pour plus d’informations ou pour une démonstration.
Pour les générations futures, avec des technologies centrées sur l’humain
Viessmann, c’est d’abord une entreprise familiale. Et cet ADN se retrouve dans le souci permanent de développer des produits et services permettant une gestion intelligente de l’énergie. Grâce aux technologies de pointe, toujours centrées sur l’utilisateur, et dans l’intérêt de l’environnement. « Nous créons des espaces de vie pour les générations futures » : plus qu’un slogan, c’est une devise à laquelle souscrit le managing director de Viessmann Luxembourg, Günter Krings.
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« We create living spaces for generations to come ». Affichée comme une baseline, la phrase est plus qu’un slogan pour Viessmann, c’est une matérialisation de l’ADN familial de l’entreprise. « Dans l’histoire de l’Humanité, tout a commencé par la chaleur ». La définition du foyer, c’est à la fois le feu et la famille ! La chaleur est un besoin humain et Viessmann le satisfait avec succès depuis quatre générations. « Mais notre responsabilité aujourd’hui va bien au-delà », souligne Günter Krings, managing director de Viessmann Luxembourg. « Le monde est confronté à un défi sans précédent : modifier durablement notre approvisionnement en énergie et notre approche de la consommation. Viessmann est une entreprise familiale, et préserver la planète pour maintenir des espaces de vie sains et confortables pour les générations futures, c’est un engagement naturel ».
Pour Viessmann, plus de 12.000 employés dans 74 pays du monde développent et fabriquent des solutions climatiques et énergétiques intégrées pour les consommateurs et les entreprises. « Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons passer d’une maison confortable à une planète habitable ».
Un panel de solutions
La technologie au service de l’humain, c’est un levier d’action. Viessmann conçoit des systèmes adaptés aux besoins des occupants, particuliers ou professionnels : chaudières, panneaux solaires thermiques et photovoltaïques, pompes à chaleur, climatiseurs, etc. « Au Luxembourg, tout ce qui est alimenté par les énergies renouvelables est fortement encouragé », rappelle Günter Krings. Viessmann propose un panel de solutions éligibles, par exemple chaudières bois, panneaux solaires thermiques, cellules photovoltaïques couplées à des pompes à chaleur électriques à haut rendement… Pour accompagner les clients dans la transition énergétique, l’entreprise va au-delà de la fabrication de systèmes de chauffage, elle s’engage aussi sur la gestion de l’énergie, avec des solutions numériques et domotiques dédiées. « L’energy manager met par exemple en relation la production d’électricité photovoltaïque ou de la pile à combustible et la consommation de chaleur et d’électricité pour tirer parti de manière optimale de l’énergie écologique et gratuite. Et donc, avoir un minimum recours au réseau public de gaz ou d’électricité. Connecté, il peut même tenir compte des prévisions météorologiques et s’y adapter. Si une journée ensoleillée est prévue, il videra la batterie électrique en amont en déclenchant le fonctionnement du sèche-linge, et profitera ensuite du soleil pour recharger ma batterie ».
Dans une vision de réseau intelligent, les solutions digitales peuvent déjà communiquer à distance avec le client final et l’installateur, mais elles pourront dans un avenir proche avoir accès à des informations provenant du distributeur d’énergie sur les tarifs ou les pics de production et de consommation. « L’intérêt du consommateur rejoint celui de l’économie et de la planète ! »
L’utilisateur et ses besoins
La technologie n’est donc pas une fin en soi, mais un tremplin pour le bien-être de l’être humain et la préservation de l’environnement.
« Il est important que chaque projet parte de l’utilisateur, et c’est dans ce sens que travaillent nos conseillers-experts, au plus proche des besoins. Il faut examiner tout, le contexte, les besoins, les souhaits : construire une maison neuve, rénover en profondeur, remplacer un système de chauffage, réduire les coûts énergétiques, chauffer, refroidir, ventiler et produire de l’électricité de manière responsable… Tout entre en ligne de compte et il existe un large éventail de possibilités. Il faut donc une vue d’ensemble sur les différents systèmes et leurs avantages ».
Pour Günter Krings, « nous devons préserver l’avenir et les prochaines générations, et ça passe par une utilisation parcimonieuse des ressources, une meilleure efficacité énergétique, un recours accru aux énergies renouvelables. C’est notre expertise et notre expérience, nous devons les partager ».
Implantée au Luxembourg depuis 1986, la société TK Elevator occupe actuellement près de 50 salariés, dont trois quarts sur le terrain. La direction et la gérance ont été confiées à Clément Wampach en 2005. Depuis lors, le chiffre d’affaires a quadruplé. Un résultat positif dû à une philosophie de vie qui regarde toujours vers l’avant et partagée par l’ensemble du staff. Rencontre avec un manager pas comme les autres.
Je crois que, pour beaucoup d’entre eux, c’est une raison de fierté. Nous sommes le seul ascensoriste à avoir obtenu l’ensemble de ces labels qui ont l’ambition de se référer toujours aux meilleures pratiques dans chaque domaine. Je pense notamment au label de l’AAA qui n’a été attribué qu’à 46 entreprises au Luxembourg. Nous avons donc pris des engagements assez exceptionnels à l’égard de tous les salariés. Ils savent que nous nous efforçons vraiment de tout mettre en œuvre pour leur santé, sécurité et bien-être. En même temps, il s’agit aussi d’une question de respect vis-à-vis de chaque collaborateur. Nous prenons très au sérieux leur environnement de travail, les outils mis à leur disposition, etc. Ils suivent des formations régulières, qu’elles soient propres à leurs spécialisations, mais également concernant les premiers secours, l’usage des extincteurs, l’habilitation électrique, le port de charges ou encore la gestion du stress. Nous avons organisé des ateliers de bien-être où chacun a pu participer à des entretiens qualitatifs réalisés par une société experte qui ont mené à un certain nombre de conclusions. Celles-ci ont directement influencé le design et l’aménagement de nos nouveaux bureaux à Contern.
Est-ce que vous encouragez d’autres sociétés à se lancer dans cette voie ?
