Le dossier du mois

Une thématique dans chaque #DossierDuMois, avec la rédaction d’Infogreen et l’expertise de nos partenaires

Publié le 19 octobre 2020
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octobre 2020

Génération constructive

"Le problème n’est plus comment bâtir le paradis sur Terre, mais comment y vivre". (Alexandre Zinoviev)

Génération constructive
Sommaire du dossier du mois
Sa pierre à l'édifice
Sa pierre à l’édifice

Le Green Deal européen le rappelle aux distraits : l’appel à plus de durabilité s’intensifie, à tous les niveaux. Dans ses engagements à réduire les émissions de CO2 de 55% d’ici 2030, le Luxembourg a inclus la création et la promotion des bâtiments fonctionnels et résidentiels à faible consommation d’énergie.

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Mais la question de l’habitabilité peut prendre des formes diverses. « Le problème n’est plus comment bâtir le paradis sur Terre, mais comment y vivre », soulignait Alexandre Zinoviev, le philosophe-écrivain russe contemporain. Cela met l’humain, l’occupant, au centre d’un cercle vertueux de la construction. Le bâtiment est, souvent, le refuge (confirmé de facto par les périodes de confinement) ou le foyer (notion de cellule familiale qui vient du feu autour duquel se rassemblaient les parents et la fratrie), le lieu de vie, l’espace de travail, l’immeuble qui abrite des citoyens, des services… Parfois, de plus en plus souvent même, les fonctions se mixent, entre travail, loisirs, activité commerciale, habitat, production, consommation. Mais toujours, il y a l’Homme et son environnement.

De fait, les bâtiments durables ne se réduisent pas uniquement à une efficacité sur le plan énergétique ou de la gestion des espaces, ils sont également constitués de matériaux naturels, recyclables, réutilisables, d’éléments de confort et de bien-être, de combinaisons évolutives selon le cycle de vie du bâtiment, d’un mélange de techniques de pointe et de savoir-faire artisanal – l’un n’excluant jamais l’autre.

Toutes ces données se retrouvent dans les grandes notions et approches du bâtiment : économie circulaire, cradle to cradle, industrialisation, fonctions nobles, autonomie, matériaux biosourcés, production active d’énergie et plus généralement de ressources, à partager plus qu’à consommer…

Les façons de penser la construction ne cessent d’évoluer, et toutes les parties prenantes, des concepteurs aux occupants, en passant par les promoteurs, les urbanistes, les architectes, les techniciens, les fabricants, les artisans, les pouvoirs publics…, tous contribuent à l’évolution du cadre de vie et apportent leur pierre à l’édifice, en bonne intelligence. Et, petit à petit, l’oiseau fait son nid…

Les utilisateurs sont au centre, les techniques sont à leur service, et aussi au service de bâtiments durables, dans l’environnement, dans le temps, et ce même si l’affectation d’un lieu peut – doit pouvoir – s’adapter aux besoins. Dans ce dossier, on trouvera des avis, des exemples, des projets primés, des conceptions innovantes, des matériaux d’avenir, des techniques spéciales, des démarches sociétales…

Dans un Luxembourg qui voit exploser les besoins immobiliers à géométrie variable, bâtir (pour) le futur, c’est peut-être d’abord construire juste. Agir pour les occupants d’aujourd’hui prépare les besoins des citoyens de demain. C’est la place d’une génération constructive.

Alain Ducat

La valeur ajoutée des fonctions nobles
La valeur ajoutée des fonctions nobles

Bruno Renders a créé et développé l’IFSB et, comme administrateur-directeur général du Conseil pour le Développement Économique de la Construction (CDEC), il met en œuvre une stratégie intégrée du secteur de la construction, en s’appuyant sur des entités complémentaires, comme Neobuild. Ardent défenseur, depuis des années – bien avant que le green soit « à la mode » -, des valeurs du développement et de la construction durables, il insiste beaucoup sur les fonctions nobles et nouvelles du bâtiment.

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« Il semble clair que, dans l’émergence de nouveaux modèles économiques, le décloisonnement des secteurs d’activité, autour d’une vision claire et durable, donne un rôle-clé au secteur du bâtiment au sens le plus large. Il contribue largement à la transition, écologique, énergétique, sociétale, en contribuant au développement de villes et de quartiers résilients, notamment en intégrant les fonctions nobles dans les concepts de conception de bâtiments et dans l’interaction entre eux », explique-t-il.

Dans cette approche, qui n’a rien de théorique puisque les technologies et bonnes pratiques qui l’accompagnent sont matures, le bâtiment n’est plus passif, il est actif, multifonctionnel, plus productif que consommateur. Il est aussi positif par l’impact qu’il génère sur l’environnement, la biodiversité, le bien-être de ses occupants.

L’usager au centre

« L’usager est à la fois la cible et le cœur du changement. On parle du travailleur ou du résident, du citoyen, du groupement d’occupants – dans un immeuble, un quartier, une ville - et de l’impact sur une économie circulaire, collaborative, intelligente. Cela exige, en effet, un décloisonnement des comportements, une décentralisation en faveur de l’usage collectif, à l’échelle d’un quartier par exemple, une logique de cogestion, de circuit court, où la traçabilité et le monitoring sont garants de l’intérêt général ».

Ainsi, les fonctions de base deviennent nobles. Le bâti, autrefois gros consommateur d’énergie dans tout son cycle de vie, peut se thermoréguler et, surtout, produire, stocker et distribuer de l’énergie, dépassant l’autoconsommation pour aller vers la consommation partagée, par l’interconnexion, les réseaux électriques intelligents – smartgrids. Par exemple, les panneaux photovoltaïques en bardage de façade peuvent être à la fois des éléments d’isolation, de décoration, de production renouvelable. « Que l’on pense aux milliers de mètres carrés disponibles en façades… Cela fait partie des adaptations possibles, au simple prix d’adaptations d’ordres urbanistique, architectural, voire administratif ».

Cette logique de multifonctionnalité et de production partagée peut s’appliquer un peu partout dans le « bâti ». C’est plus que dans le vent ou l’air du temps : il y a des enjeux – et des solutions - pour l’épuration de l’air, la récupération de chaleur, la ventilation mécanique… ou naturelle grâce notamment aux murs végétalisés, l’hygrométrie… « Idem pour l’eau dont on peut adapter la distribution, la circulation, la récupération ou/et le traitement, donc la qualité adaptée aux besoins, selon l’usage alimentaire ou l’usage domestique ».

Aux services de…

Les fonctions nobles rejoignent, notamment, les notions de « building as a service ». Et cela peut aller très loin dans la conceptualisation. Si un immeuble peut contribuer à dépolluer l’air, il peut aussi, par exemple, devenir une source de production alimentaire – avec des jardins partagés ou des serres, en toiture, mais aussi adossées aux immeubles où elles pourraient puiser leur énergie verte - comme le promeut l’urban farming par exemple. Ou comme, tout simplement, le nombre de mètres carrés potentiellement utilisables dans le pays pourrait y inviter.

« Le Luxembourg a tout du laboratoire idéal pour toutes ces approches, interpénétrées. Nous sommes à une échelle où la microéconomie rejoint la macroéconomie. Mais si l’émergence de la ville résiliente s’inscrit dans un mouvement de décentralisation, avec une gestion des ressources à l’échelle d’espaces partagés, dans une logique de circularité, tout cela doit s’inscrire dans un écosystème dynamique et vertueux. Dans ce système décloisonné, la finance a un rôle à jouer.

On parle ici d’investissements, de fonds verts, une voie bien amorcée ici ! Mais on parle aussi de logique économique, de business models qui évoluent en interdépendance. Et donc aussi de prix, ou plutôt d’indicateurs de valeur, comme l’empreinte carbone. Cela permettrait de rééquilibrer les échanges, entre l’offre et la demande, entre la tomate que l’on fait venir de loin et la tomate produite dans son quartier intelligemment équipé. Des mesures incitatives – plutôt que contraignantes – seraient intéressantes dans ce modèle. Si un promoteur met en œuvre une unité de dépollution de l’eau à l’échelle d’un quartier ou un réseau de chaleur commun, sa contribution doit pouvoir être valorisée dans la durée. On s’inscrit davantage dans une logique de services en repensant les divers usages associés à la propriété de chacun ».

Alors, dans une économie où la valeur ajoutée est une vertu cardinale, qui s’apprécie et se taxe, une autre vision de la valeur ajoutée donnerait sans doute encore davantage de noblesse aux fonctions les plus nobles.

Alain Ducat
Photos : Fanny Krackenberger
IFSB Partenaire Infogreen

Une autre révolution industrielle
Une autre révolution industrielle

Neobuild, Pôle d’Innovation Technologique de la Construction Durable, s’intéresse à tous les aspects disrupteurs pour le secteur. Les enjeux de l’industrialisation sont particulièrement à suivre, selon son directeur Francis Schwall. Car le modèle, basé sur une autre conception, une intégration verticale et une collaboration différente entre corps de métiers, tourne déjà.

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Neobuild a pour vocation de diffuser l’innovation technologique auprès des professionnels du secteur. Il joue également un rôle de coach en projets innovants. Son directeur, Francis Schwall, rappelle volontiers que Neobuild est un « trait d’union entre l’homme de métier qui a une idée d’innovation durable à mettre en œuvre ou un problème à résoudre et l’industriel qui lui permettra de le faire ». Smart building, biosourcing, efficacité énergétique, bâtiment sain et industrialisation sont des axes majeurs sur lesquels Neobuild travaille.

« La finalité de l’industrialisation est de faire plus avec moins », explique Francis Schwall. « C’est un vrai sujet, car il change le processus de construction ». Comment ? « En utilisant les compétences en plus grandes proportions grâce à la préfabrication d’éléments en atelier qui sont ensuite livrés sur site. S’il ne devait pas perdre une grande partie de son temps à transporter et à manutentionner son matériel, un chauffagiste pourrait installer trois chaudières au lieu d’une en une journée. Nos villes vont se densifier et nous devons nous inspirer des grandes métropoles qui ont déjà implémenté ces techniques. Elles l’ont parfois fait dans l’urgence, face à la nécessité ; nous pouvons encore penser pour atteindre des réalisations encore plus vertueuses et efficientes ».

Les bons choix

Le mouvement est en marche, il faut poser les bons choix. « On ne peut sans doute pas tout faire encore avec des éléments préfabriqués en atelier. Pas une œuvre architecturale emblématique, une Philharmonie par exemple. Mais pour le gros œuvre, le résidentiel, le logement public, l’habitat léger, les quartiers mixtes, les formes d’urbanisation qui recherchent une plus-value sociale et environnementale, les capacités sont grandes et permettent de réduire les coûts en amont. Les métiers de terrain ne disparaissent pas, mais les corps de métier collaborent autrement, avec les techniques spéciales aussi, puisque les éléments préfabriqués peuvent intégrer toutes les fonctions, isolation, électricité, ventilation, etc. Il faut alors trouver un juste milieu, dans la conception et les besoins de coordination, entre la standardisation et les choix de décoration par exemple. Il n’y a pas de révolution, mais une concentration de savoir-faire, parfois artisanaux, dans des unités de fabrication industrialisées ». Cette approche de la construction hors-site peut aller de la préfabrication d’éléments architecturaux - façades, toitures spéciales… - ou d’éléments techniques – sanitaires, système de chauffage, domotique, etc. –, jusqu’au niveau le plus poussé – la PPVC pour Prefabricated Prefinished Volumetric Construction.

Et elle peut s’appuyer sur des concepts d’urbanisation ou architecturaux, comme la construction modulaire ou les éco-quartiers circulaires, pour leur appliquer une démarche de design industriel, de digitalisation…

DfMA, BIM et… automotive

Le concept d’industrialisation est complexe et il évolue. Le DfMA (Design for Manufacturing and Assembly) est un ensemble de règles de conception d’un produit, qui prennent en compte les contraintes de production et d’assemblage, afin de faciliter ces étapes. L’objectif est de réduire les coûts, mais aussi d’améliorer la qualité, dans la standardisation, la normalisation, la modularisation. La technologie - mécanisation, robotisation – y contribue, tout comme le management et l’organisation, dans l’approche Lean (gestion allégée, sans gaspi). Et les systèmes d’information transversale gèrent l’ensemble d’un projet, en particulier la « maquette numérique », façon BIM.

DfMA et BIM sont particulièrement destinés à s’entendre pour déployer le potentiel de l’industrialisation. Le DfMA pousse le processus de la construction plus avant. Les technologies collaboratives du BIM permettent la coordination, le suivi et le reporting.

Au fond, on peut comparer l’industrialisation en construction au secteur « automotive ». Les marques de voitures, sur leurs chaines de montage, mettent en œuvre une série d’éléments, standardisés, « préfabriqués », laissés à des spécialistes – ici les essuie-glaces, là les pneus, ici les composants électroniques de sécurité, là les régulateurs d’injection, etc - chacun assurant à la fois la modélisation, la personnalisation et la R&D.

Accompagner le changement

Dans le secteur du bâtiment, des success story mondiales éclairent cette mise en œuvre de techniques industrielles. L’exemple type est sans doute Katerra, « la Tesla de la construction », imaginée par des ingénieurs de la Silicon Valley : la start-up américaine fondée en 2015 a mis en place un modèle totalement digitalisé de contractant général, une intégration verticale de toutes les phases, conception, production et distribution de matériaux, assemblage en usine des modules préfabriqués, logistique, montage sur chantier, commercialisation…

« On est sur des tendances de fond. Le Luxembourg a tout pour servir de laboratoire. Il a aussi un marché intéressant pour d’éventuels pionniers étrangers. Le message de Neobuild, c’est qu’il faut se préparer à cette vague industrielle. On peut encore se l’approprier. Et nous pouvons accompagner le mouvement. »

Alain Ducat
Photos : Fanny Krackenberger /Katerra

Ecohabitation

Bouygues

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Wooden : une autre façon de travailler
Wooden : une autre façon de travailler

Le futur siège de Bâloise Assurances Luxembourg à Leudelange, Wooden, est à lui seul une vitrine des vertus du bois. Mais il est aussi un projet emblématique de construction à sec, hors site. « Une nouvelle façon de travailler », résume l’expert en bois-construction Philippe Courtoy, partenaire des équipes de développement de IKO Real Este et BPI Real Estate avec toutes les parties prenantes.

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L’annonce avait fait le buzz en janvier 2020 : IKO Real Estate et BPI Real Estate co-développent le nouveau siège de Bâloise Assurances Luxembourg à Leudelange, baptisé Wooden, et qui sera le 1er bâtiment de bureaux en bois de cette envergure dans le pays. Toujours attendu au second semestre 2022, l’immeuble - qui sera notamment équipé de panneaux photovoltaïques - vise aussi une certification environnementale BREEAM Excellent. Et, au rayon labellisation non négligeable, il devrait être aussi le 2e immeuble du pays à s’inscrire dans la démarche de certification WELL Building Standard®.

« C’est un élément décisif du projet. Nous avons voulu d’emblée l’inscrire dans cette démarche. L’immeuble, retenu à l’issue d’un concours d’architectes, a bien une approche qui privilégie le confort et le bien-être des occupants, dans une démarche de construction durable et innovante, vertueuse et particulièrement efficace », explique-t-on chez IKO. Depuis 30 ans, IKO Real Estate est active dans l’immobilier en tant qu’aménageur urbain, développeur et investisseur immobilier qui souhaite rester à l’avant-garde en accompagnant le processus qui change profondément les modes de vie. L’objectif est de permettre à l’être humain de se réapproprier l’espace urbain, notamment en plaçant le bien-être et la nature au cœur de tout projet, également en exploitant le meilleur des nouvelles technologies.

