Le parc naturel du Mullerthal retente sa chance à l'Unesco

Le parc naturel du Mullerthal retente sa chance à l’Unesco

Le Natur- & Geopark Mëllerdall a déposé sa candidature auprès du réseau international des Géoparcs mondiaux Unesco. Une première demande avait été faite en 2017.

Dans un communiqué envoyé en début de semaine, les gérants du lieu touristique et les ministres compétents ont présenté la candidature du Natur- & Geopark Mëllerdall au réseau des Géoparcs mondiaux Unesco : « des régions riches en sites et en paysages de portée géologique internationale, dont la valeur est appréciable grâce à un concept global d’éducation, de protection et de développement durable. Ils travaillent pour les habitants et les communes de leur région, font mieux connaître la valeur du patrimoine géologique à la population locale et créent ainsi une identification avec la région. Ils encouragent le géotourisme et le développement régional et ils relèvent les défis de la société moderne tels que les questions liées au changement planétaire (changement climatique, risques naturels) », peut-on lire dans le communiqué.

Suspense jusqu’en 2022

Si une demande similaire avait été refusée en 2017, la décision avait toutefois été accompagnée de recommandations qui ont été suivies ces dernières années et rendent à présent les parties concernées confiantes. « La principale raison du refus a été l’absence d’ancrage du concept de géoparc dans la région. L’Unesco a fait des recommandations pour que le Natur- & Geopark Mëllerdall améliore sa visibilité et pour qu’il s’implique plus activement dans le réseau international des Géoparcs Unesco ». Ainsi, grâce à la création d’un poste pour la communication, le site du parc a été remanié, sa présence sur les réseaux sociaux s’est fortement développée, les habitants de la région ont été mieux informés, etc.

Le gouvernement finance par ailleurs un poste de géologue, également requis par l’Unesco, et des membres du personnel du parc ont pris part à de nombreuses rencontres du réseau international.

C’est donc finalement un dossier solide de 50 pages qui a été soumis. Il sera validé par l’Unesco qui enverra ensuite deux experts visiter la région au printemps ou à l’été prochain. C’est seulement un an plus tard, au printemps 2022, que le verdict sera rendu.

L’obtention du label offrirait au site une reconnaissance internationale ainsi qu’une belle visibilité. De quoi augmenter l’attrait d’une zone déjà bien fréquentée par les résidents et les frontaliers.

Marie-Astrid Heyde

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Publié le jeudi 26 novembre 2020
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