Pleins feux sur les jeunes chercheurs

Pleins feux sur les jeunes chercheurs

Le manque d’accès à un Internet rapide et fiable dans les zones rurales et isolées est un défi [en plusieurs étapes] qui doit être relevé pour ouvrir la voie à une agriculture intelligente et à une agriculture de précision, une étape essentielle pour assurer la sécurité alimentaire dans un climat changeant.

Dans la quête d’une agriculture intelligente, les chercheurs travaillent sur des solutions pour connecter l’Internet des objets (IoT) aux systèmes de communication par satellite (SATCOM).

La Commission européenne a reconnu que tous les agriculteurs et toutes les zones rurales ont besoin d’un accès à Internet rapide et fiable, seul moyen pour les agriculteurs d’évoluer vers une agriculture numérique et intelligente. Basée sur la technologie de l’Internet des objets (IoT), l’agriculture intelligente est une solution pour améliorer à la fois la productivité et la compétitivité. L’agriculture intelligente est également au cœur de la transformation et de la réorientation des systèmes agricoles vers le soutien au développement - en fin de compte, elle contribuera à assurer la sécurité alimentaire dans un climat en évolution.

Que faut-il faire pour permettre à l’agriculture d’évoluer dans cette direction ? Une étape importante : la connectivité IoT mondiale. Pour en faire une réalité, il faut, en termes simples, associer la technologie IoT à la communication par satellite (SATCOM). Pourquoi ? Les satellites peuvent fournir une couverture étendue, là où les réseaux terrestres ne sont pas disponibles.

Au cours des dernières années, plusieurs opérateurs de satellites et sociétés IoT ont reconnu le potentiel d’innovation qui découlerait de l’intégration de satellites avec des réseaux IoT dits de réseaux à faible puissance (LPWAN). En fait, certaines entreprises (Lacuna Space et Wyld) ont pris des mesures pour démontrer comment la connectivité IoT mondiale peut être obtenue en intégrant une passerelle LoRaWAN sur un satellite en orbite terrestre basse (LEO).

Bien qu’il s’agisse d’un pas important dans la bonne direction, de nombreux défis de recherche ouverts demeurent et doivent être relevés pour permettre l’intégration et l’interopérabilité harmonieuses des réseaux satellitaires et LPWAN.

Connecter des appareils IoT directement au satellite LEO est un grand défi, avec plusieurs problèmes à résoudre, liés par exemple à la synchronisation, l’évolutivité, l’interopérabilité, la consommation d’énergie explique Mohammad Afhamisis, informaticien et ingénieur satellite en 2e année de doctorat . projet.

Dans le cadre de son projet de doctorat, Mohammad conçoit des techniques d’ordonnancement pour les réseaux LoRaWAN avec backhaul satellite LEO. Cela implique de relever plusieurs défis, par exemple la synchronisation des terminaux LoRA avec une passerelle mobile - le défi réside ici dans le temps de visibilité limité du satellite LEO, ainsi que la forte probabilité de collision, en raison du grand nombre d’appareils IoT dans le satellite plage de couverture.

Mohammad a conçu « SALSA » - un algorithme de planification pour LoRa vers les satellites LEO, qui permet d’assurer une communication fiable entre les appareils IoT au sol et les constellations de satellites LEO.

Connaissez-vous ce sujet de recherche ? En savoir plus sur les détails de cette recherche dans notre section peer-to-peer ici.

Mohammad Afhamisis est un informaticien et ingénieur satellite qui a commencé son doctorat dans le groupe de recherche REMOTE (département ERIN) au Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST) en octobre 2020. Son doctorat est financé dans le cadre d’un projet FNR CORE , dirigé par son superviseur Maria Rita Palattella.

Photos de Mohammad Afhamisis
Pour plus d’informations : https://www.fnr.lu/

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Publié le lundi 4 juillet 2022
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