Renaturer et planter, ici et dans la mangrove

Renaturer et planter, ici et dans la mangrove

Initiée et financée par Banque Raiffeisen, réalisée conjointement avec la fondation Hëllef fir d’Natur de natur&ëmwelt et Friendship Luxembourg au Bangladesh, l’action de reforestation porte ses fruits, avec l’appui de chaque transaction effectuée via une Visa durable.

« Pour planter un arbre ? Il suffit de payer avec sa carte Visa ! ». La promesse de Banque Raiffeisen a pu surprendre quand, en mars 2021 et en première dans le pays, la Banque au modèle coopératif a proposé à ses clients des cartes durables, design et avantageuses : « Parce que prendre soin de la forêt, c’est aussi préserver tout l’écosystème qui l’entoure, toutes les 200 transactions réalisées par l’ensemble de ces cartes Visa durables, Banque Raiffeisen s’engage à planter 1 arbre avec la Fondation Hëllef fir d’Natur et Friendship Luxembourg ». Par cette formule exclusive, en faisant comme d’habitude, chaque client Raiffeisen porteur de sa Visa durable participe, à chaque utilisation, au reboisement des forêts.

Cette première année a porté ses fruits, et confirmé l’engagement de la Banque de financer plus de 15.000 arbres par an, ici au Luxembourg et au Bangladesh, avec ses partenaires locaux.

Friendship Luxembourg replante les mangroves

Grâce au financement du ministère luxembourgeois de l’Environnement, du Climat et du Développement Durable dans le cadre du Fonds Climatique International, Friendship Luxembourg, avec son partenaire au Bangladesh, développe des plantations de mangrove, sur une centaine d’hectares le long des cours d’eau où ces zones boisées ont disparu.

La participation active et l’inclusion des communautés locales, avec une attention particulière pour les femmes et les plus vulnérables, sont des éléments déterminants pour la réussite du projet de reboisement. Friendship explique : « Les communautés locales sont impliquées dans la préparation des pépinières qui vont alimenter les plantations en jeunes arbres. Afin qu’ils s’approprient le projet, les riverains participent à la plantation des arbres et à leur protection, en suivant les recommandations des experts locaux. Les plantations sont composées d’essences mixtes favorisant la biodiversité ».

La préservation et le reboisement des mangroves sont des mesures d’adaptation bien connues au Bangladesh, un excellent exemple d’écosystèmes stabilisés par leur biodiversité, qui sont à même de protéger des populations vulnérables contre les cyclones, tempêtes tropicales ou fortes marées qui détruisent les digues et salinisent les sols. « En plantant des arbres tout en s’attaquant aux problèmes liés à la pauvreté, Friendship contribue activement à réduire les impacts liés au changement climatique ».

Au Bangladesh, le coût de ce type de plantation s’élève à 4 euros par arbre planté, ce qui inclut la protection contre la destruction, ainsi que l’amélioration des moyens de subsistance des communautés locales.

Recréer des forêts de feuillus, avec la fondation Hëllef fir d’Natur

L’action de Friendship Luxembourg fait partie de celles que soutient la fondation Hëllef fir d’Natur. « L’action initiée et financée par Banque Raiffeisen, réalisée conjointement avec la fondation Hëllef fir d’Natur et Friendship Luxembourg au Bangladesh, fournit un soutien financier et logistique concret à la population locale », confirme Patrick Losch, président de la Fondation. « La plantation d’arbres – surtout dans un pays tropical – aide à compenser les émissions globales de CO2 [les mangroves sont en effet connues pour être d’importants puits carbone]. Et l’aspect social est important, car cette action donne du travail à de nombreux habitants de la région
 ».

Au Luxembourg, l’action de plantation d’arbres se concentre principalement sur les bénéfices pour le climat (réduction des émissions de CO2) et l’amélioration de la biodiversité en luttant contre les dommages dans les forêts, souvent envahies par les épicéas. « À la différence des forêts de feuillus, il n’y a pas de biodiversité dans les forêts d’épicéas. Les forêts de feuillus sont également plus résistantes aux parasites, tels que le scolyte. Il est urgent de reboiser nos forêts avec des chênes et des arbres à fleurs. Nous avons d’abord utilisé les fonds mis à disposition par Banque Raiffeisen pour un projet près du Moulin d’Asselborn, où nous protégeons des parties de notre biotope dans la vallée « Trëtterbaach ». Il s’agit de transformer la forêt d’épicéas sur les deux versants en forêt de feuillus, d’une douzaine d’espèces. Des essences sont prévues sur le versant sud plus chaud, d’autres étant mieux adaptées aux conditions du versant nord, plus frais. De cette manière, quatre types de forêts sont créés, chacun avec sa propre composition. Il y a, ici aussi, un aspect social positif : le projet de renaturation encadré par des ingénieurs forestiers de la fondation est soutenu par plusieurs initiatives pour l’emploi et contribue ainsi à la réinsertion au travail ».

Alain Ducat avec Banque Raiffeisen, partenaire Infogreen
Photos : Friendship / natur&ëmwelt
Article paru dans le dossier du mois Arborescence

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Publié le lundi 28 février 2022
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