Un plan d'action global

Un plan d’action global

e.essentiel, e.progressive et e.supérieur : les 3 formules de « management de l’énergie » que propose Enovos dès le mois de janvier aux communes.

Outre les nombreuses initiatives que vous avez lancées dernièrement, à l’instar de l’audit énergétique patrimoine ou du cadastre solaire, Enovos poursuit sur sa lignée en proposant bientôt un nouveau service baptisé « management de l’énergie », destiné spécialement aux communes. De quoi s’agit-il ?

On entend par « management de l’énergie » la gestion optimale de l’énergie. L’objectif pour les communes est de réduire leur empreinte carbone et d’améliorer leur efficacité énergétique, dans un but à la fois environnemental et économique.
Cela ne s’effectue pas par des actions isolées mais par un plan d’action global. Nous nous engageons ainsi, via notre Plan-Do-Check-Act – le principe de base sur lequel repose le management de l’énergie que nous proposons -, à encadrer les communes dans leur effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’amélioration de leur efficacité énergétique.

Nous évoquions avec vous il y a peu le « Pacte Climat » (cf. LG 147, pp. 48-49) engageant communes et autorités gouvernementales, pacte qui offrira la possibilité aux communes de structurer leurs politiques climatiques et énergétiques. Ce projet s’inscrit-il dans ce cadre ?

Les deux initiatives sont liées mais indépendantes l’une de l’autre. Aussi, toute commune, qu’elle adhère ou non au « Pacte Climat », peut faire appel à nos services. Mais il est vrai que notre décision de retarder l’introduction du management de l’énergie provient du fait que nous attendions la publication du « Pacte Climat », celui-ci nous ayant amenés à revoir quelque peu le concept. En effet, nous voulions que le management de l’énergie puisse s’associer au mieux avec le « Pacte Climat ».

Comment s’articule ce « management de l’énergie » ?

Comme je vous le disais, le management de l’énergie repose sur le ‘Plan-Do-Check-Act’, méthode de gestion de la qualité toute aussi connue sous le nom de « roue de Deming ». Celle-ci comprend plusieurs étapes allant de l’analyse globale des données énergétiques du patrimoine communal à l’optimisation des installations techniques. Nous établirons également une analyse approfondie où cela sera nécessaire, des actions de formation et de sensibilisation pour mettre en place des stratégies gagnantes.

Le management de l’énergie est découpé en différents modules, chacun d’eux correspondant à un domaine d’action du « Pacte Climat ». Trois grands volets sont au cœur du plan d’action, les bâtiments publics, la mobilité et l’éclairage public, tous très énergivores.
Concrètement, en termes de mobilité, il s’agit par exemple de proposer un parc de véhicules alternatifs – hybride, électrique, gaz naturel – totalement adaptés aux besoins des déplacements de la commune, tandis qu’en matière d’éclairage public, de préférer des technologies et concepts innovants aux technologies traditionnelles.
De surcroît, il est essentiel de miser fortement sur la communication en interne, soit avec les employés communaux, soit en externe avec la population.

Comment se décline l’initiative… il est fort à parier que les besoins et les attentes divergent selon les communes ?

Effectivement, les attentes et les besoins de même que les moyens financiers des communes ne sont pas les mêmes. Nous avons décliné le produit sous trois formes, plus ou moins poussées, baptisées e.essentiel, e.progressive et e.superieur. Le projet peut s’étendre sur la durée souhaitée par les élus communaux, l’idéal se situant entre trois et cinq ans.
e.essentiel se correspond à l’analyse et aux conseils prodigués par nos soins, l’objectif étant de définir le potentiel d’optimisation. La formule e.progressive est plus ambitieuse : elle comprend le volet ‘analyse et conseils’ plus le volet ‘optimisation des installations techniques’, grâce auxquels les communes peuvent espérer des économies d’énergie de l’ordre de 10 à 15%. Enfin e.superieur prévoit quant à elle en sus le renouvellement des installations techniques ; ici, on peut atteindre des économies allant de 15 à 40% !
Il est important de souligner que les investissements restent raisonnables pour un retour sur investissement rapide, voire quasi-immédiat dans certains cas.

Les élus communaux manifestent-ils un intérêt pour ce produit ?

Oui, un vif intérêt. Les communes sont de plus en plus sensibles au sujet de la préservation de l’environnement et bien sûr des coûts énergétiques, mais bien souvent il leur manque les outils,. Or elles savent que nous sommes un interlocuteur de confiance, parfaitement à même de répondre à leurs interrogations et leurs requêtes dans les thématiques énergétiques.
En se faisant accompagner dans certaines tâches, le personnel communal peut se concentrer sur les autres missions journalières qui lui incombent, notamment au niveau du ‘Pacte Climat’.

 

Source photo : Marlene Soares pour LG Magazine

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Publié le mardi 26 février 2013
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