La prise en compte accrue du bien-être des salariés est indispensable. Quand on analyse les causes des arrêts-maladie au Luxembourg, on constate que les problèmes psychosociaux arrivent en tête. Et ce n’est certainement pas le confinement qui a aidé à améliorer cette situation. Beaucoup de gens ont été profondément affectés sur le plan psychique. Ils ont dû apprendre à gérer simultanément leurs responsabilités professionnelles et éducatives, notamment le « home schooling ». Et ce, dans un même espace alors qu’un quotidien traditionnel, c’est d’avoir un lieu d’habitation et un lieu professionnel séparés. La route parcourue entre ces deux endroits permet de changer de casquette avant de retrouver ses proches. C’est vraiment une frontière psychologiquement importante. La gestion du temps a donc été bouleversée pour beaucoup de personnes.
D’autres projets en vue ?
Nous venons de réaliser un bilan carbone. Ce n’était pas obligatoire vu la taille de notre société au Luxembourg, mais cela nous a permis de nous positionner sur les potentiels leviers d’action, notamment au niveau de la flotte automobile, un sujet essentiel dans une société de service comme la nôtre. Depuis lors, nous avons encore participé à une initiative du service Santé&Travail en Industrie en réalisant un audit de tous les aspects Covid dans l’entreprise. Je suis notamment satisfait de l’aménagement de nos nouveaux bureaux à Contern qui ont permis, par exemple, à chacun de manger sereinement tout en gardant une distance de sécurité confortable. Je suis également très satisfait que nous n’ayons jusqu’à présent eu aucun collaborateur contaminé directement dans l’entreprise. Enfin, je soutiens pleinement la campagne de vaccination en libérant un temps de travail pour se rendre dans un centre, sans obliger les collaborateurs à prendre congé.
D’où viennent toutes ces idées ?
J’aime me dépasser. Même dans ma vie privée, aussi durant mes loisirs congés, je souhaite toujours apprendre, je lis beaucoup, j’aime en connaître davantage. C’est peut-être dans mon ADN car ma grand-mère s’était encore inscrite à l’Université de Barcelone, à plus de 60 ans. A l’époque, une femme luxembourgeoise de cet âge qui s’inscrit à des études universitaires à l’étranger, c’était assez exceptionnel. En tout cas, cette volonté personnelle de dépassement déteint sur l’ensemble du staff et nous avons donc une culture de la remise en question permanente pour toujours faire mieux.
Un conseil aux jeunes entrepreneurs ?
Soyez prêts à vous remettre constamment en question ! Il faut toujours garder un regard critique sur son propre projet car rien n’est acquis et de nouvelles opportunités peuvent naître chaque jour. Et puis, n’acceptez pas que l’échec ait « le dernier mot ». Échouer, c’est généralement l’occasion d’une remise en question pour un nouveau départ, pour progresser et se dépasser.
Propos recueillis par Sébastien Yernaux Photos : Fanny Krackenberger
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Déconstruire pour mieux rebâtir
Créé en 2011, Concept 4 permet à ses clients de se libérer de tâches annexes pour mieux se concentrer sur leur tâche principale. Les sociétés de construction, les entreprises de second œuvre et même les particuliers, peuvent faire appel au savoir-faire de Concept 4 notamment pour des travaux de démolition, de déconstruction et de fermeture provisoire.
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Notre service Espaces Verts est dédié à l’entretien et l’aménagement des espaces verts. Nous travaillons essentiellement avec les promoteurs immobiliers, les entreprises de constructions et de travaux publics, les particuliers, les communes et les Ponts & Chaussées.
Nous proposons plusieurs possibilités à nos clients en matière d’aménagement paysager. Soit nous travaillons avec le client sur sa demande et nos conseils pour réaliser un croquis paysager, soit nous travaillons en collaboration avec SM Paysage qui réalise des plans 3D et une vidéo de votre futur jardin.
Le service Clôture propose l’une des plus larges gammes du marché en protection périmétrique : du simple rouleau ou panneau de clôture aux solutions de haute sécurité, notre société fournit et pose la marque Betafence.
Notre nouveau service Récupération a exclusivement un but écologique et social qui s’est ouvert suite à nos quelques années d’expérience dans le domaine de la démolition intérieure et dans le déblayage, qui nous ont fait ouvrir les yeux sur le gâchis du matériel jeté à la benne.
D’une part, ce matériel augmente le volume de déchets à traiter donc plus de Co2 produit et, d’autre part, c’est aussi jeter un matériel qui est encore en bon état qui pourtant pourrait avoir une seconde vie…
Concept 4, partenaire d’Infogreen
Quand durabilité et finance ne font qu’un
En accord avec sa démarche citoyenne et responsable, Banque Raiffeisen renforce son engagement actif en faveur de l’environnement et du climat en plantant un arbre pour chaque 200e transaction réalisée à l’aide de ses nouvelles cartes de crédit Visa, durables et exclusives au Luxembourg. Entretien avec Laurent Zahles, membre du Comité de Direction de Banque Raiffeisen.
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Il y a peu, Banque Raiffeisen lançait sur le marché un nouveau concept de cartes Visa durables. Quel a été le moteur de cet engagement ?
Si nous avons mis en place cette initiative, c’est d’abord parce que nous sommes le premier groupe financier coopératif luxembourgeois et que notre mission première est de répondre aux besoins de nos clients et de leur environnement économique et social. Ensuite, en tant que signataire des « Principles for Responsible Banking (PRB) » du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), nous nous sommes engagés sur des objectifs de développement durable particulièrement ambitieux. Avec ces cartes Visa durables, (https://www.infogreen.lu/banque-raiffeisen-propose-ses-cartes-de-credit-visa-durables-et-ecologiques.html) nous franchissons donc une nouvelle étape importante, pleinement inscrite dans notre ADN.
En quoi le client a été pris en compte pour la mise en place de l’action ?
Pour offrir un maximum de confort à nos clients, le principe a été pensé de manière à s’intégrer dans une utilisation tout à fait normale d’une carte bancaire. La seule chose que nos clients ont à faire pour contribuer à la plantation d’arbres, c’est d’utiliser leur carte Visa durable Raiffeisen comme ils le font habituellement. Le montant par transaction est sans importance, seul compte le nombre total de transactions effectuées. Ils n’ont pas besoin de s’inscrire et il n’y a pas de frais supplémentaires. S’ils souhaitent renforcer leur contribution, nos clients peuvent également échanger leurs points OPERA (points accumulés grâce à des opérations d’épargne ou de financement de projets) contre la plantation d’arbres supplémentaires.
