Le dossier du mois

Une thématique dans chaque #DossierDuMois, avec la rédaction d’Infogreen et l’expertise de nos partenaires

Publié le 26 novembre 2020
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novembre 2020

Faites durable !

« Celui qui reçoit ses amis et ne donne aucun soin personnel au repas qui leur est préparé, n’est pas digne d’avoir des amis »
(Jean Anthelme Brillat-Savarin)

Faites durable !
Plaisir d'offrir, joie de recevoir
Plaisir d’offrir, joie de recevoir

Durable, responsable, équitable… riment avec table. Et c’est notable, en ces temps troublés où les fêtes de fin d’année se préparent dans le flou total quant aux possibilités de les tenir. Noël 2020, avec ou sans balcon, pour Pâques 21, avec ou sans tison ?

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Au-delà du clin d’œil ou des angoisses du calendrier qui touchent tout le monde, les principes et les notions restent. Au-delà des cadeaux sous le sapin ou des œufs dans le jardin, selon la saison, c’est le plaisir renouvelé d’offrir et la joie de recevoir. En famille, entre amis, avec ses proches, ses collaborateurs. C’est l’échange de présents ou d’idées pour le futur, c’est le partage du repas, moment convivial par excellence.

« Celui qui reçoit ses amis et ne donne aucun soin personnel au repas qui leur est préparé, n’est pas digne d’avoir des amis », disait Brillat-Savarin. Cela commence avec les choix, des menus, des produits, des filières. Une question de goûts, de coûts et de qualité, beaucoup de questions de santé, d’éthique, de producteurs. De modèles de consommation, de distribution, de transformation, de préparation… Et le choix s’offre au consommateur. Aux particuliers mais aussi aux entreprises et aux organisations publiques ou privées, dont les achats responsables, l’activité durable, la responsabilité sociétale, la vision équitable, sont autant de choix posés pour une vie meilleure. Qui se prépare comme un repas et se célèbre comme une fête.

Marine Lefebvre, de SOS Faim, dans un préambule à un récent marché alimentaire alternatif dans le cadre des Transition Days au Luxembourg, rappelait justement : « La réforme du système alimentaire est probablement le levier le plus accessible pour la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et leurs conséquences sur le climat. Le consommateur trouvera dans l’agriculteur le meilleur des alliés si sa préoccupation cesse d’être celle du prix le plus bas pour devenir celle du prix juste, de la qualité et de la durabilité sociale et environnementale ! »

Des repas de fête aux restes magnifiés sans gaspiller, en passant par réinventer au quotidien sa façon d’acheter et de consommer avec la responsabilité affûtée, les possibilités sont à la mesure de la demande et d’une offre élargie. Le bio, le saisonnier, le vrac, le fait maison, l’original, le local, le solidaire, le réfléchi... Le chocolat, avec lequel nous ouvrons notre dossier (avec notre partenaire Fairtrade Lëtzebuerg), fait bien la jonction entre les mondes : douceur festive se faisant volontiers cadeau qui nous emballe, de l’éthique à l’étiquette, il peut être Fairtrade voire bio par ses origines contrôlées et respectueuses des petits producteurs de cacao du Sud et local voire social par sa transformation et sa distribution par exemple.

Il est de toutes les fêtes, toute l’année. Et il n’est pas le seul à pouvoir jouer ce rôle. Fêtes durables ? Faites durable !

Alain Ducat

Un chocolat équitable dans un monde cabossé
Un chocolat équitable dans un monde cabossé

Fairtrade veille, sur toute la chaîne de valeurs, à ce que les douceurs chocolatées n’aient pas le goût amer des injustices sociales. Ce n’est pas une marque mais un label indépendant, qui garantit au consommateur qu’il contribue à offrir une vie décente aux producteurs de cacao. C’est aussi une garantie de qualité, de durabilité… et cela peut ajouter une valeur aux productions locales de chocolat alimentées à bonne source.

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Le chocolat, douceur en toutes saisons, mais très appréciée pour les fêtes. Mais la douceur peut être plus amère qu’un 100% cacao, si le chocolat n’est pas équitable, si sa production n’est pas durable. Fairtrade veille, et l’organisation agit. Le cacao, base de tout chocolat qui (se) respecte, est devenu l’un des produits Fairtrade les plus connus depuis sa première certification au niveau mondial en 1994. « Nous incitons le secteur de la confiserie à répondre à une multitude de défis qui menacent la durabilité à long terme du cacao et les gens qui le cultivent. Lorsque vous choisissez du cacao et du chocolat Fairtrade, vous contribuez à ce que les moyens de subsistance des agriculteurs soient de nouveau placés au cœur de l’affaire ».

Pour comprendre l’action de Fairtrade envers le produit et ses producteurs, il faut comprendre les dessous de son marché. Et cela commence dans les pays du Sud où des agriculteurs cultivent le cacaoyer et en cueillent les fruits, les cabosses, qui contiennent ces graines que l’on appelle « fèves de cacao ». Il faut alors mesurer à quel point la filière chocolat est complexe, créant un monde cabossé si nul ne s’en soucie.

Les prix sans pression, mais avec garantie

Geneviève Krol, directrice de l’ONG Fairtrade Lëtzebuerg : « Environ 60% de la production de cacao vient du Ghana et de la Côte d’Ivoire. En amont de la filière, cela fait vivre une multitude de petites exploitations de moins de 10 hectares. Beaucoup de soucis se situent dans l’aval primaire, la transformation, le stockage, la logistique, les achats dans les exploitations. Trois grands acteurs pèsent à l’échelle planétaire, et on les retrouve dans l’aval secondaire, parmi les distributeurs, les grandes entreprises, les confiseurs qui inondent le marché. L’enjeu, pour permettre à la source de vivre, c’est d’éviter la pression sur les prix. La plupart des petits producteurs doivent suivre les cours du marché boursier de la fève de cacao, influencé par les grands donneurs d’ordre. Cela les fait rentrer dans un système vicieux, générateur de drames sociaux et humains, de pauvreté, de précarité, d’exploitation des enfants, d’esclavagisme, de déforestation massive. » Les pratiques mafieuses des intermédiaires, la violence des pressions, la corruption d’autorités parfois peu regardantes complètent un tableau sombre, que n’éclaire pas la menace de changements climatiques impactant directement ces contrées. Les plants souffrent, vieillissent, faisant planer un horizon de pénurie à 10 ou 20 ans… dont la crainte fait exploser la demande – celle-ci s’accroît en parallèle, notamment en Asie. Les marchés s’affolent, et pas au profit des planteurs-récoltants africains.

Choisir le cacao et le chocolat Fairtrade, c’est soutenir la volonté de changement et l’action menée sur le terrain. Les producteurs de cacao Fairtrade reçoivent un prix minimum Fairtrade pour leurs produits, ce qui constitue un filet de sécurité lorsque les prix du marché baissent.

Primes de développement

Entre autres critères, la production biologique est encouragée par le biais d’un prix minimum plus élevé. Cela fait aussi partie du label Fairtrade, qui s’appuie sur les piliers de l’écologie, du social, de l’économie. Fairtrade soutient directement les petits exploitants, encourage et certifie les coopératives ou associations locales qui, avec le soutien d’ONG ou de communautés autochtones, regroupent les cultivateurs pour mettre en place une auto-gestion et espérer échapper à la pression de la filière. Les producteurs ont accès à des « primes de développement », liées à leurs projets et investissements, dans la culture ou/et la qualité du produit ou encore le matériel, mais aussi dans la durabilité de l’exploitation, le respect des normes sociales, le retour octroyé aux communautés locales (potabilisation de l’eau, traitement et recyclage, économie circulaire, école, formation, implication des femmes), etc.

Fairtrade et local !

L’industrie de la confiserie est fortement consolidée, Fairtrade travaille avec des acteurs clés du secteur pour leur permettre d’acheter de gros volumes de cacao produits de manière durable. « C’est clair : plus de ventes signifient plus d’avantages pour les producteurs et, tout simplement, une pérennisation de leur activité vitale. Il est donc vital de gagner des parts de marché ».

Selon les données de l’ONG Fairtrade Lëtzebuerg, la part de marché du chocolat Fairtrade vendu au Luxembourg est proche de la proportion mondiale, en l’occurrence 5%. « Nous avons de belles collaborations. Les plateformes de vente, les épiceries, certains supermarchés, laissent une bonne place dans leur assortiment à Fairtrade ».
Et, comme pour balayer l’argument qui veut que le Fairtrade, par définition destiné aux producteurs du Sud, s’oppose au produit local, Geneviève Krol conclut : « On parle aussi, d’abord peut-être, d’une matière première. Des artisans chocolatiers peuvent choisir de travailler prioritairement à base de cacao Fairtrade. Il y a là aussi une carte à jouer pour la qualité et l’équité économique et sociale. Des produits Made in Luxembourg, des chocolats comme ceux des Ateliers du Tricentenaire par exemple, permettent de faire la jonction entre tous les concepts de développement durable que nous poursuivons tous, loin des visions standardisées des multinationales agroalimentaires ».

Alain Ducat pour Fairtrade Lëtzebuerg, partenaire Infogreen
Photos et illustrations : Fairtrade Lëtzebuerg

Du cœur dans le chocolat
Du cœur dans le chocolat

Les Chocolats du Cœur ? Des produits artisanaux, made in Luxembourg, succulents, renommés, responsables, équitables, inclusifs. Les Ateliers du Tricentenaire y veillent, en fournissant de la qualité chocolatée et du travail à des personnes en situation de handicap. Pour chaque fête comme au quotidien, c’est une occasion solidaire !