Construction sèche, plus rapide, moins énergivore…

Derrière ses façades vitrées sur six niveaux, le nouveau bâtiment Wooden révèle une ossature en bois, dont les lignes en V lui confèrent un caractère unique. Exemplaire en matière de développement durable et de bien-être, l’immeuble de 9 500 m2 offrira à ses occupants un environnement de travail d’une qualité inédite. « Toute la structure portante est constituée en bois, ressource évidemment naturelle et renouvelable, mais aussi locale », insiste Philippe Courtoy (Woodshapers - CFE), spécialiste du bois-construction depuis 30 ans. « Les essences de bois ici, des résineux, aux priorités intéressantes – notamment pour la captation de carbone - et à la croissance optimale, proviennent exclusivement de forêts durables de la Grande Région, dans un rayon d’environ 350 km. Ce sont des forêts certifiées PEFC : quand un arbre est coupé, à la maturité idéale, un ou deux autres spécimens sont nécessairement replantés. Un arbre absorbe beaucoup de CO2 au début de sa vie, cependant une fois arrivé à maturité, il commence à le rejeter par dégradation naturelle. En prélevant le bois chargé en carbone avant qu’il ne commence à le libérer, le CO2 s’y trouve piégé. Il y restera stocké jusqu’à la fin de son cycle de vie. Replanter de jeunes arbres qui, à leur tour, absorbent du carbone assure le cercle vertueux de la forêt. En fait, sur la durée de vie du bâtiment, 60-70 ans en moyenne, la forêt aura récupéré ce qui lui aura été prélevé dans le cadre du projet, dont l’empreinte écologique sera quasi nulle ».

Car le projet Wooden a une autre particularité, qui reflète une tendance pour la construction, dans sa phase d’industrialisation. L’ossature bois et les éléments de structure sont préfabriqués, ce qui accélère considérablement le processus d’exécution. Les éléments sont plus légers - de 40 % par rapport au béton -, ce qui déleste les fondations du bâtiment, réduit le nombre de camions nécessaires à l’acheminement sur chantier, permet une construction générant moins de nuisances, de bruit et de poussières. « On monte une superstructure hors-sol sur 5 niveaux en trois mois, précise Philippe Courtoy, ce qui est trois fois plus rapide que pour un gros œuvre classique. Et on assemble les éléments (ossature poutres treillis, des éléments de 12 m x 3,5 m) hors site, dans une construction sèche ».

Des occupants connectés à la nature

Les mille vertus du matériau bois, ainsi valorisées, sont aussi déclinées à tous les étages de l’immeuble. « Les études démontrent qu’il y a une perception très favorable du bois dans les bâtiments : antistress, apaisant, atmosphère saine, respiration, toucher soft… » Les qualités hydrométriques (humidité dans l’air) sont claires, et le bois est aussi un excellent isolant thermique La démarche « well-being » fait donc partie intégrante du projet, inscrit dans la démarche de certification WELL Building Standard®. « À la différence des autres labels du secteur de la construction, le focus est ici placé sur la santé et le confort des occupants, à travers dix concepts qui permettent d’adopter une approche holistique du bien-être dans le bâtiment et alentour : l’air, l’eau, l’alimentation, la lumière, l’activité physique, la température, le bruit, les matériaux, l’esprit et la communauté ».

L’architecture de Wooden, signée du bureau international Art & Build Architect, fait la part belle au design biophilique, qui intègre des éléments naturels dans l’environnement bâti de manière à satisfaire le besoin de connexion à la nature. En forme de U, le bâtiment épouse la déclivité du terrain et s’ouvre harmonieusement sur les espaces verts voisins ; des terrasses à chaque étage et des toitures végétalisées renforcent cette connexion à la nature.

« Pour toutes les étapes de conception et de mise en œuvre, il y a un vrai travail d’équipe et de collaboration entre toutes les parties prenantes, qui unit les différents métiers dans une approche holistique du projet. C’est, du début à la fin, et même pour les futurs occupants, une autre façon de travailler ».

Alain Ducat, avec IKO Real Estate

Le bois durable et la gestion certifiée
Le bois durable et la gestion certifiée

Toutes les entreprises qui fabriquent et/ou commercialisent des produits en bois ou à base de bois sont directement concernées par la gestion durable des forêts. Un label internationalement reconnu peut le garantir. Le système de certification PEFC existe depuis une quinzaine d’années au Luxembourg.

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Réglementation sur le bois de plus en plus rigoureuse, politiques d’achats publics responsables, consommateurs avertis : la demande de produits à base de bois certifié est en forte croissance sur les marchés, publics comme privés. Et le boom du bois dans la construction, en tant que matériau durable, très prisé des concepteurs comme des maîtres d’œuvre, participe largement à cet essor. Et la valorisation du bois local ajoute une touche de circuit court au processus.

Un bois certifié ? Leader mondial de la certification forestière, PEFC répond à ces enjeux et apporte une valeur ajoutée aux activités des entreprises tout en sécurisant les clients sur l’origine des bois utilisés. « Le système de certification PEFC repose sur la mise en place d’une traçabilité des bois ou des produits à base de bois, au sein de chaque entreprise, de la forêt jusqu’au produit fini », explique Michel Dostert, pour PEFC Luxembourg asbl. « C’est la certification de la chaîne de contrôle. Elle est délivrée par un organisme certificateur indépendant agréé par PEFC et accrédité par la puissance publique ».

Entreprises certifiées

Toute entreprise de transformation, de négoce ou de distribution de produits en bois ou à base de bois peut mettre en place une certification PEFC de sa chaîne de contrôle. Achats et ventes sont ainsi contrôlés et suivis pour assurer au client une fiabilité maximale. L’entreprise certifiée PEFC est ensuite contrôlée annuellement par son organisme certificateur sur le respect des règles de chaîne de contrôle et d’utilisation de la marque PEFC.

PEFC existe quelque 15 ans au Luxembourg. « Le contact avec les propriétaires forestiers privés et publics fait que près de 40% de la surface forestière nationale sont gérés conformément aux exigences PEFC. Une vingtaine d’entreprises sont certifiées chaîne de contrôle. Ces dernières représentent tous les secteurs ».

Standards et avantages

Les nouveaux standards, entrés en vigueur en mai 2019, ont été acceptés par le Comité Technique, le Conseil d’Administration et l’Assemblée Générale de PEFC Luxembourg, après un long processus de révision, auquel quinze organisations (utilisateurs de la forêt, industrie, gestionnaires) ont activement participé. PEFC Luxembourg a apprécié et souligné la qualité et la transparence du processus de révision, qui a donc mené aux nouveaux standards du Schéma luxembourgeois de Certification Forestière.

Fiche technique PDF :

Mais quels sont les avantages concrets à rejoindre PEFC ? L’asbl répond en plusieurs points :

  • « Vous valorisez votre image et votre engagement dans une démarche responsable de gestion durable des forêts à travers un label de certification internationalement connu et reconnu ».
  • « Vous apportez aux différents acteurs du marché la sécurité de la certification forestière la plus répandue dans le monde »
  • « Vous répondez aux préoccupations des consommateurs, aux exigences des pouvoirs publics et à la demande des entreprises ».
  • « Vous accédez ainsi à de nouveaux débouchés pour vos produits ».

En savoir plus ?

Contact : info@pefc.lu
Infos sur https://www.pefc.lu/fr/
PEFC Luxembourg asbl, partenaire Infogreen

De l'innovation dans les maisons durables TomWood !
De l’innovation dans les maisons durables TomWood !

Spécialisée dans l’ossature bois et la maison durable, l’entité TomWood du groupe Thomas&Piron veut aller beaucoup plus loin dans les projets de ce type. Rencontre avec le nouveau gestionnaire de projets TomWood, Mehrdad Khani, et François-Xavier Gilen, manager vente maisons et petites résidences.

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Employé depuis 2007 chez Thomas&Piron, Mehrdad Khani a d’abord travaillé dans les maisons traditionnelles avant d’intégrer TomWood, dès sa création il y a 9 ans, en tant que deviseur. Entré dans ses nouvelles fonctions le 1er septembre, il ambitionne une vision globale des projets durables et une évolution continue grâce aux matériaux et techniques innovants.

« Après quelques années de retours d’expériences, nous voyons que la gestion des projets en ossature bois, vu leurs caractéristiques et leur complexité, nécessite un accompagnement particulier par rapport à la conception traditionnelle. La mission de Mehrdad est d’offrir ce suivi et cette coordination très spécifiques », explique François-Xavier Gilen.

Au-delà de l’accompagnement, Mehrdad Khani veut apporter de l’innovation dans les projets TomWood : « Nous proposons déjà des maisons durables, mais nous n’allons pas en rester là. Nous allons encore développer ce concept et y introduire d’autres techniques, produits, matériaux. Nous nous projetons dans le futur : fin 2020, le modèle LENOZ (Lëtzebuerger Nohaltegkeets Zertifizéierung fir Wunngebaiersera) sera revu et nous voulons anticiper la nouvelle législation. Nous nous donnons les moyens d’être à jour pour les projets qui vont arriver ».

L’approche durable devient la norme

Au rayon matériaux, Mehrdad Khani cite le CLT : « Le bois lamellé-collé, en plus d’être durable, est résistant et permet une grande liberté architecturale. Il a, en plus, une forte résistance au feu et une excellente étanchéité. Ce produit pourrait beaucoup nous aider à développer de grands projets mais mon but est aussi de le ramener à une plus petite échelle, dans nos maisons ». D’un point de vue écologique, TomWood teste aussi des isolants en laine de bois et en cellulose soufflée dans les cloisons.

« Nous continuons, par ailleurs, à travailler avec Neobuild, notamment sur le projet l’Arche à Bettembourg où nous allons innover plus qu’on ne l’a jamais fait », ajoute François-Xavier Gilen.

Témoin de cette volonté d’innover, un nouveau lotissement va être créé à Hobscheid - maisons familiales 4 chambres, 180 m2. L’innovation se situe ici au niveau de l’approche : « Ces maisons ont été directement dessinées en ossature durable, suivant les critères de LENOZ, et elles sont proposées comme telles, clé sur porte. Nous proposons une démarche inversée par rapport aux habitudes : d’abord, nous séduisons le client avec un produit fini, qu’il peut découvrir à travers des images de synthèse, voire une visite virtuelle, mais aussi à travers une visite de notre maison témoin à Senningerberg. Nous le convainquons ainsi du confort. Et ensuite, nous lui expliquons que c’est un projet étudié pour être durable, sans proposer d’alternative. Pour les finitions intérieures, nous restons bien sûr flexibles. Les clients sont libres de choisir selon leurs critères esthétiques dans une sélection de matériaux qui respectent LENOZ. Pas de parquets imbibés de colles ou de solvants, donc. Le marché semble mûr pour ce type d’approche. Chez Thomas&Piron, nous couvrons l’intégralité d’un projet depuis l’achat du terrain jusqu’à la remise des clés, et nous prenons le risque, mesuré, de proposer un produit durable, et pas autre chose. Dans le contexte actuel où la demande est supérieure à l’offre, je trouve que c’est un bon moment pour motiver les gens à changer de méthodologie », indique François-Xavier Gilen.

Pour rappel, les maisons TomWood sont des projets hybrides bois/béton - une proportion 80/20 - structure de cave et mur porteur au rez en béton, le reste en bois. Le bois se prête très bien à la lutte contre les îlots de chaleur urbains. Et les maisons durables TomWood respectent toutes les solutions préconisées pour lutter contre ces phénomènes en termes de végétalisation, rétention d’eau et configuration du bâtiment.

Dans les cartons, Thomas&Piron a encore une quinzaine de projets de lotissements au Luxembourg, et est en pleine réflexion pour les concevoir différemment, notamment en y intégrant des systèmes de chauffage urbain. « Nous y travaillons et notre produit est prévu pour évoluer dans cette direction, mais nous sentons qu’il faut encore résoudre certaines questions concrètes, en collaboration avec les autorités publiques, sur la gestion de ces centrales ».

Mélanie Trélat
Photos : Thomas&Piron/TomWood

De la théorie à la pratique
De la théorie à la pratique

Comment passer de la théorie à la pratique en matière de durabilité, à l’échelle des villes, des quartiers et des constructions ? Éléments de réponse avec Caroline Drouard, directrice du département urbanisme et aménagement du territoire, et Samuel Majerus, coordinateur du service énergie et économie circulaire chez L.S.C. Engineering Group

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À quel moment faut-il intégrer dans la planification tous les concepts en matière de durabilité ?

Caroline Drouard : Pour des quartiers d’envergure, les orientations de développement et d’aménagement sont regroupées dans un “masterplan” : les idées en matière d’urbanisme, de paysage, de mobilité, de durabilité y sont développées. Il s’agit d’un travail en concertation avec les instances publiques, la maîtrise d’ouvrage, les bureaux d’études et d’architectes, et parfois même les citoyens.

Samuel Majerus : Pour des thématiques spécifiques comme l’économie circulaire, ces idées peuvent être regroupées sous la forme d’un manuel qui permet d’allier pédagogie, sensibilisation et communication. Ce manuel décrit la circularité souhaitée et donne des exemples et des suggestions, aidant les maîtres d’ouvrages à mettre en pratique les volontés circulaires. Finalement, un concept énergétique global et durable peut déjà être pensé et intégré dans le masterplan.

Comment garantir que les idées et les orientations de ces masterplans soient mises en œuvre ?

CD : Un masterplan est pensé plusieurs années avant la réalisation des constructions. Pour traduire ces idées de manière concrète et garantir leur mise en œuvre, il est important de les transcrire dans le PAP - plan d’aménagement particulier -, qui est un document à caractère réglementaire et sur lequel vont s’appuyer toutes les autorisations de construire. Par exemple, une intention concernant les matériaux peut se traduire par une liste précise à utiliser dans le quartier. Il faut définir et retenir des critères qui soient vérifiables lors de l’instruction de la demande.

SM : Le manuel “économie circulaire” est très bénéfique pour les maîtres d’ouvrage ayant déjà une volonté de construire circulairement. Par contre, n’étant pas contractuelles, il faut que ces intentions se traduisent en prescriptions circulaires dans le PAP : façades ou toitures vertes, énergies renouvelables, potager urbain, économie de partage, isolations durables, construction bois, certifications LENOZ et bien d’autres éléments peuvent y figurer.

Quel est votre avis sur le futur au Luxembourg en matière de durabilité ?

SM : De nombreux masterplans vont déjà dans cette direction. On peut notamment citer le Quartier Alzette Esch/Schifflange (COBE, Urban Agency, Urban creators, L.S.C.) où nous avons placé l’économie circulaire au premier plan, ou encore les nouveaux quartiers au Kirchberg qui reprennent également ces idées. Finalement, le Pacte Climat 2.0 qui apporte certains changements, notamment une plus grande place à l’économie circulaire, va, selon moi, pousser plus de communes à franchir le pas. Ce n’est que le début !

CD : Il faut également citer le quartier au Nord du pays “Wunnen mat der Wooltz”. Pour certaines phases, le PAP est déjà réalisé et est en cours d’exécution. Les constructions vont suivre dans la foulée. Je suis curieuse de voir le résultat et la mise en œuvre concrète des différentes prescriptions dans quelques années lorsque le quartier va vivre.

Texte et photo : LSC Engineering Group, partenaire Infogreen

Légende photo : Caroline Drouard, directrice du département urbanisme et aménagement du territoire, et Samuel Majerus, coordinateur du service énergie et économie circulaire chez L.S.C. Engineering Group

Des primes et des conseils très demandés !
Des primes et des conseils très demandés !