Pour la mise en pratique de la plantation d’arbres, nous avons choisi la Fondation Hëllef fir d’Natur de natur&ëmwelt ainsi que Friendship Luxembourg, 2 partenaires sérieux et de grande qualité, garants de la valeur écologique de notre initiative. Depuis son lancement, l’opération rencontre un vrai succès, en témoignent notamment les nombreux retours positifs que nous avons déjà reçus de la part de nos clients.
Quels sont les produits et services durables proposés par Banque Raiffeisen ?
En accord avec nos valeurs fondamentales et notre approche ESG, nous nous engageons à combattre les problèmes causés par le changement climatique et à répondre aux besoins de nos clients en proposant toute une gamme de services et produits durables : fonds d’investissement, Exchange Traded Funds (ETFs), produits structurés, obligations, gestion discrétionnaire ou encore plan d’épargne. Et en faisant en sorte d’élargir en permanence cette gamme, nous affirmons notre position de partenaire bancaire éthique, référent en matière de finance durable au Luxembourg. Par exemple, nous avons l’intention de faire de notre offre d’investissements durables l’offre standard pour nos clients dans les deux prochaines années.
Est-il indispensable aujourd’hui d’être une banque différente, qui défend un modèle coopératif et qui répond aux besoins qui dépassent le cadre financier ?
Ce que nous jugeons indispensable, c’est avant tout d’agir en cohérence avec nos valeurs tout en restant au plus près des besoins de nos clients, toujours plus soucieux de l’impact de leur argent. Pour Banque Raiffeisen, être au cœur de la société implique une grande responsabilité. Cette responsabilité dans la préservation de notre environnement et dans ce que nous souhaitons transmettre aux générations futures, que ce soit en termes environnementaux mais également en termes de valeurs sociétales, dépasse effectivement largement le cadre financier.
Quels leviers actionner pour avoir un impact positif en tant qu’organe bancaire ?
Au-delà des solutions durables que nous proposons à nos clients, nous souhaitons nous imposer comme un acteur direct de la transition, conformément avec les dispositions de l’Accord de Paris sur le Climat et les Objectifs de Développement Durable (ODD). Nous faisons donc en sorte de limiter le plus possible notre impact environnemental via différents leviers permettant de réduire notre consommation en énergie et en eau (optimisation des systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation, installation de bornes de recharge pour les véhicules électriques, gestion des déchets, sensibilisation de nos employés à l’utilisation de transports en commun, aux éco-gestes et aux bonnes pratiques de réduction des déchets, etc.).
Mais notre engagement ne se limite pas à l’environnement. Nous plaçons l’humain au cœur de nos préoccupations, que ce soit en favorisant l’épanouissement professionnel et personnel de nos employés, en soutenant l’économie locale via des contributions sociales ou encore en utilisant les réseaux sociaux pour maintenir un dialogue régulier et simplifier l’expérience client.
Photos dans l’article : portrait Laurent Zahles, membre du Comité de Direction de Banque Raiffeisen + image cartes Visa
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Le rôle des banques dans la durabilité
Combien de fois vous êtes-vous demandé où et comment est investi votre argent ? Quel est l’impact de vos investissements, positif ou négatif, pour qui et pour combien de temps ?
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D’une part, nous savons que les générations X et Y constituent le groupe principal d’investisseurs qui aspirent au changement. Ces investisseurs cherchent à réaliser des investissements ayant un sens, un objectif, un impact. En particulier, les investissements qui contribuent à la résolution de problématiques environnementales ou sociales et à la diminution des impacts négatifs. D’autre part, si l’on considère la fonction très large des établissements de crédit qui consiste à emprunter et prêter de l’argent, on peut comprendre le rôle important que jouent les banques pour faire progresser et réorienter ces actifs traditionnels vers des investissements responsables et durables.
Dans la pratique, les banques se sont engagées stratégiquement au fil des ans en faveur de la durabilité et de la promotion du développement durable. C’est bien avant l’entrée en vigueur des nouvelles exigences réglementaires de l’UE que les banques se sont souciées de la responsabilité des entreprises et des préoccupations liées au développement durable. Elles ont compris l’intérêt de cette démarche, même s’il leur a fallu des années d’efforts pour intégrer concrètement les principes de durabilité dans leur culture et leurs stratégies d’affaires. En réalité, les banques ont été parmi les toutes premières organisations à divulguer des informations sur les performances en matière de questions non-financières, ESG, de durabilité, etc. Par exemple, la Banque Européenne d’Investissement (BEI), à l’instar d’autres banques, rend compte de ses performances depuis 2005. La grande majorité des banques de l’UE ont commencé à s’intéresser aux problématiques liées à la durabilité à partir de 2010.
Le Luxembourg compte actuellement 125 banques et se classe parmi les meilleurs centres financiers verts du monde selon le Global Green Finance Index (GGFI 7, 2021), qui mesure la façon dont ceux-ci contribuent à la création d’une économie mondiale plus durable et inclusive. Le Luxembourg se classe deuxième dans l’UE en matière d’adoption de la finance durable et sixième au niveau mondial pour la qualité de ses services et produits financiers verts. En 2007, la BEI a coté la première obligation verte au monde à la Bourse de Luxembourg. Aujourd’hui, 14 ans plus tard, la Luxembourg Green Exchange célèbre sa 1000e obligation durable, avec plus de 500 milliards d’euros investis dans des projets verts ou sociaux.
Il est évident que le rôle du Luxembourg dans la transition vers la finance durable est essentiel, ce qui explique les efforts continus au niveau national pour mettre en place une stratégie cohérente de finance durable tirant parti des investissements des secteurs public et privé. En conséquence, chaque acteur du secteur financier devient de plus en plus actif et notamment les banques.
Enfin, et c’est important de le souligner, nous pouvons nous inspirer de plusieurs banques, petites et grandes, qui proposent une gamme de produits d’investissement axés sur la durabilité avec un taux de rendement compétitif et une fiscalité faible.