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« Si l’objectif principal du Tricentenaire n’était pas de vendre du chocolat, mais bien de fournir un travail valorisant à des personnes en situation de handicap en fabriquant et commercialisant du chocolat, il n’empêche que le résultat est sans équivoque : notre chocolat est excellent ! Et tous les acteurs en sont très valorisés ».

Christophe Lesuisse, administrateur délégué du Tricentenaire, entrepreneur social comme il aime se définir, peut être fier, à la fois du travail des Ateliers (imprimerie digitale, chocolaterie artisanale, thés et épices, prestations aux entreprises, bière circulaire, etc.), de la véritable inclusion qu’il permet et, aussi, des produits.

Les Chocolats du Cœur concentrent toute la démarche de qualité voulue par le Tricentenaire, lieu de vie avant tout. Directeur des Ateliers du Tricentenaire, Jérôme Colson dirige ces « ateliers d’inclusion », qui représentent 47 équivalents temps plein (ETP), personnes en situation de handicap, et 12 membres d’encadrement. 17 personnes en situation de handicap sont directement affectées à la chocolaterie, et tout le système contribue à mettre en valeur les produits : fabrication, conception et impression des emballages, conditionnement, vente au Bar à Chocolat…

Made in Luxembourg, Fairtrade et de qualité !

« Les Chocolats du Cœur, ce sont de vrais produits artisanaux, made in Luxembourg mais aussi Fairtrade. Nous sommes complètement intégrés dans les circuits régionaux – on travaille par exemple le miel local de ruchers solidaires pour créer des « cuillères » choco-miel.

Les produits sont en vente dans nos comptoirs, à Walferdange et à Bissen (où un système de click & collect a été mis en place), dans des épiceries fines, quelques grandes surfaces, et sur les plateformes de vente en ligne luxembourgeoises comme Luxcaddy et Lëtzshop qui nous positionnent bien ».

La qualité des produits ne fait aucun doute, remarquée d’ailleurs depuis plusieurs années par le guide Gault & Millau.

Les matières premières sont autant que possible locales, certifiées bio (pour les épices et le thé, notamment) ou/et Fairtrade aussi, comme le cacao bien sûr (et le Bar à Chocolat est d’ailleurs labellisé Fairtrade Zone), ce qui colle parfaitement avec la dimension sociale, solidaire, durable et équitable de toutes les missions du Tricentenaire : une vision transversale qui sous-tend toute la démarche et lui confère d’autant plus de lisibilité.

Initiatives

Les Chocolats du Cœur proposent une large gamme : tablettes, fruits secs enrobés, pralines, cacao, pâte à tartiner, glaces artisanales, sorbets, thés… « On essaie toujours d’aller plus loin, de créer de nouvelles choses, par exemple lors des variétés saisonnières de praline réalisées avec l’aide de chefs réputés qui viennent partager leur savoir dans la chocolaterie », souligne Jérôme Colson. Il se murmure aussi qu’un projet de microbrasserie est en cuve… après les premiers brassins artisanaux et durables (la Circulaire, bière ambrée non filtrée) proposés avec l’appui technique des équipes de Betty Fontaine (brasserie Simon).

Jamais avare d’initiatives et de partenariats, le Tricentenaire a aussi, notamment, mis en place les Chouchous du Cœur, avec les magasins Cactus.

En résumé, pour les fêtes (Saint-Nicolas, Noël, mais aussi Pâques bien sûr), mais plus sûrement toute l’année, il y a de vraies douceurs et d’authentiques gourmandises à offrir – commandes et informations sur www.chocolatsducoeur.lu - et à partager, issues de l’économie sociale et solidaire. Car, pour le chocolat comme pour toutes les actions durables et responsables, ce qui est fait avec cœur est encore meilleur.

Alain Ducat avec Chocolats du Cœur, partenaire Infogreen
Photos : Fanny Krackenberger /Tricentenaire

« Il y a une réelle demande pour une alimentation portée par la qualité et les valeurs de durabilité »
« Il y a une réelle demande pour une alimentation portée par la qualité et les valeurs de durabilité »

Si populaire, et pourtant méconnu, le chocolat est un produit dont la matière première reste opaque aux yeux du grand public. Régulièrement décrié pour son impact social et environnemental, le marché du cacao opère progressivement sa mutation pour répondre aux exigences d’un public en demande de transparence et de durabilité. L’Agence Wallonne à l’Exportation et aux Investissements Étrangers soutient quotidiennement les artisans locaux porteurs de projets durables, comme Jean-Christophe Hubert, fondateur de ’Millésime’ aux premières loges pour redonner ses lettres de noblesse au célèbre produit belge.

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Pouvez-vous nous raconter en quelques mots qui se cache derrière le fondateur du chocolat Millésime ?

Jean-Christophe Hubert : Derrière Millésime, vous avez un historien de l’art à la base. J’ai commencé ma carrière comme chercheur en sociologie au Fonds National pour la Recherche Scientifique (FNRS) et comme assistant à l’Université de Liège. J’ai ensuite travaillé dans la culture comme directeur artistique et puis j’ai fondé, il y a 20 ans, ma société d’organisation d’expositions (dont celles se tenant à la gare des Guillemins à Liège, NDLR). C’est vraiment par pure passion que j’ai développé Millésime Chocolat début 2017.

L’entrepreneuriat, ça vous a toujours parlé ?

JCH : Disons que j’ai toujours eu ça en moi, le désir de créer, de bouger et de faire bouger les choses. Ma passion pour le chocolat, j’ai décidé d’en faire un projet concret en me lançant comme chocolatier.

N’est-ce pas un peu « fou » de se lancer comme indépendant-chocolatier au pays… du chocolat ?

JCH : En fait, pas vraiment. Mis à part les éternelles mêmes difficultés que rencontrent tous les entrepreneurs en Belgique, le vrai chocolatier artisanal n’est pas si fréquent en Belgique.

Ah bon ? Pourtant on trouve des chocolatiers à (presque) tous les coins de rues en Belgique… Ou c’est l’estomac qui nous joue des tours ?

JCH : Qu’appelez-vous exactement chocolatier ? Il faut savoir qu’en Belgique, plus de 90% des chocolatiers utilisent du chocolat industriel. Tout le monde utilise la même matière première, uniforme, au goût standardisé, et dont on ne sait pas grand-chose, de sa provenance, de sa traçabilité…. Les chocolatiers utilisent cette matière première pour faire leurs propres créations, mais sur le fond, ils proposent tous la même chose : du chocolat industriel.

Vous cassez un peu le mythe du « chocolat belge »…

JCH : Il faut savoir qu’on a un problème en Belgique : nous sommes « THE » pays du chocolat, mais du mauvais chocolat. La notion « chocolat belge » veut tout et rien dire à la fois. En Belgique on est à la traîne à ce niveau-là. On doit chercher pour retrouver du vrai en Belgique. On a cette image traditionnelle qui nous porte, mais on en fait un peu n’importe quoi.

Donc votre passion pour le chocolat vous a conduit à vous intéresser à sa qualité : provenance, composition, goût… ?

JCH : Tout à fait, après une formation indispensable suivie au centre Epicuris, pour devenir confiseur/chocolatier, j’ai tout de suite cherché à devenir expert en cacao et à m’approprier la matière première. J’ai eu envie de faire des essais avec les fèves de cacao, les torréfier chez moi. En m’appropriant le process de création, je peux être tout à fait transparent avec mes clients. Ils savent ce qu’ils mangent et peuvent faire leurs choix, pas seulement gustatifs, mais aussi en fonction de leurs affinités.

Peut-on faire un parallèle avec le vin ?

JCH : Oui, j’applique une lecture du vin mais avec du chocolat : pays, terroir, année, cépage (il en existe 3 : Forestaro, Triniario et Criolo). Le chocolat est un des produits alimentaires le moins transparent. Quand vous achetez les créations d’un chocolatier, en fin de compte, vous ne savez toujours pas d’où provient la matière première. Pourtant, le cacao change en fonction du climat, de la composition du sol, de l’année… même si le goût ne varie pas autant que pour le vin. Mon but, ce n’est pas de dire une telle année est meilleure que l’autre, mais d’être transparent avec le client. À priori personne n’achètera une bouteille avec une étiquette mentionnant seulement ‘vin rouge’. Pour le chocolat, un nombre croissant de clients commence à aller dans ce sens.

Intégrer le développement durable dans la conception de votre produit, ça a toujours fait partie de votre projet ?

Oui, c’est le fondement même de Millésime, un produit transparent, respectueux des valeurs de durabilité que nous portons. Les fèves que nous achetons sont d’origine biologique et nous négocions les prix directement avec les producteurs. Nous achetons leurs fèves à un prix plus élevé que ceux négociés par les groupes classiques, mais nous pouvons garantir à nos clients que les producteurs perçoivent un salaire décent, respectueux de leur travail.

N’est-ce pas une contrainte supplémentaire que vous vous êtes imposée ?

Ça l’est, dans la mesure où les cahiers de charge sont plus exigeants, les indispensables certificats et labels sont longs à obtenir, mais en bout de course, ils nous permettent de nous distinguer clairement de la concurrence et de justifier auprès des clients notre positionnement haut de gamme. À moyen terme c’est un choix gagnant, d’autant plus que, comme je vous l’ai dit, les chocolatiers ‘bean to bar’ sont peu nombreux, donc il y a encore des marchés à explorer.