Le plan Neistart Lëtzebuerg a lancé ou relancé une série d’aides appréciables. Coup d’œil avisé avec Gilbert Théato, Directeur de myenergy, la structure nationale pour la promotion d’une transition énergétique durable.

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Dans le cadre du plan Neistart Lëtzebuerg, toute une série d’aides ont été mises en place, notamment pour la gestion de l’énergie. Quels sont les grands enjeux ?

Gilbert Théato : Le programme Neistart Lëtzebuerg propose un ensemble de mesures et de primes qui visent à encourager la rénovation énergétique durable dans les logements, promouvoir les investissements dans le photovoltaïque, inciter à l’achat de véhicules électriques et soutenir l’installation de bornes de charge privées. Ces mesures, ou CLEVER PRIMES comme nous les appelons, sont applicables depuis la fin du 1er trimestre 2020 et jusqu’au 31 mars 2021. Je vous invite tous à consulter le site clever-primes.lu qui détaille l’ensemble de ces aides étatiques. Petit aperçu : pour certaines mesures, les aides augmentent de 50 % !

Quels sont les premiers retours d’expérience sur le recours à ces primes ?

Notre mission principale est l’information et la sensibilisation des consommateurs aux thématiques de la transition énergétique. Pour ces deux éléments, nous avons une hausse considérable de nos demandes de conseils et questions sur les primes. Ces derniers mois, nous avons plus que triplé les appels sur notre hotline téléphonique. Nous avions 300 appels en juin 2019 et plus de 1.000 en juin 2020. En ce qui concerne les conseils de base en énergie donnés au domicile des particuliers, nous faisons 2,5 fois plus de conseils qu’il y a un an. Pour ce qui est de la concrétisation des projets comme la rénovation énergétique ou le passage à la mobilité électrique, il est encore un peu tôt pour juger, mais les premières retombées se font déjà sentir dans le secteur.

Peut-on dire que les consommateurs font preuve d’une attitude plus écoresponsable aujourd’hui ?

L’écoresponsabilité est au cœur des préoccupations actuelles. On peut dire que le Luxembourg s’inscrit dans une démarche très dynamique et mobilise l’ensemble de la société dans cette transition vers un mode de vie plus durable. L’implication de l’ensemble des acteurs, que ce soit les acteurs publics, les communes, les entreprises ou les particuliers, est définitivement la clef de la réussite de notre transition énergétique.

Pour en revenir aux particuliers, leur implication n’est pas seulement liée aux aides. Évidemment, les aides stimulent souvent les gens à entreprendre des projets. Mais ces dernières années ont montré que la conscience climatique a évolué. Par exemple avec les « Fridays for future », les gens se rendent compte qu’il y a de nouveaux challenges à relever. Les contacts que nous avons avec les personnes qui souhaitent se faire conseiller nous montrent qu’elles ont un grand intérêt, non seulement pour la rénovation énergétique mais aussi pour des mesures comme l’installation de panneaux photovoltaïques, d’une nouvelle chaudière, d’un passage des énergies fossiles aux renouvelables. On se rend compte que les gens se sont posé des questions alors qu’ils étaient à la maison. Dès que le déconfinement s’est amorcé, ils ont recommencé à se manifester pour avoir des informations et des conseils. Mais cela ne suffit pas à expliquer la forte augmentation que nous avons eue : les demandes de conseils ont augmenté considérablement à partir du lancement du programme Neistart Lëtzebuerg, qui a agi comme un catalyseur pour la promotion de la transition énergétique.

Et si nous parlons des communes luxembourgeoises, leur implication est exemplaire : elles participent toutes sans exception au Pacte Climat, le programme national en matière de politique énergétique et climatique communale.

Un accent particulier est mis sur la promotion de l’énergie solaire. Ce créneau est-il sous exploité au Luxembourg ?

Le déploiement des installations photovoltaïques sur le territoire ne date pas du programme Neistart. Le potentiel d’installations et de production d’énergie solaire au Luxembourg est important ; le nombre d’installations réalisées ne l’est pas moins, quand on sait que la puissance nouvellement installée au Luxembourg est en forte augmentation. Par ailleurs, le Luxembourg se place en 7e position en matière de puissance photovoltaïque installée par habitant (source : EurObserv’ER 2020). Ceci permet d’aider à la réalisation des objectifs ambitieux du Plan national intégré en matière d’énergie et de climat (plus 25 % d’énergies renouvelables). C’est donc tout naturellement que la campagne CLEVER SOLAR, menée conjointement entre le gouvernement et myenergy, s’est mise en place : les résidents montrent un grand intérêt pour les énergies renouvelables et en particulier l’énergie solaire.

En complément, et pour mieux accompagner les mesures liées au développement du photovoltaïque, un cadastre solaire national consultable sur geoportail.lu a été développé. Il s’agit d’un outil de simulation pour projets photovoltaïques et d’évaluation du potentiel solaire de chaque bâtiment. Plus qu’une échelle de couleurs, il fournit également une première estimation de la puissance de l’installation qui pourrait être aménagée sur une toiture. Le message est clair : misons sur le soleil !

Propos recueillis par Alain Ducat pour myenergy, partenaire Infogreen
Photos : myenergy / Studion Photography/géoportail

La relation maître d'ouvrage – concepteur dans la culture du bâti
La relation maître d’ouvrage – concepteur dans la culture du bâti

Remis tous les quatre ans par l’Ordre des Architectes et des Ingénieurs-Conseils, le Bauhärepräis 2020, coïncidant avec les 30 ans de l’OAI, a une nouvelle fois récompensé les projets aboutis qui font valoir une architecture, une ingénierie et un urbanisme de qualité. Et il souligne la relation de confiance qui permet au couple « maître d’ouvrage / concepteurs » de s’exprimer de manière particulièrement fructueuse.

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C’est l’événement-phare de « Baukultur » au Luxembourg. Remis tous les quatre ans par l’Ordre des Architectes et des Ingénieurs-Conseils (OAI), le Bauhärepräis OAI récompense les maîtres d’ouvrage privés ou publics qui, à travers un projet abouti, sont parvenus à faire valoir une architecture, une ingénierie et un urbanisme de qualité.

Il souligne et met en valeur la relation de confiance qui a permis au couple « maître d’ouvrage / concepteurs » de s’exprimer de manière particulièrement fructueuse.

Qui construit, construit pour tous

Le commanditaire se voit ainsi salué pour son soutien à la qualité d’architecture et de conception d’un projet, mais aussi pour sa contribution par le biais d’une réalisation remarquable et durable, à la promotion d’une culture du bâti, de l’aménagement du territoire ou encore de l’urbanisme au Luxembourg.

« Qui construit, construit pour nous tous », résume Pierre Hurt, directeur de l’OAI. « D’où l’importance que le maître d’ouvrage partage sa responsabilité sociétale avec des concepteurs indépendants. Ce prix est une formidable occasion de discuter de la façon dont nous construisons et vivons ensemble. Car, à l’heure où le Grand-Duché connaît de profondes mutations de son espace urbain et villageois à travers la forte pression démographique, le Bauhärepräis OAI souligne le savoir-faire de celles et ceux qui façonnent le Luxembourg d’aujourd’hui et de demain grâce à des maîtres d’ouvrage qui misent sur la culture du bâti et développent le cadre de notre vivre-ensemble. »

L’édition 2020 du Bauhärepräis OAI, 6e du nom, se plaçait aussi dans le cadre du 30e anniversaire de l’OAI… et dans un contexte particulier, qui n’a pourtant altéré ni la quantité ni la qualité des candidatures et des lauréats. « Le Bauhärepräis OAI, placé sous le Haut-Patronage de Son Altesse Royale le Grand-Duc, connaît un réel succès depuis son lancement en 2000. L’édition de 2004 comptait 107 candidatures effectivement remises et la présente édition 257, et cela malgré la crise sanitaire ! », observe le directeur.

Respect et mise en valeur

Le jury international et national, totalement indépendant de l’OAI mais composé de professionnels et d’acteurs de la scène politique et culturelle était donc chargé d’apprécier les mérites des maîtres d’ouvrage. Il a distingué 10 Lauréats, 16 Mentionnés et 7 Prix Spéciaux / 1 Mention Spéciale.

Au travers des 9 catégories, le jury a révélé des commentaires marquant des tendances. Pour le logement individuel - maisons unifamiliale, jumelée ou en bande -, il souligne la grande diversité des solutions architecturales proposées. « Les résultats atteints témoignent jusque dans les détails de cette relation de confiance entre les maîtres d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre ». Pour le « logement collectif », le jury note « l’équilibre entre la qualité architecturale et la qualité des espaces urbains, l’apport général en termes de qualité de vie commune et familiale ». Pour les bâtiments à vocation commerciale, artisanale ou industrielle, il salue « la diversité de formes et de matériaux des réalisations intégrant des paramètres de durabilité, respect du paysage existant, mise en valeur des ressources naturelles (bois), respect d’un tissu urbain et d’un patrimoine existant ».

Pour les bâtiments à vocation éducative, culturelle ou sportive, il y a une « belle mise en évidence des qualités d’une architecture publique toutes échelles confondues qui témoigne d’un engagement commun » ainsi qu’une « remarquable intégration des critères de durabilité : réalisation de programmes à échelle humaine, respect du patrimoine historique, mise en avant de la construction en bois… ». Au passage, des réalisations exemplaires en matière d’accessibilité ont été saluées.

Notant dans les ouvrages d’art et d’infrastructures la « création de signes d’identification forts intégrant les sites paysagers et urbains » et l’émergence d’« éléments marquants pour un patrimoine du futur », les jurés soulignent « la mise en évidence par des projets parfois très poétiques de la valeur publique de l’espace urbain » illustrant la catégorie « Aménagement du territoire / Urbanisme / Espaces paysagers »

Enfin, le jury salue des projets qui, au chapitre des équipements techniques et énergétiques, font « le pari de l’intégration de concepts ou technologies innovantes en matière de durabilité et d’efficience énergétique, ce qui devrait être un passage obligé dans chaque projet autour d’une compréhension commune du maître d’ouvrage et de l’équipe de maîtrise d’œuvre ».

Alain Ducat
Photos : OAI/Christof Weber
OAI, partenaire Infogreen

L’intégralité des interventions et du palmarès peut être trouvée sous https://www.oai.lu/files/Actualites...

Accessibilité et adaptabilité sont-ils des critères de développement durable ?
Accessibilité et adaptabilité sont-ils des critères de développement durable ?

Aujourd’hui le développement durable est dans toutes les conversations. Si le respect de l’environnement (énergie, territoire, …) est un des critères bien connus et reconnus en matière de développement durable, d’autres le sont moins. C’est le cas, entre autres, de l’accessibilité et de l’adaptabilité.

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Selon l’OMS, environ 15% de la population mondiale est en situation de handicap. Et le vieillissement de la population est également une réalité. Or, à ce jour, bien peu de personnes en situation de handicap peuvent accéder à l’enseignement et/ou à l’emploi. Cette forme de discrimination se retrouve dans d’autres domaines. L’une des causes principales, c’est l’inaccessibilité des bâtiments, des voiries et des équipements publics.

Outre les enjeux sociaux évidents, on pense moins aux enjeux économiques que cela occasionne. Toutes ces personnes disposent de compétences dont elles ne peuvent faire bénéficier notre société. Pendant combien de temps encore notre société – la collectivité - va-t-elle pouvoir prendre en charge les compensations financières nécessaires à ce public qui se trouve exclu du marché de l’emploi ? N’est-il pas plus pertinent de penser à résoudre les problèmes et à éviter toutes les barrières liées à l’accessibilité de l’environnement construit ? Le secteur du tourisme est l’un des rares secteurs, avec la culture, à avoir déjà bien compris les enjeux de l’accessibilité des infrastructures. Espérons que demain, bien d’autres secteurs leur emboîteront le pas, à l’image des transports publics, qui s’adaptent aux réalités.

L’accès au logement par la grande porte

Pensons également à l’adaptabilité des logements. Outre le fait que peu de personnes vieillissantes souhaitent quitter leurs logements pour aller vivre dans des milieux plus institutionnels, peu d’entre elles disposent des moyens financiers pour pouvoir y séjourner. Déjà à l’heure actuelle, le nombre de structures d’accueil dédiées aux personnes vieillissantes est insuffisant, alors qu’en sera-t-il demain lorsque leur nombre aura encore augmenté ?

Concevoir des logements adaptables, capables de s’adapter à l’évolution de nos besoins (vieillissement, arrivée et départ d’enfants, diminution des ressources financières…) est une évidence qui reste encore à ce jour trop souvent théorique, trop peu mise en œuvre. C’est un autre aspect de l’accès au logement, qui devrait pouvoir se faire par la grande porte.

Ne sont développés ici qu’une infime partie des enjeux relatifs à la construction d’infrastructures accessibles et de logements adaptables qui font bel et bien partie du développement durable.

Mais quels sont donc les freins à leur mise en œuvre ?

Préjugés

Il y a bien évidemment en tout premier lieux des craintes liées aux coûts. Et pourtant, bien des études démontrent que les surcoûts liés à l’accessibilité et à l’adaptabilité sont très faibles et peuvent même dans certains cas être inexistants, lorsque ces critères sont pris en compte dès la conception d’une réalisation. Les réels surcoûts apparaissent dans une prise en compte plus tardive et peuvent prendre une ampleur très variable.

Un autre frein est issu de préjugés sur l’esthétique. Pourtant, une accessibilité ou une adaptabilité intégrée dès le départ d’un projet est le plus souvent invisible. De nouveau, c’est lorsque la prise en compte de ces critères est plus tardive que des réponses stigmatisantes peuvent survenir… Mais si les concepteurs peuvent le plus souvent trouver dans les contraintes diverses d’un projet les réponses les plus créatives, pourquoi n’en serait-il pas de même pour l’accessibilité et l’adaptabilité ?

Nadia Maniquet, architecte, experte en accessibilité et Guy Siebenaler, associé-directeur du bureau d’études Argest, partenaire Infogreen
Photos IStock / Construire-accessible.com

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Heisdorf II, le plus gros projet résidentiel du Tricentenaire !
Heisdorf II, le plus gros projet résidentiel du Tricentenaire !

Porté par l’a.s.b.l. Le Tricentenaire, Heisdorf II est un projet résidentiel pour personnes en situation de handicap. Par son enveloppe thermique, la résidence, avec ses parois extérieures en ossature bois isolée, habillée d’un barreaudage en bois et sa toiture, entièrement végétalisée, s’intégrera subtilement dans son environnement construit et le merveilleux parc du site.

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Ce projet, à l’image des autres initiatives lancées par Le Tricentenaire se veut ainsi un véritable projet de vie pour les personnes en situation de handicap, mettant également en avant toute une philosophie, à savoir construire des bâtiments plus durables et respectueux de l’environnement.

Développé par le bureau d’architecte COEBA Dave Lefèvre et Associés, AuCARRE pour le génie statique et Betic Ingénieurs-Conseils pour le génie technique, Heisdorf II est aujourd’hui bien avancé et tous les acteurs de la Maîtrise d’Œuvre sont affairés aux derniers préparatifs pour lancer la construction.

Un projet social…

L’a.s.b.l. Le Tricentenaire assure l’accueil et l’accompagnement dans la gestion du quotidien de personnes en situation de handicap, notamment par l’hébergement, l’activité en centre de jour spécialisé ou encore la formation et le travail.

