L'humanité en demande plus que ce que notre planète peut nous offrir

L’humanité en demande plus que ce que notre planète peut nous offrir

Ce mardi 19 août 2014 marque un bien triste anniversaire : le World Overshoot Day, ou le jour où nous, humains, avons (déjà) épuisé les ressources naturelles de notre terre pour l’année.

Il y a des anniversaires qui n’attendent, malheureusement pas un an pour être fêtés et dont la date s’avance, année après année. C’est le cas du World Overshoot Day, qui marque le jour dans l’année où nous avons épuisé notre capital écologique.

Date limite

Ainsi, nous avons, en huit mois, épuisé toute la capacité des ressources naturelles et rejeté plus de CO2 dans l’atmosphère que notre planète est capable de reproduire et diminuer en une année.

En 2013, cette date “limite“ avait été atteinte un jour plus tôt, en 2012, c’était quatre jours plus tôt, le 22 août, alors qu’en 2003, c’était un mois plus tard, le 22 septembre. En 1993, cette date avait été fixée au 21 octobre et, en 1987, année du premier World Overshoot Day, le plafond avait été atteint le 19 décembre.

« Les consommations humaines étant toujours plus fortes que ce que la terre peut régénérer » cette date n’ira qu’en s’approchant du début de l’année, explique Global Footprint Network, le « service comptabilité » de notre planète dans un communiqué. A l’instar des banques qui calculent la balance “revenus-dépenses“, Global Footprint Network fait le bilan des ressources planétaires en comparant offre-demande et capacité écologique de l’humanité. Aujourd’hui, la banque de notre planète nous informe donc que nous sommes désormais à découverts pour le bilan 2013 et que nous vivrons à “crédit“.

Dette de plus en plus visible

Un endettement qui n’ira pas en s’améliorant puisque Global Footprint Network estime que, s’il faut aujourd’hui plus d’une planète et demie pour satisfaire nos besoins mondiaux, il en faudra deux d’ici 2050. En cause : une croissance démographique en pleine explosion et une fâcheuse tendance humaine à la surconsommation.

De plus en plus visible, notre dette écologique ne fait que s’alourdir. Reste à savoir, si nous n’agissons pas rapidement, comment notre Terre compte se faire rembourser.

Photo fedi sur Pixabay

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Publié le mardi 19 août 2014
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