Lëtz go !

Lëtz go !

Le trafic automobile étouffe les zones urbaines, avec pour corollaires : du bruit, de la pollution, une circulation lente et fastidieuse, et un stationnement toujours plus difficile et plus cher. Bref, de l’inconfort et des frais pour les usagers, des nuisances pour les habitants, voire une baisse de productivité pour les entreprises.

Face à cette impasse, deux tendances se dégagent. D’un côté, il y a les raisonnables, les prudents, les résignés, ceux qui pensent que ce n’est pas demain la veille que la voiture individuelle perdra sa suprématie et qui cherchent des solutions alternatives pour en atténuer l’impact. Ils inventent des carburants moins polluants, explorent des modes de traction plus verts, ou développent des services d’autopartage ou de covoiturage toujours plus flexibles selon une équation logique : plus de personnes par voiture, c’est moins de voitures sur les routes.

De l’autre, il y a les utopistes, les visionnaires peut-être, ceux qui sont convaincus que la sacro-sainte voiture sera bientôt has been. Pour eux, la liberté, ce n’est pas posséder son propre véhicule, mais au contraire se débarrasser de cet encombrant et coûteux objet qu’il faut garer, réparer, entretenir, alimenter en carburant, assurer, etc. Ceux-là vivent la mobilité comme un service : on saute d’un bus à un train et, hop, on emprunte une trottinette pour rejoindre son bureau.

Réussir à passer le virage vers une mobilité moins individualiste repose certainement sur la complémentarité entre une multitude d’options. Covoiturage + train + vélo en libre-service, tram + trottinette, bus + marche ? À chacun de trouver la combinaison adaptée à son besoin du jour et charge aux instances publiques de développer les infrastructures et aux acteurs privés de déployer des solutions malignes pour créer une chaîne de mobilité sans rupture.

Mélanie Trélat

Découvrez le dossier du mois d’Infogreen Lëtz go !

Article
Article
Publié le lundi 11 septembre 2017
Partager sur
Nos partenaires