Afin d’accroître ses capacités d’hébergement, le Tricentenaire a lancé le projet Heisdorf II, une résidence pour 5 groupes de vie de 8 personnes en situation de handicap physique et un service d’activités de jour pour 20 enfants et jeunes adultes en situation de handicap.

Haute de 3 étages sur 5000 m2 de surface utile, la résidence comportera donc 40 chambres, des bureaux pour le personnel d’accompagnement et administratif, une cuisine capable de produire 100 repas, des salles de repos, d’activités, de thérapie, de jeux ainsi que des espaces communs.

Le projet a bien évidemment été pensé selon les besoins particuliers des occupants, et ce, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du bâtiment. Un souci particulier a ainsi été apporté aux hauteurs des allèges, aux dimensions des baies vitrées, aux largeurs de portes, aux équipements particuliers ou encore aux circulations, devant être plus larges pour garantir un confort de déplacement aux personnes à mobilité réduite.

Concernant les espaces extérieurs, les terrasses et cours intérieures sont habilement protégées pour éviter d’être exposées aux nuisances extérieures.

… à dimension environnementale !

Afin d’être parfaitement intégrée à son environnement, la résidence sera recouverte de toitures végétalisées, mais pas seulement… Thierry Collin, Partner-Team Manager au sein du bureau d’Ingénieurs-Conseils Betic revient sur les éléments techniques clés du projet. « Les toitures végétalisées permettent une meilleure isolation des bâtiments et évitent la surchauffe en période estivale notamment. De plus, l’ensemble des toitures a été prévu pour pouvoir être équipé de panneaux photovoltaïques dans les années à venir.

Les techniques doivent être avant tout efficaces mais aussi rester simples d’utilisation. L’ensemble du bâtiment est chauffé et rafraîchi par le biais de deux pompes à chaleur. Le principe de fonctionnement de la pompe à chaleur de type « air-air » est simple. Elle récupère les calories de l’air et les diffuse au sein du logement par le biais du chauffage sol. Cette solution rejette donc moins de CO² dans l’atmosphère qu’un système de chauffage classique. En plus d’être écologiques, les pompes à chaleur se révèlent être très économiques. Elles présentent des coefficients de performance (COP) très élevés, ce qui leur confère un rendement maximal. Le renouvellement d’air est réalisé par des centrales de ventilation équipées d’échangeurs à haute performance récupérant la chaleur de l’air vicié ».

Pour améliorer le confort intérieur des futurs résidents, et toujours dans un esprit écologique et économique, le système de chauffage sol, installé dans chacune des chambres, est réversible. « Technique simple mais éprouvée, cette installation dont le cycle est inversé selon les saisons, comprend ainsi l’intérêt de chauffer les espaces en hiver et de les rafraîchir en été de manière douce, sans provoquer de courant d’air froid. La domotique joue en outre un rôle essentiel dans ce type de projet. De nombreux dispositifs sont prévus pour offrir un maximum d’autonomie aux futurs résidents. Des dispositifs intelligents permettent ainsi de gérer individuellement l’ouverture des volets, la température du chauffage ou encore l’éclairage, sans manipulation physique. Les détecteurs permettent en effet de gérer automatiquement l’éclairage dans les allées de circulation et les sanitaires. Le concept d’éclairage déployé en full LED, pour sa part, permet non seulement d’obtenir un niveau lumineux optimal dans les divers espaces du bâtiment, mais aussi de réaliser d’importantes économies d’énergie », précise Thierry Collin.

Ce projet montre aujourd’hui qu’il est possible d’imaginer et de réaliser des constructions durables plaçant l’humain au cœur de leurs préoccupations. Un bel exemple à suivre…

Article de notre partenaire BETIC Ingénieurs-Conseils
Photo : BETIC
Illustration 3D : © COEBA Dave Lefèvre et Associés

Des bureaux à qualité de vie élevée dans un bâtiment intelligent
Des bureaux à qualité de vie élevée dans un bâtiment intelligent

Dès les premières réflexions relatives au nouveau siège de Schroeder & Associés, la construction durable et le bien-être des futurs occupants du bâtiment faisaient partie des principaux objectifs, de ses concepteurs et occupants.

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Dès les premières réflexions relatives au nouveau siège de Schroeder & Associés, la construction durable et le bien-être des futurs occupants du bâtiment faisaient partie de nos principaux objectifs.

Le bâtiment est, par son choix structurel, entièrement accessible, modulable, flexible, et démontable.

Durabilité et bien-être

Sa conception correspond à la philosophie « Building in Layers ». La structure porteuse est en béton armé et se réduit aux dalles reposant sur des poteaux, des noyaux centraux et des cages d’escaliers ainsi que sur quelques murs porteurs. Les cloisons de séparation en plaques de plâtre sont démontables et déplaçables à tout moment sans intervention majeure au niveau de la construction. La façade se compose d’éléments préfabriqués en ossature en bois et de panneaux de contreventement en OSB avec une isolation en cellulose insufflée.

Ce mode de construction modulaire permet une déconstruction sélective à la fin de vie de la façade, dont la durée de vie estimée est inférieure à celle de la structure du bâtiment. Tous les modules peuvent être démontés et séparés en leurs composants initiaux en vue d’une réutilisation ou valorisation permettent le remplacement des éléments ou le démontage en fin de vie.

L’enveloppe à haute performance énergétique ainsi qu’une masse et inertie adaptées garantissent une consommation d’énergie quasi nulle (NZEB). Le besoin énergétique résiduel est couvert par de l’énergie renouvelable : chaudière à pellets et panneaux photovoltaïques.

Une ventilation avec récupération de l’énergie et de l’humidité en phase hivernale, un détecteur de CO2 à réglage automatique, des matériaux écologiques, respirants, biosourcés, et l’entretien du bâtiment avec des produits non émissifs, permettent de garantir une qualité de l’air intérieur optimale.

Qualité, confort et philosophie Schroeder 2020

Une attention particulière a été apportée aux choix des matériaux de construction : 506 matériaux exempts de polluants ont été choisis et contrôlés préalablement avant leur mise en œuvre sur chantier. Après le parachèvement, des mesures de formaldéhyde et de composés organiques volatiles (COV) dans l’air sont venues confirmer la qualité de l’air recherchée : les taux relevés lors des tests qui se situaient entre 0,12 et 0,32 mg/m3 pour les VOCs et entre 4 et 9 microgrammes/m3 pour les formaldéhydes ont démontré des valeurs substantiellement moins élevées que les valeurs limite (3000 mg/m3 pour VOCs et 100 microgrammes/m3 pour le formaldéhyde) définies préalablement.

Un soin particulier est aussi apporté au confort acoustique et visuel des bureaux : éclairage naturel et artificiel avec détection des conditions d’éclairage et adaptation automatique ou manuel.

Lors de la construction et de l’exploitation du bâtiment, ont été appliquées une approche exemplaire et une politique stricte du tri des déchets, avec un focus sur le réemploi et la prévention.

Avec « Schroeder 2020 », vision intégrale orientée vers le futur, nous avons développé, avec nos collaborateurs, à côté du projet de construction pour notre nouveau siège, une nouvelle philosophie durable orientée vers le futur. Ainsi, le projet introduit des nouveaux concepts de fonctionnement internes et externes, comme une stratégie « paperless », un nouveau concept de communication interne et externe ou la valorisation de notre approche RSE.

Certification environnementale DGNB

Afin d’intégrer au mieux nos objectifs de la construction durable et du bien-être dans le projet, et dans l’objectif de permettre une mesurabilité de la durabilité, nous avons pris la décision de réaliser une certification environnementale pour le bâtiment.

Après comparaison de plusieurs systèmes de certifications environnementales, le choix est tombé sur le système allemand de la Deutsche Gesellschaft für Nachhaltiges Bauen (DGNB), les critères de la DGNB correspondant au maximum à nos valeurs dans le domaine de la construction durable. La certification permettait la mise en œuvre d’une qualité globale en tant que composant intégral dans le projet de construction.

Après une première évaluation dans les phases précoces du projet, l’objectif d’une certification DGNB Gold était vite défini.

L’évaluation DGNB met en évidence les points forts du bâtiment comme son concept acoustique innovant, son accessibilité illimitée pour personnes à mobilité réduite, ses espaces de détente intérieurs et extérieurs de haute qualité, son excellent bilan écologique, sa grande flexibilité, son enveloppe thermique très performante et les mesures prises en relation avec la réduction des déchets de construction sur chantier.

L’évaluation finale suivant les critères DGNB correspond à l’objectif « DGNB Gold » défini en phase avant-projet.

Découvrez le bureau Schroeder & Associés en vidéo :

Texte et illustrations : Schroeder & Associés, partenaire Infogreen

Matériaux performants et équipements connectés
Matériaux performants et équipements connectés

Société familiale basée en Alsace et présente au Luxembourg depuis plusieurs années, GECO, spécialiste du traitement de l’air depuis plus de 40 ans, s’appuie sur l’innovation, notamment dans les installations de ventilation double-flux et de déshumidification.

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Pour son dirigeant, Pierre André, l’avenir est aux constructions qui intègrent, d’une part, des matériaux performants du point de vue énergétique, qualitatifs et durables et, d’autre part, des équipements connectés indispensables au maintien des performances dans la durée.

GECO distribue les produits du fabricant danois Dantherm depuis plus de 40 ans et de la marque autrichienne Pichler depuis 3 ans. Ce dernier propose une VMC thermodynamique double flux, PKOM4, une machine tout-en-un, compacte, silencieuse, performante et efficiente, qui remplit à elle seule 4 fonctions : la ventilation double flux à haut rendement, le chauffage, le rafraîchissement grâce à une pompe à chaleur air-air intégrée et la production d’eau chaude sanitaire grâce à une deuxième pompe à chaleur air-eau intégrée. Ses deux compresseurs permettent une production simultanée d’eau chaude sanitaire et de chauffage ou de rafraîchissement.

Cette machine a été sélectionnée pour des projets particulièrement innovants comme le programme européen EnergieSprong, qui vise la rénovation énergétique massive de logements sociaux.

Un projet avant-gardiste à Olm

Au Luxembourg, cette technologie, testée et approuvée par Neobuild, équipera une partie des 375 maisons et 375 appartements qui seront construits dans le nouveau village Elmen, à Olm, par la SNHBM. Un projet énorme (il regroupera, à terme, 2 000 habitants sur 27 ha) autant qu’innovant, puisqu’il se définit comme un laboratoire du vivre-ensemble, porté sur la solidarité, l’écologie et la durabilité, avec une vision réellement avant-gardiste. Le quartier a été pensé pour encourager la mobilité douce, le partage des équipements plutôt que leur achat, la mixité sociale et des fonctions, le lien avec la nature avec 28 % d’espaces verts, une gestion naturelle des eaux de pluie via des toitures végétalisées, une gestion responsable des sols…

Au niveau technique, les logements répondront aux critères Nearly Zero Energy Building (NZEB). Le promoteur public lancera un projet pilote sur la communauté énergétique virtuelle, autrement dit la production et la consommation locales de l’énergie électrique. Elmen fait partie du projet européen Interreg GReENEFF, qui vise le financement de quartiers écologiques innovants et de logements sociaux énergétiquement efficaces dans la Grande Région. Il est une des références de ce programme.

Technologie compacte et efficace

Julien Bertucci, ingénieur développement durable en chef à la SNHBM, témoigne. « Nous avons voulu trouver une technologie compacte qui pouvait répondre aux besoins de nos différentes constructions pour l’ensemble des 750 unités de logement, c’est-à-dire pouvoir ventiler, chauffer, rafraîchir et produire de l’eau chaude sanitaire avec un seul et même appareil. De plus, ayant une production d’électricité renouvelable à base de photovoltaïque ainsi qu’un stockage et une gestion sous forme de communauté énergétique virtuelle, notre but était de trouver un appareil de production de chauffage et d’eau chaude sanitaire à base d’électricité afin de trouver une autonomie et une indépendance énergétique sur l’ensemble du site, avec production et consommation sur le quartier Elmen. Une autre problématique était le petit espace disponible dans le local technique, notamment au niveau des appartements. N’ayant pas énormément de retour d’expérience sur ce type de matériel, nous avons voulu créer, sur nos 9 premières maisons témoins, un test grandeur nature avec plusieurs équipements de marques différentes, et en tirer des critiques constructives sur les typologies de construction luxembourgeoises, et plus précisément celle au niveau de la SNHBM. La PKOM4 fut un des appareils retenus par son excellente efficacité énergétique mais également sa place réduite dans les locaux techniques ainsi qu’une production de rafraîchissement indépendante ».

Ravi de ce choix, Pierre André, dirigeant de GECO, voit plus loin, en sachant que le futur est déjà bien présent. « Nous allons vers des constructions qui intègrent, d’une part, des matériaux performants du point de vue énergétique, qualitatifs, et durables dans le temps, et, d’autre part, des équipements connectés, capables de transmettre des informations à l’utilisateur sur la production et la consommation électriques, afin qu’il puisse, lui-même ou via des systèmes intelligents, les gérer et délester les surproductions sur le réseau ou sur des batteries. Ce suivi est capital pour maintenir les performances énergétiques et économiques des bâtiments pendant toute leur durée de vie. »

Mélanie Trélat
GECO, partenaire Infogreen

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Une sélection 100 % naturelle
Une sélection 100 % naturelle

Naturbaustoff, à Redange, c’est le premier magasin au Luxembourg entièrement dédié aux matériaux de construction naturels éco-responsables. C’est aussi le fruit de la passion de Marc Neu, entrepreneur responsable et constructif, fervent défenseur, notamment, des maisons en paille…

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« Bonjour, je suis Marc Neu ». Il a le franc-parler communicatif et le verbe qui suit le projet. L’homme s’est lancé dans une aventure entrepreneuriale qui sent bon la passion : la construction de maisons en paille et l’ouverture du premier magasin au Luxembourg entièrement dédié aux matériaux de construction naturels éco-responsables et aux produits de quincaillerie, peintures, etc.

Il y a d’abord, explique-t-il, un vrai combat, une philosophie : « Durant mes 20 ans de carrière dans le domaine des énergies renouvelables, dont 10 ans en tant que conseiller en énergie, j’ai dû ausculter un bon millier de bâtiments, de l’intérieur comme de l’extérieur, durant leur construction ou leur rénovation. Ma conclusion est simple : la majorité de ces endroits est construite le moins cher possible et vendue au prix le plus cher. Souvent les propriétaires se retrouvent dans un climat intérieur pourri, et doivent souvent payer cher pour une rénovation. Parfois en traînant un emprunt qu’ils sont obligés de rembourser jusqu’à la fin de leur vie ! J’en ai eu marre ! Pareil pour les tonnes de déchets de construction et de démolition qui sont produits ! Alors, je devais faire quelque chose ».

De la paille au bois

Une formation « construction de maisons en paille » a servi de déclic. « C’est devenu une passion car cette méthode de construction unit 5 critères de base importants. La construction passive, c’est une quasi-obligation ; et avec l’épaisseur des bottes de paille on y est automatiquement. C’est écolo, car le bois, la paille et l’argile sont des matériaux naturels et faciles à recycler. C’est sain : pour moi, il n’y a pas mieux que l’argile, et en plus il ne brûle pas. C’est naturel : après la démolition d’une maison en paille, presque tout (ça fera peut-être un sac poubelle) retourne à la nature. Et puis c’est abordable : saviez-vous qu’une bonne partie de la main-d’œuvre pourrait être réalisée par vous-même ? C’est votre participation au chantier qui réduit les frais ».

