La RSE, une valeur ajoutée pour toute entreprise

La RSE, une valeur ajoutée pour toute entreprise

Entreprise 2030 est une méthode pilotée par Deveco. Il s’agit d’appréhender le développement durable comme une réelle opportunité économique. Car la RSE est créatrice de valeur et génératrice de marché à impact.

« Tous les métiers ont leur boîte à outils. » Mike Van Kauvenbergh est de ceux qui ont appréhendé très tôt qu’il faut une approche pragmatique pour avancer sur les enjeux du développement durable. C’est ce qui a conduit son entreprise, Deveco, à créer dès 2017 les référentiels Communes 2030 pour guider les communes dans leur approche de développement durable et ensuite Entreprise 2030 pour accompagner toutes les entreprises, même les plus petites ou les plus artisanales, dans leur quête du Graal : un label RSE. « Mais en fait, la labellisation n’est pas une fin en soi. Ce qui compte le plus, c’est la valeur ajoutée, une valeur économique qui reste dans l’entreprise. C’est une opportunité. Cela se mesure comme un retour sur investissement. Deveco a voulu sortir des schémas et proposer quelque chose de lisible ».

Pour Mike Van Kauvenbergh, il faut convaincre le décideur en faisant passer le message-clé : la RSE est créatrice de valeur et génératrice de marché à impact. C’est là qu’intervient la méthode Entreprise 2030. « On s’adresse à toutes les entreprises, et même - voire surtout - à celles qui pourraient penser que la RSE, ce n’est pas pour elles. On a constaté que des PME ou des indépendants-artisans rencontrent des difficultés avec les référentiels classiques de la responsabilité sociale ou sociétale. On a donc mis en place un processus accessible ».

Question de méthode

« La première étape, c’est de voir où on en est. Il est important d’avoir une méthode valable dans tous les secteurs de l’économie, adaptée aussi aux petites structures », explique Mike Van Kauvenbergh. « Il faut encore convaincre mais c’est un fait : bien assimilée, la RSE est une création de valeur, sociétale évidemment – impliquée dans son environnement, engagée pour son personnel, etc – mais aussi économique. Et donc stratégique ! C’est un vecteur-clé de la pérennisation de l’activité économique ». Les dirigeants ont donc intérêt à s’engager dans un processus d’amélioration, qui leur donne une mesure d’impact. « Il faut mettre en place la stratégie et bien communiquer sur ses valeurs d’engagement ».

Deveco accompagne le savoir-faire et le faire savoir. « Le concept de valeur partagée est tout à fait adapté à une PME mais il faut aider le décideur à se l’approprier. Quand on l’accompagne, on parle son langage, celui de son métier. C’est comme une formation continue en réalité. Et on regarde toute la chaîne de valeur de l’entreprise, étape par étape, segment par segment ». Y a-t-il une conséquence pour une partie prenante, sur un service, un produit, un client ou un fournisseur ? Quelle implication aurait une évolution pour l’activité de l’entreprise, qu’en serait-il pour la formation, la sécurité ou la santé, les ressources humaines, la productivité ? Comment évaluer le gain potentiel ou mesurer le risque ? « Il y a dans la phase de diagnostic une série de questions à se poser qui permettent de hiérarchiser les priorités… et de se rendre compte des opportunités liées au modèle d’affaire, de possibles ouvertures de niches de marché par exemple. C’est du concret, c’est de la valeur économique qui s’additionne à la valeur sociétale ».

Un outil de résilience, universel et local

L’agenda 2030 des Nations Unies avec ses 17 objectifs de développement durable fournit le cadre de référence et pose les jalons. « L’horizon, c’est demain. Et il en va de la résilience de maillons économiques incontournables. Nous avons là un outil qui est à la fois universel et local, par sa déclinaison au sein du Plan National pour un Développement Durable Luxembourg 2030. Cet outil permet d’être agile, d’anticiper. Au travers de l’impulsion donnée par les activités au sein de la chaîne de valeur de l’entreprise, on peut intégrer les valeurs du développement durable et de la RSE, sans être obnubilé par cette notion de ‘’responsabilité’’ qui peut paraître lourde. On peut au contraire s’insérer presque naturellement dans un mouvement général, sociétal, dans une démarche qui sera mesurable économiquement. On peut s’appuyer sur quelque chose de structuré, qui devient un vecteur de communication efficace ».

Pour le leader de Deveco, il est temps : « Il y a une certaine pression qui vient du marché. De plus en plus d ‘appels d’offres intègrent les critères RSE. Des grandes entreprises écartent des fournisseurs ou des co-contractants qui n’entrent pas ou plus dans les critères. Il faut donc, en plus d’être responsable, être ‘’ready’’, être proactif, être performant. Il y a un intérêt pour cette approche, qui donne de la valeur à l’engagement sociétal. Nous proposons une méthode, qui peut être couronnée par une certification indépendante sous forme du Label INDR. Cela devient la cerise sur le gâteau, un gage de qualité supplémentaire qui permet de se différencier ».

Alain Ducat avec Deveco (Partenaire Infogreen)
Illustrations/vidéo : Deveco
Photo : Infogreen

Vidéo sur youtube : https://youtu.be/t-1Hf8rGJq8
Article tiré du dossier du mois « R é S ili E nce ? »

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Publié le jeudi 16 décembre 2021
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