Le dossier du mois

Une thématique dans chaque #DossierDuMois, avec la rédaction d’Infogreen et l’expertise de nos partenaires

Publié le 13 juin 2022
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juin 2022

Petits pas, grandes avancées

« On ne peut pas arriver à une destination sans faire le premier pas ». (Ahcene Ait Yahiatene, poète algérien)

Petits pas, grandes avancées
Step by step
Step by step

Il y a, sans aucun doute, une série de petites choses qui, proposées au quotidien et mises bout à bout, font progresser les gens, les mentalités, les business models ou la planète. Comme le dit le poète algérien Ahcene Ait Yahiatene, « On ne peut pas arriver à une destination sans faire le premier pas ».

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Gérer une organisation pour qu’elle se développe de manière harmonieuse et humaine n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Les managers doivent jongler avec les bonnes pratiques, les belles idées, ou encore les méthodes rigoureuses.

Développer son entreprise tout en travaillant dans une atmosphère propice à la rigueur, à la réussite et à l’épanouissement, ce n’est pas donné à tout le monde. Au lieu de se précipiter, beaucoup d’entreprises misent sur la méthode Kaizen pour évoluer à leur rythme et à celui du personnel. Il s’agit d’un processus qui vise l’amélioration continue d’une entreprise. Cette amélioration ne doit pas donner lieu à un investissement financier important. Le système Kaizen consiste à améliorer la productivité d’une entreprise en apportant chaque jour de petits changements.

« C’est un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité » Bien entendu, cette célèbre phrase, prononcée par Neil Armstrong le 21 juillet 1969, n’était pas à l’attention des entreprises et associations, mais elle souligne tout de même une certaine logique. En effet, c’est en prenant son temps que l’on pose les bonnes fondations de son projet professionnel. Et comme les petits ruisseaux font les grandes rivières…

Tout au long de notre nouveau dossier du mois, vous irez à la rencontre de responsables qui ont décidé de placer l’humain au centre du développement de leur société, de ranger l’efficacité du côté de l’efficience, d’additionner les « petits plus » pour influer sur l’équation globale, de proposer des services qui améliorent le quotidien et la santé de la planète.

Comme pour l’accueil en entreprise, si le climat de confiance est installé, l’intégration n’en sera que facilitée, les tâches seront effectuées de manière intuitive, les idées suivront ensuite pour améliorer le cadre de vie et l’entreprise prospèrera plus naturellement. Tout ce processus, logique de l’extérieur, n’est qu’un ensemble de petits pas qui deviendra par la suite des réflexes. Il ne faut cependant pas se précipiter pour intégrer les différentes modifications. On ne change pas les « bonnes » vieilles habitudes d’un claquement de doigts.

Responsabilité sociale, consommation, énergie, développement personnel, management, amélioration du bilan carbone, financement éthique, programme de coopération… tout peut contribuer à améliorer l’existant, à petits pas peut-être mais pour de grandes enjambées sociétales. Partenaires, experts et témoins de notre temps vous en parlent, avec la foi du colibri.

Sébastien Yernaux

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Chaque pas compte
Chaque pas compte

Nous devons tous assumer la responsabilité de nos actions. En 2019, le Luxembourg était le plus grand émetteur de gaz à effet de serre (GES) par habitant en Europe.

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Bien que nous soyons un des plus petits pays européens, nous avons rejeté plus du double des émissions moyennes de l’UE par habitant[1]. Chaque individu peut faire la différence pour économiser l’eau, polluer moins et réduire les déchets, autant de petites actions qui ont une importance considérable pour protéger notre planète.

Combattre la surconsommation

  • L’eau nécessaire à la fabrication d’une chemise en coton représente environ 2 500 litres[2], soit assez d’eau pour remplir plus de 30 baignoires. Pensez donc à acquérir des vêtements durables sans oublier le circuit de la seconde main.
  • Nous devrions reconsidérer nos achats, mais surtout leurs emballages. Des initiatives telles que les magasins d’alimentation biologique sans emballage au Luxembourg offrent une alternative aux supermarchés conventionnels qui créent des déchets excessifs pour emballer les produits.

Faire attention à la consommation de carburant

  • Dans nos maisons, nous pouvons choisir de baisser la température pour économiser l’énergie utilisée pour le chauffage pendant les mois les plus froids. Si les ménages européens baissaient leur thermostat d’un seul degré, cela permettrait d’économiser globalement 10 milliards de mètres cubes de gaz[3].
  • En outre, nous pouvons économiser du carburant dans nos choix de transport. Au Luxembourg, nous avons l’immense chance d’être le premier pays au monde à disposer de transports publics gratuits. Nous devrions donc opter pour les transports publics autant que possible.

Reconsidérer nos choix alimentaires

  • L’agriculture animale implique le rejet de GES, l’utilisation d’énergie pour sa production, son transport, le stockage d’électricité et l’utilisation intense de l’eau. On estime que le bétail est responsable de jusqu’à 50 % du réchauffement climatique[4]. Une alimentation carnivore libère 2,5 fois plus de GES qu’un régime végétarien[5]. De plus, la non-consommation de viande a été reconnu par des études d’Oxford comme l’un des moyens les plus efficaces de réduire son impact environnemental en tant qu’individu[6].

Si chacun peut contribuer à adopter des gestes et comportements responsables à son niveau, il en va de même pour les entreprises. Il existe des mesures simples qui peuvent inscrire les entreprises sur la voie de la durabilité. Selon le International Business Report 2021 de Grant Thornton, 62% des entreprises considèrent que la durabilité est au moins aussi importante que le rendement[7] .

Les organisations devraient commencer par définir leurs principales priorités, en tenant compte des points de vue de leurs parties prenantes. Elles devraient ensuite concevoir une stratégie cohérente et déterminer les points d’action pour atteindre leurs objectifs. Par-dessus tout, mesurer et être conscient de l’empreinte écologique de votre entreprise vous permettra de l’améliorer. Vous lancer dans la transition écologique au sein de votre entreprise vous aidera à la rendre plus durable et responsable, Grant Thornton peut vous aider à vous mettre sur la bonne voie.

Fani Xylouri et Christina Hadjichristou, Grant Thornton Luxembourg, partenaire Infogreen
Contact : sustainability@lu.gt.com
Photo : Grant Thornton


[1] https://www.statista.com/statistics/986392/co2-emissions-per-cap-by-country-eu/#:~:text=Luxembourg%20produced%20the%20equivalent%20of,the%20European%20Union%20that%20year.
[2] https://www.commonobjective.co/article/the-issues-water#:~:text=The%20fashion%20industry%20relies%20on,on%20where%20it%20is%20grown.
[3] https://www.iea.org/reports/a-10-point-plan-to-reduce-the-european-unions-reliance-on-russian-natural-gas
[4] https://www.theguardian.com/lifeandstyle/2010/jul/18/vegetarianism-save-planet-environment
[5] https://doi.org/10.1007/s10584-014-1169-1
[6] https://www.independent.co.uk/life-style/health-and-families/veganism-environmental-impact-planet-reduced-plant-based-diet-humans-study-a8378631.html
[7] https://www.grantthornton.global/en/sustainability?utm_medium=social&utm_content=&utm_source=linkedin&utm_term=%5BGLOBAL%5D&utm_campaign=Sustainability

Agissons à notre échelle !
Agissons à notre échelle !

Rencontre avec Anne-Gaëlle Halter (Halternatives) qui nous offre sa réflexion sur le monde de consommation qui nous entoure. La réflexion est importante pour que l’impact de nos actions soit modéré.

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Ma philosophie des petits pas

Je pense que nous sommes tous des colibris, et que chacun, à notre échelle, pouvons faire notre part. L’idée c’est de reprendre le pouvoir, car « Il suffirait qu’on ne l’achète pas pour que ça ne se vende plus » (Coluche) … et donc qu’on en stoppe la production.

Arrêtons d’acheter et d’ingurgiter tout et n’importe quoi sous prétexte qu’on l’a vu à la TV ou qu’on nous a martelé l’esprit avec ça des jours durant. Réfléchissons un instant, en conscience, aux impacts directs (santé, addiction, surproduction, frais inutiles…) et indirects (recyclage, pollution, conditions de travail abusives…) de cette surconsommation globalisée. Commençons par être raisonnables et montrer le bon exemple, un peu comme une preuve vivante que cela est faisable pour tout un chacun.

Tout ce qu’on peut faire à notre échelle, faisons-le !

Et si tout le monde s’y met, c’est une déferlante de bonnes actions qui se transforme en tsunami à impact positif sur le monde et les générations futures.

Comment je le mets en œuvre

J’ai choisi un métier qui me passionne, qui est utile aux autres et à la planète !

J’aide les personnes soucieuses de faire, à leur tour, leur part, à choisir les bonnes alternatives en fonction de leur mode de vie et de leurs objectifs, de manière à ce que tout soit aligné, et ce dans le respect de l’humain, de ses capacités, de sa santé pour celle de la planète.

L’objectif est de consommer moins et mieux !

De plus, qui a dit que l’éco-responsable devait aller à l’encontre de la qualité ? Bien au contraire ! Plus le produit est qualitatif, plus il va durer dans le temps.

La haute qualité, la transparence et le durable, voilà ce qui m’anime au quotidien !

Trouver les meilleures alternatives aux produits consommés de façon conventionnelle pour un changement sain, efficace et durable est ma mission. Je m’engage avec Halternatives à faire gagner du temps de recherche à mes clients. J’analyse tout en amont pour eux et tout ce qu’ils voient sur mon site, ils peuvent le consommer les yeux fermés. Je propose un vaste choix dans chaque catégorie, ce qui me permet d’adapter mon offre aux besoins et/ou objectifs spécifiques, car chacun est unique ! De plus je prodigue un conseil ultra personnalisé pour les plus indécis ou les plus exigeants. Mes clients se sentent importants et valorisés dans leur transition écologique.

Un vrai service 5 étoiles pour le mieux pour tous !

Des idées pour agir rapidement et simplement ?

Un stop pub sur votre boite à lettres ; réduire le débit d’eau de la chasse d’eau (voire pour les plus motivés, utiliser des toilettes sèches) ; emballer les cadeaux dans un furoshiki (carré de coton avec des techniques de pliages inspirées du Japon) au lieu de papier ou de plastique ; refuser les goodies ou les échantillons dont vous n’aurez avec certitude aucun usage ; regarder le marché de l’occasion avant d’acheter du neuf ; composter (même en appartement c’est possible) ; en appartement plantez des fleurs mellifères, des tomates, des aromates… tout ce que vous pouvez sur votre rebord de fenêtre ou balcon ; acheter le plus possible sans emballage ; refuser les sacs plastique ; utiliser des bee wraps (emballage alimentaire en coton bio enduit de cire d’abeille) ou des charlottes à plats, pour remplacer les films alimentaires en cellophane ou en aluminium ; bannir les gels douches non rechargeables ou passer tout simplement au savon solide saponifié à froid (sans huile de palme évidemment) ; préférer les transports en commun, le vélo ou la marche pour les petits trajets du quotidien (voire même les vacances…) ; réduire sa consommation de viande et de produits transformés ; etc.

Anne-Gaëlle Halter (Halternatives)
www.halternatives.lu

Les solutions fondées sur la nature : jouons un rôle pour leur financement
Les solutions fondées sur la nature : jouons un rôle pour leur financement

Chacun peut, à son échelle, financer des actions ayant un impact positif sur l’environnement. Découvrez comment vous y prendre avec Rio Impact.

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Les solutions fondées sur la nature sont des actions qui s’appuient sur les écosystèmes pour relever les défis socio-environnementaux actuels. Elles sont conçues pour être adaptatives et réversibles car elles ne doivent pas faire appel à des infrastructures lourdes et impactantes, comme c’est le cas des solutions « grises ». Ceci leur confère une souplesse compatible notamment avec une démarche d’adaptation au changement climatique.

Cependant, il est souvent encore compliqué de valoriser économiquement ces solutions fondées sur la nature. Ainsi, pour inciter les initiatives individuelles au développement de ces solutions « vertes », il existe des mécanismes de financement qui permettent de soutenir ces changements à petite échelle.

Quels sont les mécanismes de financement qui permettent d’impliquer individuellement les citoyens dans des projets de préservation, restauration ou gestion durable des écosystèmes ?

En soulignant la contribution de ces projets à la lutte contre les changements climatiques et la réduction des risques naturels, les projets de solutions fondées sur la nature peuvent mobiliser des sources de financements variées, par exemple :

Le financement participatif, ou crowdfunding, est un mécanisme qui permet de collecter les apports financiers - généralement des petits montants - d’un grand nombre de particuliers au moyen d’une plateforme dédiée en ligne – en vue de financer des projets divers. Par exemple, on peut citer le projet GROVE qui a mis en place une plateforme de mise en relation des projets de restauration et de préservation des mangroves avec des entreprises et des donateurs individuels. Son objectif est de lever 38 millions USD via le crowdfunding en trois ans.