Et pensez-vous que le public soit réceptif à votre démarche ?

JCH : Oui, les attentes du public ont bien évolué ; il est demandeur de transparence et de qualité. Pour le moment nous ne vendons encore qu’aux épiceries fines, aux magasins bios, à certains distributeurs de niche, mais la demande est bien là. Nous sommes toujours dans une phase de croissance du chiffre d’affaires, multiplié par 3 chaque année. Grâce à l’AWEX, nous avons pu prospecter différents marchés et nous avons à présent des clients en France, aux USA et au Japon. C’est la preuve qu’au-delà de nos propres produits, il y a un public international sensible à la qualité et aux valeurs portées par leur alimentation.

Comment vous projetteriez Millésime dans le futur ?

JCH : C’est très dur d’y répondre quand on ne sait même pas ce qu’il se passera dans 15 jours, surtout avec la crise actuelle. D’une manière générale, j’aimerais que le chocolat belge retrouve ses lettres de noblesse et, chez nous, nous aimerions trouver davantage de distributeurs sérieux qui partagent notre philosophie, notre volonté de transparence et d’authenticité pour la confection de chocolat.
(encadré)

L’AWEX et le développement durable

Convaincue que les entreprises wallonnes de toutes les tailles peuvent contribuer à changer le monde à leur niveau, qu’elles peuvent allier déploiement économique, protection de la ressource et ambition sociale, l’AWEX s’engage sur le long terme dans sa Responsabilité Sociétale des Organisations(RSO) au travers de la mise en pratique des 17 Objectifs du Développement Durable (Sustainable Development Goals ou « SDG ») auprès de ses collaborateurs, mais aussi au sein des entreprises exportatrices.

Concilier développement durable et performances économiques à l’international, c’est possible ! Pour les entreprises, c’est devenu une source d’opportunités, une transition nécessaire pour s’adapter aux attentes des clients et partenaires du monde entier.

À travers ses projets de développement durable, l’AWEX propose aux entreprises soucieuses d’inscrire leur action commerciale pour un monde plus soutenable et équitable, de les guider dans leurs premiers pas vers un (re)développement durable de leurs démarches exportatrices (et importatrices), de les tenir informées des opportunités existantes en matière d’aides ou d’appels à projet et bien entendu de promouvoir leur savoir-faire en matière de bonnes pratiques et de technologies durables.

http://www.awex-export.be/fr/entreprendre-durable-a-l-international

Solidarité avec les producteurs, pour des fêtes équitables !
Solidarité avec les producteurs, pour des fêtes équitables !

Les fêtes de fin d’année s’annoncent solidaires. Vous cherchez une alternative à la frénésie annuelle des cadeaux et à la surconsommation ? Vous souhaitez afficher votre solidarité avec les producteurs et travailleurs d’Amérique Latine, d’Afrique et d’Asie, qui sont particulièrement touchés par la crise sanitaire ? Fairtrade Lëtzebuerg a rassemblé pour vous quelques idées.

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Chaque année... Noël arrive. Cette année étant particulière, nous voulons être encore plus présents dans la famille et surtout chérir nos enfants, nos proches et nos amis.
La pandémie a bouleversé nos priorités et nos habitudes de consommation et de vie.

Les fêtes de fin d’année s’annoncent solidaires. Vous cherchez encore quelque chose de spécial pour la fête avec vos proches ? Une alternative à la frénésie annuelle des cadeaux et à la surconsommation ? Vous souhaitez afficher votre solidarité avec les producteurs et travailleurs d’Amérique Latine, d’Afrique et d’Asie, qui sont particulièrement touchés par la crise sanitaire ? Chez Fairtrade Lëtzebuerg, nous avons rassemblé pour vous quelques idées solidaires. N’attendez plus pour faire le choix de l’équitable !

Des idées pour tous les amateurs de chocolat

Saint Nicolas, bonhomme de neige, pralines : laissez-vous tenter par une douceur chocolatée Fairtrade. Pour le 31 décembre, ne passez pas à côté de l’irrésistible « Horloge Fairtrade », un biscuit aux amandes et au chocolat, croustillant praliné, fourré d’un crémeux au chocolat au lait, de mousses au chocolat noir et blanc. Un vrai régal ! En choisissant ces produits, reconnaissables au petit label vert et bleu sur fond noir, vous garantissez un meilleur prix aux producteurs de cacao et surtout vous luttez activement contre l’exploitation des enfants en Côte d’Ivoire et au Ghana.

Vous avez hâte de trouver une excuse pour pouvoir manger du chocolat tous les jours sans culpabilité ? Alors réjouissez-vous avec les calendriers de l’Avent Fairtrade. À déguster sans modération !

Et si vous préférez les « Do It Yourself », essayez de créer votre propre calendrier de l’Avent avec du chocolat ou d’autres produits Fairtrade pour l’offrir à vos proches.

L’or, la Fair Fashion et la table

Et si vous brilliez avec de l’or Fairtrade ? Les fêtes de fin d’année apportent parfois de belles surprises. Offrez une bague (de fiançailles ?) en or Fairtrade ! Trois bijoutières luxembourgeoises vous proposeront de magnifiques créations qui n’attendent plus qu’à être déposées au pied du sapin. Un pur bonheur partagé avec les travailleurs et travailleuses des mines d’or du Pérou qui, grâce au commerce équitable, ont une perspective d’avenir.

Saviez-vous que l’industrie du textile est synonyme d’exploitation des femmes, salaires dérisoires, conditions de travail précaires, interdiction de liberté syndicale, pollution massive ? Pour sortir de cette « Fashion » non responsable, nous vous invitons à découvrir la liste des articles de mode en coton équitable. Vous pouvez offrir un t-shirt, un foulard ou un sac à dos à la mode ou même développer votre propre design et à le faire imprimer par un des partenaires luxembourgeois sur un T-shirt, hoodie, une housse d’oreiller, des serviettes de bain ou encore sur vos masques en coton Fairtrade. Un cadeau unique, personnalisé et écoresponsable !

Et votre déco ? Avec un poinsettia - aussi appelé l’étoile de Noël - Fairtrade, vous pouvez apporter une touche de couleur à votre table et de la joie à tous les amateurs de fleurs. La certification Fairtrade assure des conditions de vie et de travail décentes aux travailleuses et travailleurs dans les exploitations floricoles du Kenya et de l’Éthiopie grâce à un salaire juste et aux primes du commerce équitable.

Pour la table, les cadeaux et pour les gourmets, il y a d’excellents vins ou des coffrets avec une multitude de produits Fairtrade. Ou faites preuve de créativité, en cuisinant un gâteau équitable ! Pourquoi pas en couronnement d’un repas avec vos amis ou votre famille, préparé avec des ingrédients issus du commerce équitable ? Vous trouverez de merveilleuses recettes sur notre site web !

Découvrez les artisans luxembourgeois engagés pour le commerce équitable, tous les produits Fairtrade, les points de vente, et beaucoup d’autres idées responsables sur notre site internet.

Plus que jamais, soyons unis et solidaires avec les producteurs du Sud. En tant que consomm’acteur, chacun a le pouvoir de contribuer à un monde meilleur. Joyeuses fêtes équitables à tous !

Fairtrade Lëtzebuerg, partenaire Infogreen

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Une tablette pour la planète
Une tablette pour la planète

L’AWEX, partenaire Infogreen, met à l’honneur la famille Gembler, qui, à travers son entreprise Choc & Co, produit plusieurs variétés de chocolat belge. Elle a créé début 2019 une nouvelle marque – Hippie -, « née de la volonté d’agir pour notre planète ».

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Depuis 20 ans la famille Gembler fabrique du chocolat. C’est actuellement Andréa Gembler et son mari Philippe Lellouche qui veillent sur la marque phare Café-Tasse. Au fil des ans, leur savoir-faire a donné vie à d’autres marques : Perlège, Arosa, Belarte et plus récemment Hippie.

Cette petite dernière à tout pour plaire. 100% bio, labellisée Fairtrade et même emballée dans un papier écologique biodégradable, elle se décline en quatre variétés incluant chacune des fruits ou graines.

Hippie a vocation à « apporter du bien-être aux personnes qui cultivent le cacao que nous utilisons (chocolat équitable) et aux consommateurs (chocolat et ingrédients BIO) », explique-t-on dans l’entreprise familiale.

Les tablettes peuvent être commandées en ligne sur le site de Café-Tasse. Choc & Co est activement à la recherche d’un distributeur pour cette gamme de chocolats au Luxembourg.

Le chocolat est pour nous une inépuisable source d’inspiration.

Andréa Gembler, Choc & Co

À propos de l’AWEX

L’AWEX - Agence wallonne à l’Exportation et aux Investissements étrangers - est chargée du développement et de la gestion des relations économiques internationales de la Wallonie, tant à l’égard des milieux d’affaires internationaux que wallons. Les entreprises luxembourgeoises à la recherche de produits, services, technologies, lieu d’investissement ou partenaires en Wallonie, peuvent faire appel gratuitement au bureau de l’AWEX au Grand-Duché de Luxembourg (contact : luxembourg@awex-wallonia.com).

Marie-Astrid Heyde
Pour l’AWEX, partenaire Infogreen
Photos : Choc & Co

Delhaize et Côte d'Or unissent leurs forces
Delhaize et Côte d’Or unissent leurs forces

The Lion’s Footprint - Initiative #55 - L’objectif de Delhaize est de réduire son empreinte écologique. Et c’est encore mieux avec un petit coup de pouce supplémentaire. Voilà pourquoi Delhaize unit ses forces à celles de Côte d’Or ! Ensemble, les partenaires soutiennent un projet climatique en Amérique du Sud.

