Des mesures précises pour améliorer vos performances énergétiques et environnementales

Des mesures précises pour améliorer vos performances énergétiques et environnementales

Pour passer sans encombre cet hiver et les prochains, des mesures simples et non invasives peuvent faire rapidement gagner plus de 10% d’énergie.

La crise actuelle tant au niveau de l’inflation du prix de l’énergie que des difficultés d’approvisionnement en matériaux de construction doit nous permettre de revoir complétement notre gestion des bâtiments ainsi que nos modes de construction. En changeant d’approche nous pouvons passer d’un gouffre financier à un impact positif sur l’environnement.

Pour passer sans encombre cet hiver et les prochains, des mesures simples et non invasives peuvent faire rapidement gagner plus de 10% d’énergie. À l’autre bout du spectre les matériaux écologiques et les principes de déconstructions permettent de garantir un parc immobilier sain qui ne représentent plus une charge mais une opportunité d’évolution.

Audit Énergétique => Gagner facilement 10% de vos factures électriques

Pourquoi ?

Nous mettons tout en œuvre pour réduire l’impact du secteur du bâtiment, jusqu’à lui permettre de créer des impacts positifs. Les lois actuelles sur les nouvelles constructions sont déjà parmi les plus performantes au monde, comme l’a encore rappelé le Ministre Turmes devant la Chambre des Métiers récemment. La crise écologique et économie que nous vivons actuellement doit être l’ultime déclencheur entrainant les propriétaires dans la mise en œuvre d’actions concrètes permettant des améliorations significatives de leurs biens immobiliers. Les gisements d’économies de quasiment tous les bâtiments sont d’au moins 10% avec des mesures simples.

Comment ?

Trois axes encadrent ce processus :

La mesure des consommations et la première étape de l’assainissement énergétique, car on ne peut corriger de manière pérenne ce que l’on ne connait pas précisément.

Différents niveaux de mesure peuvent être engagés suivant la complexité du projet. La maitrise de sa consommation via les factures est le point de départ mais ne suffit pas à poursuivre la démarche. Il faut d’une part un niveau de précision minimum dans cette collecte d’information tel que : la consommation le jour ou la nuit, l’hiver ou l’été, pour l’activité ou le conditionnement du bâtiment. Pour faire, PROgroup a mis en place des partenariats apportant une expertise dans le domaine du monitoring et de mesures de la ventilation des consommations électriques en fonction des appareils consommateurs, à la fois simple et non invasif.

Ces données conduisent à l’identification et la priorisation des postes de consommations. Par ailleurs, elles permettent d’envisager les solutions architecturales et techniques adaptées à chaque profil de client afin de lier économies d’énergies et confort. Le monitoring précis des consommations électriques permet régulièrement de réaliser des économies d’au moins 10% de la facture électrique en optimisant le réglage et le fonctionnement des différentes installations. Par ailleurs, l’analyse de ces données permet également d’estimer précisément les gains énergétiques et financier pour des potentiels investissements.

Viennent ensuite les améliorations architecturales qui diminuent les besoins à la source (protections solaires, réaménagement, isolation) et les améliorations techniques aussi bien sur la production que la distribution de chaleur. L’objectif européen étant de sortir rapidement des énergies fossiles, tous les acteurs doivent faire une transition vers des sources d’apprivoisement responsables. En effet la gestion durable de la filière bois énergie n’est pas extensible indéfiniment et nous constatons déjà une augmentation significative des prix d’achat de la biomasse et l’impact actuel en gaz à effet de serre de l’électricité est toujours trop élevé pour faire des pompes à chaleur une solution magique. C’est un ensemble de mesures que nous devons mettre en œuvre pour répondre aux enjeux climatiques et économiques et assurer la résilience du secteur du bâtiment.Viennent ensuite les améliorations architecturales qui diminuent les besoins à la source (protections solaires, réaménagement, isolation) et les améliorations techniques aussi bien sur la production que la distribution de chaleur. L’objectif européen étant de sortir rapidement des énergies fossiles, tous les acteurs doivent faire une transition vers des sources d’apprivoisement responsables. En effet la gestion durable de la filière bois énergie n’est pas extensible indéfiniment et nous constatons déjà une augmentation significative des prix d’achat de la biomasse et l’impact actuel en gaz à effet de serre de l’électricité est toujours trop élevé pour faire des pompes à chaleur une solution magique. C’est un ensemble de mesures que nous devons mettre en œuvre pour répondre aux enjeux climatiques et économiques et assurer la résilience du secteur du bâtiment.

Gestion et réemploi des matériaux

Pourquoi ?

Le second axe que PROgroup développe est la gestion de l’inventaire des matériaux lors d’une nouvelle construction.

