La microfinance pour améliorer les conditions de vie au Mali

La microfinance pour améliorer les conditions de vie au Mali

SOS Faim s’associe au mouvement mondial Giving Tuesday pour sensibiliser au rôle de la microfinance comme levier. Le mouvement a été créé en 2012 avec une idée simple : une journée qui encourage les gens à faire le bien. En cette journée spéciale, SOS Faim appelle les citoyens à se joindre à leur cause et à faire une différence concrète au Mali.

Les pays d’Afrique, dans lesquels SOS Faim accompagne ses partenaires, font face à de nombreuses crises. Aujourd’hui, SOS Faim souhaite alerter sur la situation au Mali et ses conséquences dramatiques. Le pays est ravagé par des problèmes sécuritaires et économiques désastreux. Les terribles conséquences sont multiples pour la population rurale : l’expropriation des terres et du bétail aux agriculteurs, laissés sans ressources ; la restriction pour les producteurs d’accéder à leurs parcelles ; la destruction des récoltes et des champs ; la fermeture ou la délocalisation de plusieurs guichets des institutions de microfinance (IMF) ; les difficultés d’obtention des prêts au niveau des IMF ou banques pour le financement des activités agricoles. Le contexte d’intervention des ONG au Mali reste très complexe avec la présence de différents groupes armés sur les mêmes territoires. Mais SOS Faim reste aux côtés de ses partenaires.

En cette fin d’année, l’ONG fait appel à la générosité pour soutenir son partenaire CVECA-ON Ségou, spécialisé en microfinance au Mali. Depuis plus de 25 ans, CVECA-ON Ségou met en place des caisses rurales autogérées par les communautés locales dans 65 villages. Les actions jouent un rôle crucial car la microfinance offre une possibilité d’avenir aux populations rurales et vulnérables. En facilitant l’accès aux prêts et aux services bancaires, la microfinance permet aux petits agriculteurs et entrepreneurs de développer leurs activités agricoles et commerciales, renforçant ainsi leur résilience face à l’insécurité alimentaire au Mali.


« Je reste convaincu que la microfinance reste un outil précieux pour la stabilisation d’un pays comme le Mali en proie à l’insécurité à travers les financements d’activités génératrice de revenus qu’elle accorde aux jeunes tentés de rejoindre les groupes armés ou de partir à l’exode. Aider la microfinance, c’est sauver des vies humaines ! »

affirme Ali Cisse, directeur du réseau CVECA-ON Ségou

Aminata Yatara, caissière chez CVECA-ON Ségou partage son témoignage sur l’impact réel de la microfinance au Mali :


« Je m’appelle Aminata, je suis caissière pour CVECA à Sakoiba. Je suis mariée, mère de trois enfants et originaire de ce village. J’ai une formation en comptabilité. Je suis comblée de constater les progrès réalisés par le village de Sakoïba et ses environs grâce à la caisse CVECA. De nombreuses femmes ont pu bénéficier du crédit de la CVECA pour améliorer leurs activités. L’institution de microfinance contribue grandement à l’amélioration des conditions de vie des femmes au sein de notre communauté. »

Les histoires comme celle d’Aminata démontrent comment la microfinance transforme des vies et stimule le développement économique local. Plus que jamais, il est important d’aider les populations rurales maliennes pour répondre aux besoins des exploitants agricoles.

Communiqué par SOS Faim

Communiqué
Publié le mardi 28 novembre 2023
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