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Pour les Pays de la mer du Nord, la région Benelux-Royaume-Uni forme le premier cluster international d'énergie éolienne en mer

Pour les Pays de la mer du Nord, la région Benelux-Royaume-Uni forme le premier cluster international d’énergie éolienne en mer

Les ministères de l’Énergie et du Climat des pays riverains de la mer du Nord se sont concertés le 19 décembre sur l’avancement de leur coopération au sein du North Seas Energy Forum. En 2016, les pays de la mer du Nord ont convenu, à l’initiative des Pays-Bas, de coopérer plus étroitement afin de rendre le développement de l’énergie éolienne en mer plus rentable. À mi-chemin du plan d’action, le duo de la présidence (Pays-Bas et Commission européenne) a invité le High Level Group on North Seas à dresser un bilan avec le Secrétariat général Benelux.

Les directeurs généraux des pays de la mer du Nord ont discuté d’une série de résultats notables. Les Pays-Bas ont annoncé la première soumission pour la construction d’un grand parc éolien en mer du Nord sans subvention. Au sein du groupe de travail sur les subventions qui se réunit tous les trois mois au Secrétariat général Benelux, les pays échangent les bonnes pratiques afin d’affiner encore les mécanismes d’appui. Le groupe a également travaillé sur un mécanisme d’information double qui offrira à l’industrie plus de clarté quant aux marchés publics à venir et qui s’étale mieux dans le temps. Cette plus grande certitude en matière d’investissement fait encore baisser les coûts de l’énergie éolienne en mer. À terme, les pays pourront ainsi encore revoir leurs subventions à la baisse.

Les pays de la mer du Nord se sont aussi tournés vers l’avenir. En ce moment, les pays travaillent sur des accords énergétiques ayant pour horizon 2030 et qui transposent dans la politique nationale les décisions prises dans le cadre de l’accord climatique de Paris. Ils dégagent les grands choix permettant de continuer à garantir un approvisionnement énergétique payable, durable et fiable. Des décisions doivent maintenant être prises afin de réaliser de nouvelles économies à moyen terme. Il s’agit d’avoir recours aux nouvelles technologies, par exemple une « île énergétique », et de créer des économies d’échelle en travaillant au niveau international.

La région Benelux–Royaume-Uni en particulier dispose de nombreux atouts pour devenir un cluster énergétique international, avec la combinaison éoliennes en mer et commerce énergétique entre les pays. Les discussions déjà initiées et la coopération existante ont été déterminantes pour désigner cette région comme projet pilote de plaque tournante énergétique durable de l’avenir.

Le secrétaire général du Benelux, Thomas Antoine, a de nouveau tendu la main aux pays : « Il est important de faire reposer les choix pour l’avenir sur des faits et des études approfondies. Mais quand ces derniers sont sur la table, il revient aux pays de les étudier ensemble et de prendre une décision quant au projet concret. En tant que lieu de rencontre neutre, le Secrétariat général Benelux reste votre fidèle partenaire à cette fin. »

Source : www.benelux.int

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Publié le jeudi 4 janvier 2018
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