coeba : l'humain au cœur des projets

coeba : l’humain au cœur des projets

Durabilité, humanité et courage sont les trois piliers de la société basée à Bereldange, Wasserbillig et Rambrouch. Grâce à l’implication de l’ensemble du staff, coeba propose une vision toute personnelle de l’architecture où la préservation de la planète est au cœur des attentions.

coeba a été fondée en 1974 par André Lefèvre et Klaus Schmitz. En 2004, Dave, le fils d’André, a repris le bureau avec Olivier Georges et Marco Ramos. Progressivement, l’aspect durabilité a suivi son petit bonhomme de chemin pour qu’en 2016, coeba s’octroie officiellement comme mission de développer des bâtiments à l’épreuve du temps, efficaces, sains et attrayants.

Marisa Fernandes
Marisa Fernandes - ©Linda Blatzek

Aujourd’hui, l’expertise de la société n’est plus à démontrer. Au-delà du savoir-faire architectural, chez coeba, la philosophie est de toujours mettre l’humain au centre de tout, que cela soit dans les différents projets ou dans la gestion interne. « Pour nous, c’est très important », souligne Marisa Fernandes, adjointe administrative et financière, responsable des Ressources Humaines. « L’humain est la base de tout bon fonctionnement. Si l’humain va bien, l’équipe va bien, et les projets seront meilleurs. C’est un ensemble. »

Une manière de fonctionner suivie et appréciée par les clients. Des projets, comme la Maison Relais Angelsberg, ont marqué les esprits par leur approche et l’utilisation de matériaux biosourcés. Une philosophie qui parle également aux collaborateurs. « Surtout chez les jeunes qui s’intéressent particulièrement aux côtés durable et social. On retrouve cet enthousiasme jusque dans leur lettre de motivation. Ils souhaitent nous rejoindre car ils ont entendu parler de nos valeurs. D’ailleurs, nous sommes toujours à la recherche de pépites comme des chefs de projets qui pourront apporter leur expérience dans nos projets, mais également une certaine curiosité, une envie d’essayer de nouveaux matériaux. »

Une curiosité appréciée car elle permet de regarder plus loin. « coeba est reconnue pour son savoir-faire, mais aussi pour apporter une certaine fraîcheur au secteur, en travaillant durablement et en osant certains matériaux », poursuit Petra Vankerkom, architecte et Master of Arts. coopération au développement durable. « Pour que nos projets prennent vie, c’est avant tout un travail d’équipe où chacun se met à la place des personnes qui vont profiter des lieux. »

Qualité de vie et de travail

Et pour que chaque employé se sente bien, coeba leur propose trois sites de travail : Bereldange, Wasserbillig (idéal pour les résidents allemands) et Rambrouch (proche de la frontière belge). « Une décision logique à nos yeux, car cela évite de longs déplacements », précise Marisa Fernandes. « D’autant que nous avons une équipe internationale. Cela offre donc un certain confort de vie et cela réduit notre empreinte carbone. Le but est de trouver le meilleur compromis vie privée – vie professionnelle. Si on gagne du temps au quotidien avec un trajet de 30 minutes, on gagne en qualité de vie. On peut profiter de ses proches et de ses loisirs. Cela a donc un impact positif sur le moral. »

Petra Vankerkom
Petra Vankerkom - ©Linda Blatzek

Et pour que la mécanique tourne parfaitement, l’écoute des attentes et la mise en valeur des expertises de chacun sont importantes. Dans cette optique, coeba récompense les efforts de ses équipes par une rémunération équitable, qui tient compte des compétences et des réalisations. La valorisation du travail passe également par l’intégration des nouveaux salariés via un processus d’accueil formalisé. Des formations sont également proposées, tout comme l’intégration dans un mode de gestion participatif, où chacun est encouragé à s’impliquer dans les décisions de l’entreprise.

« Chacun est libre de donner son avis via une communication interne, via les entretiens individuels, ou encore par le biais d’enquêtes anonymes », explique Petra Vankerkom. « Même si nous travaillons sur trois sites, des réunions régulières sont mises en place pour que tout le monde se retrouve et que nous conservions cet esprit d’équipe. »

Une mission et une vision

Une philosophie qui est de plus en plus appréciée au Luxembourg, même s’il faut continuer à communiquer pour que le message passe. L’objectif 2030 avec le 3e plan national pour le développement durable est évidemment dans toutes les têtes. « C’est un gros challenge. Nous venons d’ailleurs de mettre en place notre programme RSE qui est très important à nos yeux. Bien souvent, les architectes ne sont concentrés que sur la construction. Outre les matériaux durables, il faut également tenir compte de l’aspect social. »

Dans cette approche RSE, l’équipe de coeba a mis en avant une mission et une vision. La mission est de concevoir des solutions d’architecture et de construction durables, contribuant au bien être des personnes et au respect de l’environnement. Quant à la vision, c’est être un acteur majeur dans la conception de solutions durables, inspirant la société de manière positive et créative par rapport aux enjeux environnementaux, sociaux et économiques.

« La durabilité n’est pas un mythe mais une réalité. Pour encore trop de personnes à mes yeux, l’aspect financier freine cet élan en faveur de la planète. Il faut se focaliser sur le long terme. Même si, à la base, l’investissement dans un projet est plus onéreux, les bénéfices seront toujours au rendez-vous. Que cela soit financièrement ou qualitativement. Les matériaux que nous conseillons ont une grande résistance dans le temps. Nos projets n’en sont que meilleurs dans l’esprit de l’économie circulaire. »

Maison Relais Angelsberg
Maison Relais Angelsberg - ©Steve Troes

coeba pense à la société dans son ensemble et éprouve une responsabilité pour l’équité intragénérationnelle définie dans les objectifs du « 3e Plan national pour un Développement Durable Luxembourg 2030 ». coeba agit au-delà des frontières luxembourgeoises et déploie ses compétences au niveau mondial, en étendant ses activités à la mise en œuvre de projets de développement durable au Népal. Pour ce faire, coeba associe ses compétences à celles de l’association à but non lucratif A Smile for Nepal, fondée en 2015 par Petra Vankerkom. Cet engagement montre comment la responsabilité sociale globale peut être intégrée dans la culture d’entreprise et dans la société. Pour soutenir cette cause, coeba met à disposition son temps, ses ressources, ses expertises et ses compétences.

Sébastien Yernaux
Photos : ©coeba
Cet article est extrait du ➡️ dossier du mois consacré aux transitions et qui a pour titre « Embarquement immédiat »

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Publié le vendredi 22 mars 2024
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