Un travail, des valeurs

Un travail, des valeurs

La Terre... beaucoup la chérissent, la cultivent, la mettent en valeur pour que nous puissions vivre en parfaite harmonie et manger à notre faim. Mais il y a un revers à ce tableau idyllique. Certains, beaucoup moins scrupuleux, pensent « business et profits ». Au détriment, bien entendu, du monde qui les entoure. Faisant fi de la faune, de la flore ainsi que de leur habitat.

Et des photos valent mieux qu’un long discours. Celles de Thomas Pesquet, prises à 450 kilomètres au-dessus de nos têtes à bord de l’ISS, sont assez parlantes. « L’éducation, la protection de l’environnement et la coopération internationale sont trois domaines qui me tiennent particulièrement à cœur », expliquait-il à nos collègues de National Geographic au retour de sa première mission. « J’ai vu depuis la station spatiale la beauté de la Terre mais aussi sa fragilité. J’ai observé les effets des catastrophes naturelles et des problèmes majeurs que rencontre notre société. Tout ça m’a donné envie d’aider les gens sur Terre qui n’ont pas la chance comme moi de vivre leur rêve ou d’être né dans de bonnes conditions. »

Heureusement pour la planète bleue, des femmes et des hommes, présents aux quatre coins du monde, cherchent et trouvent des solutions pour prendre soin de notre environnement tout en y puisant des ressources insoupçonnées. Si les avancées technologiques et scientifiques sont significatives, il ne faut certainement pas placer sous l’éteignoir les travailleurs de l’ombre appartenant au secteur agricole. Du 1er janvier au 31 décembre, ils sont dehors pour s’occuper de leurs terres et nous proposer ce que la nature nous offre de meilleur.

« J’ai vu depuis la station spatiale la beauté de la Terre mais aussi sa fragilité. »

Un travail indispensable, souvent ingrat. Toutefois, collaborations, partenariats de recherches et autres belles synergies permettent à d’autres secteurs de mettre au point des innovations orientées vers la planète. Il ne faut pas oublier que le Luxembourg est toujours plus orienté vers la culture biologique, en étant notamment le premier pays européen à interdire les glyphosates. Des fertilisants naturels aux panneaux solaires révolutionnaires, en passant par l’économie circulaire ou une meilleure gestion des produits cultivés, le secteur primaire a des connexions infinies avec le monde qui l’entoure. Et ce jusqu’au cœur des villes, terrains de diversification pour la production locale, comme le prône et le pratique l’Urban Farming.

De la Terre à la terre, il n’y a qu’un pas que nous pouvons franchir ensemble pour que chacune et chacun puisse y vivre harmonieusement. Le défi est évidemment de taille mais la récompense n’en sera que plus belle.

Sébastien Yernaux
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Publié le lundi 10 mai 2021
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