Nous constatons que les banques cherchent à prouver leurs pratiques responsables, à minimiser leur exposition au greenwashing, à améliorer la transparence - tant au niveau de l’entreprise que des produits - par le biais d’informations non financières, tout en respectant des lignes directrices largement acceptées telles que les Principes pour une banque responsable (PRB) et en jouant un autre rôle important mais stimulant, celui d’exemple pour les investisseurs et leurs bénéficiaires.
Fani Xylouri, Sustainability Services & Impact Reporting Manager Grant Thornton Luxembourg
Contact : fani.xylouri@lu.gt.com
Photo : Grant Thornton partenaire Infogreen
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« Passons rapidement aux énergies renouvelables ! »
Rien n’a changé quant à la motivation des membres de l’asbl Eurosolar Lëtzebuerg œuvrant depuis presque 20 ans en faveur des énergies renouvelables, en particulier le photovoltaïque et son potentiel incommensurable : agir pour garder cette planète habitable pour les êtres vivants dont le genre humain. Ce qui a changé, c’est la nécessité d’augmenter la cadence de la transition énergétique : le temps presse et les techniques, dont les avancées sont formidables, permettant de remplacer les énergies fossiles et nucléaires par des énergies renouvelables.
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La bonne nouvelle : la consommation électrique a, contre toute attente, stagné ces dernières années. Nous avons à peine dix ans pour troquer les énergies fossiles, certes puissantes et utiles jadis, mais polluantes depuis toujours et de plus en plus, contre des énergies renouvelables, ce qui impose d’agir à un rythme soutenu et de manière conséquente. Cela paraît ambitieux, mais c’est tout à fait faisable. On n’a qu’à s’y mettre. Il faut diminuer d’abord la consommation énergétique annuelle, elle doit passer de 50.000 GWh à 10.000 GWh. Cela veut dire qu’il faut agir principalement au niveau des bâtiments, de la mobilité et de la production électrique et d’énergie.
Les mots-clefs sont la rénovation et mise à niveau des bâtisses existantes dont e.a. installations de pompes à chaleur et systèmes de ventilation incluant la récupération de chaleur, permettant l’échange de l’air intérieur. Par ailleurs, les constructions nouvelles ne peuvent être que des constructions à énergie positive et obligation d’inclure des panneaux solaires. Il faut préciser que le marché de l’électricité au Luxembourg est atypique à cause de sa taille et d’une forte consommation industrielle, et donc avec un certain potentiel contributif à la transition énergétique.
Dans le domaine de la mobilité, il faut arriver à une répartition modale - la distribution du volume de transport entre les différents modes de transport - telle que la moitié des déplacements se fasse dans les transports en commun ou mieux, par la mobilité douce, non polluante, à vélo ou à pied. En 2030, la moitié des trajets sera effectuée en voiture, et ces voitures devront être électriques. Les problématiques des batteries seront résolues à court terme grâce aux investissements conséquents dans la recherche. En aucun cas on ne peut oublier le droit de travail. Les besoins en énergie électrique augmenteront.
Les 10.000 GWh nécessaires proviennent de la biomasse et de l’hydroélectricité en raison d’un dixième seulement des besoins à cause des limites naturelles. Donc il reste l’énergie éolienne, 4.000 GWh et le photovoltaïque, 5.000 GWh. Au niveau des éoliennes, cela équivaut à l’implantation de 500 éoliennes jusqu’en 2030, donc 50 par année. Les ériger ne peut passer que par des processus participatifs.
Les besoins en surface pour la production photovoltaïque s’élèvent à 30 km2, donc 3 km2 par année. Les surfaces construites qu’il faut utiliser prioritairement et au maximum, s’élèvent à 253 km2. Ainsi l’utilisation de seulement 12% de la surface déjà bétonnée suffirait pour l’apport de l’énergie solaire. Certaines contraintes dont il faut tenir compte dans les constructions existantes, ainsi le droit des propriétaires, l’architecture, les dispositions géographiques et topologiques, risquent de freiner l’installation des surfaces solaires requises. Pour cette raison, il ne faut pas exclure avoir recours à d’autres surfaces, notamment agricoles, ce qui peut conduire à un changement de leur exploitation, plus extensive, permettant la réhabilitation des sols, souvent vidés biologiquement par les méthodes intensives et chimiques.
Évidemment, le scénario proposé ci-dessus n’est pas définitif, mais il sert à illustrer la férocité avec laquelle nous devons changer nos habitudes de consommation d’énergie ainsi que sa production, voire de réfléchir sur notre mode de vie. C’est la mise en place d’actions nécessaires pour réduire l’impact de la crise climatique, qui demeure notre raison d’agir, pour notre plus grand bien de tous.
Paul Zens, président Eurosolar Lëtzebuerg asbl
Sensilla : pour la qualité de l’air qu’on respire !
Jeune pousse innovante au Luxembourg, Sensilla s’engage pour un environnement de travail toujours plus sain et respectueux de la santé des occupants. Sensilla propose des capteurs innovants, base d’un service complet par abonnement pour la qualité d’air intérieur. Et il y a de solides perspectives, à commencer par les immeubles de bureaux… mais pas seulement.
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Sensilla est arrivée sur le marché avec un objectif bien précis : augmenter la prise de conscience collective concernant la qualité d’air intérieur. Société indépendante au Luxembourg depuis un an et demi, elle est soutenue par du venture capital solide et l’appui du groupe Iko. L’histoire a commencé il y a 7 ans, au travers d’une collaboration entre une université allemande et une start-up spécialisée dans les bio-filtres. 6 ans de recherche et développement ont mené à la création d’une solution de surveillance de la qualité de l’air intérieur à l’aide d’une technologie de micro-capteurs uniques. C’est l’ADN de Sensilla, pour la qualité de l’air qu’on respire. Au passage, notons que Sensilla vient de « sensillum », l’organe sensoriel de nombreux insectes, comme l’abeille, indispensable animal de compagnie du développement de la vie sur terre…
Ingénieur qui vient des télécoms et de l’IoT (objets connectés), Julien Larios est Head of Product chez Sensilla : « La qualité de l’air en général est évidemment un enjeu majeur à l’échelle de la planète. Et, sur un plan plus micro, on constate, avec l’évolution de la quête de performance énergétique et d’isolation, pour ne pas dire d’étanchéité, que l’air intérieur peut devenir un environnement 10 fois plus pollué qu’à l’extérieur. Or, nous passons plus de 90% de notre vie à l’intérieur d’un bâtiment. Comme nous respirons jusqu’à 25.000 litres d’air par jour, la qualité de l’air est un facteur déterminant pour notre santé, notre bien-être, notre productivité… »
Si l’optimisation de la ventilation est un sujet central, Sensilla se place plutôt au cœur d’un écosystème de technologies innovantes, et développe d’ailleurs une série de partenariats avec des fabricants de solutions technologiques pour la purification et la dépollution de l’air intérieur… sans négliger les solutions de mesures à l’extérieur des bâtiments.