Le parrainage d’arbre : ce système particulier de crowdfunding permet de financer, à titre individuel, la plantation d’un arbre et ainsi de participer aux projets de reboisement. C’est le cas notamment de Reforest’action, qui, par le biais d’une plateforme de « crowdplanting », a permis de financer plus de 17 millions d’arbres grâce à la contribution de 3.000 entreprises et de 300.000 citoyens.

Les cartes bancaires vertes : on peut citer l’initiative de la Banque luxembourgeoise Raiffeisen qui s’engage à planter un arbre toutes les 200 transactions réalisées par l’ensemble de ses nouvelles cartes Visa durables.

La microfinance vise à étendre la provision de services financiers aux personnes exclues du système bancaire formel. En ce sens, étant donné que les solutions fondées sur la nature ne font encore que trop peu partie du spectre classique de la finance, la microfinance peut permettre de rendre accessibles des financements pour développer ce type de projets. C’est le cas du projet Proyecto CAMBio, mis en œuvre par l’institution de microfinance Fondo de Desarrollo Local (FDL) au Nicaragua, et qui soutient des pratiques sylvopastorales et agroforestières en combinant des prêts subventionnés, de l’assistance technique et des paiements pour services écosystémiques (PSE).

Les paiements pour services écosystémiques (PSE) sont en effet une manière d’encourager les usagers des ressources naturelles à bien gérer et à préserver leur environnement. L’essentiel des PSE vise à rémunérer les services rendus pour la préservation des ressources en eau, la séquestration de carbone, la préservation d’habitats pour le maintien de la biodiversité ou la beauté des paysages.

Citoyens et entreprises, souvent ensemble avec les pouvoirs publics, ont un rôle important à jouer dans la mise en place de ces mécanismes de financement. Dans ce contexte, Rio Impact accompagne les organisations privées et publiques dans la mise en place de solutions pour le financement des forêts et de la biodiversité, dans le but d’impliquer le plus grand nombre d’entre nous dans la protection et la restauration des écosystèmes.

Eva Lafont et Ludwig Liagre (Rio Impact)
Photo © CIFOR

Des ambitions et des mesures
Des ambitions et des mesures

L’accord de coalition gouvernementale 2018-2023 entendait « construire l’avenir du Luxembourg avec ambition et dans l’intérêt général, de façon équitable et à la pointe des défis écologiques ». Tour d’horizon des mesures prises.

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Fin 2018, le gouvernement annonçait - dans son accord de coalition 2018-2023 - sa volonté de continuer « à construire l’avenir du Luxembourg avec ambition et dans l’intérêt général, de façon équitable et à la pointe des défis écologiques ». Tous les volets y étaient intégrés, des médias à l’immigration, en passant par la justice, la santé, l’économie sociale et solidaire ou encore le climat. 246 pages d’accords qui se traduisent tantôt par de grandes décisions, tantôt par des petits pas qui se suivent, se croisent, s’accompagnent.

D’une manière un peu plus succincte, le Premier ministre résumait dans un discours de 30 pages les principales missions de la coalition. Survol non exhaustif :

Transports en commun

Y était annoncée, par exemple, la gratuité des transports en commun, rendue effective en mars 2020 dans l’espoir de décongestionner les routes du pays et de soulager les budgets des ménages. Un choix qui se voulait écologique, social, mais aussi intéressant pour renforcer l’attractivité du pays… devenu le premier à proposer un usage entièrement gratuit de ses bus, de ses trains et bien sûr de son tram. De nombreux investissements dans les infrastructures ont accompagné les mesures, notamment pour accroître les capacités des lignes ferroviaires. Dans la capitale et bientôt en périphérie, le tram poursuit son extension, les flottes de bus s’électrifient, etc.

Logement

Tram, boulot… dodo. Le logement reste une des grandes priorités de la coalition. « Comme pour la mobilité, il n’y a pas de panacée, mais il faut tout un ensemble de mesures se complétant mutuellement » : subventions de loyer, allègements fiscaux, et de manière moins directe allègement des charges financières dans leur ensemble, en rendant gratuites la garde des enfants et les maisons relais durant les jours de classe… Le Luxembourg investit aussi « massivement dans la création de logements sociaux »...

Une nouvelle édition du Pacte Logement a été présentée en juillet 2020. Elle met l’accent, en partenariat entre l’État et les communes, sur le locatif plutôt que sur la vente, et sur l’aménagement de territoires, avec, par exemple, la création de quartiers respectant les principes de l’économie circulaire. Citons les exemples des quartiers Elmen à Kehlen et Wunne mat der Wooltz à Wiltz.

Le but ici est aussi d’augmenter la quantité de propriétés étatiques et communales afin d’éviter des montées de prix incontrôlables et ainsi assurer l’accès au logement à des loyers raisonnables.

Environnement

Partisan d’une « politique courageuse en matière de lutte contre le changement climatique d’origine humaine », le Luxembourg a activement participé aux différentes conférences des Nations Unies, a rejoint la High Ambition Coalition on Plastics et a surtout, en amont, dédié un ministère - de l’Environnement, du Climat et du Développement durable - à la mise en œuvre de bonnes pratiques, pour poursuivre les efforts de la précédente législature. On peut mentionner dans ce cadre la transition vers les énergies renouvelables, la rénovation de bâtiments publics pour réduire le gaspillage énergétique ou la fin du plastique à usage unique.

Agriculture et territoire

En lien avec les challenges environnementaux, le gouvernement avait annoncé que des mesures seraient prises pour réduire le recours aux pesticides. Le Grand-Duché a été le premier pays membre de l’UE à interdire le glyphosate au 1er janvier 2021.

Les agriculteurs devaient d’ailleurs être soutenus, pour rendre la profession plus attrayante, faire émerger des modèles alternatifs et encourager à se tourner vers le bio, avec l’ambition d’ atteindre 20% d’agriculture biologique en 2025 (ce qui ne semble pas encore gagné).

Les terres arables et les paysages font par ailleurs partie intégrante de la réflexion globale menée sur l’aménagement du territoire, avec des experts et des citoyens.

Entreprises

Le Luxembourg maintient un soutien fort aux entreprises, pour attirer des gros poissons mais aussi pour mailler le filet des initiatives locales, des PMEs et des start-up, avec un accent sur les entreprises du numérique. On peut mentionner les différents programmes « Fit 4 » de Luxinnovation, avec des subventions de l’État à la clé : Fit 4 Start, Fit 4 Digital, Fit 4 Sustainabililty et Fit 4 Circularity ont toutefois été lancés sous la précédente léglislature

Santé

Face à l’augmentation de l’espérance de vie, le gouvernement avait également prévu des mesures en faveur des seniors (« active ageing » - le site dédié existe mais peu d’informations ont été communiquées sur le sujet ) et l’amélioration de la prévention et du dépistage des maladies fréquentes, l’efficacité des services d’urgence et l’équipement des hôpitaux. L’expérience Covid a bien pu faire dévier des priorités de santé publique, tout en gérant l’existant.

Marie-Astrid Heyde
Photos : SIP / Ville de Luxembourg © Charles Soubry/ MEA-DATer

Ville engagée et citoyens impliqués
Ville engagée et citoyens impliqués

Dudelange joue les cartes du développement durable, de la protection du climat, de la transition, de la consommation locale et de la participation citoyenne. Politique, administrations et habitants marchent ensemble.

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La ville de Dudelange fait partie des communes qui se sont engagées depuis des années dans les initiatives durables. Pacte Climat, commune Fairtrade et Klimabündnis notamment, impliquée dans des programmes régionaux, nationaux ou européens (le programme « Covenant of Mayors » a été signé par M. Biancalana en 2018), Dudelange s’est aussi lancée dans l’élaboration d’un Plan directeur pour le Développement Durable qui se matérialise.

«  Avec le Pacte Climat 2.0 , on a pu resserrer les indicateurs-clés, qui donnent un cadre concret, un guide et permettent un monitoring des actions et initiatives », indique Lis Cloos, du service « Protection de l’environnement et Développement durable » à l’administration communale de Dudelange, chapeauté par l’échevin René Manderscheid. « Le dernier audit en date nous a donnés un bon ranking et nous comptons aller au-delà ».

La notion de qualité de vie et les questions de transition énergétique ou sociétale y trouvent toute leur place. Les projets sont pensés en ce sens, par exemple pour faire évoluer le parc immobilier, à rénover ou à bâtir. Les énergies renouvelables sont évidemment privilégiées, à l’image du chauffage urbain qui mise désormais sur les pellets.

Voir plus large et plus loin

Le cadre du Pacte Climat a été un tournant, notamment parce que la ville peut compter sur un « conseiller climat » mis à disposition par l’État via Klima-Agence. Il est un véritable ambassadeur et est devenu une interface incontournable dans l’approche de la plupart des dossiers par le biais du catalogue de mesures du Pacte, en matière d’aménagement du territoire et d’infrastructures communales, de mobilité, de lutte contre les déchets et de préservation des ressources, d’organisation interne et de formation, de communication avec les citoyens et de coopération… « Cette approche transversale est importante pour nous et ça fonctionne », souligne Claude Leners, City Manager qui rapporte au député-bourgmestre Dan Biancalana. « C’est un des aspects du développement durable, le lien social, le vivre ensemble, la notion de collectif. Et cela commence dans les services, par une collaboration active et efficace ».

Ainsi, les missions peuvent voir plus loin et plus large. « Nous voulons par exemple mieux connaître les réalités des entreprises, petites ou grandes. On va élargir le spectre à toutes les grandes entreprises que nous avons en périphérie de la ville, les industriels, les logisticiens, les grands distributeurs, pour pouvoir prendre en compte les questions de mobilité, les besoins spécifiques, les attentes, et identifier des pistes de collaborations, d’interactions qui peuvent résoudre des soucis voire prévenir l’apparition de problèmes ».

Les visions au centre, pour une vraie niche commerciale

Pour le commerce en centre-ville, Dudelange suit déjà résolument la voie du local, des produits éthiques, des services de proximité, des initiatives qui vont dans le sens du développement endogène, raisonnable et durable… « Nous recherchons l’attractivité et la qualité, des produits originaux, des visions sociétales », prolonge Claude Leners.

La démarche s’inscrit dans un cadre de vie en constante amélioration, à l’image du Shared Space qui a créé une certaine ambiance, un lieu central d’échanges et d’animations (avec une cellule dédiée). « On a un marché hebdomadaire qui fait la part belle aux produits régionaux, en complément de commerces locaux que l’on essaie d’aider, notamment à l’installation ». Cela a été le cas de OUNI, qui a pu bénéficier d’une aide communale et de la négociation avec un propriétaire de bonne volonté.

Sur ces pistes, le commerce local évolue vers des enseignes originales, parfois inédites, comme Album et son Second-Hand Shop en mode « coffee to go » ou encore Blossom, le designer store de 2 jeunes femmes qui ont créé leur propre marque vestimentaire (un pop-up store d’abord, avant une brève éclipse, puis un retour apprécié au cœur de Dudelange), des restaurants préparant les produits de leur région, des épiceries favorisant le local ou le Fairtrade, des soins à la personne misant sur les cosmétiques bio, etc.

« Il y a une vraie tendance et cela crée un développement commercial de niche, avec cette notion de qualité et avec de jeunes commerçants engagés, qui racontent une autre histoire ». C’est aussi le fil que suit «  Dudelange nous tient à cœur  », qui s’avère plus qu’un slogan et qui explore le made in Luxembourg ou la diversité dans la gastronomie.

Participation, collaboration

Car les citoyens sont non seulement demandeurs mais aussi actifs. L’élaboration des projets au niveau communal se fait aussi « bottom-up », avec l’appui d’une « Klima Team » où la participation citoyenne démontre sa pertinence, son dynamisme et son enthousiasme communicatif.

Et ce n’est pas fini puisque le modèle collaboratif s’exprime aussi avec des start-ups ou des entreprises innovantes, comme la lutte contre les mégots (avec le système Mego et shime), le changement des habitudes en mode « re-use » avec les gobelets réutilsables de Luloop ou encore la culture durable et le zéro déchet dans l’approche des Green Events soutenus par la ville…

Ce qui est clair, c’est que les 21.400 habitants de Dudelange, 4e ville du pays, bénéficient des petits pas dans la même direction, celle de l’intérêt général et du développement durable dans tous ses aspects. Ensemble, ça marche, et ça avance.

Alain Ducat
Photos : Ville de Dudelange / On dirait le Sud / © Marc Lazzarini

Les initiatives bottom-up à Wiltz
Les initiatives bottom-up à Wiltz

La commune de Wiltz est très active dans l’économie circulaire, mais également ses citoyens. De nombreuses initiatives ont d’ailleurs émergées ces dernières années sur l’impulsion de ceux-ci.

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Notamment, le groupe Transition Nord qui a vu le jour en 2016 à l’initiative de citoyens de la région de Wiltz. Ce projet a été parrainé par le CELL (en particulier grâce au programme d’accompagnement Re-conomy) et est soutenu par la commune de Wiltz et le Naturpark Öewersauer.

Il s’agit d’un groupe d’une quinzaine de citoyens engagés dans des projets de transition pour la région du Nord. Depuis leur création, ils n’ont pas chômé : petit coup de projecteur sur ces initiatives citoyennes du Nord du pays !

