Au Luxembourg, Ernster reprend vos livres d‘occasion en échange d’un bon d’achat

Pas besoin d’attendre le prochain vide-grenier pour faire de la place dans votre bibliothèque ! Ernster reprend à présent vos livres d’occasion en échange d’un avoir. Une belle manière de leur donner une seconde vie.

Un partenariat pour une économie circulaire des livres

Pour ajouter sa « brique » à l’édifice de la durabilité, Ernster a choisi de travailler avec Ammareal, société française qui revend des livres, des CD et des DVD d’occasion sur son site web, en s’approvisionnant auprès de bibliothèques, librairies, universités, associations, etc.

L’entreprise à mission répond à un cahier des charges assez précis, qui concerne le recrutement – notamment de personnes issues de quartiers prioritaires – et la gestion budgétaire, à travers le soutien d’associations. « Si Ammareal achète un livre à 1 euro à un client d’Ernster, au Luxembourg, elle met 20 centimes de côté pour le fonds de réserve caritatif », explique Stanislas Feron, chargé de relations partenaires. « Actuellement, ces fonds sont versés à une structure belge Extra & Ordinary People !, qui organise, tous les deux ans, à Bruxelles, un festival pour les personnes atteintes de cécité ou de handicap. »

Cinq associations françaises sont soutenues par ce même procédé, via les achats en France. En 2024, plus de 200.000 euros ont ainsi pu être donnés à des associations sans but lucratif. L’entreprise implantée en région parisienne a développé des partenariats partout en France – 2.000, dont 50% de collectivités - et en Belgique, et commence à s’intéresser au Luxembourg. Dès qu’elle aura développé un réseau solide au Grand-Duché, elle mettra en place un système de soutien à un organisme luxembourgeois, dans le but d’avoir « un impact significatif sur le terrain ».

Au Luxembourg, premier point de collecte à Ernster Belle Étoile

Initié par Valérie Lannoy, directrice commerciale chez Ernster, le projet se concrétise dans un premier temps dans un seul point de vente, celui de la Belle Étoile. Le responsable, Mathieu Cadet, explique les raisons : « Notre magasin a été choisi parce que c’est celui qui a le plus de fonctionnalités logistiques, que ce soit en termes d’espace disponible en réserve ou de personnel présent pour gérer la reprise des livres. C’est aussi le magasin le plus mixte, où l’on retrouve la plus large sélection de livres en français, allemand et anglais. »

Les livres apportés en magasin peuvent donc être dans ces trois langues, voire en portugais et espagnol – « l’objectif serait qu’à terme on arrive à inclure les livres en luxembourgeois ! ».

Dans tous les cas, c’est Ammareal qui fixe les conditions de reprise, en fonction de l’offre et de la demande. Par exemple, si elle reçoit énormément de demandes pour un titre précis, et que peu de vendeurs le proposent, elle en proposera un prix plus élevé. Parmi les premiers clients ayant testé la formule, l’un est reparti avec un avoir de 20 euros en échange de seulement deux livres.

Comment vendre ses livres d’occasion chez Ernster ?

1. Rassemblez les livres dont vous n’avez plus besoin et vérifiez leur état. Ils doivent être propres, sans inscription, et en très bon état général.
2. Apportez-les au point de vente Ernster Belle Étoile pour leur donner une seconde vie. Le personnel vous expliquera le fonctionnement précis et scannera les articles avec vous pour découvrir leur valeur de reprise.
3. Repartez plus léger…. À moins que vous ne dépensiez directement votre bon d’achat !

En cas de succès, l’initiative écologique pourra être étendue à d’autres magasins, à commencer par celui de la Cloche d’Or, qui dispose également de l’espace suffisant pour la gestion des stocks. Les livres récoltés sont régulièrement envoyés à Ammareal.

Chaque mois, ce sont 300.000 documents qui sont réceptionnés et triés au sein de l’entrepôt français. Grâce à cette initiative responsable, Ernster et Ammareal participent à la construction d’un modèle d’économie circulaire au Luxembourg, tout en facilitant la revente de livres d’occasion. Et votre contribution en est la clé.

Marie-Astrid Heyde
Photo : Ernster