Le secteur des bâtiments, qui comprend les bâtiments résidentiels et fonctionnels (privés et publics), représente environ 20% des émissions de GES totales du Luxembourg. Après le secteur du transport, le chauffage des bâtiments est ainsi la deuxième source des émissions du Luxembourg. Contrairement à la flotte des véhicules, le parc immobilier est néanmoins plus inerte, ce qui complique à priori d’atteindre les objectifs climatiques en temps utile. Le STATEC a quantifié l’impact des mesures du PNEC luxembourgeois pour en déduire les trajectoires de réduction des émissions du secteur des bâtiments à l’horizon 2030 et 2050.

Les résultats montrent que d’importantes réductions d’émissions sont déjà réalisées dans le scénario WEM (avec toutes les mesures adoptées jusqu’en 2021) grâce aux normes de performance énergétique des bâtiments. Dans le scénario WAM (avec les nouvelles mesures du PNEC), le non-remplacement de chaudières fossiles défectueuses permettrait de renforcer cette réduction des émissions dans les années à venir.

Tom Haas est le chef du département Conjoncture, Modélisation et Prévisions au STATEC. Il détient des Masters en Modélisation et économétrie de l’Université de Montpellier et en Economie internationale de l’Université Paris 1 Sorbonne, ainsi que du diplôme de Statisticien-économiste de l’école d’ingénieur ENSAE.

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