OIKOPOLIS : « Ne cesser d'amplifier le faisable »

OIKOPOLIS : « Ne cesser d’amplifier le faisable »

Le groupe OIKOPOLIS, formée notamment par la coopérative des fermiers bio du Luxembourg (BIOG), le grossiste BIOGROS et la chaîne de bio-marchés NATURATA, présente son tout premier rapport de durabilité. Dans 63 pages, la publication en langue allemande explique notamment le concept de durabilité soutenu par le groupe OIKOPOLIS et les conséquences résultant de cette interpretation. Car en effet, bien que le concept de durabilité soit très populaire, sa définition reste assez vague.

Par contre, le rapport donne un aperçu des différents aspects formant, selon le groupe OIKOPOLIS, l’idéal de la durabilité. Agir dans son sens implique de tenir compte des besoins des générations à venir et d’en orienter ses actions – au niveau social et mental pas moins que dans le domaine de l’économie et, bien sûr, de l’écologie.

Responsabilité sociale et protection de l’environnement

L’impact de toutes ses composantes sur le concept de la durabilité visée par OIKOPOLIS est évident. C’est pour ça que la nouvelle publication présente toute une panoplie d‘activités n’étant à la fois plus qu’un inventaire instantané. On y informe, entre autres, du cadre sociétal dans lequel se situe le groupe OIKOPOLIS et dont il dérive sa responsabilité social. D’autre côté, les mesures prises pour le bien de la durabilité écologique par les entreprises OIKOPOLIS se déclinent en plusieures manières d’épargner les ressources naturelles. Dans ce contexte, il est question du transport et de la mobilité, de l’immotique, la stratégie d’emballages et de la gérance des déchets, pour ne nommer que quelques exemples. 

Pour conclure, le rapport donne une première ébauche de la compensation carbone vue par OIKOPOLIS. L’émission de gaz carbonique étant un mal inévitable de nos jours, le groupe OIKOPOLIS vise non seulement à réduire ses émissions à un stricte minimum, mais aussi à compenser les émissions causées par ses activités. Pour de nombreux raisons, nommées dans le rapport, l’agriculture biologique s’impose comme destinataire idéal des prestations compensatoires.

La durabilité – un projet continu

En plus de tout cela, la coopération du groupe OIKOPOLIS avec le Centre de Recherche Public Henri Tudor continue à porter ses fruits. C’était avec l’aide des rechercheurs du CRP HT qu’OIKOPOLIS avait confectionné un outil de documentation des émissions carboniques générées par les differentes activités du groupe et/ou les entreprises de son reseau. Cet outil facilite le calcul et l’analyse de l‘empreinte carbone du groupe OIKOPOLIS d’année en année permettant ainsi d’optimiser les investissements en faveur de la durabilité écologique. La publication continue de ces efforts va de soi.

Actuellement, les responsables du groupe OIKOPOLIS visent un projet dont la mise en pratique base sur la collaboration avec le Centre Tudor : la participation au programme européen INTERREG dédié à l’étude de la durabilité. Le coup d’envoi vient d’être donné.

En fin de compte, le souci de durabilité dont le groupe OIKOPOLIS fait preuve dans ce rapport rappelle un raisonnement récemment articulé par Klaus Töpfer, ancien directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’Environnement : « Quelles que soient le cibles et politiques formulées à l’échelle globale, les entreprises devraient insister d’ores et déjà à faire le faisable. […] Tous ceux sont en route vers la durabilité qui ne cessent pas d’amplifier le faisable. »

Communiqué par Oikopolis / Photo par Marlene Soares pour LG Magazine

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Publié le vendredi 27 septembre 2013
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