Iessbar Stad (Ville comestible)

L’initiative, débutée en 2019, consiste à planter des légumes et autres comestibles dans des espaces verts libres et inutilisés de Wiltz à la place de plantes décoratives. Ces zones sont à la disposition de tous les citoyens et résidents pour cultiver, entretenir et récolter des légumes et plantes comestibles. Ces plantations apportent non seulement plus de biodiversité à la ville, mais rassemblent également des citoyens de générations et de cultures différentes.

CoLab

Le CoLab est un makerspace communautaire situé à Wiltz, où tout le nécessaire pour réaliser des projets de bricoleurs est mis à disposition. Plutôt que d’acheter soi-même des machines qu’on n’utilise que rarement, on peut profiter ponctuellement du matériel disponible au CoLab : fraiseuse CNC, découpeur laser, scie circulaire de table, perceuse, outillage, imprimante 3D, … C’est également un lieu de rencontre et d’échanges entre bricoleurs, un endroit où donner vie à des projets créatifs et durables.

Kreeslaf-Schaf

Dans les locaux du CoLab, un magasin gratuit se tient également une fois par mois depuis mars 2021. Vous pouvez y déposer des objets (en état de fonctionnement) dont vous n’avez plus besoin ou venir chercher des objets dont vous avez besoin et ainsi leur offrir une seconde voire une troisième chance de prolonger leur vie. Le tout est gratuit, rien se vend, rien ne s’achète !

À ce jour, le Kreeslaf Schaff a permis de remettre en circulation plus de 4 tonnes d’objets plutôt que de les jeter.

Do-it-yourself-Festival

Ce festival met l’accent sur l’apprentissage ludique en matière de résilience et de développement durable : apprendre ensemble, de l’un à l’autre, d’une génération à l’autre, en créant des liens. La première édition s’est tenue en 2017, et se tient annuellement à Wiltz. Malgré une pause forcée en 2020-2021, la planification de l’édition 2022 est en cours.

Le festival comprend tant des ateliers aux thèmes variés qu’une partie ‘Repair Café’ où des experts du bricolage sont présents pour réparer les objets cassés et transmettre leur savoir. Cet évènement regroupe des particuliers mais également des organisations régionales afin d’offrir des ateliers et cours gratuits de diverses activités manuelles : jardinage, couture, tricot, réparation, abris pour oiseaux, etc.

Repair Café

Dans la continuité de l’idée du Do-it-yourself-Festival, un groupe Repair Café s’est créé en 2022 à Wiltz et a réalisé sa première rencontre le 9 avril 2022. Pour cette première édition, 24 objets ont été apportés, 14 ont pu être réparés, 6 partiellement et seulement 4 étaient non réparables. Un beau résultat pour une première rencontre.

Faciliter la transition au niveau communal

L’ensemble de ces projets permettent de proposer des alternatives aux modes de consommation traditionnels et ainsi de diminuer l’impact environnemental des personnes impliquées. Ces initiatives ne sont pas isolées et de nombreuses solutions similaires existent à travers le pays, montrant une réelle volonté des citoyens de faire évoluer leurs habitudes.

Outre les avantages pour l’environnement, ces initiatives ont également un rôle important dans le renforcement de la cohésion sociale et permettent d’offrir des opportunités de rencontres et d’échanges entre citoyens de tout âge et de tous horizons.

En tant que hotspot de l’économie circulaire au Luxembourg, la commune de Wiltz soutient activement des initiatives citoyennes dans le domaine de la transition vers un mode de vie plus durable, notamment via la mise à disposition de locaux (comme pour le « CoLab » et le « Kreeslaf-Schaf  »), de terrains (pour le projet « Iessbar Stad ») et en soutenant financièrement le mouvement « Transition Nord ». Via le « Circular Innovation HUB  », la commune proposera bientôt des formations et activités pour particuliers sur des sujets d’économie circulaire.

Les volontaires sont les bienvenus

Afin d’aller plus loin dans les projets et démarches proposées, Transition Nord est à la recherche de personnes souhaitant intégrer le groupe, participer à leurs activités ou être moteur de nouveaux projets.

Contact : transitionnord@cell.lu

Commune de Wiltz, partenaire Infogreen
Photos : © Commune de Wiltz

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L'atelier bonne humeur de Yolande Coop
L’atelier bonne humeur de Yolande Coop

Le Jardin des Papillons de Grevenmacher attire chaque année quelque 35.000 visiteurs. Luxembourgeois et étrangers se rendent sur ce lieu enchanteur sans même se rendre compte qu’il est en grande partie géré par des personnes en situation de handicap intellectuel.

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On ne s’en doute pas forcément en franchissant le pas de la porte : le Jardin des Papillons, site touristique de Grevenmacher, est l’un des 8 ateliers d’inclusion professionnelle de Yolande Coop (groupe elisabeth).

La société d’impact sociétal propose des emplois aux personnes en situation de handicap intellectuel, au sein de ses différents sites : Betzdorf (savonnerie, blanchisserie, centre de recyclage, aménagement extérieur et maraîchage), Grevenmacher (Jardin des Papillons avec son shop et sa brasserie) et Mondorf (boulangerie, atelier cuisine, mailing & services).

Le Jardin des Papillons offre des conditions de travail tout à fait différentes des autres ateliers : « Comme il s’agit d’une attraction touristique, les salariés sont en contact direct avec la clientèle, particulièrement d’avril à octobre, lorsque le Jardin peut être visité », explique la directrice, Maud Hansen. Huit personnes en situation de handicap y travaillent, avec quelques accompagnants (équivalent 3,5 temps pleins).

Souvenirs durables

Le reste de l’année, le site est accessible, mais sans les papillons. On y trouve une brasserie et un magasin vendant les créations des ateliers cuisine, boulangerie et savonnerie, ainsi qu’une large gamme de souvenirs sur le thème de la nature. « Pour les ‘gadgets’ provenant souvent de l’étranger, nous favorisons les petits producteurs qui ont une approche durable et qui s’inscrivent dans une démarche d’économie sociale et solidaire. »

S’y ajoute encore un rayon librairie, compensant l’absence d’un établissement dédié aux livres à Grevenmacher. « Cet espace a été ouvert il y a 2 ans. On y propose tous types de livres, et il est également possible de passer commande pour les ouvrages qui ne sont pas en stock ». Cette partie « hors-jardin » emploie 4 personnes en situation de handicap qui s’occupent de la vente, du service en salle, de la réception téléphonique, etc.

Travail de précision

Un site atypique également de par l’ambiance tropicale qui y règne : 28°C avec un taux d’humidité situé entre 70 et 80%... On s’en imprègne volontiers le temps de la visite, mais seuls les papillons, cailles et autres inséparables s’y sentent à l’aise tout au long de la journée. Un challenge de plus pour les salariés qui s’attèlent à l’entretien du Jardin ! « Ils sont autonomes sur des tâches très diverses, qui incluent la mise en place hebdomadaire des chrysalides, un travail très précis puisqu’il s’agit de les épingler délicatement à une corde épaisse pour leur permettre de se développer jusqu’à l’éclosion. » Le Jardin rassemble une cinquantaine d’espèces de lépidoptères, pour un total de 500 papillons.

Carrière ou tremplin

Toute l’équipe est sous contrat à durée indéterminée. Durant l’hiver, lorsque le jardin est fermé au public, on en profite pour faire des petits travaux et continuer à entretenir le jardin. « Le personnel est très engagé sur ce site où chacun apprécie se rendre chaque jour. Certains ont démarré il y a 10 ans par un stage, et font toujours partie de l’équipe aujourd’hui ».

D’autres salariés quittent l’atelier protégé lorsqu’ils se sentent prêts à rejoindre le marché de l’emploi ordinaire : « Une personne travaillait ici depuis près de 8 ans ; elle a été embauchée sur un poste similaire, après un stage de 6 mois qui a porté ses fruits. »

Pour la petite histoire, le Jardin des Papillons a été ouvert en 1989 par la famille Clasen (caves Bernard-Massard) qui a décidé de s’en séparer en 2009, sans pour autant souhaiter sa fermeture définitive. Yolande Coop en a donc repris la gestion en 2011 et y a introduit des salariés en situation de handicap l’année suivante. Certains étaient déjà actifs au sein d’autres ateliers et ont exprimé le souhait de rejoindre ce site touristique, tandis que d’autres ont été recrutés directement pour ce lieu. Des travaux d’agrandissement ont été réalisés en 2012-2013 à l’avant (magasin, brasserie) et à l’arrière (locaux techniques) de la serre.

La saison 2022 est bel et bien lancée depuis avril et jusque fin octobre !

En pratique

Le Jardin des Papillons est ouvert de 9h à 17h, tous les jours de l’année, jours fériés inclus.

Il est préférable de réserver un créneau d’une heure sur le site web (accès limité à 50 personnes par heure pour une visite optimale).

Panneaux informatifs disponibles en français, anglais et allemand. Reprise des visites guidées prévue pour la période estivale.

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90 emplois et une lutte anti-gaspi
90 emplois et une lutte anti-gaspi

Pour augmenter ses capacités de réinsertion professionnelle et poursuivre sa lutte contre le gaspillage alimentaire, la Stëmm vun der Strooss construit actuellement un nouveau bâtiment à Sanem. Un crowdfunding permet à tous de participer à son financement.

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Depuis 2016, les ateliers de réinsertion professionnelle Caddy et Schweesdrëps de la Stëmm vun der Strooss sont saturés. Les demandes sont constamment supérieures aux capacités de l’asbl et leurs bâtiments ne sont pas en mesure d’accueillir plus de services. C’est donc dans le but de pallier cette saturation qu’un nouveau bâtiment sort de terre après 4 années de développement, grâce au soutien du ministère de la Santé et de nombreux partenaires.

Les équipes de la Stëmm ont repensé les organisations de travail afin de concevoir des ateliers thérapeutiques fonctionnels pour le futur bâtiment de l’association. Les capacités d’accueil et de production y seront naturellement accrues et les conditions de travail améliorées.

Retrouver le rythme du travail

Les deux ateliers thérapeutiques de réinsertion sociale et professionnelle (Caddy et Schweesdrëps) permettront de donner du travail à 90 personnes en difficulté, dépendantes, éloignées du marché de l’emploi, et de combattre la criminalité. Ces personnes vont pouvoir retrouver un rythme du travail et l’esprit d’équipe, se rendre utiles et exister aux yeux de la société.

Les nouveaux locaux du service Immo-Stëmm, qui gère 26 appartements pour y loger des personnes à revenu modeste, déménageront également à cette adresse.

En cours de projet, il a été décidé d’ajouter un étage au bâtiment afin de libérer de l’espace sur les autres sites de la Stëmm et d’ainsi créer une réserve foncière pour accueillir un futur service. Un ajout qui entraîne bien entendu une augmentation du budget, que la Stëmm espère compenser en faisant participer les citoyens à travers un crowdfunding vous impliquant directement dans le projet : c’est à vous de choisir précisément ce que vous financez, de la simple étagère à la chambre froide, en passant par le sèche-linge.

Collecte et revalorisation de denrées alimentaires

Grâce au soutien des supermarchés, le service de la Stëmm Caddy récupère les denrées alimentaires invendues mais toujours consommables. Celles-ci sont ensuite triées, transformées et les repas conçus sont distribués dans les restaurants sociaux de Hollerich et Esch-sur-Alzette, ou directement (comme c’est le cas actuellement) au sein d’une dizaine d’associations luxembourgeoises agissant en soutien aux personnes défavorisées. À partir du mois de septembre, cette offre sera élargie à des associations actives dans le sud du pays. Des démarches dans ce sens vont être lancées prochainement.

La nouvelle infrastructure permettra le traitement de 500 tonnes de denrées alimentaires chaque année, au lieu de 126 tonnes à l’heure actuelle. Des plats élaborés vont pouvoir être produits et distribués à un plus grand nombre de bénéficiaires ou d’organisations tierces. Une belle progression dans la lutte contre la pauvreté et le gaspillage alimentaire, au sein d’un projet qui crée en plus de nouveaux emplois et favorise la solidarité.

La Stëmm Caddy est le seul service au Luxembourg à recycler des denrées alimentaires froides (crèmerie, viande, charcuterie, fromage, etc.) en employant des personnes en situation de précarité, et au profit des plus démunis. Afin de sensibiliser à ces problématiques, les portes du bâtiment seront ouvertes à ceux qui désireraient observer la revalorisation de denrées qui, sans l’existence d’un tel service, finiraient à la poubelle…

Plus d’infos sur stemm.lu

« Une goutte d'eau qui s'ajoute à d'autres pour former un ruisseau »
« Une goutte d’eau qui s’ajoute à d’autres pour former un ruisseau »

Proposer, au Luxembourg, une gamme de vêtements équitables, issus d’un système de production qui respecte aussi bien l’homme que la nature, c’est la vocation de la boutique Akabo, à Bonnevoie.

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L’ambition de son fondateur, Karel Lambert : donner à tous la possibilité d’acquérir des vêtements de qualité tout en contribuant, à travers leur achat, à améliorer la vie des communautés indiennes.