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Vous avez déjà entendu parler de Cocoa Life ? Il s’agit du programme de durabilité de Mondelēz International (le producteur de Côte d’Or, entre autres). Leur objectif ? Fournir un cacao 100% durable et aider quelque 200.000 planteurs de cacao et 1 million de membres de communautés cacaoyères d’ici 2022. Grâce au label Cocoa Life, vous êtes donc certain que votre produit Côte d’Or favori a parcouru un chemin durable. La lutte contre le changement climatique est ici un élément important.

Voilà pourquoi Delhaizeet Côte d’Or soutiennent ensemble un projet climatique, ayant pour but une production durable de cacao en Amérique du Sud. Nous apprenons aux planteurs à mettre en place des projets agricoles respectueux de l’environnement, ce qui leur permet de produire du cacao durable ! Résultat : pas moins de 28.000 tonnes de CO2 économisées d’ici 2021 (Delhaize et Côte d’or financent l’absorption de 28.000 tonnes sur les 3,9 millions de tonnes de CO2 qui seront économisées au total dans le cadre du projet Cocoa Life).

3 piliers importants

Via ce projet, Delhaize et Côte d’Or visent à :

  • Protéger la biodiversité : Grâce à ce projet agricole respectueux de l’environnement, plus de 30 espèces animales sont protégées.
  • Travailler avec les communautés : Une coopération étroite avec les communautés locales a été mise en place. Cela permet de surveiller l’évolution des forêts et de prévenir les pratiques agricoles illégales.
  • Assurer un développement économique durable : Nous mettons ensemble en place un mode de production durable du cacao. Ce qui permettra aux planteurs d’obtenir une plus grande valeur par hectare au fil des années ainsi qu’un meilleur accès au marché international.

Des chiffres qui font la différence

En passant à un mode de production durable du cacao, Delhaize et Côte d’Or réalisent, ensemble, de grandes choses :

  • 30 espèces animales protégées sauvées
  • 600.000 hectares de forêt protégés
  • 632 emplois créés ou soutenus
  • 28.000 tonnes de CO2 économisées

Ensemble, pour un chocolat 100% durable !
The Lion’s Footprint

Pour rappel, avec notre plan d’action The Lion’s Footprint, nous nous engageons pour le climat.

Nous avons lancé diverses initiatives afin de réduire notre empreinte écologique.

  • Moins de plastique.
  • Moins de CO2.
  • Moins de gaspillage.

Quelques exemples ici :

Delhaize Luxembourg, partenaire Infogreen
Photos : Delhaize/Côte d’Or

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L'impact du e-commerce local
L’impact du e-commerce local

Letzshop, Luxcaddy ou plus récemment Gringgo sont des plateformes de vente en ligne d’inspiration luxembourgeoise. Et qui misent aussi sur les produits alimentaires bio, régionaux, locaux, issus du circuit-court ou/et du commerce équitable. Les plateformes ont le vent en poupe. Le consommateur responsable peut y trouver son bonheur.

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Letzshop, c’est de l’officiel. Née il y a 2 ans, elle est « la plateforme de vente en ligne nationale » qui permet à tous les commerçants du Luxembourg de se présenter et de mettre leurs produits en vente en ligne. C’est d’ailleurs un projet financé par le ministère de l’Économie, 17 villes et communes du Grand-Duché, la CLC (confédération luxembourgeoise du commerce) ainsi que la Chambre de Commerce. Letzshop est piloté par le Groupement d’Intérêt Économique (GIE) « Luxembourg for Shopping ».

Clairement, Letzshop se positionne comme un avantage pour les acteurs économiques et pour le consommateur qui peut profiter des bienfaits du e-commerce (livraison, choix des articles à domicile, promotions éventuelles, ... ) tout en soutenant le commerce local, luxembourgeois. Le site n’a pas rompu les liens physiques avec le commerçant pour autant puisqu’une solution de « Click&Collect » permet aussi d’aller chercher sa commande dans son magasin préféré.

La plateforme a, comme les autres acteurs du e-commerce, en ce compris les géants « non-européens » du secteur, pris le vent du confinement en poupe. 2020 a vu davantage de produits proposés, plus de ventes et beaucoup plus d’adhérents : Letzshop propose quelque 370.000 référencements, venant de quelque 500 commerces locaux répartis dans le pays.

Pionnière en expansion

Luxcaddy est également bien achalandée. C’est la pionnière du genre puisqu’elle est opérationnelle depuis avril 2007 : à l’époque, epicerie.lu était le premier site e-commerce de produits alimentaires au Luxembourg, démarrant avec une camionnette-frigo et ses deux fondateurs aux manettes, et un premier chiffre d’affaires annuel affiché à 95 000 euros.

L’évolution continue de l’épicerie devenue supermarché sous l’appellation Luxcaddy a été marquée par le boom du confinement aussi : la PME comptait encore une trentaine de collaborateurs en mars, elle a doublé ses effectifs et solidement augmenté ses capacités.

SI son assortiment est vraiment très varié, à l’image d’un rayon bio bien fourni, autant en grandes marques qu’en produits spécialisés et locaux – les produits luxembourgeois font également partie de l’ADN de Luxcaddy -, il se veut un acteur socialement et localement engagé. Son blog consacre par exemple des espaces dédiés à la promotion du Fairtrade au Luxembourg, aux produits de la Yolande Coop, ou aux Chocolats du Cœur des Ateliers du Tricentenaire.

Socialement engagé, localement marqué

L’été 2020 a vu fleurir un acteur encore plus socialement engagé et localement marqué. Gringgo.lu s’est posé en plateforme de vente de produits bio, socialement responsables et fabriqués localement. Issu d’une coopérative de producteurs lancée en 2017 à Beckerich, localité dont la note verte est clairement identifiée depuis des années, attaché à sa région, le magasin en ligne revendique un engagement solidaire et une filiation en réseau et vise exclusivement le créneau de la consommation responsable en proposant des « produits et solutions écologiques, éthiques et équitables issues du Far West luxembourgeois », comme dit dans un clin d’œil sur son site.

Gringgo appuie sur l’information et la pédagogie pour favoriser une consommation éclairée, qui ne s’arrête d’ailleurs pas à l’alimentaire (services, culture, matériaux…). La plateforme a par exemple un système de notation validant le degré de durabilité des produits mis en ligne, aux stades de la fabrication, de la distribution ou/et de la consommation. Sa notation à 5 étoiles s’appuie ainsi sur l’engagement social, la gestion respectueuse de l’environnement, l’offre écologique et éthique, le renforcement de la région et l’adhésion à la monnaie régionale en vigueur dans le canton de Redange, le Beki.

Plus d’une vingtaine de partenaires du projet Gringgo proposent leurs produits et services sur la plateforme, qui met en valeur ces atouts locaux, dont la traçabilité n’a d’égale que la proximité.

On notera enfin que des initiatives ont pu naître du confinement. Comme Lokal Market https://lokalmarket.oki.lu/boutique/, boutique en ligne dédiée à l’alimentaire en circuit-court : « Elle permet aux vendeurs de fruits et légumes et aux producteurs locaux de vendre directement leurs produits en ligne sans passer par d’autres intermédiaires. C’est gratuit, c’est collaboratif, on peut se faire livrer ou récolter directement chez le producteur / vendeur », explique « Oki Doggy », qui a lancé cette activité complémentaire il y a 2 mois. L’outil fonctionne et est en développement, en parallèle à Oki.lu, site de e-commerce plus généraliste.

Alain Ducat
Photo principale : iStock
Photos dans l’article : Luxcaddy/Letzshop/Gringgo

Des supermarchés presque comme les autres
Des supermarchés presque comme les autres

Première référence par excellence lorsqu’il s’agit de remplir les étagères et le frigo, les supermarchés voient défiler encore plus de caddies à l’approche des fêtes de fin d’année. On s’y rend pour le choix qui y est important et les prix qui peuvent être très alléchants. Quitte à mettre certains aspects – éthiques, écologiques, sanitaires – de côté ?

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Au rayon lait, les prix font le grand écart, l’esprit aussi. 0,49 euros pour la marque distributeur, 1,39 euros pour la plus chère. Peu importe, on embarque le lait habituel par systématisme. Pourtant, certains souhaitent savoir ce qui définit ces prix. Et les paramètres sont nombreux : origine du lait, marges appliquées par le grossiste, le distributeur, le supermarché (et cela en fait des marges à cumuler !), emballage (consigné ou non), présence d’un label (bio, équitable), marketing, etc. Dans le cas du litre à 49 centimes, il n’y a pas besoin de faire de grands calculs pour deviner que le producteur ne touche qu’une très maigre somme.

Pas qu’une affaire de portefeuille

Bien entendu, consommer plus sain a un prix - les marques « bio » ne se retrouvent pas dans tous les caddies. « Et si ce n’était ‘que’ du marketing, du greenwashing ? Et l’avocat bio du Chili, est-ce un achat très éthique ? » Se référer aux labels peut aider, mais c’est clair, tout ce choix et ces paramètres portent à confusion.

Projet alimenté depuis 2018 par le Mouvement de la Transition et soutenu par le CELL (Center for Ecological Learning Luxembourg), Alter’Coop a décidé de se poser ces questions à votre place, ou plutôt avec vous. En octobre 2020, ces réflexions ont abouti à l’ouverture du magasin Alter’Coop à Dommeldange.