Précision de la mesure et analyse automatique
Sensilla offre ses produits « as-a-Service », ce qui inclut la location, l’installation et la maintenance de capteurs haut de gamme, mais surtout la partie informatique et de conseil. « Nos clients ne veulent pas acheter des capteurs, ils veulent surveiller et améliorer l’air ambiant. Nous nous différencions aussi par une prestation supérieure en matière de précision et d’analyse automatique et très fine des données. Chaque capteur Sensilla est soumis à un processus unique au monde de calibration en usine pendant 48 heures, réalisée dans des atmosphères gazeuses soigneusement synthétisées pour reproduire les conditions réelles dans lesquelles les capteurs seront installés. Outre leur capacité à mesurer la température, l’humidité relative et la pression de l’air, nos capteurs mesurent également le taux de CO2, les particules fines, ainsi que la concentration de composés organiques volatils (COV) ».
Au-delà, Sensilla développe des composants logiciels permettant à ses partenaires et clients de visualiser les mesures et d’accéder aux données brutes à des fins d’intégration avec d’autres systèmes (API). Pour résumer, la start-up luxembourgeoise accompagne ses clients de A à Z et à long terme. De l’analyse des données au plan de remédiation, Sensilla propose une gamme de solutions évolutives et durables pour résoudre les problèmes liés à la qualité d’air. Sensilla et son équipe d’experts accompagnent toutes les étapes. « On se charge également de la fin de vie des appareils, par reconditionnement ou recyclage, et nos capteurs sont recalibrables pour que chaque client profite du meilleur service ».
Évolution, révolution
Pour l’heure, le premier marché se tourne vers les entreprises. « Il y a le grand challenge du retour au bureau post-Covid. Surveiller l’air que l’on respire sur le lieu de travail, le cas échéant dans telle ou telle zone ou à des moments donnés de la vie de l’entreprise, être en mesure de réagir sur base de données en temps réel, c’est un vrai sujet, qui participe à l’intérêt des entreprises responsables pour leurs ressources humaines. C’est un facteur prépondérant, que l’on retrouve de plus en plus dans les préoccupations de promoteurs, de constructeurs, de propriétaires ou locataires d’espaces de bureau, de lieux de coworking, de centres commerciaux… » Dans cet esprit, Sensilla équipera le Well 22 à Howald, le futur siège du groupe Iko Real Estate, qui vise l’exigeante certification WELL Building Standard. https://www.infogreen.lu/well-22-un-batiment-au-service-de-ses-occupants-le-coeur-de-l-experience-iko-15421.html
« On n’en est qu’au début de cette approche technologique, qui est aussi sociale, sociétale et environnementale. La fin du 19e siècle a connu une révolution des systèmes d’approvisionnement en eau potable après les épidémies de choléra. Nous sommes à l’aube d’une révolution concernant la qualité d’air intérieure. », prédit Julien Larios. La petite équipe, bien entourée de partenaires pour le développement des activités et la recherche en général, travaille déjà avec plusieurs clients et sur plusieurs projet-pilotes en Europe. Et des projets de R&D se profilent, avec un centre de recherche luxembourgeois.
Le potentiel est à la mesure du challenge, pour les bâtiments publics, les lieux culturels, l’air extérieur dans les quartiers de nos villes, les logements particuliers... Pour que chacun puisse mieux respirer !
Lancée il y a un an, WEO contribue à une meilleure gestion des ressources en eau en utilisant les données de l’espace et de l’IA pour aider à construire un avenir plus durable pour tous, en respectant les valeurs d’intégrité et d’innovation dans un environnement stimulant et amusant. Rencontre avec Charlotte Wirion, une des deux fondatrices de cette jeune start-up au futur qui coule de source.
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« J’ai suivi un cursus universitaire en sciences de l’environnement. Durant cette période, j’ai effectué mes recherches en utilisant des images satellites pour quantifier, par exemple, l’eau dans les villes et analyser d’éventuelles pertes. Mon but était de diminuer, de manière significative, son gaspillage. C’est durant mes années d’études que j’ai rencontré ma future collègue, Imeshi Weerasinghe, qui s’était plus focalisée sur le secteur agricole. »
La rencontre s’est concrétisée par le lancement de WEO en 2020. « Nous nous sommes rendu compte que nous avions beaucoup de technologies très avancées à portée de main mais qu’il y avait un écart significatif entre la recherche et ce qui était mis en place. On se sentait un peu trop éloignées de la réalité. Et du coup, on s’est dit que nous allions quitter le monde académique pour mettre en place des technologies avec des images satellites, proposer quelque chose d’innovant. Nous voulions, à la base, améliorer la gestion de l’eau et contribuer à un monde plus durable, autant dans les villes que dans le secteur agricole. »
Charlotte et Imeshi profitent alors du programme Fit 4 Start. « Même si WEO n’était pas encore créée, nous avons développé une application et exposé notre idée. Ça a fonctionné puisque nous avons pu intégrer le groupe « Space » de l’édition 2019. Ce fut un tremplin incroyable au niveau des rencontres et du développement. Nous avons pu créer des applications pour des projets R&D en collaboration avec l’ESA (European Space Agency) et la LSA (Luxembourg Space Agency), notamment. »
Depuis, les projets se succèdent. « L’idée est vraiment d’utiliser les images satellites et de créer une information utile pour les ministères, les communes ou les entreprises privées, pour qu’ils puissent prendre des décisions correctes. Nous collaborons également avec d’autres start-up. »
Ne pas se baser sur une seule étude !
