La construction durable dans les bâtiments publics

La construction durable dans les bâtiments publics

En date du 11 mai, François Bausch a présenté la stratégie de la construction durable dans le cadre des projets de l’Administration des Bâtiments publics et du Fonds Belval aux membres de la Commission du Développement durable ainsi qu’à la presse.

« L’État se voit dans un rôle précurseur non seulement dans la constructions des nouveaux bâtiments mais également dans l’assainissement du patrimoine existant. L’État est actuellement en possession de 1.500 bâtiments qu’il veut entretenir et rénover selon une stratégie innovatrice. Toutes les nouvelles constructions auront une performance énergétique très élevée, selon les principes de l’étude Rifkin », a précisé François Bausch. « L’État, en investissant dans de nouveaux concepts, créera un ensemble de bonnes pratiques qui servira considérablement à la construction privée ».

Les nouvelles constructions

En effet, la vision 2050 de l’Administration des bâtiments publics et du Fonds Belval est la réduction de la consommation énergétique d’une part et la construction de bâtiments intelligents, zéro énergie ou à énergie positive, durables et circulaires, offrant une qualité de vie élevée, d’autre part.

Ces objectifs sont mis en œuvre par l’application de concepts qui reposent sur la combinaison intelligente d’une construction de qualité et d’installations techniques réduites au minimum. Les énergies renouvelables jouent un rôle prépondérant, à savoir les chauffages à copeaux de bois ou pellets, les panneaux thermiques, la hydro- ou géothermie (Biodiversum Haff Remich, Bibliothèque nationale au Kirchberg) ainsi que les installations photovoltaïques ou éoliennes (5 bâtiments à Belval). Un matériau très intéressant est le bois mis en exergue au bâtiment de l’Administration de la nature et des forêts à Diekirch.

Le patrimoine existant de l’État

Plusieurs projets-pilote de bâtiments à énergie positive ou de constructions en bois feuillu ont été conçus par l’État, comme le Lycée technique pour professions de Santé à Ettelbruck, l’ANF à Diekirch, la Maison d’enfants de l’État à Schifflange ou une structure d’hébergement pour personnes sans-abri à Sandweiler.

Un bel exemple est également celui des bâtiments de l’économie circulaire, comme le pavillon luxembourgeois pour l’exposition universelle à Dubai.

Il s’agit d’un mode de construction totalement réversible en matériaux sains et recyclables.

La gestion des déchets

Le Fonds Belval et l’Administration des bâtiments publics appliquent tous les deux les principes d’une gestion écologique des déchets de construction. Le bâtiment administratif à Belval a même reçu le label de qualité de SuperDréckskëscht. D’autres aspects pris en compte sont l’optimisation et le réglage des installations techniques, la sensibilisation de l’utilisateur en vue d’un bon usage des bâtiments, le monitoring énergétique afin de détecter des anomalies et de sensibiliser l’occupant et l’application du BIM (Building Information Modeling) comme outil de contrôle et d’optimisation des délais, du budget et de la qualité.

La stratégie pour le futur

Dorénavant, l’État mise sur une organisation poussée de formations internes et externes pour les collaborateurs, l’application systématique de projets-pilote et finalement la publication de leurs résultats afin de faire connaître au maximum les expériences et conclusions tirées.

Sur la photo : (de g. à dr.) Luc Dhamen ; Jean Leyder ; Christian Ginter ; François Bausch © MDDI

Source : www.gouvernement.lu

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Publié le lundi 15 mai 2017
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