« L'impression de voler »

« L’impression de voler »

Retour d’expérience sur les nouveaux bâtiments du Groupe BNP Paribas à Luxembourg.

Les bâtiments oKsigen et eKinox marquent l’entrée du Kirchberg. L’ensemble de 52 000 m2 regroupe depuis 2016 les collaborateurs dans 2 tours de 14 et 6 étages reliées par un socle sur 2 niveaux et connectées à l’ancien bâtiment. Elles offrent 3 000 postes de travail. Le département Facility Management a agi en tant que maître d’ouvrage. « Nous avons défini les besoins et participé à l’analyse des propositions en amont. Une fois le projet sélectionné, nous avons établi le concept en détail, déterminé les techniques, l’emplacement des équipes et le niveau de confort », explique Michel Rausch, responsable de l’ingénierie technique.
1er défi : s’assurer que les délais de livraison sont respectés. « Nous avons eu moins de 5 ans pour réaliser un projet de 200 millions d’euros », indique-t-il.
2e défi : s’assurer que les bâtiments répondent au mieux aux défis environnementaux et aux besoins des occupants. D’où la triple certification environnementale HQE (référentiel français), BREEAM (référentiel britannique), et DGNB (référentiel allemand), dont le confort fut un volet majeur. « Un exemple parmi d’autres pour lequel nous avons dépassé les exigences minimales requises : le taux de renouvellement de l’air est supérieur de 50 % au seuil fixé par l’ITM, et nous avons choisi des vitres toute hauteur, très transparentes, pour apporter un maximum de clarté », souligne-t-il.
Résultat : des employés qui se sentent bien, et ce sentiment est renforcé par le fait de travailler en hauteur. « C’est très agréable et très lumineux ! Lorsqu’on est amené à se déplacer vers les étages les plus élevés, on a une sensation de légèreté et de liberté, l’impression d’être à l’extérieur et de voler. D’autant plus que les fenêtres toute hauteur nous permettent de profiter aussi souvent que possible de la lumière naturelle et de réduire l’éclairage artificiel. Par des jours un peu maussades comme on en connaît souvent au Luxembourg, le fait d’être en hauteur permet de contempler les caprices du ciel et ses scénographies changeantes avec plus de philosophie », ajoute André Foresti, responsable de l’architecture, qui travaille au 12e étage. « Paradoxalement, bien que l’on se trouve dans un bâtiment, on se sent plus en contact avec la nature et on apprécie mieux le rythme des saisons », conclut Michel Rausch.

Mélanie Trélat

Architecte : M3 Architectes
Assistance à maîtrise d’ouvrage (triple certification) : Alto Ingénierie
Bureau d’ingénieur-conseil en génie civil : SGI, INGENIERIE S.A.
Bureau d’études fluides (techniques spéciales) : Goblet Lavandier & Associés

Neomag#14
© NEOMAG - Toute reproduction interdite sans autorisation préalable de l’éditeur

Article
Publié le lundi 6 août 2018
Partager sur
Avec nos partenaires
NEOMAG
Institut de Formation sectoriel du Bâtiment (IFSB)
Nos partenaires