Le rapport de l’être humain avec le monde naturel n’a eu de cesse d’évoluer. Pour certaines sociétés traditionnelles, il est le maillon d’un ensemble interconnecté, non hiérarchisé, qu’il respecte pour sa propre subsistance.

A contrario, les civilisations occidentales dissocient l’humain de la nature et misent sur le progrès technologique pour la maîtriser. Pourtant, on sait aujourd’hui que nos modes de vie et de production ont des conséquences graves, voire irrémédiables, sur l’environnement.

La fulgurance des atteintes aux populations animales et végétales conduit aujourd’hui à un effondrement de nombreux groupes d’espèces.

Or, l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons et les services que nous rend la nature sont vitaux.

Pour espérer survivre à la crise biologique qu’elles ont créée, nos sociétés doivent donc réinventer leur relation au vivant. En repensant notre rapport à la nature et en développant un mode de vie plus économe, nous pouvons œuvrer à trouver un nouvel équilibre écologique.

« Nous sommes en train d’éroder les fondements même de nos économies, nos moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie dans le monde entier » Robert WATSON, président de l’IPBES.

L’exposition au Luxembourg sera encadrée par un programme très riche en conférences, ateliers et visites guidées. Le programme sera consultable à partir du 1^er octobre 2022.

Cette exposition est conçue et produite par le Muséum d’histoire naturelle de Toulouse.

L’installation « Eng Äerd » au sein de l’exposition « Impact » est réalisée en collaboration avec le Centre national de l’audiovisuel (CNA) et le Center for Ecological Learning Luxembourg (CELL).

Commissaire : Monique Kirsch, Section de zoologie du Musée national d’histoire naturelle

Pour plus d’informations : https://www.mnhn.lu/impact/?fbclid=IwAR1blD_TYEdEexs-RjpeC3BgCbUVNAkkuRNhsf_yDx99XIMI6qQqLF6lapo