Comment y sont sélectionnés les produits ? Marine Henry, coopératrice, l’expliquait à l’occasion d’un podcast diffusé par Radio Ara : « Chez Altercoop nous avons un ensemble de valeurs. Nous allons toujours privilégier le bio - avec ou sans label -, le local, et quand cela n’existe pas - pour le café, par exemple -, nous choisirons le commerce équitable. Et nous voulons surtout faire travailler les petits producteurs de la région. » À terme, l’équipe souhaite proposer une gamme large de produits afin que les consommateurs puissent y faire l’ensemble de leurs courses.

Alter’Coop a aussi l’ambition d’être accessible à tous. En pratique, c’est possible grâce à son mode de fonctionnement

  • en coopérative : pour y faire ses achats, le client doit aussi être coopérateur, c’est-à-dire à la fois propriétaire (achat de part à coût variable selon les possibilités financières) et collaborateur (en donnant un coup de main 3h/mois).
  • en circuit court : Yolande Coop, Biogros, la Mesa (voir plus bas), Dudel Magie, Eppelpress et honneschdreppsont les premiers fournisseurs. D’autres producteurs locaux sont les bienvenus !
  • en variant les choix : à côté des produits plus onéreux de petits producteurs locaux, Alter’Coop propose également des variantes d’entreprises luxembourgeoises qui sont également bio, mais plus accessibles financièrement.

L’épicerie a récemment franchi le cap des 100 coopérateurs consomm’acteurs. Si la démarche vous séduit, trouvez plus de renseignements et les contacts utiles sur altercoop.lu.

Consommer responsable, sans investir de son temps…

… c’est également possible ! Alter’Coop n’est pas la seule initiative du genre dans le pays. Chacune a bien entendu son mode de fonctionnement qui conviendra aux uns mais pas forcément aux autres.

La Mesa – Maison de la Transition à Esch-sur-Alzette – est un lieu polyvalent ouvert à tous, qui comprend notamment un restaurant/bar, une bibliothèque et une épicerie (produits bio et de la Grande Région).

À Luxembourg et à Dudelange, OUNI (« sans », en luxembourgeois), est la première épicerie du pays à proposer des produits bio en vrac, sans emballage donc. Il s’agit également d’une coopérative, mais tout le monde peut y faire ses courses (et c’est même très encouragé !). Pssst… N’oubliez pas vos sacs et boîtes !

En cette fin d’année, puisque les festivités seront moins partagées, pourquoi ne pas opter pour des courses responsables en supportant les petits producteurs locaux, le bio et l’équitable ?

Marie-Astrid Heyde

Alter’Coop
18D, rue de la Cimenterie, Luxembourg
Mercredi : 18h-21h
Samedi : 9h-13h30

OUNI Luxembourg
55, rue Glesener
Lundi : 12h30-20h
Mardi-samedi : 10h-20h

OUNI Dudelange
14-15, rue de la Libération
Mardi-samedi : 8h30-19h30

Mesa
1 Rue du Moulin, Esch-sur-Alzette
Lundi : 10h-15h
Mardi-vendredi : 10h-18h
Samedi : 10h-16h

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Manger sain et lutter contre le gaspillage !
Manger sain et lutter contre le gaspillage !

NATURATA assure le commerce de détail bio. Et le groupe OIKOPOLIS applique des mesures concrètes pour supporter une alimentation responsable et saine avec ses denrées issues prioritairement d’une production locale et d’un commerce équitable.

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Les mois d’hiver et notamment la période de Noël rendent spécialement sensible à la solidarité et la charité. Mais alors que beaucoup de ménages achètent trop de denrées pour les festivités, d’autres n’ont pas assez pour célébrer un dîner en famille. Il y a 118 kg d’aliments jetés par personne et par an au Luxembourg. Le commerce est responsable pour 7,3% du gaspillage. Une grande partie de ce gâchis pourrait être évitée.

NATURATA, faisant partie du Groupe OIKOPOLIS, lutte activement contre le gaspillage alimentaire, dont on estime par ailleurs qu’il provoque environ 6 % des émissions de gaz mondiale. Le commerce de détail biologique applique donc des mesures concrètes et supporte une alimentation responsable et saine avec ses denrées issues prioritairement d’une production locale et d’un commerce équitable. La chaîne de création de valeurs de l’agriculture biologique et biodynamique est une chaîne de valorisation des matières premières en harmonie avec la nature. Il est donc un objectif principal de ne pas gaspiller inutilement des aliments. Le Groupe OIKOPOLIS agit toujours dans l’esprit de la durabilité et de la solidarité en implémentant bon nombre de mesures anti-gaspillage et en essayant de sensibiliser ses clients le plus possible.

Une série de solutions

Pour atteindre cette mission, NATURATA adopte une multitude de solutions internes. Dans les magasins, les fruits et légumes aux contours imparfaits, les pâtisseries de la veille et les produits au réfrigérateur proches de leur date de péremption, reçoivent une deuxième chance : une étiquette orange et un placement séparé informent les clients que ces produits de qualité sont disponibles à un prix réduit.

Le Bio Restaurant à Munsbach et les quatre bistros dans les filiales font partie du système ECOBOX, qui évite le gaspillage en offrant la possibilité d’emporter le plat commandé à la maison dans un emballage recyclable.

NATURATA supporte l’engagement d’autres initiatives et coopère avec Foodsharing Luxembourg, une asbl consacrée à réduire le gaspillage alimentaire. La plupart des 11 magasins NATURATA a établi des partenariats locaux, ce qui entraîne une situation win-win pour les participants – les denrées non-vendables peuvent être revalorisées pour servir une cause sensée et positive.

Tout se transforme

Le grossiste du groupe, BIOGROS, applique aussi de nombreuses initiatives. Les collaborateurs sont les acteurs principaux du principe anti-gaspillage. Les aliments non-vendables dans le circuit de distribution sont mis à leur disposition. Ce sont notamment des fruits et légumes non destinés à la vente, en vertu des critères exigeants du commerce de détail, ainsi que des produits de crèmerie et de base proches de leur date limite de consommation.

Par ailleurs, il y a la transformation des légumes mûrs en produits et plats préparés de la marque BIOG par la Cuisine Artisanale, producteur de la 4e gamme de BIOGROS. Une autre importante destination pour les aliments « hors-circuit », c’est la Cent Buttek, où des bénévoles distribuent gratuitement les aliments biologiques aux personnes dans le besoin. Des dons à d’autres organisations partenaires se font également périodiquement.

Quand les aliments ne peuvent plus du tout être utilisés pour la consommation, ils rejoignent les déchets organiques… qui ne sont pas perdus ! Ils sont collectés et transportés chez un agriculteur, qui les transforme, par méthanisation, en énergie, leur donnant à nouveau une valeur économique.

Alain Ducat
avec le Groupe OIKOPOLIS, partenaire Infogreen
Photo : Oikopolis

Rien à jeter !
Rien à jeter !

BENU, et plus particulièrement son fondateur Georges Kieffer, ne manquent pas d’idées pour éveiller les esprits… et les papilles ! Si les contraintes actuelles dues à la crise sanitaire obligent le premier éco-village de la Grande Région à décaler l’ouverture son restaurant – bio, végétarien, zéro déchet et, évidemment, responsable – au printemps 2021, un service de restauration à distance est d’ores et déjà en place.

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Georges Kieffer l’expliquait précédemment à Infogreen : « Tous les ans, environ un tiers de la nourriture produite n’est pas consommée. ». Une perte de 1,3 milliard de tonnes de nourriture, dont un cinquième suffirait à nourrir les populations souffrant de faim. « De plus, la nourriture gaspillée tous les ans contribue au réchauffement climatique avec environ 8 % des émissions de gaz à effet de serre totales. »

C’est donc à son échelle et au sein de l’éco-village d’Esch-sur-Alzette que l’équipe de BENU entreprend de diminuer le gaspillage alimentaire en inaugurant prochainement un restaurant basé au minimum à 80 % sur le « rescued food » : en majeure partie des aliments bio conformes aux normes alimentaires européennes mais refusés par les supermarchés, surtout pour motif d’une présentation esthétique moins habituelle. « On parle donc d’aliments impeccables provenant directement des champs des agriculteurs ».

Recourant à 100 % à des produits frais (non finis et sans exhausteurs de goût !), les menus du restaurant – dont le nom et le site internet seront prochainement dévoilés – seront préparés en mode « slow food » (à opposer à tous les fast-foods, qui, en France et annuellement, sont responsables de 60.000 tonnes de déchets alimentaires – sans compter donc les emballages jetables).

La création d’un atelier protégé, qui colle bien à l’ADN de BENU empreint de responsabilité sociale, permettra au restaurant de conserver au mieux les aliments collectés qui ne seraient pas travaillés le jour même au restaurant. D’anciennes techniques oubliées de conservation (comme la fermentation) et d’aromatisation (avec des herbes sauvages communes dans nos régions) y seront employées – promettant des explosions de nouveaux goûts à combinaisons plus qu’originales ! « Et si certains déchets sont inévitables en cuisine, ils seront revalorisés via un système de compost local », rassure-t-il.

Informer pour moins gaspiller

Au-delà des assiettes qui y seront servies, ce sont celles de nos propres tables que BENU souhaite nous faire repenser, afin que les déchets alimentaires des ménages ne soient plus responsables de la moitié du gaspillage alimentaire des pays industrialisés. « Effectivement, ce restaurant ne poursuit pas uniquement l’objectif d’une alimentation de haut niveau, mais aussi et surtout celui de l’information. C’est pourquoi nous le positionnons comme info-restaurant artistique », ajoute Georges Kieffer, en faisant allusion aux écoles, élèves, artistes et bénévoles participant au développement de l’intérieur de ces locaux peu communs.

