Traçabilité garantie grâce à l'Analyse de Cycle de Vie

Traçabilité garantie grâce à l’Analyse de Cycle de Vie

Face aux exigences réglementaires européennes et aux demandes des consommateurs, fournisseurs et investisseurs désireux de connaître l’impact réel des produits, l’Analyse de Cycle de Vie (ACV) s’est imposée tant son approche est multicritères. Retour sur cette méthode normalisée à l’honneur de la quatrième rencontre des "petits déjeuners du Développement Durable", organisée ce jeudi 27 mars 2014 par PwC Luxembourg avec l’intervention de représentants du Centre de Recherche Public Henri Tudor et d’ArcelorMittal.

Quantifier et qualifier de manière exhaustive les répercussions d’un produit, bien ou service sur l’environnement est incontournable. Il faut être capable d’informer les consommateurs en matière de consommation responsable. Justement, depuis janvier 2014, toute entreprise en France qui commercialise des produits de construction ou de décoration comportant des allégations environnementales a pour obligation d’effectuer une déclaration environnementale basée sur l’ACV. Cette obligation sera d’ailleurs étendue à d’autres produits, comme les équipements électriques et électroniques, entre autres.

La construction n’échappe pas au débat sur le développement durable. Malgré ses spécificités (longue durée de vie et exemplaire unique), un bâtiment génère un certain nombre d’impacts durant l’entièreté de son cycle de vie. Pour cette raison, les principaux schémas de certification environnementale de bâtiments (BREAM, HQE, DGNB, LEED) font désormais appel à la mesure de l’impact tout au long du cycle de vie. On considère en effet que la résultante sur l’environnement du processus de construction intervient pour moins d’un quart de l’impact global, au cours de son cycle de vie.

« L’ACV peut participer à l’écoconception des bâtiments comme à la réhabilitation de patrimoines existants. Même si on ne descend pas au niveau de détail d’une ACV produit, comme nous avons pu le voir pour des matériaux de construction luxembourgeois visant l’export, les informations qui en sont retirées éclairent les arbitrages et deviennent quasi incontournables dans les processus de certification des bâtiments, pour peu que le score recherché soit ambitieux », indique Laurent Rouach, associé, Sustainability Leader chez PwC Luxembourg.

Outre l’aspect environnemental couvert par l’ACV, l’Analyse des Coûts du Cycle de Vie (ACCV) se renforce dans ces approches durables. Cette dernière a fait une entrée en force dans les démarches de certification de bâtiments et a comme fonction l’arbitrage entre des solutions techniques sur la durée complète, 30 voire 50 ans. Les impacts socio-économiques peuvent également être analysés en utilisant les méthodes d’Analyse Sociale du Cycle de Vie (ASCV).

La boucle est bouclée : les différents volets du développement durable sont ainsi assurés.

Communiqué par PwC Luxembourg

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Publié le mardi 1er avril 2014
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