Même si WEO n’a qu’un an d’existence, Charlotte Wirion peut déjà tirer un constat simple. « Nous avons remarqué que beaucoup de décideurs se basaient sur une seule étude dont les résultats étaient exploités durant des années. Ce n’est pas la bonne méthode. Pour que cela change concrètement, il faut fournir une base solide, documentée et constamment mise à jour. Sinon, ça fausse en partie la prise de décisions. Notre but est de fournir ces informations continues et évolutives, le tout à un prix accessible. Nous utilisons des données satellites ouvertes venant de Copernicus, une composante spatiale constituée de satellites d’observation du sol, des océans et de l’atmosphère. Il recueille des données sur l’ensemble de la planète. »
Une aide indispensable pour l’évolution de notre société en matière de gestion de l’eau. « C’est important d’avoir des données évolutives car il faut s’adapter au moment présent, aux saisons et à différents facteurs. Par exemple, pour l’eau dans les villes, les données prises en hiver sont différentes de celles en été. Il faut donc s’adapter en permanence ! »
Les deux entrepreneuses ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. « Notre rêve est d’avoir un impact significatif sur la gestion de l’eau dans les villes ou dans le secteur agricole, mais également sur la diminution de la pollution. Nous souhaitons rendre nos villes plus durables et belles. Nous ne sommes qu’au début de l’aventure WEO. Nous avançons step by step avec la sensation de faire partie d’une belle action en faveur de la Planète. »
Sébastien Yernaux, avec WEO, partenaire Infogreen
L’habitat participatif : une idée simple contre l’isolement
L’activité principale de Nouma est d’accompagner et de faciliter le développement de l’habitat participatif, avec un focus sur l’habitat senior. Cette solution est une forme de communauté intentionnelle qui réunit quelques habitants. Ils décident de vivre selon des principes communs dont ils ont ensemble décidé des modalités, souvent autour de valeurs éthiques, sociales et environnementales communes. Rencontre avec Emma Zimer, la fondatrice.
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« Tout est parti d’une envie de sens, de liberté, tant au niveau professionnel que privé. C’est mon expérience personnelle qui m’a mise sur la piste de Nouma », raconte Emma Zimer, fondatrice de la SIS (société à impact sociétal) Nouma. « Comme bénévole pour la Croix-Rouge, j’ai accompagné des seniors à leur domicile, pour passer du temps avec ces personnes et leur éviter le sentiment d’isolement. J’ai rapidement constaté que la transition entre la longue vie professionnelle active et la retraite n’était pas si évidente. Le concept de Nouma est né de ces différentes rencontres. Notre société n’offre pas vraiment de solutions sympathiques pour intégrer les seniors qui ont encore besoin de rester actifs. Nous souhaitons développer quelque chose avec eux qui leur ressemble - qui fasse du sens pour eux – et qui les rende acteurs. L’esprit de l’habitat participatif partagé est que chaque bénéficiaire conserve son indépendance grâce à son appartement mais soit également impliqué dans la communauté selon son degré d’envie. Nous accompagnons les futurs habitants dans cette transition mais nous n’imposons pas le mode opératoire de chaque habitat participatif : ils choisissent eux-mêmes combien ils s’investissent dans la communauté et ce qu’ils souhaitent faire ensemble. »
Actuellement, les habitats participatifs ne sont pas encore créés. Mais les dossiers sont en bonne voie. Les personnes intéressées peuvent s’adresser à Nouma pour connaître les projets. Elles ont également l’occasion d’adhérer à l’asbl Beienhaus, la « Ruche », qui a comme objectif d’informer et de promouvoir l’habitat participatif dédié aux 50 ans et plus. Actuellement, elle accueille une quarantaine de membres.
Premier projet concret : Lorentzweiler
« Nous allons lancer la première construction cette année à Lorentzweiler, pour un emménagement en 2023. Nous sommes toujours sur un processus de rénovation ou de construction. Nous recherchons des lieux et des partenariats pour aboutir à un habitat final. Ce dernier est soit loué, soit vendu à un prix attractif. C’est notre but premier même si à Lorentzweiler, nous sommes au prix du marché classique. La spécificité est que Nouma accompagne sur tout le processus, c’est-à-dire dès que quelqu’un s’intéresse à un logement jusqu’au moment où il emménage. »
L’initiative de ce type d’habitat a commencé dans les pays nordiques. Aujourd’hui, il y en a partout même si chaque projet est différent. Par contre, l’objectif est le même : vivre ensemble pour partager une expérience commune et s’entraider. « Il y a une réelle solidarité. Cela évite l’isolement progressif. »
Pour Lorentzweiler, dossier de longue haleine, chacun a contribué à la bonne réussite. « La dynamique participative a débuté en 2019. Depuis, il y a des réunions 2 fois par mois qui abordent différents thèmes comme la mise en place d’une charte, d’un plan de communication ou de la manière de prendre des décisions. Cela crée une véritable dynamique. Chaque lieu accueillera de 6 à 12 appartements. Cette fourchette permet une véritable interaction. »
Ils accompagnent l’Administration afin de donner vie aux espaces partagés prévues sur le site, à savoir une salle multifonctionnelle de 200 m2 et une terrasse de toit avec une serre.
Un conseil pour qui souhaiterait se lancer dans un projet ?
« Il est important de ne pas rester seul en tant qu’entrepreneur, de partager ses idées, ses avancées afin de récolter du feedback de différentes personnes aux profils variables. Et ensuite, prendre une chose à la fois. C’est en avançant qu’on trouve le bon chemin ».
Sébastien Yernaux avec Nouma, partenaire Infogreen
Photos : Nouma
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A relational antidote to over-consumption
How can we reduce consumption and save the planet ? For decades experts documented, and raised awareness, about the unsustainability of our consumption patterns. Despite these efforts and growing public concern, reducing consumption proved difficult to achieve, even in prosperous societies. A recent study provides new hope by showing that people’s need to consume is partly associated to individuals’ poor social experience. Investing in social relations can be an antidote to over-consumption.
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Social comparisons, that is people’s tendency to compare to others, are one of the main drivers of consumption. Over-consumption arises, at least in part, from people’s fear to miss-out, to be inadequate, to fall behind in the social ladder. This fear creates formidable consumers because the possibilities to establish comparisons are virtually infinite and independent from individual position in the income distribution.