Chez Akabo, on trouve des vêtements pour tous, hommes et femmes. Des vêtements simples, streetwear, casual, de différentes marques certifiées par le Global Organic Textil Standard (GOTS) et par Fairtrade.

Ces marques ont été soigneusement sélectionnées par Karel Lambert, l’initiateur de ce beau projet. Il connaît bien l’Inde, pays d’origine des vêtements qu’il commercialise, pour s’y être rendu plusieurs fois. D’abord dans le cadre d’un tour du monde, en 2002, qui lui a permis de prendre conscience du désastre économique et écologique que représente l’industrie textile. Ensuite, au moment où il s’apprêtait à ouvrir sa boutique de vêtements équitables, pour vérifier de ses propres yeux que toutes les étapes de la chaîne de production, de la culture du coton à la couture des vêtements en passant par la fabrication des tissus, étaient réalisées dans de bonnes conditions.

S’habiller chez Akabo, c’est faire le choix de vêtements certes un peu plus cher que dans les grandes enseignes de la fast fashion, mais surtout plus durables dans tous les sens du terme : durables dans le temps car de qualité supérieure, mais aussi durables en ce sens que leur production respecte la nature et les personnes qui les ont fabriqués, et qu’elle s’inscrit dans un modèle économique pérenne.

« Nous voulons maintenir la production en Inde car ils ont besoin de ce marché et ils ont le savoir-faire, les machines et le coton. Mais il n’est pas normal qu’un t-shirt coûte 3 euros. Les personnes qui fabriquent nos vêtements ont droit non pas à un salaire minimum, mais à un salaire décent, qui leur permet réellement de vivre. C’est ce que garantissent les certifications, comme elles garantissent aussi le respect des heures de travail, des temps de pause et le travail dans des usines ouvertes et lumineuses », explique Karel Lambert. « Nous devons également être attentifs à ce que cette activité économique bénéficie à une communauté entière. Fairtrade, par exemple, attribue des primes annuelles par kilo de coton cultivé qui servent à construire des écoles et des structures sociales. Comme me l’a dit le directeur d’une usine que j’ai visitée : l’action de Fairtrade, ce n’est pas une goutte d’eau sur une pierre chaude, mais une goutte qui s’ajoute à d’autres pour devenir un ruisseau. Plus la demande en vêtements équitables sera grande et plus la production suivra. Les producteurs ont besoin de boutiques qui commercialisent ce type de vêtements. C’est un point qui m’a fait choisir cette direction ».

Pourtant, il envisage aujourd’hui de passer la main à quelqu’un qui, tout en partageant ses convictions, saura donner à son projet une nouvelle énergie car, au-delà de cette philosophie d’acheter mieux, il est aussi adepte celle de consommer moins et « le commerce, même s’il est équitable, reste toujours un commerce ». Intéressé ?

Mélanie Trélat

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Avancer avec les populations sans faire reculer la planète
Avancer avec les populations sans faire reculer la planète

Venir en aide aux populations vulnérables ne doit pas se faire au détriment de l’environnement. C’est une philosophie que la Fondation Follereau Luxembourg applique à chacun de ses projets.

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La Fondation Follereau Luxembourg intervient dans 9 pays africains, principalement en Afrique de l’ouest, afin d’améliorer les conditions sanitaires des populations et de soutenir les communautés particulièrement vulnérables (femmes et enfants). Deux thématiques s’intègrent toujours dans les projets sur lesquels elle travaille : la question du genre et la préservation de l’environnement.

Pour ce continent particulièrement touché par le changement climatique, il est indispensable de penser les projets en intégrant les enjeux environnementaux. C’est ce à quoi veille Clémentine Gloire, chargée de projets pour le Bénin. Elle nous emmène dans le sud du pays, dans la commune de Savalou, sur le lieu de construction d’un centre de formation professionnelle.

Clémentine, tu es en mission dans l’arrondissement de Doumè. Peux-tu nous en dire plus sur ce projet ?

L’arrondissement de Doumè compte environ 30.000 habitants et nous sommes actifs dans un quartier de 5.000 habitants. Nous y construisons - avec nos partenaires sur le terrain - un centre de formation qui comprendra quatre filières : maçonnerie, menuiserie, électricité et construction métallique. Il aura une capacité d’accueil de 80 élèves, soit environ 20 par filière. Les formations s’adresseront aux jeunes déscolarisés de 15 à 22 ans, en vue de les réinsérer et de leur faciliter l’accès à l’emploi. Les jeunes diplômés reçoivent d’ailleurs un kit de départ pour lancer leur activité ou être plus rapidement embauchés.

L’appui de la Fondation Follereau est prévu pour 5 ans, mais nous pensons le projet pour qu’il soit durable : le personnel est affecté et rémunéré par l’État et la gestion se fait avec le ministère béninois de la formation professionnelle et la mairie. Nous privilégions toujours une approche participative et communautaire ; dans ce cas précis un collectif d’artisans existait déjà et a été impliqué dans le projet. Au terme des 5 années, nous maintenons un suivi tous les 6 mois pour vérifier que tout tourne bien.

Quelles sont les conditions de vie dans cette région ?

Comme la plupart des régions dans lesquelles nous sommes actifs, la commune de Savalou est une zone très enclavée, partiellement exclue des systèmes de base de santé, d’éducation, où les accès à l’eau potable sont limités. Ce sont des régions agricoles où les populations cultivent avant tout pour leur propre survie puisqu’on y importe très peu de denrées.

L’Afrique est aussi le continent qui souffre le plus du changement climatique, alors que c’est celui qui pollue le moins. Les vagues d’inondations et de sécheresse dont il est victime rendent les populations encore plus vulnérables et dépendantes. Un rapport du GIEC souligne d’ailleurs qu’un enfant qui naît maintenant en Afrique connaîtra 8 fois plus de vagues de chaleur que s’il était né dans les années 60 !

De plus en plus, dans les échanges avec les autorités locales, on ressent une conscience des défis environnementaux et la volonté d’atténuer les impacts négatifs des actions menées. Les populations souhaitent vivre en harmonie avec leur environnement, de manière équilibrée par rapport aux ressources disponibles.

Comment tenez-vous compte de ces enjeux environnementaux ?

En amont, nous avons réalisé une étude d’impact environnemental et social. C’est obligatoire dans le cadre de la formation au Bénin, selon un texte de loi qui existe depuis 1991, mais qui n’est appliqué que depuis quelques années. C’est un travail qu’on fait de manière systématique mais de façon moins formalisée, donc cela nous convenait très bien.

L’étude est menée par un cabinet désigné par le ministère. Il analyse l’impact du projet dès la phase de construction jusqu’au fonctionnement du centre, et inclut une analyse de la pollution de l’air et du sol qui sera générée par le déblayage, le nettoyage, la construction et le fonctionnement du site. Le cabinet nous soumet une série de recommandations pour chaque phase du projet et nous en discutons pour trouver les meilleurs compromis. On reçoit par exemple une liste des espèces protégées ou à croissance lente qu’on doit éviter de couper ou compenser en plantant des arbres similaires sur le site. Généralement, nous faisons en sorte de maintenir un maximum d’arbres, d’autant plus s’il s’agit d’espèces protégées.

Nous élaborons ensuite un plan de gestion environnementale qui sera suivi par la Fondation, le partenaire local, la mairie et le ministère de tutelle durant toutes les phases d’exécution pour s’assurer que les mesures visant à limiter l’impact négatif sur l’environnement sont bien mises en place.

Nous allons généralement plus loin que ce qui est exigé. Nous avons par exemple prévu un système de recyclage : les déchets de la menuiserie seront traités et revalorisés par une entreprise locale ; les déchets biodégradables aussi.

La main-d’œuvre est bien entendu très locale. On embauche d’abord dans le village et on s’éloigne légèrement au besoin. D’ailleurs, les coûts de construction ont tellement augmenté ces dernières années que nous avons commencé par l’atelier de maçonnerie, de telle sorte que les élèves puissent dès l’année prochaine participer à la construction des 3 autres ateliers dans le cadre de leur stage/apprentissage !

Propos recueillis par Marie-Astrid Heyde
Photos : Fondation Follereau
Photo principale : Dans l’atelier de maçonnerie récemment construit : Discussion sur les aspects techniques de la construction et sur les prochaines étapes avec l’équipe de la R-FFL (Représentation de la FFL au Bénin), le Maire de Savalou, et le premier agent au Maire.

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Brique par brique, manager pour décarboner et économiser
Brique par brique, manager pour décarboner et économiser

Bruno Renders est un convaincu de la « valeur carbone ». Le bilan carbone tel que l’IFSB le pratique depuis 10 ans est un puissant outil d’aide à la décision. Pour assumer les enjeux de la lutte climatique et de l’efficience « éconologique ». Et ça marche !

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« Peut-on à la fois réduire son empreinte carbone et ne pas toucher au chiffre d’affaires de l’entreprise, voire faire des gains économiques mesurables ? Oui, sans aucun doute ». Bruno Renders, le patron du CDEC (Conseil de Développement Economique de la Construction) - qui intègre l’Institut de formation sectoriel du bâtiment (IFSB), COCERT (spécialisée dans la certification énergétique et carbone) et Neobuild, le pôle d’innovation technologique du secteur de la construction durable – est bien placé. « Nous allons avoir 20 ans et cela fait 10 ans que l’on fait notre bilan carbone sans concession. C’est un outil d’aide à la décision, qui permet de pratiquer un management adapté, pour prendre des mesures responsables. Appliquées au quotidien, elles donnent, brique après brique, une cohérence et une valeur à l’ensemble. »

Le bilan carbone IFSB (« scope 3 », le plus complet, intégrant toutes les données, input et output, de l’activité de l’entreprise) affichait (en 2020) 1099 tonnes de CO2 équivalent. 14% proviennent des immobilisations (le bâtiment était déjà basse énergie en 2007), 20% des déplacements, 16% de l’énergie, 48% des intrants, dont une grosse part de matériaux de construction liés à l’activité de formation. L’IFSB est dans une situation hybride, à la fois entreprise de services mais aussi entreprise de construction (avec la partie formation construction).

Agir partout où l’on peut

« On voit clairement où il faut agir. Il faut le faire, partout où l’on peut ». Pour l’énergie, on cherche l’impact significatif, la réduction de consommation, l’investissement intelligent et la circularité aussi. Concrètement ? « Notre chaudière au gaz à condensation a 15 ans et fonctionne toujours parfaitement, assurant 80% de nos besoins en énergie en association avec une chaudière biomasse (pellets) produisant les 20% restants. Cette dernière va cependant être remplacée mais, démontée, reconditionnée, elle pourra être remise en route ailleurs dans une logique de réemploi. Nous allons ainsi intégrer 2 nouvelles chaudières à pellets plus performantes. Cet investissement durable, réalisé avec les aides étatiques, assurera au minimum 90% de nos besoins et devrait permettre de réduire l’impact CO2 de 67% sur le poste chauffage. On peut le faire, c’est possible en 2022 ».

Même approche pour l’électricité. « D’abord produire un maximum ici ; et priorité à l’autoconsommation ». Toutes les toitures disponibles seront ainsi équipées en panneaux photovoltaïques, couvrant environ 40% des besoins. « Le focus se met désormais sur les façades, notamment dans le cadre d’un projet européen emmené par Neobuild sur le BIPV (Building Integrated Photovoltaïcs), qui s’appuie sur la recherche, les nouvelles générations de capteurs solaires ». Tous les leviers sont bons à actionner pour faire des bâtiments productifs aux nobles fonctions des lieux qui peuvent vivre sans puiser ni injecter dans le réseau (production, partage, stockage en batterie…), , jusqu’à explorer des pistes inédites, avec des partenaires industriels, notamment la biométhanisation recyclant des effluents organiques humains…

Le volet « déplacements et mobilité » est important, entre personnel, visiteurs et stagiaires de l’IFSB. « On regarde toutes les actions possibles. Une approche pragmatique du télétravail pour le personnel en fait partie. Mais attention : nous restons une entreprise de formation, de terrain, on ne gagne rien en rognant sur la qualité ; d’ailleurs, il ne faut surtout pas croire que le gain carbone se fait au détriment du chiffre d’affaires. » Le management a aussi agi sur la promotion de la navette électrique, gratuite et régulière, qui dessert la zone d’activités depuis la gare de Bettembourg ; sur la mutation de la flotte de véhicules en hybrides ou full électriques, avec extension de 4 à 10 bornes de recharge, à prix étudié pour les visiteurs. Et une étude de mobilité complète permet de savoir où, quand, pourquoi on se déplace et donc quels sont les besoins réels.

Ubérisation décarbonée

« De même, nous incitons nos stagiaires aux transports en commun, au co-voiturage depuis une même entreprise ou une même zone ; si les formations à distance sont possibles, on les propose. Si chacun fait un pas, chacun soigne le bilan carbone de l’autre. Imaginons que la valeur carbone soit ‘monnayable’ et puisse servir de compensation locale des émissions incompressibles, pour par exemple baisser le prix d’une formation en regard de l’effort fourni sur l’impact déplacement ».