Après la vision constructive ultra-écologique de son village et l’atelier d’upcycling textile, BENU poursuit son approche durable et responsable avec l’ouverture prochaine de ce restaurant et le démarrage immédiat d’un service traiteur (végétarien ou végane) pour vos repas de fêtes et autres événements.

Contactez BENU au (+352) 2791 1949 ou par e-mail : benu@benuvillageesch.lu.

Marie-Astrid Heyde
avec Georges Kieffer pour BENU, partenaire Infogreen

En résumé…

Les chiffres* qui coupent l’appétit :

  • 1/3 de l’alimentation produite est perdu ou gaspillé = 1,3 milliard de tonne = une valeur de 630 milliards d’euros
  • 175 kg d’aliments jetés par personne et chaque année au Luxembourg (moyenne européenne : 173kg)
  • 20 % de la viande produite globalement sont gaspillés = l’équivalent de 75 millions de vaches par année
  • 8 % des émissions de gaz à effets de serre causés par le gaspillage alimentaire
  • 53 % des déchets alimentaires issus des ménages dans les pays industrialisés
  • 60. 000 tonnes de déchets alimentaires dans les fast-foods français, chaque année
  • Depuis 1974, le pourcentage de nourriture gaspillée a doublé

*source principale : Food and Agriculture Organization (ONU)

Les chiffres qui donnent envie de passer à table, différemment :

BENU restaurant :

  • 80 % de « rescued food »
  • 100 % de produits frais bio
  • 50 % moins de déchets comparé à la moyenne des restaurants existants
  • 100 % responsable = 100 % de plaisir
F4A : engagement pour une vie plus saine
F4A : engagement pour une vie plus saine

Une app anti-gaspi alimentaire qui évolue, des collaborations clés et de nouveaux ancrages, une newsletter engagée, des réseaux sociaux très actifs, des recettes « homemade », un credo marqué dans l’accessibilité de l’écoresponsabilité… Retour sur les moments forts d’une année réussie malgré la crise sanitaire.

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« 2 ans déjà ! » Ilana Devillers et son équipe de F4A - la team est passée de 3 à 12 personnes en 1 an et continuera de grandir dans les mois à venir - ont du souffle, et pas que pour les bougies.

« Ces deux années ont été marquées par de nombreux défis à relever mais aussi des sources d’espoir et de belles réussites. Fort heureusement la pandémie du COVID-19 n’a pas ralenti notre lutte contre le gaspillage alimentaire. Bien au contraire, nous sommes persuadés que cette crise sanitaire représente une réelle opportunité de créer le changement nécessaire pour un avenir plus sain et plus durable. Chez F4A nous travaillons d’arrache-pied avec nos partenaires retailers, afin de trouver des solutions pour aider à contrer le réchauffement climatique. Réduire le gaspillage alimentaire est une solution solide et efficace permettant l’optimisation de l’utilisation des ressources naturelles et l’amélioration de l’accès à une alimentation abordable ».

Plus accessible

Un petit retour sur l’année 2020 et ses moments forts ? Il y a eu 4 nouveaux magasins, 2 Delhaize - 2 Naturalia. « D’autres magasins affiliés ouvriront très prochainement », annonce F4A. Autre jalon : lors du premier confinement, une collecte de fonds pour la Stëmm vun der Strooss a permis de récolter 8.000 euros, qui contribueront à la rénovation du « Kleederstuff cloakroom ».

Et puis il y a eu Time Square, où s’afficha sur écran géant la révélation grand public du nouveau branding de F4A par la diffusion du portrait d’Ilana Devillers, fondatrice et CEO de F4A, le 9 septembre 2020, et ce à l’occasion de la remise de diplôme du programme COVID-19 « Summer Milestone Makers » organisé par le Centre Entrepreneurial du Nasdaq. Un grand moment !

On note encore la V2 de l’app dans le courant novembre avec son nouveau branding. Et de nouvelles fonctionnalités seront développées d’ici peu.

« À travers les réseaux sociaux, et notre newsletter engagée - qui donne également des conseils pour arborer une vie plus saine et plus écoresponsable -, nous publions des recettes simples, délicieuses à réaliser et ‘homemade’, accompagnées de photos, pour rester proches de nos lecteurs et de leur quotidien. C’est tout l’enjeu de F4A : accompagner sans culpabiliser, donner envie sans décourager. L’écoresponsabilité doit se rendre plus accessible, et c’est par une communication continue et humaine qu’ensemble nous réussirons ».

Des collaborations clés

F4A met un point d’honneur à travailler avec des acteurs locaux et/ou engagés, entreprises ou organisations à but non lucratif. « Nous avons pour but d’améliorer la vie des gens et agir pour un avenir plus durable. Nous nous réjouissons de cette collaboration et de relever ensemble les défis de demain. En deux ans d’activités, Delhaize Belval, Delhaize Bertrange, Proxy Soho, Proxy Hamilius, et plus récemment Delhaize Strassen et Delhaize Alzingen ont rejoint l’aventure folle de F4A. »

Pall Center Oberpallen et Strassen sont également des « early adopters ». « Ils nous suivent et nous soutiennent depuis le début de l’aventure. F4A est très fier de travailler avec une enseigne luxembourgeoise engagée, mettant en avant la consommation de produits locaux et sains pour tous. Et on se réjouit d’étendre cette collaboration dans les mois à venir ».

Naturalia est la première chaîne de magasins bio à collaborer avec F4A au Luxembourg. « L’ouverture de nos services avec Naturalia Junck et Naturalia Philippe II était hors norme car elle a eu lieu lors de la première vague du COVID-19 : masques, gants, publicités désinfectées... Mais le sourire et l’enthousiasme étaient bel et bien au rendez-vous. Le partenariat entre Naturalia et F4A a un enjeu essentiel : rendre les produits biologiques plus accessibles et plus abordables pour tous. »

F4A, partenaire Infogreen

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La cuisine des grands chefs chez soi… facile, saine, et sans gaspillages !
La cuisine des grands chefs chez soi… facile, saine, et sans gaspillages !

Enfin l’occasion de se lancer dans la préparation de menus gourmands hors du commun se présente… Et vous, vous n’avez pas beaucoup de temps à disposition, pas envie de vous renfermer pendant des heures dans un supermarché, pas d’idées originales, peut-être même pas de grand talent culinaire ?

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Dans ce cas, la fermentation est la solution parfaite : cette technique vous permet, à l’aide de (bons) micro-organismes, de préparer des plats de haute cuisine, sains et faciles, à partir d’ingrédients simples… et même en utilisant enfin les restes qui traînent dans le frigo et dans les placards de la cuisine.

Grâce aux produits Microjungle, made in Luxembourg, vous pouvez vous lancer dans la fermentation tout de suite, en toute sécurité et de manière créative. Même en tant que débutants, vous pouvez vous adonner et réaliser avec succès des recettes originales et passionnantes pour conjuguer le plaisir de bien manger avec celui de stupéfier vos convives !

Comme des grands chefs : ceux-ci apprécient le fait que les micro-organismes transforment des ingrédients ordinaires, voire peu appétissants, en aidant à créer des goûts complètement nouveaux qui ne rappellent même pas leur ingrédient d’origine.

Prêts pour un essai ?

Voici un exemple pour marier parfaitement le chocolat, un ingrédient royal, avec un autre plutôt frugal, le liquide de cuisson des haricots (ou des pois chiches, l’« aquafaba » - un reste alimentaire) pour réaliser une recette végane vraiment extraordinaire : la mousse au chocolat fermentée.

Dans cette recette, la fermentation montre toutes ses vertus :

  • Pas de stress en cuisine, car on peut la préparer même une semaine à l’avance : une plus longue fermentation impliquera un goût prononcé de rhum et d’épices créé
  • par la fermentation ;
  • Un plaisir sans regret : les micro-organismes consomment tout le sucre et la mousse reste ensuite complètement sugar-free !
  • Une préparation durable, car elle est parfaitement conservable hors frigo pendant six mois et même plus…

Quantités pour le bocal de fermentation Safaro Microjungle (700 g)

Ingrédients :

  • 200 g de chocolat noir à pâtisser
  • 30 g de sucre
  • 140 g d’aquafaba de haricots rouges (Kidney)
  • 1 cuillère d’Activateur Energy

Préparation :

  1. Faire fondre le chocolat au bain-marie avec le sucre et laisser refroidir ;
  2. Fouetter énergiquement l’aquafaba jusqu’à l’obtention d’une mousse rose et ferme ;
  3. Mélanger dans le Safaro l’activateur et l’aquafaba moussée, ensuite incorporer délicatement le chocolat.
  4. Fermer le Safaro et laisser fermenter au moins 6 heures.
  5. Conserver et servir à température ambiance et consommer avant 6 mois.

Vous trouvez cette recette et un grand nombre de recettes traditionnelles ainsi que des créations nouvelles dans le canal « Microtarians » sur Youtube et dans la première base de données des recettes fermentées, mise à jour chaque semaine.

Venez apprendre plus sur cette cuisine durable et brillante, rejoignez la « Microtarians » community

Björn Lorenzen, co-gérant Microjungle (björn.lorenzen@microjungle.eu), partenaire Infogreen

Comment remplacer le sucre blanc ?
Comment remplacer le sucre blanc ?

