Le Luxembourg et la France en accord sur la mobilité transfrontalière

Le Luxembourg et la France en accord sur la mobilité transfrontalière

Lors d’une entrevue le 20 mars 2017, le ministre du Développement durable et des Infrastructures, François Bausch, et le secrétaire d’État français chargé du Budget et des Comptes publics, Christian Eckert, ont convenu d’une collaboration franco-luxembourgeoise dans le domaine de la mobilité transfrontalière.

Actuellement, le Grand-Duché et la France financent par le biais des exploitants CFL et SNCF le trafic voyageur transfrontalier par rail dont profitent un nombre conséquent de frontaliers provenant de la France venant travailler tous les jours à Luxembourg.

En ce qui concerne les lignes de bus transfrontalières, le Luxembourg exploite et finance déjà actuellement la quasi-totalité des lignes transfrontalières et s’est déclaré prêt à reprendre l’organisation et le financement de toutes les lignes de et vers la France. Le budget du Grand-Duché y relatif est actuellement de 14 millions d’euros nets par an.

Pour ce qui est du réseau routier, François Bausch attire l’attention des autorités françaises sur le fait que la mise à trois voies de l’A3 entre la frontière luxembourgeoise et Bettembourg a été retenue tout en tenant compte d’une priorisation des bus.

Soucieux d’augmenter l’attractivité des transports en commun pour les frontaliers provenant de la France, le gouvernement luxembourgeois est disposé à collaborer avec les autorités françaises sur les projets suivants :

  1. Mise en place de nouvelles lignes de bus transfrontalières et de P&R supplémentaires co-financés par le Luxembourg et la France en fonction de la demande ;
  2. Amélioration de la capacité de la ligne ferroviaire transfrontalière entre Thionville et la frontière luxembourgeoise, aussi bien en situation d’exploitation normale qu’en situation d’exploitation dégradée, par l’aménagement d’une banalisation complète et d’une double liaison de voie à la hauteur de Hettange-Grande ;
  3. Étude du prolongement du contournement d’Audun-le-Tiche jusqu’à la RN52 ;
  4. Mode de transport à haut niveau de service entre Belval et Micheville, en prolongation de et dans le cadre de la mise en place d’une offre équivalente entre Belval et Luxembourg-Ville ;
  5. Liaisons de mobilité douce entre l’Ecocité et Belval (distants de seulement 3 à 5 km).

Photo : (de g. à dr.) Jean-François Bazin ; Christian Eckert ; François Bausch ; Félicie Weycker © MDDI

Communiqué par le ministère du Développement durable et des Infrastructures

Communiqué
Publié le mercredi 22 mars 2017
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