Naturbaustoff est le prolongement… naturel de ces coups de cœur. « Ma sélection de matériaux de construction est 100 % naturels, d’une excellente qualité et une garantie pour un climat d’intérieur sain. Et cela laisse presque 0 déchet après une démolition ».

Le magasin propose peintures naturelles, argile et chaux, matériaux d’isolation, planchers, panneaux acoustiques, cloisons et panneaux en bois, systèmes de chauffage, bois massif, matériau bois pour bardages, terrasses et façades… Avec l’outillage et la visserie qui vont avec. Bien plus qu’une quincaillerie !

Cohérent du début à la fin

Mais Marc Neu n’aime les comparaisons que si elles tiennent compte de tous les paramètres. Pour lui, Naturbaustoff n’est pas du tout à mettre en balance avec les grandes surfaces de bricolage par exemple. « Loin de là ! On a nettement moins de choix mais, naturellement, on a un meilleur choix. Que le meilleur pour un espace de vie serein. Mes produits biologiques sont 100 % cohérents. J’ai l’opportunité de collaborer exclusivement avec des fournisseurs qui partagent avec moi la même vision et la même passion. Chacun apporte son esprit pionnier nécessaire pour assurer la meilleure qualité. Et ça c’est cool ! »

Encore une preuve de cohérence dans la démarche ? Inscrit dans l’économie locale, à Redange sur Attert, Naturbaustoff soutient et accepte la monnaie régionale « Beki ».

Alain Ducat

Naturbaustoff s.à r.l.
32i, rue de Niederpallen
L-8506 Redange/Attert
(+352) 24 84 02 26
https://www.naturbaustoff.lu/fr

L'isolant à base d'herbe qui a la fibre verte
L’isolant à base d’herbe qui a la fibre verte

GRAMITHERM, c’est le seul isolant à base de fibres d’herbe ! Garantis biosourcés, les panneaux cumulent les performances techniques et environnementales. Ils sont produits à base d’herbe de fauche non valorisable par ailleurs. Et leur procédé de fabrication s’appuie notamment sur le biogaz obtenu par la séparation des fibres et du jus d’herbe ! Suisse d’origine, belge de développement, et universel dans son approche durable !

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Et si l’herbe n’était pas plus verte ailleurs, mais mieux valorisée, jusque dans le confort des habitations ? Christian Roggeman, un jour, a touché la pierre philosophale, verte comme une émeraude, généreuse comme l’herbe des prairies. Ce quinquagénaire belge s’est lancé dans sa quête, issue d’une prise de conscience écologique après des années de vente de produits de construction et de décoration « classiques » : agir pour la planète en aidant à bâtir avec des solutions éco-responsables et durables.

L’esprit vert et le sens de l’économie circulaire ont pu s’employer sur une idée suisse, sauvée du naufrage, brevetée, développée, mise en production en Wallonie et sur le marché un peu partout.

Christian Roggeman a en effet investi dans l’invention d’un ingénieur suisse, Stefan Grass (ça ne s’invente pas) : Gramitherm. Ce sont des panneaux d’isolation à base d’herbe, nés en 2006, mais stoppés nets, en 2012, par l’incendie ravageur de l’usine-pilote près de Lausanne. Le Belge croit au produit, rachète le brevet et les actifs de la société helvète, Clean Insulating Technologies. Du côté d’Auvelais, en Wallonie, il installe une unité de production, et Gramitherm Europe SA développe le concept, en lui donnant un souffle nouveau, encore plus circulaire, encore plus efficace. La production industrielle a démarré il y a un an seulement – novembre 2019 – mais la réussite économique et écologique a rapidement séduit, permettant de créer un réseau de distribution qui ne cesse de grandir, au Luxembourg aussi bien évidemment.

Utilisation complète des ressources et propriétés

Il y a d’abord le produit en lui-même, un matériau de construction imparable : à base de fibres d’herbe, les panneaux, garantis biosourcés, affichent des performances techniques – isolation thermique, phonique, résistance… - et environnementales remarquables : bilan carbone négatif, énergie grise faible, recyclable, renouvelable.

Le procédé de fabrication est aussi particulièrement ingénieux dans son utilisation complète des ressources. « L’herbe absorbe une grande quantité de CO2 et notre process de fabrication est vertueux : la combinaison des deux éléments génère un bilan carbone négatif (1 kg de Gramitherm® absorbe 1,5 kg de CO2). L’herbe, matière première renouvelable naturellement et sans culture spécifique, provient uniquement de coupes non valorisables – et donc pas de prairies pour alimenter le bétail par exemple -, comme des fauchages de bords des routes et d’espaces verts d’aéroports ou autres « déchets verts » qui finiraient au rebut. Gramitherm a d’ailleurs été sélectionnée dans le cadre du projet européen GRASGOED pour valoriser l’herbe « déchet » provenant du Benelux. Une fois récupérée, l’herbe est « séparée » : les fibres sont compactées et thermoformées ; le « jus d’herbe », qui conserve la plupart des propriétés de base, est transformé par méthanisation en un biogaz qui sert de combustible pour l’unité de production et permet de sécher la fibre d’herbe. C’est une production en économie circulaire, où rien ne se perd ».

Efficacité labellisée

Gramitherm bénéficie déjà du label international Solar Impulse Efficient Solution promu par Bertrand Piccard et du label Produit Biosourcé, filière wallonne. Et l’entreprise crée des synergies, un réseau avec les acteurs régionaux du bio notamment, pour ses fournitures.

Sur le plan technique, l’efficacité est prouvée, validée par les normes européennes. Les panneaux de 45 à 240 mm d’épaisseur isolent contre le froid (lambda = 0,040) et le chaud (temps de déphasage de 9 h en 240 mm). Ils régulent l’humidité et absorbent les bruits (99 % à 1 000 Hertz). Le produit ne s’enflamme pas et ne dégage pas de vapeurs toxiques, il résiste aux champignons, ne provoque pas d’allergie. Faciles d’utilisation – pour les sous-toitures, les murs et cloisons… - et durables dans le temps (durée de vie estimée à plus de 50 ans, sans déformation), ils sont recyclables et biodégradables en fin de vie.
Non vraiment, l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. L’herbe locale, valorisée au présent, a un bel avenir constructif.

Alain Ducat pour Gramitherm, partenaire Infogreen
Photos : Gramitherm

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Un nouveau promoteur social au Luxembourg
Un nouveau promoteur social au Luxembourg

ABITATIO est une initiative sans but lucratif lancée il y a 1 an et demi par la Fondation d’Accès au Logement (FAL). Son objectif est de mettre des logements accessibles à disposition, à long terme, des personnes qui ont été accompagnées par l’Agence Immobilière Sociale (AIS).

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Car, même après avoir remis le pied à l’étrier, ces personnes peuvent avoir des difficultés à se loger que ce soit sur le marché classique à cause de l’envolée des prix ou sur celui des habitations sociales à cause des délais d’attente trop longs. ABITATIO vient donc renforcer l’offre immobilière à prix abordable au Luxembourg, aux côtés du Fonds du Logement et de la SNHBM.

Le 1er projet réalisé par ABITATIO vient tout juste d’être inauguré, le 5 octobre. Il s’agit d’un ensemble de 5 maisons jumelées, situées à Niederkorn, faisant partie du patrimoine historique de la ville de Differdange. Ces bâtiments, qui datent de la 1re moitié du XXe siècle, ont bénéficié d’une rénovation énergétique et ont été transformés en 7 logements regroupant 21 chambres au total. Ils pourront accueillir jusqu’à 33 personnes, dans un volume bâti de 3 600 m3 et sur une surface nette de 762 m2.

C’est Siegle-Christophory architectes qui a relevé le défi de combiner performances énergétiques et conservation architecturale. Le projet a également été développé par les ingénieurs-conseils des bureaux InCA Associés et Dal Zotto & associés. Le volet énergétique a été traité par Convex.

En ce qui concerne l’enveloppe extérieure, les façades côté rue, classées « éléments protégés d’intérêt communal », ont été isolées de l’intérieur avec des panneaux de laine minérale de 10 cm et le crépi a été remplacé par un enduit minéral. Les mêmes matériaux ont été utilisés côté cour, si ce n’est que c’est de l’extérieur que les façades arrière ont été isolées et avec une épaisseur de 14 cm. Les toitures ont été isolées en laine de bois de 24 cm. Certaines charpentes ont pu être conservées, les chevrons existants ont alors été doublés. Les couvertures en ardoise ont été entièrement refaites. Des fenêtres de toiture performantes ont été installées et munies de stores extérieurs pour la protection solaire. Les nouvelles fenêtres de façade sont en châssis bois, avec triple vitrage.

Au niveau technique, l’énergie de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire est le gaz, combiné à des panneaux solaires thermiques, et les logements sont équipés de ventilation mécanique décentralisée.

La classe énergétique du bâtiment après rénovation est B, et sa classe d’isolation thermique, C.

À l’intérieur, seuls les murs porteurs ont été conservés. Ils ont été décapés jusqu’à la maçonnerie brute et repris en sous-œuvre pour renforcer leur stabilité. Des dalles et escaliers en béton ont été créés, ainsi que de nouvelles cloisons en carton plâtre et maçonnerie. Les murs extérieurs et intérieurs ont été enduits pour répondre aux critères et exigences d’étanchéité à l’air.

Des terrasses communes et une pelouse ont été aménagées dans la cour arrière, auxquelles chaque appartement a un accès direct.

Il aura fallu 32 mois de travaux pour réaliser ce projet cofinancé à 75 % par le ministère du Logement et soutenu par l’Œuvre Nationale de Secours Grande-Duchesse Charlotte. Le terrain a été mis à disposition de la FAL, grâce à un bail emphytéotique, par le ministère de Finances.

Ce projet n’est que le 1er d’une longue liste. ABITATIO a, en effet, encore une cinquantaine de logements en phase de construction ou de planification, aux quatre coins du pays : la construction d’un 2e immeuble de 7 appartements à Niederkorn sur le terrain adjacent, mais aussi la création de 2 logements modulaires à Schifflange, 12 à Heinerscheid, 6 à Hosingen, 6 à Altrier et 2 à Harlange, par exemple. « Nous sommes en négociation avec d’autres communes encore. Nous nous voyons comme un véritable partenaire pour elles. De nombreuses communes veulent, en effet, créer du logement social mais elles n’ont pas la capacité, le personnel ou le know-how pour le faire, notamment les petites communes, qui ne sont pas du tout outillées pour cela. Nous leur proposons, si elles ont un terrain, de nous le céder en emphytéose. Nous nous occupons de la construction puis, par après, de la gestion des logements, sans contraintes ni investissements pour elles », précise Gilles Hempel, CEO de la Fondation pour l’Accès au Logement.

Mélanie Trélat
Légende photo : Henri Kox weiht erstes Abitatio-Projekt in Niederkorn ein
Plus d’informations : www.fondation-logement.lu

Neischmelz, l'éco-quartier qui refond Dudelange
Neischmelz, l’éco-quartier qui refond Dudelange

Jadis flamboyant sous l’Arbed, le site du laminoir de Dudelange s’était éteint. Depuis plusieurs années, la commune et ses partenaires voient le renouveau. Neischmeltz, vaste projet d’éco-quartier, sera exemplaire et multifonctions : pour le lien d’urbanisation et le lien social, pour le logement, pour l’économie circulaire…

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Le premier projet Neischmelz remonte à 2013. Mais ses origines se plongent dans une vieille cicatrice de Dudelange, la fermeture de son laminoir, annoncée en avril 2004. Quelques mois plus tard, le successeur de l’Arbed, Arcelor (pas encore ArcelorMittal), s’engageait à participer au redéploiement du bassin Dudelange-Bettembourg, notamment en cédant des terrains à l’État. L’objectif était déjà tracé : valoriser les friches sidérurgiques en leur donnant de nouvelles fonctions, de logement, de loisirs, d’emploi…

Depuis quelques années, la commune de Dudelange, entourée de ses partenaires, n’a eu de cesse de faire évoluer le dossier Neischmelz, pour en faire un quartier exemplaire, un écoquartier même, doté de plusieurs fonctions. Une ambition qui a valu au dossier de participer, entre autres, à un colloque international sur la revalorisation des friches industrielles, à Liège, en avril 2015.

Un lien au cœur

Urbanistiquement parlant, Neischmeltz est un lien, en cœur d’agglomération. Situé entre les quartiers existants Italie et Schmelz, le Neischmelz aura aussi pour fonction de faire la jonction entre ces deux parties de la ville, autrefois séparées par l’usine ayant fait place aux friches. Le lien se fera par des voies de circulation laissant une large place à la mobilité douce. Les piétons traverseront le nouveau quartier à hauteur de la gare ferroviaire, un maillon essentiel du projet, inséré dans un concept de mobilité multimodale.

L’ensemble du quartier doit intégrer les principes de l’économie circulaire, inscrite dans le développement durable, la production de biens et services à moindre consommation et sans gaspillage de matières premières ni de ressources.

L’éco-quartier est conçu dans la mixité des fonctions. Le logement y tient une place majeure, avec un millier d’unités d’habitation – l’horizon 2035 - mues par le Fonds du Logement. Y sont prévues plusieurs catégories de logements, subventionnés ou non, pouvant accueillir différentes configurations de ménages, à la location ou à l’achat, avec des constructions orientées vers des profils d’habitat flexibles et évolutifs.

Un site en mouvement

Le site de l’ancien laminoir a aussi des vues économiques – un incubateur de start-up entre autres – mais aussi commerciales, administratives, culturelles, sportives.

L’approche verte sous-tend le projet. Ainsi, le concept énergétique s’appuie sur la géothermie (des forages à grande profondeur et des analyses doivent confirmer cette option), l’énergie solaire, voire le traitement des eaux grises. « Le nouveau quartier Neischmelz vise à être neutre en émissions de CO2 », souligne le bourgmestre Dan Biancalana.

Le projet ne manque pas d’envergure et ne veut pas « sécher » en attendant d’arriver au bout de son parcours de création. Inscrit dans la durée par nature, il regroupe quatre PAP (Nord, Centre, Italie, Sud). Actuellement, le site est occupé de manière temporaire, par une piste d’apprentissage du vélo, un terrain multisports, un skate park. Et la ville fait avancer tous les fronts latéraux : le logement en rénovant des bâtisses dans les quartiers adjacents ou en faisant sortir des projets comme A Bëlleg, en soignant les infrastructures collectives (crèches, écoles, piscine, centre-ville partagé entre les usagers, etc.).

Bref, Neischmelz, en cœur de cité, à la place de l’ancien poumon économique, fera revivre tout un quartier, en créant du lien et repensant complètement les fonctions dans une logique des plus durables.

Alain Ducat avec la Commune de Dudelange, partenaire Infogreen

Un quartier qui partage l'énergie
Un quartier qui partage l’énergie

Ce quartier sera le premier au Grand-Duché à être construit sur base de ce modèle ! Dans la localité de Schwebach (commune de Saeul), la société Energiepark de Beckerich entame le chantier d’un nouveau quartier qui verra le jour d’ici 2022. Un tout nouveau concept énergétique basé sur une communauté énergétique où le partage de l’énergie produite est au cœur du projet.

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Dans la localité de Schwebach (commune de Saeul, dans le canton de Rédange, à l’ouest du pays), la société Energiepark de Beckerich entame le chantier d’un nouveau quartier qui verra le jour d’ici 2022. Un tout nouveau concept basé sur une communauté énergétique où le partage de l’énergie produite sera au cœur du projet.
« L’idée est de regrouper tous les habitants dans une communauté énergétique. Par l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toitures, les 16 unités d’habitations qui composeront ce nouveau quartier assureront près de 80 % des besoins directs en électricité solaire », explique Florian Rochko, responsable des opérations EIDA - ENERGIEPARK.

