SOS Villages d'Enfants Monde se mobilise pour les réfugiés et les migrants

SOS Villages d’Enfants Monde se mobilise pour les réfugiés et les migrants

Depuis 2015, l’organisation mondiale SOS Villages d’Enfants déploie un programme pour répondre aux crises de réfugiés et de migrants. Présente dans les pays d’origine, de transit et de destination, sa priorité est de protéger les enfants, leur assurer un environnement sécurisé et une prise en charge adaptée et d’accompagner les familles pour qu’elles restent soudées. Avec ses donateurs publics et privés, SOS Villages d’Enfants Monde se mobilise depuis le Luxembourg pour soutenir de tels programmes.

Ainsi SOS Villages d’Enfants Monde, avec le soutien du MAEE, a-t-elle consolidé en 2018 sa présence au Moyen-Orient (Irak, Liban, Syrie) pour soutenir des centaines d’enfants meurtris et déracinés et les accompagner dans leur long processus de reconstruction.

SOS Villages d’Enfants Monde, avec le soutien de l’Institut BEI, a appuyé une intervention d’urgence en Colombie pour accompagner les familles en provenance du Venezuela et renforcer la cohésion sociale entre communautés migrantes et communautés d’accueil. Au vu des besoins, SOS Villages d’Enfants Colombie, active dans le pays depuis 1971, entend poursuivre ce programme démarré en juin 2018 et étendre ses activités.

Accompagner les enfants vénézuéliens en Colombie

1,2 million de personnes sur les 3,4 millions qui ont fui le Venezuela sont arrivées en Colombie. Parmi elles, de plus en plus d’enfants séparés de leur famille parfois entrés dans le pays avec des parents éloignés ou des voisins. Le programme mis en place avec les autorités et des organisations humanitaires se développe dans les régions de La Guajira (nord), de Santander (centre nord) et de Nariño (sud-ouest) où se trouve le plus grand nombre de migrants. Il vient en aide à des mineurs non accompagnés et à des familles sans abri qui resteront temporairement dans le pays. Il veut surtout protéger les enfants et les adolescents contre la violence (travail forcé, abus physiques, exploitations), accompagner les victimes et accueillir les jeunes dans des Espaces Amis des Enfants. Enfin, il cherche à prévenir les familles de la séparation.

Un an après le démarrage du programme

112 enfants vénézuéliens non accompagnés ont été pris en charge par les équipes SOS avec le soutien de l’Institut Colombien pour le Bien-être de la Famille (ICBF). Tous ont été référés au système de protection local et quelques-uns ont pu être réunifiés avec leurs familles.

18 Espaces Amis des Enfants ont été ouverts dans la région de La Guajira (municipalités de Riohacha, Maicao et Uribia). 750 jeunes, dont 500 Vénézuéliens, et leurs 145 parents/tuteurs y ont bénéficié d’activités pédagogiques et socioculturelles, d’un renforcement de leurs capacités (autoprotection et confiance en soi) et d’une sensibilisation aux droits de l’enfant.

Les familles en transit (1.833 migrants dont 1.000 jeunes) ont bénéficié de transports et de logements provisoires, les infrastructures SOS de Floridablanca et d’Ipiales servant d’Espaces de Protection Familiale. Elles ont reçu nourriture, conseils sur les routes à emprunter et ont été sensibilisées à la protection. Par ailleurs, 1.000 colis alimentaires et kits d’hygiène ont été distribués.

2.728 personnes dont 1.750 enfants ont reçu un soutien psychosocial à La Guajira et à Santander. Des réunions collectives pour renforcer leurs capacités à se protéger, se prendre en charge et développer leur résilience ont été mises en place.

À La Guajira, des activités communautaires ont été organisées avec des partenaires du projet et des organisations locales pour renforcer l’intégration sociale et réduire les discriminations à l’égard des migrants. Elles ont touché 900 personnes (60% de Vénézuéliens, 40% de membres des communautés d’accueil). Par ailleurs, les équipes SOS ont travaillé étroitement avec mairies, institutions éducatives, ICBF, UNICEF et UNHCR pour attirer l’attention sur le difficile quotidien des migrants.

Photo : Espace Ami des Enfants à La Guajira, à la frontière du Venezuela
et de la Colombie © Alejandra Kaiser

Communiqué par notre partenaire SOS Villages d’Enfants Monde Luxembourg

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Publié le vendredi 21 juin 2019
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