La transparence du vert

La transparence du vert

« L’âme de fonds »… Une plongée au cœur de la finance durable où petites organisations et importants organismes financiers jouent une partition commune pour l’avenir de la planète.

Il y a quelques années encore, de célèbres poudres à lessiver se vantaient de laver plus blanc que blanc. Aujourd’hui, la couleur dominante est le vert que l’on retrouve dans chaque secteur de notre société. Même celui de la finance s’y est engagé à corps perdu depuis 2020. Encore faut-il que chacun s’y retrouve sans y perdre son âme.

En effet, la finance durable est devenue un sujet incontournable dans le monde des affaires. Les investisseurs cherchent de plus en plus à placer leur argent dans des entreprises et des projets ayant un impact positif sur l’environnement et la société. Le Luxembourg, connu pour être un centre financier international, n’y a pas échappé et a pris des mesures pour encourager la finance durable dans le pays.

Évidemment, la frontière avec le greenwashing est mince. Incorporer du vert dans les fonds d’investissement peut, soit s’apparenter à un geste pour la planète, soit à une opération séduction pour offrir une belle façade aux clients.

Afin de jouer la carte de la transparence, le gouvernement luxembourgeois est donc entré dans la danse en créant une taxonomie facilitant aux investisseurs l’identification des meilleurs fonds durables. De fait, cette taxonomie est un système de classification des activités économiques en fonction de leur impact environnemental. Elle permet aux clients d’évaluer si un investissement est réellement durable ou s’il s’agit simplement de greenwashing.

La taxonomie luxembourgeoise est basée sur les critères de l’Union européenne. Elle identifie six objectifs environnementaux. D’abord la lutte contre le changement climatique, et l’adaptation au changement climatique. Ensuite, l’utilisation durable et la protection de l’eau et des ressources marines ; la transition vers une économie circulaire, la prévention et le contrôle de la pollution. Enfin, la protection et la restauration de la biodiversité et des écosystèmes.

Le Grand-Duché est un des leaders dans la finance durable, tout comme le sont la France et les Pays-Bas. Le pays a créé un cadre réglementaire favorable à cette finance verte et a lancé des initiatives pour encourager les investissements durables. Ils sont importants pour l’avenir de notre planète et peuvent aider à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à protéger la biodiversité et à promouvoir une économie circulaire.

Comme le soulignait Michèle Obama, « La réussite ne se mesure pas à l’argent que vous gagnez mais à votre capacité à changer les vies des gens. » Que l’on soit une petite organisation ou un groupe financier d’envergure, chacun a son rôle à jouer pour le développement de demain.

Bonne lecture ! Découvrez dès aujourd’hui en ligne notre nouveau dossier du mois « L’âme de fonds »

Sébastien Yernaux

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Publié le lundi 15 mai 2023
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