Wellbeing at Work fait le lien direct entre bien-être individuel et amélioration de son alimentation. L’organisation propose notamment un atelier en ligne pour expliquer et mettre en œuvre les alternatives au sucre blanc raffiné.

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Pour le bien-être individuel, il est utile d’améliorer son alimentation. C’est un des messages de Wellbeing at Work, qui assure conseils, coaching et formation continue en sécurité, santé et bien-être au travail.

Institut de formation professionnelle continue, Wellbeing at Work propose une série d’ateliers autour de l’alimentation saine.

Par exemple, un atelier en ligne pour apprendre comment au mieux remplacer le sucre blanc dans votre alimentation aura lieu le 10 décembre 2020 de 18h30 à 19h30.

Inscriptions et réservations de billets sur le site ici.

L’événement, en collaboration avec Food Vitalité, abordera plusieurs questions et bonnes pratiques :

  • Pourquoi limiter sa consommation de sucre blanc raffiné ? Quels effets sur l’organisme ?
  • Reconnaître les aliments possédant des sucres cachés
  • Conseils et astuces pour réduire sa consommation de sucre au quotidien
  • Découvrir les meilleures alternatives naturelles
  • Suggestions de recettes en direct

Wellbeing at Work, partenaire Infogreen

Bières artisanales ou bio ? Que l'hiver soit !
Bières artisanales ou bio ? Que l’hiver soit !

TBT – True Brew Trade –, spécialisé dans les bières artisanales et organiques, recommande d’excellents brassins de différents pays pour rendre cet hiver plus agréable.

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Et si l’on mettait 2020 en bière ? Cette année en particulier, vous aurez peut-être besoin de bières d’hiver, de spéciales, de découvertes artisanales, le plus souvent bio.

TBT – True Brew Trade – propose une liste de bières aussi savoureuses qu’extra-ordinaires, venues en direct d’Autriche, d’Angleterre, d’Allemagne, des Pays-Bas, d’Écosse ou de Suède. Christmas ales, stouts, porter, imperial stout… Partons sur les traces de brassins peu communs, en suivant le guide Patrick de Goede, dirigeant de TBT, importateur exclusif pour le Luxembourg de ces bières chaleureuses.

Des raretés bien vieillies

« On l’appelle parfois ‘La boisson la plus rare du mond’. Elle vient d’Autriche : c’est la Samichlaus 14% de la brasserie Schloss Eggenberg. Brassée une seule fois par an, le 6 décembre, elle est vieillie pendant 10 mois avant la mise en bouteille. Et c’est une bière de garde qui, pour les dégustateurs les plus patients, peut vieillir pendant de nombreuses années. Les millésimes plus anciens deviennent plus complexes avec une finale crémeuse qui réchauffe. Elle se sert très bien avec des plats robustes et des desserts gourmands en particulier avec des chocolats. Elle peut aussi se savourer après le dîner : on n’est pas loin de la liqueur ! » Attention, pour les plus rapides, TBT propose un stock limité de Samichlaus Barrique, millésime 2017 !

Des épiques Highlands écossais, TBT a sorti quelques pépites. Scotch Ale, Hibernator – Oatmeal Stout et… Colonel Custard 2020. « Une Imperial Scotch Ale de la Black Isle Brewery. La bière est vieillie en fûts de bourbon. Elle sort une fois par an ». Selon les brasseurs fous de l’Île Noire. « Colonel Custard, c’est une Imperial Scotch Ale 100% biologique, élevée en fûts de Heaven Hill. Un arôme de vanille riche et profond avec une finition lisse et soyeuse. C’est le complément parfait à un pudding de Noël ou un bon plateau de fromages crasseux ».

Impérial !

En provenance du nord du Yorkshire, un stout bio et chocolaté - Organic Chocolate Stout – ou alors le redoutable Imperial Stout de la Samuel Smith Old Brewery.
Venues de Suède, la Russian Imperial Stout de la brasserie Poppels rivalise avec la surprenante Swedisk Fika, née d’une collaboration entre Poppels et Evil Twin. « Nous avons revisité l’Imperial Biscotti Pause d’Evil Twins, un stout au café, vanille et amande. La bière capture la sensation d’un gâteau expresso et biscotti-speculoos à New York », développent les alchimistes venus du froid.

Encore un produit rare ? Venu de Haarlem (Pays-Bas), un imperial stout en édition limitée, Sin & Remorse, vieilli en fûts pour combiner les arômes de café, de bois et de deux whisky – Ledaig et Isle of Arran.

Parmi les curiosités, on peut encore citer la Schrille Nacht, une blonde Winter IPA à 6,8% de la brasserie allemande Kuehn Kunz Rosen ou encore la volée de brassins artisanaux et bio de la Riedenburger Brauhaus.

Mais il faut en laisser pour les dégustateurs curieux ou les friands de cadeaux – pourquoi pas professionnels ? – goûtant l’originalité, le naturel et l’artisanat houblonné.

Il y a ainsi des découvertes et des voyages savoureux aux quatre coins du catalogue de TBT, consultable en ligne sur tbt.lu et en commande directe par e-mail (info@tbt.lu) ou au (+352) 621 344 851.

Alain Ducat avec Patrick de Goede, pour Trew Brew Trade- TBT, partenaire Infogreen
Photos : TBT / Brasseries

À la recherche du système alimentaire résilient
À la recherche du système alimentaire résilient

Dirigé par le Prof. Rachel Reckinger, un projet de recherche sur l’alimentation mené à l’Université du Luxembourg se focalise sur les « Pratiques alimentaires durables » et fait une analyse systémique du paysage alimentaire dynamique luxembourgeois.

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« Ce n’est que par une analyse intégrative et socioculturelle de l’ensemble du paysage alimentaire (gouvernance, production, distribution et consommation) - sous toutes ses formes, qu’elles soient conventionnelles ou même résistantes au changement, ou plus écologiques et innovantes - que les scientifiques et des conclusions politiques peuvent être tirées en termes de transition énergétique durable ». C’est le cœur de la recherche sur l’alimentation menée à l’Université du Luxembourg. Le projet « Pratiques alimentaires durables » s’attache à une analyse systémique du paysage alimentaire dynamique luxembourgeois.

Rachel Reckinger, sociologue et anthropologue de l’alimentation à l’Université du Luxembourg, est responsable de ce projet de recherche « Sustainable Food Practices », contribuant aux débats actuels sur la souveraineté alimentaire, la dégradation de la biodiversité, les limites de la croissance, les inégalités, la recherche de modes de production plus durables, de consommation et la gouvernance - ainsi que la cohérence des politiques pour y faire face -, tous nécessitant une réponse spécifique des sciences sociales.

Comment concevoir un système alimentaire vraiment durable ?

Rachel Reckinger s’implique notamment dans des projets pour la valorisation des produits régionaux dans les cuisines publiques de la Grande Région, la recherche expérimentale sur le processus de décision des consommateurs et leur comportement d’achat, la conception d’une application mobile durable, ou encore l’analyse visuelle du système alimentaire luxembourgeois via une infographie interactive.

En septembre dernier, elle a donné une conférence dans le cadre de l’événement TEDxUniLu dont Infogreen était partenaire. Elle a amené des éléments concrets à la question « Comment concevoir un système alimentaire vraiment durable dans le contexte du changement climatique ? » Sa conférence est à retrouver ici :

Rachel Reckinger mène des recherches qualitatives sur les motivations et les leviers des acteurs de l’alimentation, mais aussi sur les résistances systémiques au changement durable pour une souveraineté alimentaire accrue.

L’été dernier, France 24 s’était aussi intéressé à la chercheuse, guide de son reportage Luxembourg : petit État cherche grands changements agricoles post-Covid :

Sensibiliser la politique et la société

Par ailleurs mandatée au Conseil Supérieur pour un Développement Durable, son recul académique la conduit vers l’analyse prospective au niveau de l’exploitation et du système alimentaire pour le Luxembourg. Elle participe également à un travail politique actif avec la cocréation d’un Conseil de la politique alimentaire pour le Luxembourg, en tant que groupe de discussion en vue d’alternatives de système alimentaire plus résilientes.

Au travers du projet de recherche de l’Université, en cours jusqu’en 2022 au moins, le but est de « renforcer les perceptions et les pratiques durables dans le paysage alimentaire par une analyse socioculturelle » des acteurs impliqués et de leurs raisonnements, défis ou réticences. La mission est ni plus ni moins que « sensibiliser la politique et la société aux conséquences globales de nos pratiques alimentaires collectives ».

Alain Ducat avec l’Université du Luxembourg, partenaire d’Infogreen

Photo principale : antigaspi.lu/vdl
Photo (Uni.lu) : Prof Rachel Reckinger
Photo (France 24) : Rachel Reckinger (à droite) sur le terrain des changements agricoles

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Offrir sans surproduire
Offrir sans surproduire

À ce stade de la lecture du dossier, vous regorgez d’idées pour organiser un joyeux et responsable festin. Prolongez l’esprit durable en demandant aux deux bonshommes rouges de faire passer des cadeaux circulaires par la cheminée…

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L’économie circulaire, cela vous parle certainement si vous êtes un fidèle lecteur d’Infogreen. Petit rappel pour les néophytes : lorsqu’un produit arrive en fin de vie, l’idée est de lui en donner une seconde plutôt que de le jeter à la poubelle. Comme lorsque vous transformez des t-shirts usés en chiffons pour le ménage dans une optique « zéro déchet ». Mais des créatifs ont eu des idées bien plus originales qui méritent amplement une place sous le sapin !