Figures indicate that social comparisons occupy an important share of people’s life. Moreover, the extensive use of online social networks, which provide cheap windows over alternative lifestyles, facilitates social comparisons. We know, for instance, that Europeans tend to compare socially at least once a day [1], and that social comparisons are likely on the rise. A cross-country survey [2] documented that nearly 70% of Chinese people and 50% of Americans “feel under a lot of pressure to be successful and make money”, while nearly 75% of Europeans think that social comparisons are important.
Some studies suggest that social comparisons are an unchangeable trait of human beings, rooted in human evolution and in the brain’s biology. For instance, social comparisons have been identified among primates, and studies from neuroscience found that social comparisons influence the reward processing mechanism of the brain, thus creating a sort of addiction to comparisons. Shall we surrender to our nature and second the need to consume to keep up with the Joneses ? Not necessarily. A recent study, based on the analysis of approximately half a million interviews from nationally representative surveys, showed that social relations are negatively associated to social comparisons [3]. In particular, people with thriving social lives are not affected by social comparisons. Conversely, isolated people are more likely to be concerned about whether they earn more or less than others. In sum, having rich and satisfactory social lives is an antidote to one of the main drivers of over-consumption because social relations make people less sensitive to social comparisons.
Reducing consumption is possible by promoting social relations — through, for instance, public transport and traffic-free areas – and regulating the sources of social comparisons, such as advertising and the use of online social network. And now, take a break and reach out to your friends.
[1]Clark AE, Senik C. Who Compares to Whom ? The Anatomy of Income Comparisons in Europe. The Economic Journal. 2010 ;120(544):573–94. [2]Ipsos. Global Attitudes on Materialism, Finances and Family [Internet]. 2013 [cited 2020 Nov 6]. Available from : https://www.ipsos.com/sites/default/files/news_and_polls/2013-12/6359.pdf [3]Bartolini S., Piekalkiewicz M. and Sarracino F. (2019) A social cure for social comparisons. Quaderni del Dipartimento di Economia Politica e Statistica, n. 797 (repec.deps.unisi.it/quaderni/797.pdf).
A global reference in the world of start-ups
In 2017, the Entrepreneurship Programme and Incubator were both founded at the University of Luxembourg with the aim of teaching entrepreneurial skills to students, researchers and staff. Their common vision is to champion entrepreneurship education in Luxembourg and mentor future leaders to create economic and social value. Their mission is to build a bridge between the University and the professional world. Meeting with Siva Bactavatchalou, Manager of Entrepreneurship Programme working closely with Incubator.
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Who are Incubator and Entrepreneurship Programme for ? What are your projects ?
Current students and graduates, researchers and staff members of the University can participate in the events and initiatives of the Entrepreneurship Programme and Incubator.
The Entrepreneurship Programme offers business courses, masterclasses and entrepreneurial workshops to the University community developing skills beyond core education. Since its creation, the Entrepreneurship Programme has channeled over 2000 participants through its different initiatives. Its most notorious events are “Ideation Camp” and “Build Your Own Internship”.
Ideation Camp is a 72h intensive course focusing on students’ personal growth, higher employability and learning new skills.
Build Your Own Internship was launched last summer due to the cancellation of the internships as a result of the pandemic. This initiative consists of a 10-weeks online course where participants acquire entrepreneurship skills and develop their own ventures.
Who are Incubator and Entrepreneurship Programme for ? What are your projects ?
Current students and graduates, researchers and staff members of the University can participate in the events and initiatives of the Entrepreneurship Programme and Incubator.
The Entrepreneurship Programme offers business courses, masterclasses and entrepreneurial workshops to the University community developing skills beyond core education. Since its creation, the Entrepreneurship Programme has channeled over 2000 participants through its different initiatives. Its most notorious events are “Ideation Camp” and “Build Your Own Internship”.
Ideation Camp is a 72h intensive course focusing on students’ personal growth, higher employability and learning new skills.
Build Your Own Internship was launched last summer due to the cancellation of the internships as a result of the pandemic. This initiative consists of a 10-weeks online course where participants acquire entrepreneurship skills and develop their own ventures.
The University of Luxembourg Incubator is a place where the University community’s startups develop their ideas and receive guidance from mentors until they are able to start their own journey. The Incubator supports their business development through venture mentoring, by providing the networking opportunities and through its accelerator. Today, it hosts over 40 startups in BioTech, Industry Automation, and other areas. Since its launch three years ago, it has supported around 60 startup ideas and created over 70 jobs. It has also created a startup valuation of over €25M in total.
What advice should be given to young entrepreneurs ? What was the most innovative start-up in your eyes ?
There are so many reasons to start a business while still being a student : putting your learning into practice, building an instant professional network, gaining transversal skills.
No wonder that some students are catching the entrepreneurial bug. However, many of them are afraid to make this move. Many lack self-confidences which leaves little room for creativity. Some are not sure if they will be able to convince others with the product or service. For many of our students becoming a female founder is still a big concern, while for others it is a lack of technical skills and feeling that the world is changing so rapidly that it’s difficult to keep up. Though the most dreadful reason we often hear from our students for not starting a business is the lack of “good enough” idea. We listen to them and establish a firm structure of how we could help them to better explore entrepreneurship opportunities.
Is there a maximum number of places available ? Does Luxembourg occupy an important place in Europe ?
Every course of the Entrepreneurship Programme is fully booked, and the Incubator is currently on maximum capacity. Which shows that Luxembourg is a startup nation and confirms a strong need for the support and services of the University of Luxembourg Entrepreneurship Programme and Incubator.
We are also very lucky to be supported by industry, corporate entrepreneurship, and startup ecosystems in Luxembourg and beyond which brings entrepreneurship experience and network connections. Students get more hands-on learning experiences, and this is fantastic for them to be surrounded by all these experts and industry leaders.
While we would like to become the next entrepreneurial hotspot, what matters to us the most is an opportunity to inspire and empower our community to become innovative leaders and engaged citizens contributing to the economic and societal development in the region to build together a sustainable future.
