THEMA, Warmly Recommanded

THEMA, Warmly Recommanded

Ingénieurs avant d’être vendeurs, THEMA met son expertise acquise grâce à plus de 25 ans d’expérience du terrain à la disposition de ses clients.

Rencontre avec Pierre Collette, administrateur délégué chez THEMA

Quelle est la raison de votre présence sur ce salon de l’innovation (NDLR : salon de l’innovation organisé les 4, 5 et 6 octobre 2017 à l’occasion des 15 ans du groupe CDEC) ?
Nous avons choisi de participer à ce salon car nous souhaitons nous développer sur le marché luxembourgeois auquel nous sommes en mesure de proposer notre expertise dans les domaines de la biomasse (pellets, plaquettes de bois et bûches), de la cogénération, de l’énergie solaire et des chaudières gaz à condensation. Cette expertise, nous l’avons acquise sur le marché belge, plus précisément sur le marché Wallonie-Bruxelles où nous sommes leaders depuis de nombreuses années.

Quelle est l’histoire de la société THEMA en quelques mots ?
Quand nous avons commencé nos activités en 1989, nous étions des pionniers dans le secteur des chaudières à condensation à très haut rendement et à très faibles émissions de NOx, avec la marque néerlandaise REMEHA, qui à l’époque, a été notre premier partenaire. Puis, au fil des années, nous nous sommes rendu compte que la production d’énergie ferait de plus en plus partie d’un système qui engloberait plusieurs sources d’énergie. Nous avons donc cherché d’autres fabricants avec lesquels collaborer. Aujourd’hui, nous proposons plus d’une quinzaine de marques. Nous avons sélectionné ce qu’il y a de mieux en termes de qualité et de performance chez les meilleurs fabricants européens avec comme critère essentiel, non seulement l’optimisation de la consommation d’énergie, mais aussi la réduction des émissions des gaz à effet de serre.

Quelles sont les forces de THEMA ?
Notre positionnement sur le marché nous offre l’avantage de fonctionner en totale indépendance par rapport à nos fournisseurs. Nous les sélectionnons en fonction de la qualité de leurs produits et nous ne proposons pas nécessairement l’ensemble de leur gamme, mais le meilleur produit dans un segment déterminé. Nous ne vendrons jamais un matériel qui ne répond pas à nos critères de sélection ou dans lequel nous ne croyons pas. Cette philosophie est l’ADN de THEMA.

THEMA est une entreprise familiale à taille humaine où le service reste une valeur essentielle. La satisfaction de nos clients est primordiale. Nous sommes des ingénieurs avant d’être des fournisseurs de matériel et nous vendons un concept avant de vendre un produit. Nos ingénieurs développent des solutions sur-mesure en fonction des besoins de chaque projet ou de chaque bâtiment. Ces solutions s’adressent aux maîtres d’œuvre publics ou privés, aux bureaux d’études, aux architectes, aux administrations et bien entendu aux installateurs. Nos services comprennent aussi bien l’avant-vente (la documentation, le conseil, l’étude et la formation), que la vente et l’après-vente (l’assistance sur chantier, le SAV et la maintenance pour le compte des professionnels du génie climatique).

Comment voyez-vous l’avenir au niveau de l’énergie ?
Le plus gros défi devant lequel nous nous trouvons aujourd’hui, est la pollution. L’ozone ou le carbone suie (qui fait partie de la famille des particules) ainsi que le CO2 sont à la fois des polluants de l’air et du climat, c’est un poison pour notre planète. Deux approches sont possibles : on peut chercher à réduire ces émissions et/ou chercher à les supprimer. En isolant toujours mieux les bâtiments, on économise de l’énergie et on réduit les rejets, mais on ne les supprime pas totalement. La Terre n’est capable d’absorber qu’une partie seulement de ces émissions et celles qui sont rejetées dans l’atmosphère sans pouvoir être absorbées s’y accumulent. Plus on en émet et plus la pollution de l’air accentue le réchauffement climatique. Le but ne doit pas être de faire des économies, mais bien de supprimer les émissions. Je vois donc l’avenir de l’énergie dans le solaire, la biomasse, l’éolien, les marées, les chutes d’eau, la cogénération, voire le nucléaire si on fait abstraction des risques encourus… Bref, dans tout ce qui produit de l’énergie sans émettre de CO2 parce que c’est le CO2 notre ennemi et non le fait de consommer de l’énergie. Nous devons changer notre façon d’aborder l’énergie, non plus en termes d’investissement et d’amortissement mais en termes de confort et d’écologie.

Vous êtes notamment venus présenter sur ce salon les chaudières biomasse de votre partenaire autrichien Windhager. Le bois est-il une solution alternative dans cette optique de pollution zéro ?
Il faut savoir que l’arbre, quand il pourrit, rejette du CO2 de la même façon que quand il est utilisé comme combustible. Le fait de le brûler permet donc de ne pas augmenter les émissions de CO2 et, comme les forêts sont renouvelables et que l’on peut replanter ce qu’on a consommé, on a bien entendu tout intérêt à utiliser le bois. WINDHAGER est un pionnier en termes de qualité de combustion et de rendement, ce qui permet d’émettre très très peu de particules fines dans l’atmosphère. De plus, on consomme une source d’énergie locale ce qui favorise l’économie circulaire et réduit encore les émissions de CO2 provenant du transport de combustible. Concernant les plaquettes de bois et les bûches, il n’existe pas encore de norme qualitative tant d’un point de vue calorifique et qu’écologique. Par contre pour les pellets, il existe deux normes qui sont vivement recommandées : DIN et EN+, EN+ ayant une valeur ajoutée, celle de garantir le replantage. Le rendement et la maintenance d’une chaudière utilisant des pellets labellisés par l’une de ces deux normes, seront optimisés.

Mélanie Trélat

Source : NEOMAG #10

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Publié le mardi 19 décembre 2017
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