Au Luxembourg, Sustained.lu est une bonne référence en la matière. La plateforme de vente propose des produits d’upcycling (« action de récupérer des matériaux ou des produits dont on n’a plus usage (et qui sont normalement éliminés) afin de les revaloriser et transformer en matériaux, produits ou objets de qualité ou d’utilité supérieure »). Ils sont conçus au Luxembourg (soit par leur propre équipe, soit en collaboration avec des associations sociales luxembourgeoises telles qu’Autisme Luxembourg) ou à l’étranger, en Europe principalement. On y retrouve des ceintures en pneu de vélo, des décapsuleurs et porte-clés en skateboard, des chapeaux en sacs de café, des portefeuilles et sacs à main en liège, en banderoles publicitaires, en sacs de ciment, etc.

Un objectif associatif plutôt qu’entrepreneurial

Quelle est sa motivation ? Laurent Reyter, fondateur : « Chaque jour, l’Homme produit plus de 5 millions de tonnes de déchets (dont une certaine partie ne peut être recyclée), ce qui équivaut à +/- 2 milliards de tonnes par année ! Selon diverses études, cette quantité augmentera de 70 % jusqu’en 2050, donc le total passera de 2 à 3,4 milliards de tonnes. Nous devons agir avant qu’il ne soit définitivement trop tard. Nous le devons à nos enfants, aux générations futures ainsi qu’à notre monde. Nos mers, notre nature, nos forêts… étouffent dans nos ordures et avec elles leur monde animal et végétal unique. »

Le message principal que Sustained.lu vise à faire passer est de montrer ce que l’on peut recréer à partir de matériel récupéré et que chacun a la possibilité de réutiliser, réparer, réinventer, recycler, réduire et ainsi repenser son train de vie et son comportement de consommation (5R – Réutiliser, Réparer, Réinventer, Recycler et Réduire).

Vu que cet objectif initial n’a pas d’ambition financière, Sustained.lu a fait le choix de quitter son statut de sàrl afin de devenir une asbl, et proposera, à partir de janvier 2021, uniquement des produits « made in Luxembourg ». Pour mettre de l’ordre dans son offre, des remises sont actuellement proposées sur les articles fabriqués à l’étranger.

Si vous désirez collaborer ou soutenir Sustained.lu, n’hésitez pas à les contacter par e-mail : info@sustained.lu.

« Ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus engagés et réfléchis puisse changer le monde. En réalité, c’est toujours ainsi que le monde a changé ! » - Margaret Mead, anthropologue américaine

Et pour être circulaire jusqu’à l’emballage, préparez votre propre furoshiki ! Cette tradition japonaise troque les papiers jetables contre un emballage réutilisable à l’infini. Prenez un joli tissu dont vous ne faites plus usage (drap de lit, nappe, vêtement) et découpez-y un carré afin d’y envelopper votre cadeau. Il y a plein de tutos très pratiques sur le web !

Marie-Astrid Heyde pour Sustained.lu, partenaire Infogreen
Photos : Sustained.lu

Achats responsables : avec limites mais sans frontières
Achats responsables : avec limites mais sans frontières

L’économie sociale et solidaire, l’économie circulaire, sont des tendances à la mode – aujourd’hui plus que jamais. Le Luxembourg ne fait pas exception. ESS et économie circulaire s’appliquent à des secteurs divers et le soutien public à leur développement est solide. Et à l’échelle du Luxembourg et des consomm’acteurs qui gravitent autour, le rayon d’action est transfrontalier.

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Ce sont des concepts en pleine expansion au Luxembourg. Le gouvernement souligne leur importance dans son accord de coalition et a dédié des départements ministériels tant à l’économie sociale et solidaire (ESS) qu’à l’économie circulaire. Combiner ESS et économie circulaire signifie faire bénéficier à la fois les citoyens, la planète et l’économie.

Cela revient à s’investir dans l’atteinte de l’ODD 12 - Établir des modes de consommation et de production durables. La consommation et la production durables encouragent à utiliser les ressources et l’énergie de manière efficace, à mettre en place des infrastructures durables et à assurer à tous l’accès aux services de base, des emplois verts et décents et une meilleure qualité de vie. Elles contribuent à mettre en œuvre des plans de développement général, à réduire les coûts économiques, environnementaux et sociaux futurs, à renforcer la compétitivité économique et à réduire la pauvreté.

Agir sur l’offre et la demande

Il n’y a pas vraiment de définition unique et standardisée de la consommation responsable. Mais les critères qui la caractérisent sont connus. Une consommation responsable a des impacts environnementaux, sociaux et économiques, les plus positifs possible, sur toute la durée du cycle de vie. C’est orienter ses choix de consommation en fonction de critères sociaux et écologiques, consommer en favorisant l’équité sur les filières, entre producteurs, distributeurs et consommateurs, consommer en favorisant une diversité d’offres et en cherchant à préserver une biodiversité économique, consommer mieux plutôt que consommer plus.

La consommation responsable concerne tous les secteurs d’activité, bien au-delà de l’alimentaire (énergies, tourisme, textile, services cultures…). L’ESS peut agir sur l’offre comme sur la demande. Les faisceaux peuvent se croiser, notamment dans le développement des accès aux circuits courts. Or pour le Luxembourg, le circuit court est à l’échelle d’une région, une Grande Région même, plus large qu’un Grand-Duché…

Le soutien public renforcé en faveur du développement de l’économie sociale et solidaire comporte, assez naturellement, un engagement au niveau international pour la promotion et le développement de cette ESS. Pour booster l’écosystème, il ne faut donc pas craindre de briser les limites de l’économie classique, ni de franchir les frontières en conservant le même esprit.

Partenaires en Grande Région

Dès juin 2018, le Ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire initiait un projet partagé avec le département français de la Meurthe et Moselle (54) : le Cluster Économie Sociale et Solidaire Grande Région. La mise en relation d’entreprises intéressées et d’autorités publiques avec des entreprises de l’ESS, en promouvant des concepts d’économie circulaire, telle est sa mission. Afin de favoriser l’émergence de coopérations et de projets innovants transfrontaliers en la matière, le Cluster ESS Grande Région et ses partenaires ont organisé une convention d’affaires autour de la thématique « Achats responsables », tenue à Mont-Saint-Martin en 2019.
De nombreux contacts enrichissants et des partenariats innovants, en mode solidaire et transfrontalier en sont dérivés. Et cette vision, à l’image du cluster, aimerait s’étendre sur l’ensemble du territoire de la Grande Région.

Car au final, l’important, le focus, c’est le consomm’acteur : responsable et réfléchi, il fonctionne dans un bassin de vie.

Marco Estanqueiro,
Responsable du Département de l’Économie sociale et solidaire - Ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire

Photo principale : AdobeStock - Robert Kneschke
Photo Cluster ESS-GR : Speed-dating pour entrepreneurs, potentiels partenaires en ESS.

Bâloise offre des gourmandises « Made in Luxembourg », bio et durables, à ses collaborateurs pour Noël
Bâloise offre des gourmandises « Made in Luxembourg », bio et durables, à ses collaborateurs pour Noël

Depuis de nombreuses années, Bâloise Assurances Luxembourg est engagée auprès de différentes associations du domaine social, culturel et sportif, afin de les soutenir financièrement ou au travers de partenariats et autres actions.

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Avec notre partenaire

Alors que 2020 se termine dans un climat morose et difficile en raison de la situation actuelle, Bâloise a souhaité mettre un peu de baume au cœur de ses collaborateurs et agents généraux et principaux tout en renouvelant son engagement auprès de l’une de ces associations.

Pour cela, elle a fait appel à la Fondation Autisme Luxembourg, qui a préparé de délicieuses gourmandises locales et bio aux saveurs de fêtes de fin d’année.

Des produits locaux et bio

La Fondation a confectionné sur place tout le contenu de la corbeille, grâce à une collaboration entre les 4 ateliers (cuisine, artisanat, blanchisserie et jardin) du foyer d’hébergement de Munshausen.

Tous les ateliers proposent des activités valorisantes à 6 personnes présentant un trouble du spectre autistique qui sont toutes prises en charge par 2 éducateurs.

Les produits qui composent le cadeau sont donc entièrement bio, locaux et durables, puisque les fruits utilisés pour les confitures, jus, liqueur ou vinaigre, sont cultivés dans le jardin de la fondation, cuisinés et transformés par les résidents eux-mêmes.

Les contenants sont entièrement étiquetés et décorés par l’atelier artisanal.

Un engagement solidaire

Laurence Fransen, Directrice des Ressources Humaines chez Bâloise Luxembourg, est à l’initiative de ce partenariat : « C’est une superbe occasion de faire appel à la Fondation, qui nous tient particulièrement à cœur. Tous les produits de cette belle corbeille sont bio et préparés ici, au Luxembourg, par les adultes de la Fondation Autisme Luxembourg, avec soin et enthousiasme ! »

La composition de ces corbeilles a en effet constitué une activité ludique et significative pour les 24 adultes présentant un trouble autistique de la Fondation, et ceux-ci se sont montrés très motivés pour les préparer.

Cette démarche démontre une fois encore le souhait de Bâloise de s’engager auprès de ses partenaires et selon nos valeurs écocitoyennes.

Si vous souhaitez en savoir plus, découvrez ici nos divers engagements sociétaux.

Une actualité de Bâloise Assurances Luxembourg, partenaire Infogreen

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