La formule d’ « ubérisation décarbonée » peut s’appliquer à la logistique opérationnelle, à imaginer en collaboration avec d’autres occupants de la zone d’activités, en groupement d’achats par exemple. Quant aux intrants, qui font leur poids dans le bilan carbone annuel, ils s’améliorent sur les détails stratégiques : politique d’achats durables, gestion intelligente des « zones déchets » (il n’y a plus de poubelle individuelle au bureau par exemple), réutilisation et circularité pour les « chantiers » de formation (démontage, concassage sur place, recyclage), adaptation des situations pédagogiques, le cas échéant en complétant le réel de parties virtuelles (grâce à la réalité augmentée) pour éviter de monter des murs « inutiles » à l’apprentissage…

Encore un exemple concret ? « On a remplacé les bonbonnes d’eau par des distributeurs d’eau de ville potable. On évite la manutention de vidanges, le transport et ses coûts… C’est du management au quotidien, fait de mesures simples mais réfléchies, qui peuvent avoir un double impact. Tout mis bout à bout, cela devient très intéressant. C’est une forme d’évidence décarbonée ».

Alain Ducat
Photos : Fanny Krackenberger, Infogreen, Commune de Bettembourg

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Les changements, c'est maintenant !
Les changements, c’est maintenant !

Adopter les petits gestes qui feront de grandes économies d’énergie.

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« Le succès est une conséquence et non un but » Gustave Flaubert.

Cette citation illustre parfaitement le défi des économies d’énergie d’aujourd’hui. C’est l’ensemble de nos actions qui, mises bout à bout, vont avoir un réel impact et réduire notre consommation d’énergie. En effet, c’est un effort collectif et l’addition des petits gestes de chacun qui vont contribuer au succès du développement durable.

L’avantage, c’est qu’il existe différentes options pour agir et réduire sa consommation. Atom Power, spécialiste de la transition énergétique, vous présente aujourd’hui des conseils simples pour réduire votre consommation. Vous allez voir que souvent, changer ses habitudes est tout ce qu’il faut pour jouer son rôle et commencer à faire des économies.

Agir facilement au quotidien

Le chauffage, l’éclairage et l’utilisation de vos appareils électriques représentent trois sources de consommation importantes pour lesquelles il peut être facile d’appliquer des changements. L’été, lors des fortes chaleurs, il est normal de vouloir travailler à une température confortable. Mais feriez-vous la différence si votre climatisation était réglée à 23°C au lieu 21°C ? Cette petite différence sur le thermostat représente environ 14% d’économies !

Pour l’éclairage, il est essentiel de remplacer vos dernières ampoules à filament et vos tubes fluorescents par des ampoules LED bien moins énergivores. Limitez également toute consommation superflue en éteignant la lumière au moment de partir, avec un interrupteur ou un détecteur de présence.

Adoptez le même réflexe avec vos appareils. Ordinateurs, écrans, chargeurs… les éteindre plutôt que de les laisser en veille ne vous fera pas beaucoup économiser en une journée, mais aura un impact à la fin de l’année.

Attention à la consommation invisible

Les économies d’énergies les plus intéressantes, ce sont celles qui ne coûtent rien et celles qui n’impactent pas votre quotidien. Mais comment faire si on ne peut pas les voir ?

Dans les entreprises, les soirées et les week-ends, quand personne n’est présent, des lumières laissées allumées ou un chauffage mal réglé peuvent représenter une part conséquente de la consommation sans même que cela se voit.

Pour ces cas-là, faites réaliser un audit énergétique du bâtiment, ou utilisez une solution de monitoring pour observer la consommation en temps réel, de nuit comme de jour.

Adopter ne serait-ce qu’un de ces conseils dans votre quotidien contribuera à l’effort global plus que vous ne l’imaginez et réduira vos dépenses dans le même temps, alors faites votre premier pas aujourd’hui !

Pour plus d’infos, c’est ici.

« Même en tant que petit rouage, nous pouvons faire avancer les choses »
« Même en tant que petit rouage, nous pouvons faire avancer les choses »

Electris était le premier à proposer une électricité 100% renouvelable provenant uniquement du Luxembourg. « Les productions locales réduisent la dépendance vis-à-vis du marché de gros » , analyse Martin Wienands, Gérant d’Electris.

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On dit que « les petits ruisseaux font les grandes rivières »… Comment vous situez-vous dans cette démarche ?

« Electris est une PME de 35 personnes. Néanmoins, nous traitons l’ensemble du domaine de l’énergie : nous vendons de l’électricité et du gaz naturel, nous exploitons notre propre réseau électrique à Mersch, nous effectuons le relevé de nos compteurs numériques et nous proposons des solutions d’électromobilité sur mesure. Nous sommes un acteur du marché luxembourgeois de l’énergie et, même en tant que petit rouage, nous pouvons faire avancer les choses grâce à une participation constructive aux processus de transition énergétique. »

Quelques exemples de petites choses qui peuvent faire une grande différence ?

« Nous connaissons tous la situation où nous sommes mis en attente, ou alors nous devons appuyer sur plusieurs boutons… alors que nous appelons notre fournisseur pour une demande importante. Pour nous, le service est extrêmement important. Nous essayons de l’organiser de manière à ce que chaque client puisse s’adresser personnellement à un de nos collaborateurs. Nous répondons le plus rapidement possible aux demandes.

Sur notre nouveau site Internet, le passage à Electris n’a jamais été aussi simple. Grâce à un parcours de clics en ligne, vous pouvez calculer votre prix individuel et devenir client rapidement. Plus de paperasse, plus de signature sur place. Le quotidien est assez mouvementé pour tout le monde, ce sont des petites améliorations qui simplifient la vie !

Un autre exemple : il y a quelque temps, nous avons fait une action de plantation d’arbres avec quelque 80 écoliers de Mersch. Il s’agissait de faire comprendre l’importance des arbres pour l’ensemble de notre écosystème ; nous avons sensibilisé les enfants à la protection de notre planète et du climat. Bien sûr, ils ne sauveront pas le monde maintenant, mais de grands changements ne peuvent se produire que si de nombreux petits pas sont faits dans de nombreux endroits. »

Electris s’engage en lien avec les préoccupations environnementales. Comment ?

Depuis 2010, nous avons planté plus de 5.000 arbres à Mersch et dans les environs. Nous proposons à nos clients de planter un arbre pour eux s’ils passent à la facture électronique, qu’ils peuvent ensuite consulter sur notre portail clients. Cette collaboration économise beaucoup de CO2 : pas d’arbre abattu pour produire du papier, pas de transport, pas d’impression et en plus, nous stockons du carbone grâce aux arbres plantés. Ensemble, nous réduisons ainsi de manière non négligeable notre empreinte carbone.

Nos clients veulent s’impliquer dans une bonne cause, nous leur proposons les offres attractives. Notre produit SwitchBLUE, qui propose une électricité verte issue de sources 100% renouvelables, connaît une popularité croissante. Il en va de même pour la vente de gaz : nous rendons nos clients résidentiels 100 % climatiquement neutres grâce à notre produit ‘gaz vert’.

Par ailleurs, depuis 2015, nous travaillons intensivement sur des solutions qui permettent et facilitent l’accès à l’électromobilité. Pour la voiture électrique à titre privé ou pour la gestion d’une flotte d’entreprise, nous avons développé une solution pour tous les besoins. Et bien entendu, l’électricité utilisée pour recharger les véhicules provient à 100% de sources renouvelables.

Bientôt, le parc éolien de Mersch, planifié avec une entreprise partenaire, sera raccordé au réseau. Grâce à cette production d’électricité renouvelable, deux tiers des clients de Mersch seront approvisionnés en énergie verte issue de la commune. Les productions locales réduisent la dépendance vis-à-vis du marché de gros. Ces projets font avancer la transition énergétique et les citoyens pourront participer à ce parc éolien, afin que chacun puisse y prendre part.

Electris change de look. Pourquoi se montrer sous un autre jour ?

« Les origines de l’entreprise remontent à plus de 100 ans. Electris a connu une évolution rapide, passant du simple ‘service d’approvisionnement’, comme on disait autrefois, qui construisait le réseau et fournissait l’électricité, à un prestataire de services énergétiques moderne, capable de répondre intégralement aux besoins actuels.

Nous pensons que nous devons également refléter cette évolution dans notre image publique. La présence de l’entreprise sur le web et sur les réseaux sociaux est devenue extrêmement importante. Le logo doit être frais et rester dans les esprits. Notre nouveau logo montre notre évolution dans le dégradé des couleurs, du jaune au bleu, très dynamique, vers la durabilité. C’est exactement ce que nous sommes : une équipe jeune avec une grande compétence professionnelle et un accent clair sur nos clients et le développement durable de nos produits.

La durabilité est au premier plan de nos activités depuis des années. Electris était le premier fournisseur du marché à proposer de l’électricité 100% renouvelable provenant uniquement du Luxembourg ! C’est un grand défi que de s’engager avec une entreprise modeste sur la voie de la neutralité climatique. Nous sommes sur cette voie. Nous proposons à nos clients de s’engager dans cette direction aussi. La protection du climat est une préoccupation écologique, mais surtout une tâche qui nous concerne tous. Electris apporte sa contribution. Si nous arrivons à entraîner nos clients sur cette voie commune, nous aurons déjà fait beaucoup ».

Réalisé pour Electris, partenaire Infogreen
Photos : Infogreen / Electris © Ricardo Vaz Palma

Pour en savoir plus sur les engagements et les offres d’énergie durable d’Electris, consulter le nouveau site web

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Chaque avancée est positive
Chaque avancée est positive

La transition énergétique est Kaïzen : une amélioration continue pas à pas.

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Depuis sa création en 2002, Eurosolar Lëtzebuerg asbl milite pour une amélioration continue, par petits pas bien réfléchis, de notre approvisionnement énergétique à savoir pour la transition énergétique, pour les énergies renouvelables. Cette modification des sources d’énergie s’impose parce que les effets nocifs, polluants et périlleux des sources puissantes, exploitées depuis plus d’un siècle, ne disparaissent de manière durable uniquement qu’avec la disparation de leurs processus de transformation et leur utilisation. Bref, substituer aux fossiles et nucléaires, les meilleures sources dans nos régions sont la biomasse, le vent et le photovoltaïque.

Ce changement est un défi considérable qui peut décourager vu l’ampleur de la tâche, car au fil des décennies, ces sources puissantes se sont imposées et leur impact sur notre vie de tous les jours a été et est toujours énorme. Cependant, comme elles sont malsaines et dangereuses, leur remplacement s’impose depuis un certain temps déjà.

Chez Eurosolar, nous avions conscience que ce processus était un vaste projet que l’on devrait entamer dans les meilleurs délais. Par conséquent, dès ses débuts, il a été décomposé en petits pas pour ainsi présenter différentes étapes de la promotion de la transition énergétique. Même avant la création d’Eurosolar, il y a vingt ans, dans le cadre d’un projet scolaire, ses fondateurs - enseignants et élèves formant une équipe du Lycée des Arts et Métiers - ont montré à un large public, le potentiel des cellules photovoltaïques, en construisant et en faisant fonctionner le « Solarmobil ».

Au fil des années, avec l’avancée de la science et des techniques, telle que l’augmentation de l’efficacité des cellules photovoltaïques par les progrès au niveau des semi-conducteurs, d’autres pas se sont ajoutés car la transition énergétique est un processus continu. Maintenant le stockage de l’électricité, plus précisément la conversion de l’énergie chimique en énergie électrique et en particulier, la quête pour les meilleurs matériaux, fait l’objet d’avancées prometteuses. Toutefois, aucune avancée n’est définitive voire parfaite. La perfection consiste justement dans l’accumulation et la suite de petites améliorations.

Suivant l’idée de projet commun, le processus de substitution est non seulement un projet technique et un bienfait pour la santé, mais également un projet démocratique qui nécessite un état d’esprit d’implication de tous, de tous ceux qui le souhaitent. D’abord de la part des grands acteurs qui disposent de leviers énormes et efficaces. Mais le caractère démocratique, donc complémentaire, de la transition énergétique veut dire aussi, que les petits pas individuels s’ajoutent les uns aux autres pour produire un grand effet par leur somme. Ils valent la peine d’être réalisés, que ce soit pour réduire notre consommation journalière ou pour augmenter la production des énergies renouvelables.

Ces petits pas sont à la portée de chacun. Ils visent à réduire la consommation d’énergie tout en maintenant, voire en améliorant la qualité de vie et en poursuivant toutes les activités nécessaires. Une de ces activités est la mobilité, un domaine avec un grand potentiel et une grande nécessité d’économie, particulièrement le transport routier. Dès lors, changer graduellement de moyen de transport, essentiellement de la voiture à la bicyclette ou au transport en commun (en fonction des distances à parcourir) se justifie.