En préambule, il est important de bien différencier la notions d’« économie circulaire » de la notion de « réemploi des matériaux ». Dans l’économie circulaire, il s’agit de donner de multiples usages à qualité égale à une ressource. L’économie circulaire est donc un point de vue selon lequel une ressource ne devient jamais un déchet. En fin de vie, elle peut être réemployée ou recyclée ou upcyclée. Le réemploi des matériaux est une approche circulaire très intéressante, si le bâtiment est conçu dès le départ pour le désassemblage.

La pénurie des matériaux devient un peu plus chaque jour le premier enjeu de cette notion très concrète.

Le second enjeu est économique ! Lorsque les structures et les procédures auront été mises en place dès la conception du projet pour un désassemblage aisé, une diminution du coût global de possession des matériaux deviendra une réalité. Cette affirmation trouve en partie raison dans la valeur résiduelle que les matériaux auront ainsi acquise. Le réemploi nécessite, au départ, un seul investissement en main d’œuvre et en temps, dû, notamment, à la dépose méthodique et au stockage. Cet investissement de départ sera largement rentabilisé lors de la revente ou la réutilisation des matériaux récupérés. L’intégration financière de cette approche nécessite que la quantité et la qualité des matériaux soit connus dès leur première utilisation dans un projet de construction.

L’enjeu climatique est également conséquent en sachant que la construction et la déconstruction en Europe représente 35% de l’ensemble des déchets générés (Eurostat, 2020). Enfin, le réemploi des matériaux favorisera la création de nouveaux emplois (déconstructeur, valoriste, etc.) ainsi qu’à faire évoluer et gagner en compétences les entreprises de construction locales.

Aujourd’hui en Europe de l’Ouest, seul 1% des éléments de construction sont réemployés. A la place, ils sont recyclés ou mis en décharge (Projet Interreg NWE FCRBE, 2021). Le défi est donc de taille !

Comment ?

Nous proposons de déterminer, dès la phase étude, le poids du bâtiment en tenant compte des matériaux qui le composera. L’objectif est de créer un inventaire des matériaux et produits dont le bâtiment est constitué. Dans la pratique, suivant la loi de pareto, il ne s’agit pas de disposer de 100% des matériaux, mais bien de disposer des éléments les plus lourds.

Différentes plateformes proposent aujourd’hui d’enregistrer des données matériaux afin de permettre la réalisation d’un bilan des matériaux et/ou de créer un « passeport matériaux », véritable carte de visite du matériau. PROgroup travaille sur divers projets qui propose une solution qui permet d’enregistrer les données afin d’établir ce « passeport matériaux ». La mise en pratique montre que le secteur de la construction doit encore s’approprier ce sujet et développer des processus et automatismes.

Par ailleurs, afin d’avoir une vue globale du niveau de circularité d’un projet, nous déterminons un « indice de circularité ». L’« indice de circularité » que nous utilisons se base sur une méthode d’évaluation qui tient compte de la manière dont un produit est réalisé et comment le produit sera valorisé à la fin de son cycle d’usage. Le résultat final est exprimé en pourcentage. Ceci permet une comparaison entre différents produits.

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Notre expérience démontre qu’au-delà de la connaissance des matériaux, le calcul de l’« indice de circularité » nécessite également une bonne connaissance de l’assemblage des différents produits qui forment un élément et de la manière dont ils interagissent. Il est également important de s’assurer dans la phase réalisation que, d’une part, les bons produits soient utilisés et que, d’autre part, les techniques d’assemblage préconisées soient réellement appliquées.

Conclusion

Le domaine de la construction est en plein changement. Avoir une réflexion systémique et circulaire qui englobe le nouveau bâti et le bâti existant permet de répondre aux enjeux actuels.

Il est essentiel de d’abord mesurer la performance réelle d’un bâtiment avant de réellement et systématiquement améliorer la situation. Pour l’existant, cela comprend l’analyse du comportement des utilisateurs via un monitoring de ses consommations énergétiques.

Si vous souhaitez lancer un projet de construction circulaire, il est essentiel de mettre en place de nouveau indicateurs, comme le poids, le « passeport matériaux » et l’indice de circularité afin de pouvoir comprendre les enjeux et de pouvoir réellement mesurer l’amélioration qui s’en suit.

Les résultats ne pourront être au rendez-vous que si les différents intervenants (Architecte, Maitre d’ouvrage, Bureaux d’études, Entreprises, etc.) du projet de construction/rénovation apprivoisent ensemble ces nouvelles pratiques dès le début du projet et tout au long du projet, jusqu’à la réception afin de s’assurer que les mesures prévues ont effectivement bien été mises en place sur chantier. Ainsi, PROgroup travaille selon cette démarche de façon collaborative et systémique avec un savoir-faire de plus de 25 ans dans le domaine de la gestion de projet et des économies d’économies d’énergie, et de 10 ans le domaine de l’économie circulaire.

Ophélie BLAUEN et Romain LUBIN, pour PROgroup

Extrait du dossier du mois « Bâtir d’autres modèles »

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Publié le jeudi 17 novembre 2022
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