Bilan environnemental, bilan écologique, mais avant tout bilan stratégique !

Bilan environnemental, bilan écologique, mais avant tout bilan stratégique !

Dès fin de l’année 2018, la Commission européenne a présenté sa vision stratégique en termes de neutralité carbone dont l’objectif est de parvenir à une économie plus prospère, plus compétitive, plus circulaire et surtout neutre pour le climat d’ici 2050.

Cette stratégie présente comment l’Union européenne peut montrer la voie à suivre pour atteindre la neutralité climatique. Les objectifs de l’UE sont repris au niveau national par le Plan national intégré en matière d’énergie et de climat (PNEC) mettant en évidence la nécessité de se doter d’un indicateur de mesure qu’est le carbone.

Le PNEC pose les bases de la politique climatique et énergétique du Luxembourg donc, de facto, de futures exigences ou leviers d’opportunités et d’actions pour le secteur de la construction, dont la part d’impact sur l’empreinte carbone globale n’est pas négligeable.

C’est dans ce contexte que le secteur de la construction a un rôle primordial et déterminant à jouer dans la chaîne de valeur énergétique. Émetteur majeur de CO2, ce secteur peut être une force d’amélioration et d’innovation et présenter ainsi le plus grand levier d’économie de CO2 et donc d’opportunités.

C’est pourquoi, dans une volonté de cohérence durable et de vision stratégique, CDEC, (Conseil pour le Développement Economique de la Construction) a initié, il y a plus de 7 ans maintenant, la réalisation de son bilan carbone pour sa structure et celle de ses entités dont l’IFSB, Neobuild et COCERT.

L’objectif est d’identifier objectivement l’empreinte carbone des activités du groupe et d’en tirer des enseignements technologiques et managériaux afin de les inscrire dans une démarche d’amélioration continue et globale systémique d’intégration des enjeux environnementaux pour laquelle le secteur de la construction luxembourgeois doit être un modèle.

En vue de garantir la transversalité du groupe, mêlant expérience, innovation et formation, CDEC a donc confié la mission empreinte carbone à COCERT.

Expert sur les enjeux énergie climat sectoriels et les leviers opérationnels pour s’engager dans cette transition, COCERT cherche à accompagner une clientèle dans l’élaboration de sa stratégie bas carbone et établit ainsi une feuille de route climat.

Son expérience établie auprès de diverses parties prenantes externes lui confère une place de choix dans cette solution sur mesure ciblant les axes de réduction d’émissions de CO2, en vue d’anticiper au mieux des pistes stratégiques pour les entités du groupe CDEC.

En effet, quand nous pensons « bilan carbone », nous pensons « bilan environnemental » donc bénéfice environnemental. Mais ce bénéfice n’est pas le seul avantage dans la réalisation d’un bilan carbone. Un autre est évidemment aussi économique. Il permet de réduire nos coûts, tout en évaluant notre dépendance aux énergies fossiles.

En plus de répondre aux ambitions nationales et européennes sur le climat, ce bilan carbone va permettre d’anticiper plus efficacement la règlementation, donc les risques carbone inhérents au secteur de la construction, et d’avoir ainsi un véritable outil d’aide à la décision

Enfin, cette évaluation carbone nous permet d’avoir un rôle d’exemplarité, d’information- sensibilisation, de promouvoir notre engagement en lien avec notre stratégie et nos missions opérationnelles et de gagner ainsi en résilience pour le futur.

Ainsi, pour réaliser ces Bilan Carbone®, COCERT, s’appuie sur un « carbon footprint report » via une méthodologie précise permettant de quantifier les émissions de GES, de hiérarchiser le poids de ces émissions, d’apprécier la dépendance des activités et enfin de proposer un plan d’actions à court, moyen et long terme.

Grâce à une collecte de données exhaustive sur les consommations en énergie et en eau des bâtiments, des différents intrants, des déchets ou encore de la mobilité intra-inter entités, la mission aboutit à une vision globale des émissions de gaz à effet de serre de chaque structure où toutes les mesures sont rapportées en équivalent carbone.

Plus spécifiquement pour l’IFSB, entité phare pilotant l’axe stratégique de la formation du groupe CDEC, les résultats ont montré une part non négligeable au niveau des intrants (45 %) et de la part importante des déplacements (27 %) dûe indéniablement au cœur de métier de l’institut, suivie de près par la part énergétique (17 %).

Cela permet donc de rapporter ces données par indicateur mesurable comme le chiffre d’affaires, le nombre de stagiaire ou encore le plus pertinent d’entre eux : les heures de formation / stagiaire.

  • 249 g de CO2/euro de chiffre d’affaires
  • 150 kg de CO2/stagiaire
  • 9,37 kg de CO2/h de formation

Cette évaluation d’émissions de gaz à effet de serre permet au groupe CDEC d’engager, grâce à un benchmarking « carbone », des mesures et leviers d’action opérationnels en vue d’atteindre des objectifs clairs de réduction d’impact environnemental et de gagner ainsi en résilience pour le futur.

Bruno Renders, administrateur et directeur général CDEC
Benoit Martin, directeur COCERT

Article tiré du NEOMAG#38
Plus d’informations : http://neobuild.lu/ressources/neomag
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Publié le mardi 29 juin 2021
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