L’idée des petits pas vaut aussi pour la production. Avec les aides étatiques propres à l’installation et aux tarifs de rachat, poser des panneaux photovoltaïques sur sa toiture est en fin de compte gratuit. Pour ceux qui sont sans toiture, l’adhésion à une coopérative énergétique dans sa région constitue un petit pas pour un grand projet commun. Chaque panneau photovoltaïque compte, car si on additionne tous les panneaux possibles, on arrive à une installation gigantesque.

Ces petites avancées cumulées permettent une progression facile, rapide et certaine. Les améliorations seront perceptibles et montreront que tous les changements d’habitudes et de techniques sont, contrairement à ce que veulent faire croire certains irréductibles attachés aux énergies désuètes, tout à fait faisables. La technique est là. L’argent aussi ! Grâce à ces petits pas, notre cerveau, méfiant aux changements brusques, considèrera ces progrès comme étant positifs et inspirants. L’amélioration continuera donc également. Alors, allons-y !

Paul Zens, président Eurosolar Lëtzebuerg asbl

Favoriser la mise en action collective et progressive dès le début des projets
Favoriser la mise en action collective et progressive dès le début des projets

Au sein du modèle économique dominant, une transition est engagée depuis des années vers de nouveaux modèles plus adaptés, plus résilients, plus en harmonie avec la nature, plus inclusifs et solidaires : une adaptation capitale et progressive, pas à pas, marquée par les crises et les succès que nous traversons individuellement et collectivement.

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À tous les niveaux de la société et à travers les âges, nous constatons une prise de conscience grandissante des limites de notre modèle de société, de nos modes de vie et de nos activités. De plus en plus d’acteurs s’engagent et agissent à leur niveau et de façon innovante dans cette transition pour bâtir des projets en accord avec leurs valeurs.

Les enjeux sont nombreux et complexes et les échelles sont variées. Il peut s’agir d’une transition individuelle, d’un projet collectif, d’une ville ou d’un pays comme peut l’envisager l’initiative Luxembourg in Transition.

Avec nos partenaires, nous - Coévolution - accompagnons ces projets sur les territoires, projets de ville, d’entreprise ou de collectifs d’habitants : espaces partagés ou habitat participatif à Differdange, plan de développement urbain durable à Aumetz, tiers-lieux à Esch-sur-Alzette, accompagnement de territoires pilotes en France au sein du collectif de la Fabrique des Transitions, des entreprises comme Ferroknepper Buderus au Luxembourg, etc.

Nous opérons à l’aide de processus coopératifs, systémiques et transverses qui font émerger collectivement plus de valeur pour tous et équilibrent des modes de management verticaux et top-down plus classiques. Ils reposent fortement sur les pratiques de l’intelligence collective et de la conduite du changement. Une des clés est aussi la mise en action progressive en impliquant les acteurs et en révélant des premiers projets dès le départ, directement opérationnalisables et si nécessaire expérimentaux, ainsi qu’une feuille de route pour les soutenir.

Ces démarches mènent à un engagement des différentes parties prenantes pour cocréer les solutions plus facilement adoptées et mises en œuvre par le collectif. À travers elles, les individus et le groupe montent progressivement en capacité de coopérer, compétence indispensable pour cheminer vers un avenir commun, désiré et partagé, et pour une nécessaire adaptation de chaque organisation en temps de crise.

Le tout est d’y aller pas à pas, en respectant la zone proximale de développement pour chacun et pour chaque organisation, un concept bien connu du monde de l’apprentissage (cf. wikipédia).

Différentes options sont possibles : projet par projet, au sein d’un même département ou pour un collectif plus large allant jusqu’à réunir une grande diversité d’acteurs.

Parmi les pratiques que nous utilisons et qui ont fait leurs preuves, l’une d’entre elles, la démarche appréciative (ou appreciative inquiry) s’adapte assez facilement à tout type d’organisation, de collectif ou de projet.

Elle repose sur la mise en récit d’expériences réussies à travers des interviews entre pairs et à l’aide d’ateliers pour révéler les talents et les expertises individuelles et collectives. Elle conduit les individus à s’engager rapidement à partir du désir dans des actions qui leur tiennent à cœur et qu’ils auront mises en évidence ensemble. Elle met le groupe en condition pour progresser vers une ambition positive validée entre tous, avec, dans ses bagages, les forces et les expériences qui font la réussite du collectif.

Au même titre que d’autres outils, nous pouvons vous faire découvrir cette démarche, pas à pas, lors d’un atelier, ou vous proposer un accompagnement adapté à votre contexte et vos enjeux.

Xavier Delposen
Consultant & Facilitateur
Accompagnateur de projets et de coopération
Coévolution

Illustration : Pixabay / Augusto Ordóñez

Des jalons clairs, des résultats mesurables : la méthode Bamolux
Des jalons clairs, des résultats mesurables : la méthode Bamolux

Lauréate du « Prix du progrès économique durable » 2021, l’entreprise de Foetz suit un véritable « plan de bataille », une stratégie de petits pas exemplaires et de bonnes pratiques menant au succès.

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En ce printemps 2022, Bamolux a décroché le prix du progrès économique durable décerné par la Fondation Alphonse Weicker. Pour l’entreprise, ce prix récompense des années de préoccupations environnementales, sociales et de bonne gouvernance. Pour Sébastien Jungen, le directeur général de Bamolux, c’est une grande fierté : « Les critères d’évaluation portaient sur la matérialité des thématiques RSE adoptées, l’implication ou la consultation des parties prenantes, la création de valeur partagée, l’innovation… Nous avons effectivement été primés en mettant en parallèle nos 25 objectifs quotidiens propres à Bamolux avec les 17 Objectifs de Développement durable (ODD) 2030 de l’ONU ».

De fait, les différents points mis en avant dans ce véritable « plan de bataille » et mis en œuvre dans et par l’entreprise, constituent autant de « petits pas » exemplaires, une série de bonnes pratiques menant au succès que l’on sait. La méthode Bamolux ? « C’est d’abord une belle histoire d’association de compétences qui perdure depuis 45 ans et qui anime toujours notre quotidien. Nous avons toujours conçu nos services pour qu’ils soient aussi performants dans la vie de tous les jours que dans le monde du travail. Ce qui nous passionne et qui nous anime avant tout, c’est la création d’espaces à vivre… où la vie se vit… » Il y a un élément moteur, une philosophie Bamolux qui, rappelle son directeur, repose sur 7 valeurs fondamentales : qualité, innovation, esprit d’équipe, respect, transparence, responsabilité et confiance. « Et cette philosophie s’inscrit dans une culture d’entreprise unique où l’Humain est au centre de tout ! »

Des démarches volontaristes, des valeurs performantes

Les références sociétales se reflètent dans une entreprise multiculturelle de 75 personnes, où l’on valorise également la diversité à travers la Charte de la diversité. Les normes et certifications sont là (ISO9001, 14001 et 45001) « et nous suivons les recommandations de la norme ISO22301, liée à la sécurité sociétale. Bamolux est également labelisé RSE, Made in Luxembourg, Superdreckskëscht, Energie fir Zukunft+. Nous sommes aussi une entreprise formatrice auprès de la Chambre de Commerce et membre actif de Jonk Entrepreneuren Luxembourg ».

Bamolux va encore plus loin, et ses arguments ont séduit le jury du prix de la Fondation Alphonse Weicker. « Nous voulons vraiment structurer notre politique RSE suivant les préconisations des 17 ODD. Nous croyons que la réussite viendra du fait que ces démarches sont volontaires et non réglementaires. C’est une vraie culture d’entreprise que nous protégeons et préservons depuis plus de 20 ans. On y retrouve des valeurs de transparence, de responsabilité sociétale, de performance, de défense environnementale… »

Un cas concret s’impose : « Nous nous sommes lancé le défi de proposer à nos clients et prospects une alternative sur nos offres de prix avec des produits durables ou « cradle-to-cradle ». Quand un promoteur nous demande 500m2 de cloisons pour aménager un plateau de bureaux, nous lui faisons une offre classique puis nous lui ajoutons spontanément une option avec notre système JUUNOO. Une cloison classique génère 95% de déchets au démontage. Notre cloison JUUNOO est réutilisable à 95%. Elle est rapide à mettre en place, démontable, réutilisable, locale (fabriquée à moins de 300 km d’ici), sociale (les montants métalliques sont assemblés dans un atelier protégé en Belgique), économique et complètement Upcyclable. Autre exemple, nous proposons une isolation par insufflation d’ouate de cellulose, un matériau 100% biosourcé et fabriqué à moins de 200 km de chez nous, à partir de papier 100% recyclé ».

Une stratégie qui fédère et consolide

C’est toute une stratégie qui est ainsi mise en place. « Nous voulons une RSE fédératrice », poursuit Sébastien Jungen. « Elle doit responsabiliser tous les départements de notre société et rendre chacun fier de son travail, ce qui aide aussi à fidéliser nos collaborateurs et aux recrutements de nouveaux talents. En outre, elle doit également avoir des impacts sur toutes les parties prenantes, clients, fournisseurs, partenaires… Dans tous les cas, notre politique RSE permet une vision globale et nous pérennise dans nos choix. L’impact de notre stratégie doit contribuer à rendre notre modèle de croissance encore plus durable ».

Les axes de développement sont multiples, et ils sont mesurables. Comme le nombre de véhicules électriques (actuellement 12 sur 50) ou les 100% d’électricité verte, d’origine hydraulique, qui desservent le bâtiment administratif, la menuiserie et les bornes de recharge. L’entreprise veut aussi se montrer exemplaire sur le terrain, notamment en augmentant la part de produits d’économie circulaire et d’options durables dans les offres.

Fidèle à ses engagements déjà certifiés, Bamolux ne veut pas se contenter du maintien des labellisations obtenues (ESR via INDR, Responsibility Europe, certificat Passive House…) mais entend consolider une réelle politique QSE (qualité, santé et environnement) par ailleurs certifiée et améliorer, voire ajouter des axes de réduction d’émissions carbonées, pour gagner encore en valeur ajoutée sur le bilan carbone (qui vient d’être finalisé avec Klima-Agence).

La liste des jalons est longue. Et elle est ouverte. « C’est en agissant par petits pas - ce qui n’exclut pas les grandes enjambées - que nous arriverons tous ensemble à changer de paradigme », conclut Sébastien Jungen.

Réalisé pour Bamolux
(publi-reportage)

Photos : © Picto / Infogreen / Bamolux

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Inciter au bien-être en équipe
Inciter au bien-être en équipe

Avancer dans la bonne direction, c’est aussi savoir fédérer les collaborateurs autour de projets communs, et leur donner l’envie de se lever du bon pied chaque matin. Preuve par l’exemple avec InTech, 7 fois lauréat du label Best Workplaces Luxembourg.

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Cyrille Krasinski, manager responsable de la RSE au sein de l’entreprise de services numériques, filiale du groupe POST Luxembourg, nous confie tous les secrets d’une équipe qui se sent bien et qui partage sa bonne humeur. Des petits gestes aux grandes initiatives, chaque action porte ses fruits.

Au sein d’InTech, améliorer continuellement le bien-être des collaborateurs est une priorité. Pourquoi est-ce si important pour vous ?

« Les collaborateurs représentent le cœur de l’entreprise : ils doivent être épanouis, heureux de venir travailler, c’est essentiel pour eux, et pour l’entreprise. Un collaborateur satisfait livre des prestations de qualité et sa bonne humeur est aussi ressentie dans les contacts avec les clients. En bref, il n’y a pas meilleur ambassadeur pour l’extérieur ! »

Pouvez-vous citer quelques exemples de bonnes pratiques mises en place à cette fin ?

« InTech intègre régulièrement de jeunes ingénieurs stagiaires. Ceux-ci sont suivis et impliqués au même titre que les employés, car le but est qu’ils se sentent bien et rejoignent l’entreprise à l’issue de leurs études. Ils sont également parrainés par au moins un membre de l’équipe et diverses actions sont mises en place durant les premiers mois pour leur intégration : événements, sensibilisation aux valeurs d’InTech (équité, responsabilité, entraide) et aux devises (inspirer, accompagner, transmettre) qui constituent l’ADN de l’entreprise.

Pour l’ensemble des équipes, nous dédions un budget conséquent au Comité des Fêtes et Loisirs – que nous appelons en interne CFL - pour organiser des événements entre collaborateurs ou avec les familles. Nous avons par exemple un week-end ski à Pâques, l’arbre de Noël dont je me charge, des sorties foot, karting, escapes games... Toutes ces occasions de se voir favorisent les rencontres extra-professionnelles et, dès lors, les échanges et la cohésion d’équipe. Ce sont d’ailleurs les collaborateurs eux-mêmes qui organisent ces événements pour leurs collègues.

Sur un plan directement professionnel, nous attachons beaucoup d’importance au développement des compétences et à la formation continue en hard skills, particulièrement nécessaires dans le domaine informatique pour rester up-to-date et répondre aux attentes toujours grandissantes des clients. Le développement personnel nous tient aussi à cœur, nous avons donc une offre de formation en soft skills, qui est transversale et qui permet à des profils différents parmi nos 140 collaborateurs de se réunir.

