La mobilisation contre Cattenom et Fessenheim continue

Le 18 septembre dernier, des activistes de Greenpeace Luxembourg se sont associés à leurs collègues de la section allemande de Trève pour rencontrer l’ambassadeur de France à Berlin auquel ils ont remis une pétition réclamant la fermeture des centrales de Cattenom et Fessenheim.

Au menu de la rencontre entre l’ambassadeur de France en Allemagne et quelques activistes de Greenpeace Luxembourg et Greenpeace Trèves qui a eu lieu à Berlin le 18 septembre dernier, on retrouve une conversation sur la future politique énergétique et le dépôt d’une pétition.

Proposée au public lors du passage du bateau Beluga-II à Remich en juin dernier, cette pétition contre les centrales nucléaires de Cattenom et Fessenheim avait alors obtenu plus de 500 signatures en un week-end. Une fois le bateau reparti, la mobilisation ne s’est pas éteinte pour autant puisque, entre campagnes web, stands d’informations et actions diverses, c’est au final plus de 10.000 signatures qui réclament aujourd’hui l’arrêt des structures frontalières.

Promesse à tenir

Au cours des mois passés, de nombreux incidents divers se sont produits au sein des deux centrales, renforçant ainsi davantage la détermination des militants anti-nucléaire dans leur lutte pour leurs fermetures.

Pour Greenpeace, Cattenom et Fessenheim représentent un risque qui ne peut plus être ignoré. L’ONG attend de la France qu’elle prenne enfin un tournant d’énergie durable et que son Président de la Réoublique, François Hollande, qui avait fait de la fermeture de Fessenheim et de la réduction de la part du nucléaire à 50% d’ici 2025 l’une de ses promesses lors de sa campagne électorale, tienne enfin ses engagements.