Le 28 janvier 2018 : 65e journée mondiale des lépreux

Le 28 janvier 2018 : 65e journée mondiale des lépreux

La journée mondiale des lépreux est désormais devenue une journée internationale commémorative. Pourtant, peu nombreux sont ceux qui se rappellent que Raoul Follereau se trouve à l’origine de ce jour. Il y a exactement 65 ans, l’humaniste français a fondé la journée mondiale des personnes atteintes de la lèpre pour attirer l’attention sur les personnes qui sont dans le besoin de soutien médical. C’est en son honneur qu’a été créée la Fondation Follereau Luxembourg en 1966. La Fondation saisit l’occasion de cette journée pour attirer l’attention sur la discrimination générale des personnes souffrant de la lèpre. Et ceci encore aujourd’hui.

En effet, des plaques blanches sur la peau, qui ne font pas mal, ne constituent pas une raison pour consulter un médecin. Cependant, elles peuvent être les premiers symptômes visibles de la maladie.

Alors qu’on demande aux malades pour quelles raisons ils hésitent à consulter un médecin, souvent l’argument est la grande distance pour arriver au prochain centre de santé ou après avoir pris la route, ils attendent le médecin pendant des heures en vain.

Afin d’éviter ce genre de situation, la DAHW-Togo, partenaire togolais de la Fondation Follereau, apporte l’appui médical vers les malades dans les villages.

Franz Wiedemann, responsable de la DAHW-Togo, explique comment le travail de terrain se déroule concrètement : « Depuis 2015, nous avons commencé à délocaliser le suivi et le traitement des patients souffrant de maladies tropicales négligées vers les villages. Le travail devait se faire là où se trouvent les malades, pour ainsi raccourcir leur trajet et pour garantir une meilleure efficience de l’appui médical. Cela n’écarte aucunement la collaboration avec les acteurs nationaux telles que les instititutions ministérielles. Ils sont responsables de l’élaboration des guides nationaux et assurent un contrôle-qualité des projets lancés et des aides sanitaires apportées. Des médecins et des agents de santé locaux sont ainsi directement soutenus, formés et sollicités dans leur travail de terrain. Le dépistage, le diagnostic, le traitement et le suivi se fait désormais dans l’environnement direct des personnes concernées. »

Cette manière de procéder a fait ses preuves. Les résultats chiffrés sont concluants : le nombre de patients augmente, car de plus en plus de malades peuvent être dépistés à un stade précoce et ainsi avoir une meilleure chance d’être soignés. Ainsi 7.000 plaies ont pu être diagnostiquées rapidement et soignées de manière adéquate. Plus de 64.000 personnes ont pu être auscultées et sensibilisées au niveau communal en 2016.

Franz Wiedemann porte un regard confiant sur le projet commun : « Le projet démontre de manière remarquable que l’appui ciblé, surtout dans le domaine de la santé, s’est avéré être une approche concluante, et ceci pas uniquement pour les patients atteints de maladies tropicales négligées. »

Pour plus d’informations : www.ffl.lu

Communiqué par la Fondation Follereau

Communiqué
Publié le vendredi 26 janvier 2018
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