Nous offrons également la possibilité de s’investir dans des groupes de travail. Avant le Covid, un groupe dédié au télétravail a réfléchi et mis en place des règles de bonne pratique, ce qui a fortement facilité les choses quand le travail à distance est devenu inévitable en périodes de confinement.

Pour citer encore un dernier exemple, nous avons souhaité faire un grand pas en avant il y a 2-3 ans en ouvrant la société aux collaborateurs dans une organisation d’entreprise libérée Made in InTech : ceux qui le souhaitent peuvent s’impliquer dans différents domaines, notamment RH et business. Cela permet de développer certaines compétences en mêlant au sein de collectifs des experts et des volontaires motivés à apprendre sur des sujets transverses. »

InTech a de nouveau reçu le label Best Workplaces Luxembourg. En 2020, vous aviez même obtenu le titre de Great Place to Work Europe. Quels sont les principaux critères d’obtention de ces labels ?

« Le label est basé sur un sondage universel, avec un questionnaire unique pour tous les pays. Ce dernier comprend d’une part un volet QCM qui permet d’évaluer des affirmations sur la qualité de vie au travail, l’ambiance, l’équité, la reconnaissance...dont deux questions ouvertes qui donnent aux collaborateurs l’occasion de s’exprimer de façon anonyme. Celui-ci comptent pour ⅔ de la note finale, via un calcul réalisé par un algorithme. Des taux de participation et de réponse élevés sont nécessaires pour que la participation soit prise en compte. D’autre part, le dernier tiers de la note est constitué par un dossier descriptif des initiatives et activités concrètes en faveur du bien-être de nos collaborateurs.

Recevoir ce label est évidemment une belle reconnaissance, mais la vraie force réside dans le suivi que nous en faisons : nous synthétisons le retour que nous recevons et le présentons aux collaborateurs en toute transparence, pour discuter des points sur lesquels nous avons progressé, ou à l’inverse ceux sur lesquels nous devons avancer. Nous proposons alors de mettre en place des groupes de travail, des collectifs pour poursuivre l’amélioration. Il est important pour nous de faire contribuer les collaborateurs, et non d’imposer une décision du management. C’est un mode de fonctionnement que nous employons depuis de nombreuses années, et qui a été renforcé par le modèle d’entreprise libérée Made in InTech. »

InTech est régulièrement à la recherche de stagiaires et nouveaux collaborateurs.
Plus d’infos : https://www.intech.lu/fr/nous-rejoindre/

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Commencer petit : la technique qui permet d'établir les bases
Commencer petit : la technique qui permet d’établir les bases

La RSE est un sujet vaste qui regroupe plusieurs thématiques. On pense souvent que ce sont les grandes actions qui font de notre entreprise une organisation engagée, mais cette manière de penser donne une vision réductrice de la réalité.

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Comment mettre en place des projets innovants et ambitieux, si les bases ne sont pas encore tout à fait établies ? Dans cette perspective, une autre question se pose : par où commencer ? À ce jour, nous pouvons dire que ce sont les premiers pas, les premiers gestes, les premières bonnes pratiques qui nous ont permis de nous engager dans la bonne direction.

Chez Labgroup, la volonté d’agir de façon écoresponsable est présente depuis plusieurs années, mais nous avons pris conscience qu’il était nécessaire de réfléchir plus globalement à une stratégie RSE complète, pour agir de façon cohérente et ne pas négliger les autres aspects de ce qui est appelé « Entreprise Responsable ». C’est le premier petit pas que nous avons effectué : désigner une personne qui serait dédiée à ce sujet au sein de la société, et ce afin d’élaborer une ligne de conduite. La démarche semble anodine mais elle a conduit à de vastes changements.

Des améliorations qui profitent à tout le monde

En effet, l’étude de nos actions et de nos besoins nous a conduits à revoir nos processus de fonctionnement internes et a poussé à la mise en place d’améliorations qui profitent à tout le monde, notamment :

  • La revue du processus de recrutement et d’accueil des nouveaux employés avec l’implémentation de bonnes pratiques, comme la planification totale de l’intégration de ces derniers et la création d’un Starter Kit regroupant les documents informatifs sur l’entreprise et la vie au Digital Transition Hub, ainsi que les « éco-indispensables » goodies.
  • L’implication des collaborateurs dans les choix concernant la vie dans notre nouveau bâtiment à travers des sondages pour récolter l’avis de ces derniers. Exemples : Quel fournisseur de fruits avez-vous préféré ? Quelles sont vos envies concernant la mise en place de cours de sport et/ou de yoga dans les locaux ?
  • La mise en place de KPIs (key performance indicators) de surveillance de notre tri des déchets.
  • Le changement de fournitures de bureau et de nettoyage pour des produits plus écoresponsables.
  • Le développement de notre newsletter interne incluant une rubrique RSE permettant le partage de bonnes pratiques et mettant en avant les collaborateurs dans leurs idées et leur travail.

Des petits pas, puis des réflexes

En dehors de toutes ces actions, nous apprenons au fur et à mesure. Nos recherches et le fait de se remettre en question nous poussent à continuer nos améliorations à différentes échelles, notamment en travaillant avec des fournisseurs ou prestataires de services nous soutenant dans nos démarches.

L’enseignement que nous tirons de nos réflexions est que chaque petit pas nous amène vers de plus grands projets, nous orientant ainsi vers des réflexes de fonctionnement responsables.

Labgroup - Lab Luxembourg S.A. | Digital Transition Hub
Partenaire Infogreen

À petits pas responsables de Cocottes
À petits pas responsables de Cocottes

Derrière les petits plats, une entreprise qui fait preuve d’une gestion responsable au quotidien. Pour maintenir le cap et rester le plus éthique possible, la démarche RSE évolue à travers différents axes.

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Cocottes, ce sont des petits plats à emporter ou à consommer sur place et des boutiques derrière lesquelles se cache une grande entreprise qui fait preuve d’une gestion responsable au quotidien.

Travailler dans l’alimentaire, cuisiner et composer des produits de « prêt-à-manger », assurer des livraisons, gérer des équipes, rester viable économiquement… Des enjeux et des challenges multiples, face auxquels la remise en question est permanente.

Pour maintenir le cap et rester le plus éthique possible dans sa démarche RSE, sans tomber dans le « greenwhashing » qui ne fait pas de sens à ses yeux, Cocottes évolue à travers différents axes.

Quelques exemples concrets ?

L’impact environnemental de la cuisine de production a été étudié dès l’étape du projet de construction et d’aménagement du bâtiment, afin d’assurer la protection de l’environnement en phase d’exploitation. Le tri des déchets est rigoureux, ils sont compostés ou valorisés grâce au partenariat avec une entreprise locale spécialisée dans le recyclage et la production de biométhane. Et dans l’optique d’éviter tout gaspillage alimentaire, les fins de journée voient fleurir des offres à -50%, alors que les invendus sont redistribués à des associations.

Depuis 2019, des frigos avec vitres automatiques sont testés dans les nouvelles boutiques, pour éviter la déperdition de froid et réduire la consommation en électricité. La chaleur dégagée par le groupe de ventilation est récupérée pour chauffer l’eau d’un des boilers.

Une entreprise, un esprit et des démarches reconnues

L’entreprise garantit de bonnes conditions de travail dans des locaux neufs (moins de 7 ans), entretenus de manière préventive et curative, avec une politique de sécurité santé au travail. Quant au recrutement, il s’attache à la diversité (âge, sexe, compétences) et à la multiculturalité.

Cocottes, fière de ses origines luxembourgeoises et de sa production locale, crée des emplois régionaux. Toutes les activités doivent être réalisées à Luxembourg et le personnel réside au Grand-Duché ou habite près des 3 frontières, ce qui limite l’impact des déplacements et de la mobilité interne. Et Cocottes privilégie les circuits courts, les producteurs locaux, les produits frais issus de l’agriculture raisonnée ou bio.

Tout cela s’articule autour d’une direction ouverte au dialogue avec les employés et qui consulte très régulièrement la délégation du personnel afin de prendre des décisions conjointement.

Et cette démarche responsable, par ailleurs reconnue, certifiée et dûment labellisée sur pratiquement tous les aspects évoqués, se fait naturellement, pour le bien-être de chacun au sein d’une entreprise pérenne, qui réalise des bénéfices, réinvestis pour le développement de celle-ci.

Cocottes, partenaire Infogreen

Mettez des couleurs au travail
Mettez des couleurs au travail

On ne le croirait pas mais la couleur propose beaucoup de fonctionnalités et d’effets sur notre comportement. On peut notamment le constater sur les lieux de travail en coworking.

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Les questions fondamentales à poser pour créer des environnements de coworking agréables et porteurs de bien-être sont nombreuses. En voici quelques exemples :

  • Comment créer des ambiances propices aux contacts, aux relations agréables avec ses collègues et sa hiérarchie ?
  • Quelles sont les couleurs qui vont inciter naturellement à créer des liens avec ses collègues ?
  • Comment instaurer un environnement convivial ?
  • La bienveillance : un facteur de productivité
  • Le nomadisme : créer des environnements accueillants qui apportent sérénité et confort au bureau

La méthodologie Kaizen chez Color Wellness

Afin de présenter notre vision de la méthode Kaizen, nous avons décidé de la mettre en lumière à travers un espace de coworking. Un environnement de travail en pleine mutation. Il s’agit d’une approche non conventionnelle basée sur la fonctionnalité de la couleur et sur l’émotion qu’elle procure. Ces deux éléments semblent antinomiques mais ils sont complémentaires et indispensables dans l’amélioration de la productivité au travail.

Nous allons démontrer que la couleur va influencer et améliorer la façon de travailler. En effet, la couleur n’agit pas seule. En s’associant à la lumière et aux matériaux, elle va renforcer notre bien-être et les effets sur notre moral.

Mon expertise sur la psychologie de la couleur, ainsi que son impact sur notre comportement, me permettent désormais d’appliquer les fondamentaux, avec méthodologie, sur différents types d’espaces de travail.

Une sélection de différents espaces de travail nécessite une approche étudiée et compatible pour les besoins des collaborateurs :

  • Le bureau individuel : le jaune.
    Couleur lumineuse et positive, le jaune favorise la mémoire et aide à la concentration. À intégrer en petites touches (un mur, une chaise, un plateau de travail…)
  • L’espace de coworking : le vert.
    Couleur rafraîchissante et qui nous fait du bien, car le vert est lié à la nature qui se régénère de façon autonome. Propice au recentrage sur soi, le vert permet de mieux supporter les espaces bruyants.
  • La salle de réunion : le rouge.

    Couleur excitante et dynamique, le rouge permet de soutenir l’attention des collaborateurs pendant toute la durée de la réunion.

  • L’espace de concentration : le bleu.
    Cette couleur est la préférée des occidentaux ! Elle favorise le calme, l’apaisement, et donc la concentration. Rappelant l’océan ou le ciel, ces étendues infinies et sans aucune frontière libèrent notre créativité.
  • Le lieu de « décompression » et de partages conviviaux.
    Décontraction et évasion. Il offre un instant de répit pour se régénérer. Se sentir cool. Il propose des matériaux et des textures simples et accessibles.
  • Espace de détente et de travail
    Son harmonie des couleurs nous entraîne dans un espace convivial et joyeux grâce aux jeux de lumière et des matériaux.

Cette méthodologie simple, basée, en amont, sur la définition des besoins dans les espaces de coworking, permet de répondre de façon ciblée pour améliorer le bien-être et le confort des collaborateurs.

Les résultats ont un effet stimulant sur le chiffre d’affaires, car la couleur n’est plus appliquée « au hasard » ou par intuition. En effet, j’informe mon client sur la fonctionnalité de la couleur par une démonstration documentée, se référant à des études scientifiques basées sur des tests significatifs. Cela a pour effet de rassurer le client et d’instaurer une relation de confiance.

Color Wellness

L'humain au cœur du développement
L’humain au cœur du développement

Si les couleurs égaient notre quotidien, pour Peintures Robin, l’humain et la nature constituent la base de la croissance constante de la marque. Un respect qui valorise l’ensemble des produits, mais surtout les travailleurs.

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Chez Robin, la RSE fait partie intégrante de l’ADN de l’entreprise. Afin qu’elle prospère constamment, les responsables intègrent l’opinion de chaque travailleur pour rester sur de bons rails et toujours être à l’écoute des besoins.

