GreenEthica : unité de ton, diversité de fonds

GreenEthica : unité de ton, diversité de fonds

La pandémie Covid-19 a confirmé l’importance de la finance durable pour l’avenir. Acteur incontournable du secteur financier, la société FIA AM a regroupé ses activités relatives à la finance durable et éthique au sein d’une unité opérationnelle, GreenEthica.

GreenEthica, c’est une unité opérationnelle dédiée, au sein de la société FIA AM, aux activités relatives à la finance durable et éthique. Sous cette bannière sont donc repris les produits et services développés dans des domaines comme la gestion de fortune, en mandat discrétionnaire ou conseil, et les fonds d’investissement, mais tous centrés autour du même objectif : agir en précurseur dans une véritable démarche alliant responsabilité et performance.

Depuis sa création, FIA AM, faisant partie de FARAD Group, a développé une approche des affaires innovante. « L’éthique, le respect et la recherche constante de l’excellence sont des valeurs sur la base desquelles se sont construits, jour après jour, notre groupe, nos sociétés et nos produits. Nous croyons fermement qu’au-delà d’être une démarche professionnelle responsable, une approche durable et réfléchie des affaires peut également se révéler être un élément différenciant et un avantage considérable dans un monde en pleine mutation. Aussi, nous cultivons précieusement cette différence qui nous démarque, assure notre pérennité ainsi que celle de nos clients. En accord avec les principes de transparence et de responsabilité qui nous caractérisent, nous avons mis l’accent très tôt, sur les questions ISR et les critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG). Ils sont ainsi activement et parfaitement intégrés dans nos processus, nos produits et nos services », y explique-t-on.

Une crise qui montre ce qui doit changer

Charles Lamoulen, Conducting Officer - Head of Portfolio Management, chez FIA Asset Management (société spécialisée dans la gestion discrétionnaire de portefeuilles, le conseil financier indépendant et la gestion de fonds), et responsable de la gestion de GreenEthica, analyse l’impact de la crise COVID-19. « Avant le verrouillage mondial, 51 pays étaient censés mener et soumettre, pour le mois de mai 2020, leurs examens nationaux volontaires, évaluant et présentant tout progrès réalisé dans la réalisation des 17 objectifs de développement durable (ODDs). La pandémie a stoppé ce processus ». Pour l’analyste, il ne fait aucun doute que la pandémie bouleversera aussi les processus impliqués pour atteindre ces objectifs. « Les effets directs sont évidents avec la détérioration des conditions de santé, l’augmentation du chômage et du nombre de personnes souffrant de la faim. D’autres dommages collatéraux apparaîtront et des ODD vont plus particulièrement souffrir : pauvreté (ODD1), qualité de l’éducation (ODD4), eau et assainissement (ODD6), réduction des inégalités (ODD10), paix, justice et institutions solides (ODD16)… Beaucoup seront également affectés négativement. L’examen post-pandémique montrera que le virus a non seulement dévasté l’économie, mais aussi anéanti de nombreux gains des ODDs ».

Pour Charles Lamoulen, la « pause pandémique » forcée a néanmoins permis d’évaluer ce qui doit changer. « Quelques cibles des ODDs doivent désormais avoir une plus grande priorité. L’aspect santé (ODD3) devrait être la priorité numéro un. Ce qui s’est passé pendant le lock-down suggère que la chaîne d’approvisionnement alimentaire devrait être réorganisée. En outre, il est urgent de collaborer entre secteur privé et société civile pour prévenir toute autre catastrophe potentielle ».

Double effet

Et la finance dans tout cela ?

« L’attention particulière portée à la réalisation des ODDs et l’intérêt politique des gouvernements au niveau international restent solides. Les ODDs consacrent les principales formes de capital pour la santé économique à long terme d’un pays - capital humain (pauvreté, faim, santé, éducation, eau et assainissement) ; capital social (genre, égalité, paix et justice, partenariats mondiaux) ; capital physique (croissance économique, industrie, villes durables) et capital naturel (biodiversité terrestre, océans, climat, énergie propre, consommation et production responsables). Ces facteurs sont impératifs pour opérationnaliser les entreprises, attirer les investissements étrangers et, surtout, accroître l’efficacité des processus économiques nationaux. Le secteur financier a déjà joué son rôle de support, notamment aux sociétés pharmaceutiques ou aux objectifs climatiques, au côté d’entreprises engagées dans la transition durable.

Et comme les investissements ESG ont mieux performé que les investissements non ESG, cela a eu un double effet positif. Effet qui doit être maintenu structurellement. C’est une bonne réponse aux préoccupations croissantes des investisseurs ».

Sous la bannière GreenEthica, se retrouvent des services et produits tels que PureSRI database, GreenEthica Benchmarks, le fonds SELECTRA Best of SRI Balanced ayant le label Luxflag ESG.

L’offre Green Finance se retrouve sur http://www.farad-group.com/fr/finan... ou sur www.fia.lu

Alain Ducat, avec Charles Lamoulen, FIA Asset Management
Photos/illustrations : FIA AM

Article tiré du dossier du mois Green is the new Gold !

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Publié le vendredi 9 octobre 2020
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