Technologies de production optimisée

Globalement, pour sortir ce quartier de terre, des critères stricts de construction seront respectés, en mettant en avant des éléments-clés comme le chauffage par le plafond, une ventilation spécifique, une isolation super efficace et bien sûr écologique, etc.

Mais tout le concept repose sur l’utilisation de nouvelles technologies permettant non seulement l’optimisation de la production locale d’énergie mais aussi le partage de celle-ci entre tous les habitants du quartier.

« Ce quartier sera le premier au Grand-Duché de Luxembourg à être construit sur base de ce modèle. »

Une vraie communauté énergétique

Par exemple, un échangeur géothermique assurera le partage et la répartition - de chaleur et de fraîcheur en fonction des saisons - de l’énergie produite par des pompes à chaleur situées chez les habitants.

Plusieurs solutions sont aussi envisagées en termes de stockage de l’énergie, soit par l’installation de batteries pour stocker le surplus d’électricité produite, soit par un stockage de l’énergie via des réservoirs d’eau qui seront chauffés, là aussi, par le surplus de production photovoltaïque.

« Les personnes qui vont acquérir un terrain dans ce lotissement deviendront automatiquement membre de la communauté énergétique. C’est elle qui sera chargée de financer toute l’infrastructure énergétique, de l’exploiter et d’organiser le partage de l’énergie entre les différents membres », prolonge Florian Rochko. « En jouant sur les différents paramètres, saisonnier, température, production PV, profils des utilisateurs, stockage, la communauté devra répartir au mieux l’énergie pour répondre aux besoins des habitants en temps réel. »

La logique de partage se voit déjà plus loin. « Il sera possible, à l’avenir, d’envisager que cette communauté puisse aussi partager davantage, comme des bornes de recharge pour voitures électriques, de l’autopartage, pourquoi pas un jardin communautaire et d’autres évènements plus festifs ! »

Le début des travaux des infrastructures énergétiques de ce lotissement est prévu pour le deuxième semestre de 2021, pour pouvoir proposer à l’habitation les premières maisons début 2022.

Les maisons sont actuellement en vente.

Alain Ducat, avec Energierpark

Infos complémentaires

Energipark Réiden s.a.
6, Jos Seylerstrooss
L-8522 Beckerich.
schwebach@energiepark.lu

Apprendre l'éco-construction sur un chantier participatif
Apprendre l’éco-construction sur un chantier participatif

L’Äerdschëff, un projet local, pédagogique, écologique, modèle de « vivre-ensemble ».

Le revirement écologique est arrivé dans le monde de la construction depuis un certain temps. Beaucoup de choses se passent dans le domaine de la construction durable au Luxembourg et des projets très ambitieux sont répartis dans tout le pays.

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Les bâtiments rénovés et/ou nouvellement construits à haut rendement énergétique sont soutenus financièrement depuis des années, mais l’utilisation de matériaux naturels et durables qui peuvent facilement retrouver leur chemin dans le cycle naturel après la démolition du bâtiment est également de plus en plus soutenue.

L’Äerdschëff est un bâtiment écologique. Ses 5 principes fondateurs se basent sur la production et la gestion off-grid de ses propres ressources pour remplir les besoins de l’homme de façon résiliente et durable : l’autonomie en eau, en assainissement, en chauffage, en électricité et même l’autonomie alimentaire.

Think global, build local

Le projet entend montrer pratiquement combien de ressources naturelles, de terre, de lumière solaire, d’eau de pluie ou d’énergie éolienne sont disponibles pour un seul bâtiment, à un endroit donné, afin de générer de l’énergie, d’observer et de mesurer consciemment l’évolution de ces ressources au cours des prochaines années.

De plus, les matériaux utilisés lors de la planification et de la construction de l’Äerdschëff ont été réutilisés, recyclés ou sont naturels - des matériaux « circulaires » d’origine locale. Le projet peut être compris comme le lieu du processus d’apprentissage au retour des ressources locales et naturelles/durables.

Le bâtiment est fait de terre/pisé, pierres naturelles et bois non traité. De matériaux testés aussi, comme la couche d’étanchéité du bâtiment constituée d’un mélange argile-sable, ou le matériau isolant composé de mycélium. En effet, les anciennes connaissances et techniques de construction sont associées à de nouveaux systèmes et technologies, à l’image de la paille ou de la construction en pisé. Autre exemple : un mur en pierre sèche et une cave en terre se mettent en place, pour stocker les aliments et économiser de l’énergie.

Ouvert à tous

Avant tout l’Äerdschëff est un projet social. Il représente un projet d’auto-construction écologique réalisée de façon collective, par exemple avec l’aide de volontaires nationaux ou internationaux. C’est un bâtiment public et donc ouvert à tous. Tout le monde est le bienvenu, quel que soit son parcours social et/ou professionnel. Ce bâtiment sert la communauté, comme une plateforme pour montrer et pratiquer des modes de vie régénérateurs et à faible impact (sur l’environnement).
L’Äerdschëff est déjà un lieu d’apprentissage dans le cadre de son chantier participatif et a l’ambition de devenir un « learning centre » dans sa troisième phase post-construction.

Il reconnecte les communautés locales et sert comme site de démonstration pratique pour une réflexion approfondie sur la manière de se loger, se nourrir, d’utiliser les ressources et de partager les compétences de chacun. C’est un lieu vivant où, entre autres, les idées du mouvement de la transition et de la permaculture sont mises en pratique.

L’idée et la mise en œuvre de l’Äerdschëff vont au-delà de la compréhension usuelle
d’un projet de construction écologique. L’Äerdschëff est un bâtiment socio-écologique. Ce projet veut déclencher notre imagination pour repenser (construire et vivre) de manière systémique, voire holistique le sujet de l’habitation, une approche malheureusement négligée dans l’industrie, pour des raisons principalement économiques.

Pour provoquer un changement écologique dans la façon de planifier la construction, il faut repenser le « vivre ensemble”, qui va au-delà de la compréhension conventionnelle de l’habitat. Des concepts alternatifs existent, les objectifs peuvent être atteints, et la politique peut y encourager.

À l’échelle des initiatives citoyennes, avec l’Äedschëff, la transition vers un habitat plus autonome sain et confortable pour l’apprentissage et l’épanouissement humain dans un climat changé, a partiellement déjà été entamée.

À quoi ressemble le nouveau “vivre ensemble” pour vous ?

Annick Meiers, Coordinatrice Projet Äerdschëff pour le CELL, partenaire Infogreen

L'éco-village reconstruit avec le déconstruit
L’éco-village reconstruit avec le déconstruit

BENU village, à Esch, joue un rôle important dans la sensibilisation des citoyens à l’économie circulaire. Déjà actif mais toujours en cours, il se monte à partir de composants et matériaux recyclés.

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« Je me réjouis du succès de BENU village qui joue un rôle important dans la sensibilisation des citoyens à l’économie circulaire. Pour une implémentation réussie, il est essentiel que tous les acteurs soient impliqués et BENU joue un rôle primordial sur le terrain. Il a réellement les impacts souhaités en termes d’intégration et de cohésion sociale ». C’est le ministre de l’Économie himself, Franz Fayot, qui l’a dit, lors de sa visite sur le terrain, à Esch, en septembre dernier. https://www.infogreen.lu/benu-l-eco-village-inscrit-dans-l-economie-circulaire-socio-ecologique.html

BENU (qui tire son nom de l’anglais Be New !), c’est l’éco-village qui se bâtit à Esch/Alzette depuis le printemps 2017, sous la houlette de Georges Kieffer. Village écologique construit et fonctionnant selon les principes de l’économie circulaire, il n’en est pas moins un projet qui fait sa place dans l’écosystème, avec 18 personnes qui y travaillent et un chiffre d’affaires de 210 000 euros en 2019, dont environ 80 000 dans la vente de vêtements et accessoires à base de matériaux recyclés (collecte de vêtements, upcycling).

Soutiens actifs

BENU continue à se monter aussi, physiquement, patiemment, à partir de composants récupérés et matériaux recyclés. « En plus des nombreux particuliers qui nous contactent pour reprendre du bon matériel pour la construction de BENU village, il y a aussi des entreprises artisanales ou industrielles qui soutiennent activement notre projet », souligne Georges Kieffer.

« Prenons l’exemple de la société Annen de Manternach. L’entrepreneur, Alois Annen, dans le cadre de la déconstruction d’un grand entrepôt, prend la peine de démonter soigneusement de nombreux éléments, poutres, panneaux de bois, fenêtres, en bon état, afin qu’ils puissent être réutilisés par BENU. Nous remercions Monsieur Annen pour son fantastique soutien. Et on ne peut qu’encourager à suivre ce parfait exemple d’une économie circulaire pratiquée dans le secteur de la construction au Luxembourg ». Au passage, on peut relayer l’appel : « Si vous aussi vous avez du bois que vous souhaiteriez voir intégré au BENU village, contactez-nous (benu@benuvillageesch.lu, T (+352) 2791 1949). Nous sommes impatients de tout utiliser dans le futur éco-village ».

D’ici la fin de l’année, le village comprendra également un restaurant, où seront servis des plats locaux, préparés à base d’ingrédients invendus dans le commerce. Et prochainement, le projet permettra aussi le réemploi et la redistribution de matériel professionnel et privé tels que des cuisines, meubles ou matériaux de construction.

À partir de 2021, les espaces créés seront loués à des professionnels qui s’engagent à respecter la charte BENU basée sur la responsabilité sociale, l’excellence écologique, la production locale et la transparence. À terme, l’éco-village sera le plus grand et le plus durable de la Grande Région.

Alain Ducat pour BENU, partenaire Infogreen
Photo : MECO

L'énergie de l'espoir
L’énergie de l’espoir

Enovos, principal fournisseur d’énergie au Luxembourg, s’engage déjà depuis de nombreuses années pour un avenir plus vert en proposant des produits et services plus responsables, avec un focus sur les énergies renouvelables. Partie prenante de l’avenir énergétique du pays, de ses habitants et de son économie, Enovos est à la pointe, notamment en matière d’installations photovoltaïques.

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Que l’on bâtisse pour loger sa famille ou pour le travail, la question énergétique fait évidemment partie des premières qui se posent aux concepteurs et aux maîtres d’œuvre. Enovos, principal fournisseur d’énergie au Luxembourg, s’engage déjà depuis de nombreuses années pour un avenir plus vert. Enovos ne veut pas se contenter d’approvisionner en énergie, mais désire également offrir la plus haute qualité et le meilleur service possibles. « Nous ne nous occupons pas seulement de vous mais également de l’environnement. C’est pourquoi toutes nos offres sont composées d’électricité 100% verte. »

L’électricité verte d’Enovos est exclusivement produite en Europe et en grande partie au niveau régional. Solaire, éolienne, hydro ou issue de biomasse d’Europe, l’électricité verte de haute qualité est produite, garantit le fournisseur d’énergie, dans des centrales jeunes et techniquement avancées.

Efficacité

Mais cela va beaucoup plus loin. Le Luxembourg ambitionne de devenir le leader européen de la lutte contre le réchauffement climatique et le gouvernement a développé de nombreux moyens pour atteindre et dépasser les objectifs imposés par l’UE. Le plan national intégré en matière d’énergie et de climat (PNEC) met l’accent sur l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, mais s’intéresse également aux émissions de gaz à effet de serre, ainsi qu’à la mobilité. En parallèle, le gouvernement luxembourgeois a lancé un « paquet de mesures » pour le « Neistart Lëtzebuerg », où la donnée durable est en bonne place.

Enovos est bien sûr présent dans bien des composantes de ces mesures. Comme à chaque fois que le gouvernement lance un plan, Enovos s’aligne, avec des produits et services qui pourraient correspondre aux besoins de ses clients. Le principal domaine, c’est l’efficacité énergétique. Le programme enoprimes, en place depuis 2015, s’est enrichi de nouvelles idées et possibilités de primes.

Par exemple, Enovos augmente les primes à la rénovation et se range sur les mesures étatiques pour le calcul des subventions et aides, pour l’installation de pompes à chaleur, l’isolation de la toiture, de la façade et de la dalle inférieure. Elles sont cumulables avec les PRIMe House de l’État qui seront, elles aussi, majorées de 25 à 50 %.

Pour bénéficier de ces primes, il faut déposer sa demande avant de commencer les travaux, aux mains d’un des 250 artisans membres du réseau enoprimes. Le particulier peut simuler la subvention à laquelle il peut avoir droit sur enoprimes.lu.

Au soleil

Le paquet Neistart comprend aussi de nombreuses mesures, parmi lesquelles un élargissement des bénéficiaires pour les installations solaires photovoltaïques de 30 à 200 kW ou de nouvelles réglementations pour promouvoir l’efficacité énergétique, dont une sur l’augmentation des PRIMe House dans le cadre de la rénovation énergétique de bâtiments, thématique chère à Enovos.

Par ailleurs, Enovos est convaincu du besoin de développer les énergies renouvelables. Alors que le plan national ambitionne d’atteindre 25% d’énergies renouvelables en 2030, les initiatives de l’État pour la construction de centrales photovoltaïques de grande envergure se multiplient, et 2 appels d’offres ont déjà été lancés.

Enovos, consciente de son rôle important à jouer dans ce développement, a mis en service avec succès 13,9MW de centrales photovoltaïques en 2019 et 2020, et entame la réalisation, d’ici mi-2021, d’une nouvelle série d’installations d’une puissance totale de 19,5MW sur le territoire luxembourgeois.

Alain Ducat avec Enovos, partenaire Infogreen
Photos : Enovos / Licences AdobeStock

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Aménagement d'espaces professionnels, tout inclus
Aménagement d’espaces professionnels, tout inclus

ProNewTech, un bureau d’ingénierie spécialisé dans l’aménagement intérieur professionnel, vous accompagne pour concrétiser vos idées et suivre de A à Z la réalisation de votre projet d’aménagement. Design, architecture, création d’espaces, mobilier, décoration, ingénierie des réseaux, génie technique, ProNewTech gère la planification, la conception et la réalisation des travaux, pour une livraison garantie clé en main.

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Vous avez un projet d’aménagement ou réagencement de votre surface bureautique ? Vous cherchez des compétences, de l’inspiration, une estimation de travaux, des conseils d’experts ? ProNewTech, un bureau d’ingénierie spécialisé dans l’aménagement intérieur professionnel, vous accompagne pour concrétiser vos idées et suivre de A à Z la réalisation de votre projet d’aménagement. Avec toujours à l’esprit les logiques de fonctionnalité et d’efficience, qui combinent, dans une réflexion globale et une mise en œuvre coordonnée, les besoins techniques – systèmes informatiques, réseaux, sécurité, etc – , esthétiques et environnementaux. https://www.infogreen.lu/l-efficience-energetique-devrait-nous-guider-13030.html

« Bureaux individuels ou en open-space, espaces collectifs pour des datacenters, kitchenette, espaces d’agences / bureaux administratifs bancaires, ProNewTech a toujours des solutions à vous proposer, adaptées à votre budget. Design, architecture, création d’espaces, choix de mobilier et décoration, ingénierie des réseaux, génie technique, nous gérons la planification, la conception et la réalisation des travaux avec un professionnalisme qui garantit une livraison clé en main », soulignent Roland Streber, CEO de ProNewTech et Edi Marcic, Senior Project Manager.

