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Le Comité économique et social européen invite instamment la Commission à mener un dialogue européen sur les énergies

Le Comité économique et social européen invite instamment la Commission à mener un dialogue européen sur les énergies

Maroš Šefčovič a réclamé une plus grande participation des citoyens à la politique énergétique...

Lors du débat sur l’union de l’énergie avec Maroš Šefčovič, vice-président de la Commission, tenu le 22 avril dans le cadre de la session plénière du CESE, ce dernier a réclamé une plus grande participation des citoyens à la politique énergétique

Dans l’avis sur le système de gouvernance et le cadre pour le climat et l’énergie à l’horizon 2030 qu’il a adopté lors de sa dernière session plénière, le CESE fait observer que le succès de la mise en œuvre de l’union de l’énergie et la réalisation des objectifs en matière d’énergie et de climat exigent un système de gouvernance fiable, transparent et inclusif. L’avis met en outre l’accent sur la nécessité de conduire un dialogue européen sur l’énergie qui fonctionne parallèlement au cadre de gouvernance, de manière à associer les citoyens et les consommateurs à la transition énergétique.

Lors du débat avec les membres du CESE organisé pendant la session plénière, le vice-président Šefčovič a défini l’union de l’énergie comme une stratégie triplement avantageuse : pour les citoyens européens, l’économie et l’environnement. « Je connais l’importance du rôle du CESE dans l’établissement d’un dialogue avec la société civile, et c’est à ce niveau-là que j’aimerais que vous souteniez l’union de l’énergie », a déclaré M. Šefčovič. Richard Adams, membre du CESE et rapporteur de l’avis, lui a répondu que « le Comité est prêt à s’atteler à concrétiser le dialogue européen sur l’énergie ». À l’initiative de M. Adams, le CESE a élaboré un plan ambitieux visant à faciliter la participation des citoyens dans le domaine de la politique énergétique, sous la forme d’un dialogue européen sur l’énergie. Ce plan doit permettre à toutes les parties prenantes de comprendre les défis énergétiques et les compromis nécessaires, de prendre des mesures individuelles et de contribuer aux choix en matière de politique énergétique.

Au cours du débat sur l’union de l’énergie, M. Šefčovič a insisté sur la nécessité de proposer aux consommateurs un éventail de fournisseurs plus large, ainsi que la possibilité de maîtriser davantage leurs factures énergétiques grâce à une structure de marché plus concurrentielle. Il a également souligné que les entreprises européennes devaient réduire leurs dépenses énergétiques afin d’être plus compétitives sur le marché mondial, et qu’il convenait de lutter contre le changement climatique. « Dans les semaines à venir, j’entamerai ma tournée de l’union de l’énergie, au cours de laquelle je discuterai de nos constats avec les gouvernements nationaux, l’industrie, les organisations de la société civile et le grand public. Je serai aussi très attentif à l’écho suscité par ces constats, a assuré M. Šefčovič aux membres du CESE.

Henri Malosse, président du CESE, s’est réjoui de ces déclarations et a insisté sur la nécessité de mettre en place une véritable union européenne de l’énergie qui soit bénéfique pour l’industrialisation, la croissance économique et les consommateurs de l’UE. Le 22 avril, lors du débat avec la commissaire Cecilia Malmström, M. Malosse a également souligné l’importance du dialogue pour la politique commerciale et le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI). « Tous les Européens sont touchés par la politique commerciale européenne, et nous ne devrions pas être laissés de côté », a-t-il fait remarquer. Mme Malmström a relevé que le PTCI comportait des avantages mais aussi des incertitudes et des risques, et que les discussions et négociations en la matière devaient donc être transparentes.

Le 23 avril, Pierre Moscovici, commissaire chargé des affaires économiques et financières, de la fiscalité et des douanes, a communiqué à l’assemblée plénière des informations sur trois grandes priorités économiques de l’UE pour les prochaines années : les investissements, les réformes structurelles et la responsabilité budgétaire. Dans le débat qui a suivi, les membres du CESE ont salué l’objectif de la Commission Junker consistant à donner un nouvel élan à l’économie, mais ont également insisté sur la nécessité de mettre un terme aux inégalités croissantes entre les citoyens européens.

 

Communiqué CESE

Photo Maroš Šefčovič

Copyright CESE

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Publié le mercredi 29 avril 2015
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