« Nous fonctionnons comme pour tous les sujets qualité (certification ISO9001), sécurité (Signataire vision 0), environnement suivant le principe d’amélioration continue », souligne Catherine Heinrichs, responsable QHSE. « Au début de l’année, nous organisons une grande réunion qui reprend toutes les actions réalisées au cours de l’année écoulée. Chaque responsable de département y fixe également ses objectifs. Ensuite, tous les projets sont analysés au fil des mois par un comité de direction, afin de garder le cap. Évidemment, l’ensemble du personnel fait partie intégrante de cette politique. Nous écoutons les demandes et les retours qui pourront être intégrés dans notre plan d’action. »

Grâce à ce flot d’informations, Peintures Robin est toujours à la pointe de l’innovation. « Notre créativité est importante car nous sommes aussi fabricants. Dès que quelqu’un a une idée au niveau du développement de nos produits, nous l’analysons sous tous les angles, notamment au niveau de l’écologie. Ensuite, toutes les informations sont remontées à la direction pour établir une feuille de route. Ainsi, nous pouvons mesurer nos progressions et gérer nos objectifs. »

Au final, les innovations sont donc nombreuses. « Nous sommes, par exemple, en mesure de présenter des produits 100 % biosourcés avec la gamme Verdello. » L’économie circulaire n’est jamais très loin non plus. « Nous collaborons avec des cultivateurs locaux comme c’est le cas pour la gamme Luxlin® où le lin, cultivé au Luxembourg, entre dans sa composition à la place de produits dérivés du pétrole (https://www.infogreen.lu/luxlin-r-by-peintures-robin.html). Le concept de la Robin Loop est également révolutionnaire. Grâce à une collaboration avec la SuperDrecksKëscht, nous recyclons des milliers de litres de peintures collectés dans les centres de recyclage pour les rendre à nouveau utilisables grâce à un traitement dans nos locaux. »

Si les produits respectent de plus en plus l’environnement, les machines évoluent également. « C’est le cas pour notre nouveau broyeur destiné aux latex muraux. Ce qui est intéressant, c’est qu’il est nettoyé en circuit fermé. L’eau n’est donc plus jetée mais réutilisée. La machine est également pensée pour notre personnel car la plupart des matières sont acheminées de manière automatisée. La sécurité est vraiment importante pour que le quotidien se passe le mieux possible, autant pour les travailleurs que pour la nature. »

Les formations ponctuent régulièrement l’organisation des travailleurs. « Elles sont suivies et cadrées sur la base des réunions mensuelles avec les responsables des différents secteurs. Encore une fois, le fait d’être producteur nous offre l’opportunité de nous adapter en permanence sans être dépendant de services extérieurs. »

Et la RSE ? « L’écologie, l’équité et la sécurité sont nos trois piliers pour coller aux principes de la RSE. Nous sommes régulièrement questionnés pour nos actions RSE et nous sommes régulièrement cités en exemple au Grand-Duché pour nos actions ou prises de positions. »

Enfin, le personnel est encouragé à s’exprimer dans les bons comme dans les mauvais moments. « Il est normal que tout le monde ne soit pas au top tous les jours. C’est pour cette raison que nous nous adaptons à chaque situation. L’aspect social est important à nos yeux. Il y a régulièrement des petites fêtes sur les trois sites : Leudelange, Bissen et Useldange. Nous sommes également très actifs dans la vie de la région qui nous entoure. Nous participons aux différentes manifestations en allant jusqu’à modifier les pauses afin que tout le monde puisse y aller. L’humain est vraiment au cœur de notre organisation. »

Avec Peintures Robin, partenaire Infogreen
Photos : @Peintures Robin

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Feedback is a gift !

Chez Foyer, la communication est la véritable colonne vertébrale du développement. À côté de moyens de communication écrits traditionnels (e-mails, blog interne), le Groupe fait la part belle à la communication interpersonnelle et favorise les échanges oraux, des entretiens individuels aux présentations à l’ensemble du personnel.

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Le système Kaizen est un processus qui vise l’amélioration continue d’une entreprise. Cette amélioration ne doit pas donner lieu à un investissement financier important. Il consiste principalement à améliorer la productivité d’une entreprise en apportant chaque jour de petits changements.

« Nous n’appliquons pas la méthode Kaizen à proprement parler, mais plutôt le LEAN management », explique Andrew Hall, Chief Quality Officer. « Pour nous, l’amélioration en continu est vraiment la base du développement positif. C’est un état d’esprit que nous avons installé dans le Groupe, progressivement depuis 2015. Nous appréhendons tous les problèmes afin de nous améliorer en permanence. »

Foyer a donc mis en place tout un programme, baptisé ELAN, pour permettre à tous les collaborateurs de travailler dans les meilleures conditions. « L’amélioration de la qualité des services vis-à-vis des clients a permis une meilleure productivité de notre part. Le client étant au centre de nos analyses, nous avons appris à mieux l’écouter et le comprendre pour nous permettre de nous améliorer. C’est du win/win, car nous sommes plus efficaces. »

Entre 2015 et 2019, ce programme a eu pour but de changer l’état d’esprit d’une société qui a maintenant 100 ans. « Avant, la direction disait quoi faire à l’ensemble du personnel. Aujourd’hui, c’est également un processus bottom-up. Ce sont les gestionnaires qui récupèrent les problèmes et qui savent comment les solutionner. C’est un programme assez long, et qui continue encore aujourd’hui. »

Lors du lancement d’ELAN, chaque service était suivi entre 9 et 12 mois, avec 3 grandes phases :

  1. Les gens apprenaient à découvrir les problèmes par eux-mêmes ;
  2. Les gens apprenaient à trouver des solutions ;
  3. Les gens apprenaient à devenir autonomes et à agir directement.

Ce programme utilise plusieurs outils. « On peut citer le STUM /VMB, pour Stand-up Meeting / Visual Management Board. L’équipe vient placer, sur un tableau, sa vie quotidienne avec des points de qualité, d’amélioration et de performance. C’est un partage simple, entre les équipes, de tous les problèmes constatés et les solutions trouvées. Cette partie est accompagnée d’un stand-up meeting, c’est-à-dire que l’ensemble de l’équipe se réunit devant le tableau pour faire le point sur ce qui a fonctionné et sur ce qui reste à améliorer. »

Au niveau du Kaizen, Foyer évolue sur trois grands types de problèmes :

  1. Simple : on connaît la solution et on la met en œuvre
  2. Intermédiaire (Plan Do Check Act - 4 semaines pour mettre les actions en place) : on connait le problème, on connaît la solution, mais on doit accompagner l’équipe pour la mettre en place
  3. Compliqué : on ne connaît pas la solution. L’équipe sera donc accompagnée pour trouver les solutions adéquates Toutes les causes racines sont mises sur la table pour dégager les meilleures solutions. Il y a une émulation entre les participants et du brainstorming sur deux jours intenses. C’est une occasion pour que les équipes se parlent et se confrontent de manière positive.

La parole préférée à l’écrit

« Le dialogue est vraiment la colonne vertébrale de ce fonctionnement. Il ne faut pas prendre les problèmes et les remarques comme des reproches, mais plutôt comme une opportunité de progresser. C’est un gros travail sur la mentalité générale du Groupe, mais ça fonctionne bien. Le plus compliqué est que nous sommes une société de services où l’humain est au centre des attentions. Il faut donc que chaque personne y trouve se place. »

« En 2018, nous avons mis en place un département Organisation Qualité afin de bien gérer l’ensemble du programme. Au départ, nous étions à 500 tickets par an. Aujourd’hui, nous en sommes à 2.000, car nous avons voulu ouvrir cet outil à tous les clients (externe, interne et collaborateurs). C’est à nouveau une richesse pour s’améliorer. Il y a également une trentaine de relais qualité dans toute la société qui vont être en contact direct avec le personnel. Cette réussite est une fierté ! »

Sébastien Yernaux

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Créer durablement de la valeur
Créer durablement de la valeur

Le désir d’offrir un environnement sain, sécurisant et confortable à ses collaborateurs, à ses clients et à ses partenaires sont à la base des préoccupations en termes de développement durable. Ainsi, ces objectifs écologiques, sociaux et de bonne gouvernance sont la feuille de route qui guide la politique de durabilité de Bâloise Luxembourg.

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Avec notre partenaire

Consciente que le sentiment de satisfaction des collaborateurs est lié à la productivité mais aussi à l’attractivité de l’entreprise, Bâloise a le souci de toujours mettre en place des solutions qui, mises bout à bout, améliorent le quotidien de chacun et créent de la valeur pour tous.

Durabilité, santé et bien-être, les maîtres-mots de notre organisation

Le programme santé, bien-être et durabilité existe depuis de nombreuses années au sein de l’entreprise, pour accompagner et conseiller chacun dans son développement personnel et professionnel. Des workshops, conférences, formations, avec des partenaires comme la SuperDrecksKëscht ou etika sont régulièrement organisés pour délivrer des messages et des enseignements à appliquer aussi bien chez soi qu’en entreprise.

Pour suivre cette démarche de responsabilisation des collaborateurs sur les sujets de développement durable et environnementaux, il est indispensable de leur offrir un environnement de travail qui répond à ces mêmes principes. Notre futur siège social « Wooden », en plus d’utiliser des matériaux éco-responsables pour sa construction et d’optimiser au maximum toute consommation d’énergie une fois fini, est entièrement pensé pour le confort de ses occupants. Les espaces conviviaux permettront de créer une ambiance agréable et chaleureuse, propices aux échanges et la collaboration entre les différentes équipes.

Le respect de l’environnement au cœur de nos pratiques

Afin de diminuer notre empreinte environnementale, nous mettons un point d’honneur à réduire et trier nos déchets. L’objectif zéro papier en est aussi l’une des principales mesures, en développant fortement la digitalisation des processus à tous les niveaux et en créant des solutions digitales pour nos clients.

La mobilité douce est fortement encouragée au sein de l’entreprise, par la mise à disposition d’un local à vélo, des places de parking réservées au co-voiturage ou des véhicules électriques disponibles pour les déplacements professionnels, et pouvant même être empruntés occasionnellement pour des besoins personnels.

Une offre responsable intégrant la durabilité dans les produits d’assurance
Pour répondre à la volonté de nos clients d’investir en fonction de préoccupations pour un futur plus durable, nous avons mis en place des solutions d’investissement responsable. Grâce à la gamme de fonds Bâloise Eticx, conçus en partenariat avec etika et gérés par Degroof Petercam Asset Management selon des critères ESG, nous avons intégré la durabilité dans le monde de l’assurance et de la finance.

De plus, nous lions de nombreux partenariats avec des associations locales tant dans le domaine de la santé, de la solidarité et de la prévention, que de la sauvegarde de la biodiversité ou encore dans les associations étudiantes luxembourgeoises. Nous souhaitons ainsi soutenir l’économie et les associations locales, mais aussi nous entourer d’acteurs nous aidant à renforcer notre démarche de durabilité.

Pour plus d’information, cliquez ici.

Investissements durables et responsables : les tendances se confirment
Investissements durables et responsables : les tendances se confirment

Avec la pandémie mondiale, l’intérêt porté par les investisseurs, autant particuliers qu’institutionnels, à intégrer des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) au sein de leur portefeuille s’est accru. Mélanie Mortier, Senior Portfolio Manager à la Banque de Luxembourg, revient sur les grands enjeux et les perspectives pour les mois à venir.

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Avez-vous constaté récemment un changement dans les comportements des investisseurs ?

Effectivement, depuis le début de la crise sanitaire, nous constatons un intérêt croissant de la part de nos clients pour l’approche d’investissement qui considère tout autant les critères financiers qu’extra-financiers. Cependant, contrairement à ce que certaines études démontrent, l’intérêt n’est pas particulièrement centré sur une clientèle plus jeune ou féminine, il est plutôt bien réparti sur l’ensemble de notre clientèle.

Est-ce que la guerre en Ukraine pourrait avoir un impact sur les investissements ESG ?

L’invasion des forces russes en Ukraine est avant tout une crise humaine ; mais elle soulève de nombreuses questions pour les investisseurs en particulier dans le domaine des critères ESG. En effet, depuis le début du conflit, ce sont les problématiques liées à l’approvisionnement des matières premières et les coûts de l’énergie qui rebattent les cartes de l ’investissement durable et responsable. Les préoccupations des États ont donc évolué : au-delà de la lutte contre le changement climatique, la sécurité et l’indépendance énergétique sont devenues centrales, portées par les inquiétudes concernant les prix de l’énergie et la dépendance à l’égard du gaz russe.

Cette tendance semble également se répercuter sur l’opinion des investisseurs. Cela pose clairement le débat sur certains secteurs controversés, comme la défense et les fabricants d’armes, ou encore le charbon.

Quels sont les plus grands défis qui s’annoncent prochainement ?

L’année 2021 a été marquée par l’entrée en vigueur de la réglementation Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR) dont les objectifs sont d’orienter les flux de capitaux vers les investissements durables, d’améliorer la transparence et d’intégrer la durabilité dans la gestion des risques. Cette année s’annonce comme une année importante pour l’investissement durable et responsable en Europe. Ainsi, parmi les différents changements réglementaires prévus, les banques aborderont avec leurs clients les questions de la durabilité de leurs investissements, provoquant certainement des discussions passionnantes et passionnées. La réglementation vise également à améliorer la transparence vis-à-vis des investisseurs, leur permettant de mieux appréhender les critères extra-financiers de leurs investissements. La politique et la réglementation apportent donc de grands progrès pour l’investissement durable et responsable en Europe.

Notre vision de l’investissement responsable

Nous accompagnons nos clients dans une approche responsable de leurs investissements, combinant la performance financière et les enjeux sociétaux et environnementaux. Nous investissons dans des sociétés qui favorisent la transition vers le monde de demain. Pour y parvenir, nous mesurons l’ensemble des risques et intégrons les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) à nos processus décisionnels et d’analyse des investissements.

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