Des prestations à la hauteur des attentes

Avec les différents services qu’elle propose, notamment l’approche Smart Building, et une qualité basée sur les normes ISO 9001 et RSE, l’entreprise, neutre et indépendante, ses consultants et ses experts, garantissent des prestations à la hauteur des attentes des occupants. « ProNewTech va prendre en compte vos envies, vos besoins de « well being », de digitalisation, vos contraintes, votre budget, pour définir un concept unique et adapté. Nous vous accompagnons dans tous vos projets, qu’il s’agisse de nouvelles constructions ou de rénovation ».

La démarche est constructive et participative, explique Edi Marcic : « Nous fixons d’abord un premier rendez-vous gratuit au cours duquel vous expliquez votre projet, vos attentes et l’accompagnement que vous souhaitez. Suite à un échange de croquis de réaménagement de l’espace, nous pouvons calculer le budget global dédié à votre projet tout en y intégrant les techniques requises à vote profession ».

Exemple de réussite esthétique et fonctionnelle, cette méthode « tout en un » vient de s’appliquer à un des immeubles emblématiques du centre-Ville, le « Diamond », au cœur du Boulevard Royal, pour l’aménagement des espaces d’une banque chinoise.

Infos sur www.pronewtech.lu

ProNewTech, partenaire Infogreen
Photos : Fanny Krackenberger

L'objectif zéro carbone de Wako
L’objectif zéro carbone de Wako

Fabricant de portes et fenêtres belgo-luxembourgeois, Wako a depuis toujours été soucieux des questions environnementales. Depuis 2013, le fabricant s’est impliqué et il veut aller plus loin dans sa démarche. Wako a pris l’engagement de compenser à 100 % l’empreinte carbone générée par ses activités industrielles et commerciales.

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Fabricant de fenêtres et de portes solidement implanté en Belgique depuis plus de 20 ans et marque de référence au Grand-Duché de Luxembourg depuis 1930, Wako (anciennement WIB) est aussi une entreprise socialement responsable, labellisée par l’INDR depuis 2 ans.

Pour la fermeture des bâtiments, les finitions ou les extensions, l’entreprise propose des portes et fenêtres (en PVC, Aluminium, Alu/bois), des volets roulants, battants et coulissants en alu, des portes de garages, des stores extérieurs et intérieurs, des marquises, des vérandas et pergolas, des motorisations stores et volets, de l’automatisation.

Un service sur le terrain, au Luxembourg…

La société est répartie sur 3 sites : Differdange, le siège d’où démarrent chaque jour 14 équipes de poseurs actifs sur tout le territoire luxembourgeois ; Rédange-sur-Attert où sont fabriqués les châssis sur base des profilés Schüco en PVC et en Aluminium ; le 3e à Gembloux, en Belgique, où sont produites des portes et des fenêtres en aluminium Aliplast.

Depuis sa création à Differdange, la société Wako s’est vouée à développer et construire des portes et fenêtres de très haute qualité tout en assurant à sa clientèle un service optimal. Elle investit continuellement dans l’optimisation de ses techniques et outils de production afin de garantir à ses clients ce qui se fait de mieux. Mais Wako, entreprise qui a des valeurs de respect bien ancrées dans son ADN, c’est aussi une démarche écoresponsable et omniprésente tout au long du processus de fabrication : choix des matériaux, techniques de production et méthodes d’installation.

« Notre engagement ne se limite pas à optimiser votre cadre... Nous voulons contribuer à en assurer l’avenir ». L’engagement de Wako, c’est plus qu’un slogan. Patrick de Briey, administrateur de l’entreprise, y tient et le défend. « Nous sommes un fabricant industriel, mais nous sommes responsables. Wako se devait de s’engager dans une démarche active visant à la protection de notre environnement ».

… et pour aller plus loin

Engagé depuis 2013 dans cette démarche globale, Wako a décidé d’aller plus loin et s’est engagé à compenser à 100 % l’empreinte carbone induite par l’ensemble de ses activités, notamment par le soutien à la plantation d’arbres dans des projets à grande échelle.

Wako n’entend pas ergoter : c’est objectif zéro carbone. Pour atteindre cet objectif, l’entreprise mobilise tous les acteurs de son circuit économique (fournisseurs, menuisiers-conseils…), invités à participer au mouvement vertueux. Et le consommateur final, le client, peut aussi participer. Par exemple en compensant une partie de son chantier tout en participant à un concours. Notons que cette Opération zéro Carbone est prolongée jusqu’au 31 décembre 2020 (infos sur https://www.wako.lu/fr/concours-zer...

Par ailleurs, Wako a mis en place un partenariat avec l’asbl Graine de Vie, pour compenser par la renaturation et la reforestation de zones plus défavorisées de la planète. Wako collabore depuis 2015 avec l’asbl et concentre ses efforts sur Madagascar, où elle parraine notamment une pépinière. https://www.infogreen.lu/une-fenetr...

« Je me suis rendu sur place. Le travail réalisé est efficace, bien géré et pérenne, avec des équipes locales. Un arbre planté à Madagascar coûte nettement moins cher qu’ici, on peut donc en planter 40 là-bas pour le prix d’un ici, sans compter le fait que cela donne du travail aux Malgaches qui font partie des populations les plus pauvres au monde. L’arbre captant le carbone, la qualité de l’air s’en trouve améliorée localement. En revanche, l’oxygène libéré par un arbre faisant le tour de la planète en 48 heures, il bénéficie à l’ensemble de l’écosystème ».

Wako a donc choisi d’investir dans des projets de « puits carbone », comme ces projets de reforestation. Et elle reste, sur le terrain de son activité première, une référence de qualité.

Alain Ducat avec Wako, partenaire Infogreen

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L'alternative écologique pour traiter le calcaire
L’alternative écologique pour traiter le calcaire

Le calcaire est un véritable fléau pour les canalisations et pour les appareils électroménagers. Il existe une solution à la fois efficace et écologique pour lutter contre : AQUABION®, un système qui fait ses preuves dans de nombreuses configurations, de l’appartement aux réseaux publics.

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Récompensé en 2016 par le Prix de l’innovation du Enterprise Europe Network, AQUABION® se base sur un principe de fonctionnement simple : l’eau, en traversant des chambres à tourbillon, créé un très faible courant électrique, courant qui provoque la libération d’ions de zinc à partir d’une anode de zinc de grande pureté. Ces molécules, en enrobant la calcite, la transforment en aragonite qui, parce qu’elle est poudreuse, ne peut pas s’incruster.

Résultat : le calcaire est rendu amorphe et inerte, réduisant de manière significative les dépôts. AQUABION® prolonge la durée de vie des conduites sans avoir recours à des sels ou autres produits chimiques. Le procédé est donc parfaitement écologique et ce, d’autant plus qu’il ne consomme pas d’énergie. Il est aussi très économique puisqu’il ne requiert aucun consommable et aucun entretien. Mais surtout, il est efficace, comme le démontrent de nombreux exemples.

En France, le retour d’expérience, 9 ans après la pose du système sur un réseau communal, est sans appel : la manchette témoin placée à plus de 3 km du château d’eau, sur une pente montante, avec une perte de débit, montre que là où l’on trouvait auparavant un calcaire dur comme pierre, on trouve aujourd’hui un calcaire mou et non incrustant.

Mais pas besoin d’attendre si longtemps : au Luxembourg, à Steinsel, au départ d’un réservoir qui dessert plus ou moins 2 900 habitants, le terrain de foot, le centre de loisirs et des fermes, les dépôts observés dans les compteurs d’eau avant l’installation d’AQUABION® ont pratiquement disparu après une année de fonctionnement seulement.

À une autre échelle, une grande entreprise de construction locale a choisi d’équiper son bâtiment d’AQUABION® pour remédier à un problème récurrent d’obturation des canalisations. « Depuis, nous n’avons pas eu recours à un débouchage de ces canalisations, comme si le problème avait disparu ! On remarque également que les réservoirs des machines à café n’ont presque plus de traces blanches. Le calcaire est toujours visible, mais il se nettoie très facilement, il ne s’accroche plus aux parois ! Bien entendu, nous recommandons cette solution à nos clients. Nous l’avons mise en place dans nos derniers projets résidentiels, et lorsque nos clients sont à la recherche d’un système anticalcaire, nous les guidons vers cette solution ! », confie l’un des responsables de l’entreprise.

Autre application, chez un particulier, ingénieur de métier, qui a fait installer la solution dans sa maison, en février 2019. « Rapidement, nous avons constaté une plus grande accumulation de calcaire sur les parois de douche, sur les autres surfaces miroitées de la maison, ou par exemple dans le réservoir d’eau de la machine à café, mais celui-ci se nettoie beaucoup plus facilement qu’avant, confirmant le changement moléculaire du calcaire dans l’eau. Très factuellement, le dépôt s’enlève donc plus aisément avec même, sur certains appareils comme notre bouilloire, une action autonettoyante », témoigne-t-il.

Motivés par ces retours d’expérience probants dans la durée, les prescripteurs sont de plus en plus nombreux à recommander AQUABION® dans le cadre de leurs projets au Luxembourg, en Allemagne, en France et en Belgique.

Mélanie Trélat
Légende photo : Cyrille Gerhardt, directeur général d’AQUABION® Luxembourg, France et Belgique

Photo commune française : En France, résultats après 7 ans de fonctionnement sans aucune intervention de maintenance

Photo commune de Steinsel : À Steinsel, installation en sortie de château d’eau

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Grethen sàrl : durables, depuis 75 ans
Grethen sàrl : durables, depuis 75 ans

2020 aura été une année bizarre. Elle restera néanmoins celle des 75 ans d’une entreprise familiale devenue une PME à la pointe des solutions de chauffage, ventilation et sanitaire de qualité, durables et adaptées à chaque client. Une histoire de confiance…

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Le plus grand atout de la société Grethen sàrl, c’est peut-être sa flexibilité, avec une capacité à répondre à la demande en cas d’urgence, un service dépannage 7 jours sur 7 – et donc week-ends et jours fériés inclus - et une direction toujours disponible pour le client. « Mais l’entretien, c’est la clé de la prévoyance », insiste le patron, Paul Crochet. « Grethen sàrl propose des contrats d’entretien qui permettent de maintenir les installations dans un état impeccable et d’anticiper d’éventuelles pannes ».

Paul Crochet est ingénieur industriel en électromécanique. Ancien proche collaborateur depuis 1986 de M. Pitt Grethen (décédé en 1994), il s’est vu confier la direction de l’entreprise familiale et il la gère depuis plus de 25 ans maintenant. C’est un autre atout de l’entreprise : la longévité, la continuité dans le même esprit. En 2020, Grethen sàrl fête en effet ses 75 ans. Tout avait commencé en 1945, avec le fondateur, Édouard Grethen. Puis son fils, Pitt Grethen et sa fille, qui ont pris la relève et ont tenu la barre pendant près de 35 ans, jusqu’en 1994 donc. Agir sur la durée, c’est comme une seconde nature dans l’esprit de la société.

Le respect et le développement, durables !

Et cela a continué. « Notre philosophie est simple, c’est le respect du travail bien fait, le respect des aspirations du client, dans un rapport qualité/prix le plus juste. C’est grâce à cet esprit que des milliers de clients nous font continuellement confiance », explique Paul Crochet, l’actuel gérant et associé majoritaire, qui a accompagné le développement de l’entreprise. Historiquement implantée à Luxembourg, la société Grethen sàrl a emménagé en 2012 dans la zone industrielle Rolach à Sandweiler, où elle regroupe aujourd’hui une trentaine de collaborateurs.

La PME a conservé tout son savoir-faire, dans l’installation, la maintenance et le dépannage d’installations de chauffage, ventilation, sanitaire et traitement d’eau, pour des maisons unifamiliales, souvent en rénovation, ou dans de petites résidences. Surtout, l’entreprise a su s’adapter, voire anticiper les innovations. Toujours à la pointe en matière de technologies propres, l’entreprise s’est concentrée ces dernières années, à côté des installations classiques, sur les équipements préconisés dans les bâtiments durables : pompes à chaleur, ventilation double flux, chaudière à pellets, chaudières à condensation, panneaux solaires. Ses collaborateurs suivent des formations régulières dans le domaine des énergies renouvelables. Elle est également active dans le traitement de l’eau (adoucisseurs et doseurs de polyphosphates) ainsi que dans la recherche et la réparation de fuites d’eau.

Grethen sàrl sélectionne ses partenaires en fonction de la qualité des produits qu’ils proposent et de la pertinence de la solution qu’ils apportent. Les grandes marques du secteur en appui sont : Buderus, Viessmann, Windhager, Weishaupt, Stiebel-Eltron, Hoval.

« Le succès s’explique aussi, peut-être surtout, par cette confiance qui se tisse dans la relation avec le client. Nous sommes présents en amont de l’installation, au moment de s’orienter vers une technologie ou une énergie. Il y a toujours un conseil à apporter, pour guider vers un choix dans le respect des aspirations du client et en fonction de sa situation particulière. Et toujours avec un rapport qualité/prix juste. C’est cela aussi, être durable ».

Alain Ducat avec Grethen Sàrl, partenaire Infogreen
Photo : Fanny Krackenberger

Chauffage au sol

Ferroknepper Buderus, engagé dans la transition énergétique
Ferroknepper Buderus, engagé dans la transition énergétique

Depuis près de 300 ans, Buderus s’est développée pour devenir l’un des leaders mondiaux de la fabrication de solutions de chauffage, climatisation et ventilation. Elle a su se diversifier et s’adapter à un marché de plus en plus soucieux de l’environnement. L’ambition de l’entreprise est donc d’accélérer et de sensibiliser ses clients à cette transition énergétique. Pour des installations et un avenir plus durables.

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La stratégie de Ferroknepper Buderus, filiale luxembourgeoise de la marque Buderus, s’inscrit parfaitement dans le Plan de relance vert du Gouvernement luxembourgeois favorisant l’accès aux installations fonctionnant grâce aux sources d’énergie renouvelables.

En effet, le gouvernement a lancé un plan exceptionnel dans le domaine de la construction et de la rénovation énergétique. Les primes « vertes » PRIMe House ont ainsi été majorées de 25 % et peuvent atteindre jusqu’à 16 000 euros pour une construction ou une rénovation basée sur les énergies renouvelables. En s’appuyant sur ce plan de relance, les enoprimes d’Enovos ont également été augmentées et profitent aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels.

Jusqu’à 30 % de réduction des émissions

Il est important de savoir que, par exemple, rénover une toiture permet une réduction de CO2 allant jusqu’à 15 %, alors que remplacer une chaudière classique par une chaudière plus économe, ou mieux, une pompe à chaleur, permet de réduire ses émissions de CO2 jusqu’à 30 %, et cela à un prix bien moins élevé. Pour Buderus, il est donc évident de s’engager et de développer des solutions qui profitent à tous et s’inscrivent dans les objectifs écologiques du Luxembourg.

Buderus est en mesure de proposer des produits à efficacité énergétique élevée qui répondent aussi bien aux besoins de la construction neuve que de la rénovation. Ferroknepper Buderus se voit particulièrement innovant dans le domaine des pompes à chaleur avec le tout nouveau produit WLW196i AR S+. C’est une des pompes à chaleur les plus performantes sur le marché, remarquable par son silence - notamment grâce à une technologie de montage amortissant les vibrations et une optique anti-bruit du ventilateur. Produit phare de ce nouveau tournant énergétique, elle n’attend qu’à être visitée et testée dans les locaux de Ferroknepper Buderus par ses partenaires professionnels.