Interview conducted by Sébastien Yernaux
Letzwash, pour prendre soin, vertueusement
Viviane Wirtz voulait des produits de nettoyage, de lessive et des cosmétiques qui ressemblent à sa consommation responsable, plus sains et plus respectueux de l’environnement. Elle a lancé sa marque de produits en vrac au Luxembourg.
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D’où vient le concept de Letzwash ? Quelle est l’idée motrice ?
« J’ai importé le concept d’Italie, où j’ai vécu 12 ans. Comme beaucoup de mes ami(e)s, je ne voulais utiliser que des produits de nettoyage et de lessive bio et en vrac. Mais de retour au Luxembourg, j’achetais de nouveau mes flacons en plastique classiques et cela me mettait mal à l’aise… Je voulais du plus écologique, plus sain, plus efficient à tout point de vue. Je voulais du sérieux, de la responsabilité locale, des produits réellement certifiés…
J’ai parlé du concept. Mon entourage adorait l’idée. Et on parlait du temps perdu à parcourir les rayons de supermarchés, lire les étiquettes à la recherche de produits vertueux pour l’environnement. Souvent, on remarque que les produits ne le sont pas vraiment et que ce n’est que de l’affichage ! Alors finalement, je me suis lancée !
Comment Letzwash a-t-il été accueilli ?
Mieux que je ne le pensais ! Tout d’abord par mes amies et leur propre réseau. Le site web et la page Facebook ont très bien fonctionnés dès le début ! Très vite, j’ai reçu beaucoup de questions et de suggestions des internautes.
Quelle est votre cible ?
Toute personne qui désire changer ses habitudes dans le domaine du nettoyage, de la lessive et des soins corporels, quel que soit son âge. Toute personne qui désire utiliser moins de plastique, vivre plus sainement en respectant la nature et la santé de sa famille ; et également prendre soin de ses animaux domestiques. Ne pas oublier aussi : faciliter le quotidien du transport des bidons lourds ! D’ailleurs, de plus en plus de personnes font leurs courses à vélo ou en transports en commun. Et LetzWash se charge de la livraison à domicile de produits concentrés et sains qui dureront des mois.
Observez-vous une évolution dans la manière de consommer ?
Tout à fait, je pense que le fameux virus a eu un impact sérieux sur la prise de conscience individuelle qu’il faut consommer différemment.
Mise à part la vente directe sur letzwash.lu, mon réseau de revendeurs partenaires (magasins bio ou en vrac) me confirme que, depuis 1 an, il y a un engouement réel pour une consommation plus vertueuse et durable.
Des projets ?
J’en ai beaucoup ! Mais principalement : élargir l’offre Letzwash en produits toujours plus sains. D’ailleurs, avant de les proposer, je les teste toujours moi-même et auprès de mes ami(e)s client(e)s. Je suis très exigeante et critique sur le choix de mes fournisseurs ! Impossible pour moi de proposer un produit dont je ne suis pas convaincue.
Quel conseil donneriez-vous à des jeunes qui souhaitent se lancer dans une nouvelle aventure entrepreneuriale ?
Sortir de sa zone de confort ! Ceci est indispensable pour une vie riche et épanouie !
On a la chance de vivre au Luxembourg, où l’on est soutenu, par l’État, par des communautés intéressées. Alors, allez-y, vous n’êtes pas seuls ! »
Propos recueillis par Alain Ducat
Le vrac, la solution simple pour préserver la nature !
Depuis le 14 avril, une petite boutique a ouvert ses portes à Strassen. Un concept simple, le vrac, mais qui permet à tout le monde de réduire ses déchets de manière significative. Bienvenue chez mademoiselle Vrac Luxembourg, géré avec le sourire par Laetitia Brille.
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Étiez-vous au courant que 11 millions de tonnes de déchets plastiques se déversent dans les océans chaque année ? Pourtant, si chacun adopte ses habitudes de consommation, il y a moyen de diminuer ce désastre. Comment ? En éliminant notre consommation d’emballages. C’est ce que vous propose Laetitia via son magasin Mademoiselle Vrac Luxembourg. « L’idée m’est venue il y a 2 ans, au cours de ma grossesse. Je souhaitais m’investir dans la protection de l’environnement. Mes recherches m’ont amenée à rencontrer Claire et Noémie, les deux sœurs fondatrices de Mademoiselle Vrac. Le courant est très bien passé. Après une étude approfondie, nous avons donc décidé de créer la première franchise au Luxembourg. »
Un pari audacieux en cette période particulière mais qui rencontre déjà son petit succès auprès des personnes sensibles à l’environnement. « Nous proposons des produits cosmétiques, d’hygiène intime, d’entretien. Mais aussi des gourdes et des livres. Les gourmands ne sont pas oubliés avec des pâtes, des céréales, de l’huile d’olive, des épices, du miel et des confiseries. » Et question nouveauté, depuis juin, Laetitia a mis en place une collaboration avec Yolande Coop qui offre, à des personnes en situation de handicap, un environnement de travail adapté. « Chaque mardi et jeudi, mes clients pourront retirer leur pain qu’ils auront commandé. Au choix, pain blanc, gris à base de levain, aux céréales et complet. Ce sont de bons pains de 500 grammes. »
Autre nouveauté : les lingettes démaquillantes et des tawashi -éponge écologique réalisée au crochet- par Sabrina de by Little. « J’essaie de toujours améliorer le choix avec des produits originaux et respectueux de la nature. C’est très important aux yeux de mes clients et aux miens. Je gère la boutique comme si c’était ma maison. Je cherche ce qui est bon et de qualité. Le tout, à des prix abordables afin de toucher le plus de monde possible. »
Tentés par le concept ? Pour que votre visite soit parfaite, suivez les 4 étapes de base :
1. J’apporte mon contenant
2. Je le pèse avant de me servir
3. Je me sers au gramme près
4. Je paie la juste quantité.
C’est simple, pratique et efficace ! Vous consommerez des produits respectueux, dont certains proviennent du Luxembourg. On ne peut pas faire plus près. Et on protège la planète. « En réduisant ses déchets au maximum, chacun apporte sa petite pierre à l’édifice, tout en consommant sain et bio. Chaque fournisseur a été sélectionné car il s’inscrivait dans une démarche éco responsable. »
Sébastien Yernaux avec « Mademoiselle Vrac Luxembourg » partenaire d’Infogreen