Stratégie interne

Dans la continuité de cette transition énergétique, les membres de l’entreprise ont développé une stratégie durable en interne afin d’être acteurs de cette transition. Des workshops se sont mis en place pour trouver de nouvelles solutions durables au niveau environnemental ; c’est la démarche appréciative. Chaque groupe de travail se positionne sur des actions à développer pour une stratégie sociale et durable de l’entreprise et de l’environnement, pour lesquelles les employés attendent des résultats et des impacts positifs.

À terme, cette démarche a pour but d’engager les employés dans les combats énergétiques qui nous entourent et cela en développant des solutions aussi bien en interne qu’en externe. Par exemple en mettant en place des voitures de fonction hybrides, plus de télétravail pour réduire l’impact CO2 dans notre mobilité quotidienne, mais aussi en continuant de développer des produits et de former nos clients en quête d’un respect de l’environnement de plus en plus important.

L’ambition de Ferroknepper Buderus est donc bien entendu de garder sa place comme l’un des leaders dans le secteur du chauffage mais aussi de sensibiliser davantage la population luxembourgeoise sur la transition énergétique et ses bienfaits.

Ferroknepper Buderus, partenaire Infogreen

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Pour l'ascension de la responsabilité sociétale
Pour l’ascension de la responsabilité sociétale

thyssenkrupp Ascenseurs Luxembourg entend participer aux nombreux visages du développement durable. Et l’entreprise s’engage en matière de RSE. Elle est même le premier ascensoriste à avoir accroché le label « Entreprise Socialement Responsable ».

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« Nous mettons tout en œuvre pour être une entreprise responsable par rapport à nos parties prenantes, internes et externes », dit Clément Wampach, directeur-gérant de thyssenkrupp Ascenseurs Luxembourg. L’entreprise a mis en place des objectifs stratégiques pour œuvrer en faveur du développement durable et pour piloter sa RSE.

Engagée en matière de Responsabilité Sociétale de l’Entreprise, thyssenkrupp Ascenseurs est d’ailleurs le premier ascensoriste à avoir gagné, dès 2016, le label « Entreprise Socialement Responsable », renouvelé en 2019.

L’entreprise évalue continuellement la satisfaction de ses clients, notamment par des enquêtes établissant le score NPS (net promoter score). thyssenkrupp s’engage aussi à respecter une approche éthique dans la collaboration avec ses clients. En 2016, thyssenkrupp Ascenseurs Luxembourg a été le premier ascensoriste à gagner le Prix Luxembourgeois de la Qualité et de l’Excellence.

L’entreprise est également détentrice des labels « Superdréckskëscht » et « Made in Luxembourg ». Et le sujet de la RSE a encore été évoqué très récemment lors de la rencontre entre Clément Wampach et son invité Jean-Louis Zeien, Président de Fairtrade Luxembourg. https://www.infogreen.lu/social-responsibility-at-thyssenkrupp-elevator-meeting-with-jean-louis-zeien.html

Santé, sécurité et qualité en avant

thyssenkrupp Ascenseurs Luxembourg met tout en œuvre pour la sécurité, la santé et le bien-être de ses collaborateurs. Une déclaration spécifique y veille, ainsi qu’une approche systématique, toutes définies dans la cadre du certificat VCA délivré par Vinçotte et de son label « Sécher a gesond mat System » délivré par l’Association Assurance Accident (AAA).

Pour ses salariés, thyssenkrupp mène une politique de formation continue, sur base des besoins de formations complémentaires spécifiques pour chaque collaborateur, des besoins identifiés lors des entretiens individuels annuels. Aussi, depuis 2014, l’entreprise mène régulièrement des enquêtes anonymes parmi ses salariés pour évaluer sa gouvernance, l’égalité de traitement, les aspects environnementaux ainsi que la santé, la sécurité et le bien-être, y compris les facteurs psychosociaux.

Toute la chaîne de valeurs est prise en compte, pour la qualité des produits et des prestations. Par exemple, l’ascensoriste veille au choix de ses fournisseurs et sous-traitants, dans l’optique d’une collaboration durable. Une évaluation des fournisseurs et sous-traitants est réalisée au moins une fois par an. Sur un plan mondial, le groupe s’est engagé par un Code de Conduite pour les fournisseurs, prenant ainsi en considération, dans ses processus d’achat, les droits de l’Homme, les conditions de travail, la prévention de la corruption et la protection de l’environnement.

Un engagement à la pointe

Le développement durable est évidemment une priorité de la société, pour laquelle cela implique notamment d’investir dans des solutions de mobilité novatrices qui relèvent les défis de l’urbanisation tout en rendant les villes et bâtiments plus intelligents afin de créer des lieux de vie d’exception. « Cela implique également de réduire l’empreinte opérationnelle de notre entreprise », souligne Clément Wampach.

« L’approche du développement durable nous permet de prendre en compte les besoins liés à la société, à l’environnement et à notre activité dans toutes nos décisions. Notre objectif est de garantir que chacun de nos employés contribue de façon responsable à un avenir plus durable pour les générations futures »

Les moyens sont identifiés et implémentés :

  • Des produits et services écoresponsables
  • Des processus de production axés sur l’optimisation des ressources
  • Des initiatives opérationnelles centrées sur l’économie d’énergie
  • Un programme de formation des employés tourné vers l’avenir
  • Un fort engagement communautaire
  • Des processus d’amélioration et d’évaluation continus

Avec des produits au cœur de son engagement en matière de développement durable, thyssenkrupp est déterminée à fournir des solutions de mobilité personnalisées qui satisfont les clients en accord avec les besoins des personnes et de l’environnement. Cet engagement favorise l’innovation et l’amélioration continue des produits, ce qui se traduit par :

  • Une utilisation plus intelligente et plus restreinte des matériaux
  • Des produits plus écologiques
  • Une consommation d’énergie réduite pour tous les produits et services
  • Une sécurité optimale lors des opérations de production, d’installation et de maintenance
  • Une sécurité maximale pour les utilisateurs
  • Des opérations durables

Pour en savoir plus : www.thyssenkrupp-elevator.com/lu
Contact : luxembourg@tkelevator.com

Le bâtiment intelligent : la maison qui vous assiste
Le bâtiment intelligent : la maison qui vous assiste

Ingénieur-intégrateur et Smart Building Designer, Smart Cube apporte de l’intelligence aux bâtiments. Contrairement aux bâtiments traditionnels où chaque système est contrôlé indépendamment, dans un bâtiment intelligent, des aides silencieuses travaillent pour l’occupant en arrière-plan, pour libérer de tâches fastidieuses, assurer un réel confort de vie, pour plus de sécurité, pour contribuer à économiser de l’énergie.

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Installer un dispositif qui rend la vie plus sûre et agréable aux occupants d’un bâtiment, en pilotant de manière centralisée et en quelques clics une série d’aides silencieuses qui facilitent le quotidien et assurent le confort. C’est la mission de Smart Cube, entreprise locale spécialisée dans le Smart Building Design, dans les technologies du bâtiment (électricité, domotique, ventilation, IT…) et dans les protocoles de communication qui, intégrés dans des nouvelles constructions ou en rénovation, font du bâtiment intelligent (smart building) le lieu de vie (ou de travail) confortable et sécurisé par excellence, complètement géré par une plateforme qui centralise les fonctions de contrôle à distance. https://www.smartcube.lu/Pourquoi-un-batiment-intelligent.html

Son savoir-faire et les solutions qu’elle propose ont porté Smart Cube parmi les finalistes du Prix de l’innovation dans l’artisanat en 2019.

Couvrir toutes les étapes, assurer à tous les étages

Smart Cube assure aux côtés de ses clients le conseil sur le choix de la technologie à mettre en place, la planification de l’éclairage, de l’audio multiroom, la surveillance (caméras, serrures connectées), l’interface entre le client final (qui choisit le côté fonctionnel) et l’artisan (qui implémente la technique), le support aux artisans pour les branchements des « organes Smart », le contrôle des installations (électrique et HVAC), le paramétrage des systèmes… « Il faut spécifier et planifier non seulement l’ensemble des automatismes nécessaires à travers tous les composants des différents corps de métiers, mais aussi les interfaces utilisateur, sans quoi l’acceptation d’un Smart Building par l’utilisateur sera difficile », souligne Jorge De Oliveira, fondateur et dirigeant de Smart Cube. « Un Smart Building Designer possède des connaissances technologiques approfondies applicables à tout type de projets. Ces compétences couvrent toutes les étapes, de la planification de la demande à la mise en œuvre ».

On atteint ainsi une automatisation optimale à tous les niveaux, du bâtiment, des installations communes ou propres à chaque pièce, de la gestion qui permet l’interaction entre la machine et l’homme, lequel garde la main sur chaque paramètre. « C’est aussi pour ça qu’il est extrêmement important d’impliquer l’utilisateur dès la phase de planification, ainsi que la prise en compte de l’interaction avec l’automatisation des installations et la gestion de l’automatisation des bâtiments ».

https://www.smartcube.lu/squelettes/mpg/smartCube.mp4

Le Smart Building et ses pilotes peuvent ainsi gérer et adapter les fonctions vitales – éclairage, climatisation, chauffage, ventilation, etc – ainsi qu’une série de fonctions ayant un impact sur la sécurité, le confort et la satisfaction de l’utilisateur. La gestion du bâtiment permet un monitoring, l’exploitation, l’historisation et la visualisation de tous les processus automatisés dans le bâtiment. « Grâce à une gestion intelligente, on peut s’attendre à des retombées économiques importantes sans pour autant nuire au confort du bâtiment, bien au contraire. Un accès local ou à distance sécurisé, permet de contrôler le bâtiment, depuis un smartphone par exemple ».

L’innovation pour les solutions adaptées

Smart Cube propose, entre autres, sa propre plateforme, « Cube4Services », qui met en relation le bâtiment avec un prestataire de service en cas de détection d’anomalies dans l’habitation.

L’innovation est ainsi au cœur du bâtiment, qui peut évoluer avec ses occupants. Smart Cube propose notamment un concept AAL – Active and Assisted Living -, particulièrement adapté aux personnes à mobilité réduite et/ou aux personnes confrontées aux défis du vieillissement. « Nous vivons plus longtemps que jamais, nous devons donc veiller à bien vieillir. Pour ça nous développons des services qui font une réelle différence dans la vie des gens. Smart Cube propose des solutions d’assistance innovantes pour rester connecté, et vous permettre de vivre heureux chez vous jusqu’à un âge avancé ».

Et les fonctions intelligentes sont potentiellement partout. Pour dire au robot aspirant de commencer à fonctionner dès que l’on quitte la maison, pour baisser les stores, allumer la lumière, commander le chauffage, par exemple d’une simple commande vocale à votre objet connecté. Idem pour les images sur vos écrans ou la musique, dans chaque pièce, où les diffuseurs peuvent aussi répercuter le gong de l’entrée, le signal de passer à table ou… l’aboiement d’un chien pour dissuader les intrus.
« Il y a des solutions fiables à tous les questionnements et on peut soit construire autour de ce confort, soit transformer les bâtiments conventionnels en Smart Buildings. On établit de nouveaux standards en termes de simplicité et de fonctionnalité, sans câbles, pour une solution abordable et extrêmement sûre. Nous ajustons l’habitat à vos besoins. C’est le début d’une vie intelligente pour tous. »

Smart Cube, partenaire Infogreen

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Cover Styl' une solution qui allonge la durée de vie de votre mobilier
Cover Styl’ une solution qui allonge la durée de vie de votre mobilier

Cover Styl’, ce n’est pas qu’un simple produit mais tout un concept. Ce revêtement adhésif va vous faire (re)aimer votre mobilier ancien, abîmé ou démodé. Il est temps de rénover votre intérieur !

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Rafraîchir sa décoration est une idée qui nous vient souvent à l’esprit mais nous abandonnons parfois vite en pensant au coût, au temps et aux travaux que cela va engendrer. Avec Cover Styl’, vous allez pouvoir troquer toutes ces idées contre une solution moderne, efficace et à moindre coût.

Notre système de revêtement adhésif est disponible dans plus de 1000 modèles et est composé de huit gammes (bois, marbre, cuir, pierre naturelle, couleur unie, métallisé, textile et pailleté) qui se rapprochent au maximum de l’aspect et de la texture de la matière naturelle. Le réalisme de ces produits est extraordinaire !

Référence Bois – E1

Chambres d’hôtel, cuisines, salles de bain, portes, murs… Notre solution de vinyle adhésif permet d’effectuer les rénovations de votre choix dans toutes les pièces de votre maison ou établissement sans bulles apparentes malgré leur finesse (entre 200 et 350μ).

Pourquoi privilégier notre solution aux techniques de rénovation classique ?

Cover Styl’ est un système facile et rapide à la pose, résistant à la chaleur et à l’humidité, entre 50 et 70% moins cher que la rénovation traditionnelle et qui offre une garantie de 10 ans contre le décollement, le craquèlement et le jaunissement.

Nos revêtements architecturaux peuvent également être appliqués sur presque tous les types de surfaces, que ce soit du carrelage, du bois et même dans les endroits humides puisqu’ils sont résistants à l’eau et se nettoient très facilement.

Avant/Après – Hotel Mayorazgo – Madrid, Espagne

Mais alors, comment Cover Styl’ entre dans le processus de développement durable ?

Les comportements de surconsommation actuels doivent évoluer vers une consommation plus saine et plus « verte ». En effet, nous ne devons plus systématiquement jeter notre mobilier lorsqu’il ne nous convient plus et acheter du neuf, mais plutôt trouver un moyen d’allonger sa durée de vie. Avec Cover Styl’, vos meubles feront peau neuve mais auront été conservés !

Concernant nos produits et leur importation, nous compensons la totalité de nos émissions en CO2. En effet, depuis le 1er janvier 2020, Solar Screen International S.A. est certifiée pour la « neutralité de ses émissions CO2 » sur l’ensemble de ses importations. Cela signifie que 100% du CO2 rejeté par nos imports par air, mer et route est compensé : cela représente 1 151 tonnes de CO2 sur l’année 2019.

Alors qu’attendez-vous ? Prêt, feu, rénovez !

Pour plus d’informations n’hésitez-pas à nous contacter :
info@coverstyl.com

Le label ‘COVID-19 Safe Zone'
Le label ‘COVID-19 Safe Zone’

Des études montrent que plus 20% des salariés ne veulent pas venir sur le lieu de travail s’ils ont des doutes sur l’approche de leur employeur et sur les mesures prises face à l’épidémie de Covid-19. Vinçotte vous propose désormais un nouveau service : le label ‘COVID-19 Safe Zone’

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Pour Vinçotte, la sécurité et la santé de vous et de vos salariés sont d’une importance capitale. C’est pourquoi nous avons créé l’audit COVID-19.

Nos experts évaluent les changements organisationnels que vous avez effectués, les processus que vous avez développés et comment ils se sont produits. Les directives du gouvernement en sont la ligne directrice. Nous vous conseillons également s’il y a des lacunes au niveau organisationnel.

Après une évaluation positive de l’application correcte des mesures de sécurité, vous recevez le label COVID-19 Safe Zone. Vous pouvez afficher ce label et l’utiliser dans votre communication avec le monde extérieur. Ainsi, vous garantissez à vos collaborateurs, clients et fournisseurs que vous appliquez les mesures de sécurité spécifiques et réduisez ainsi le risque de rupture critique de vos activités.

Avec ce label, nous ne pouvons pas garantir qu’il n’y aura pas de contamination, mais nous pouvons démontrer que l’employeur applique toutes les mesures de sécurité nécessaires et qu’il peut le communiquer à ses employés, clients et fournisseurs.

Pour plus d’informations, contactez notre équipe : knowledgesharing@vincotte.lu ou T. (+352) 48 18 58 1

Vinçotte, partenaire Infogreen

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