L'UE n'envisage pas l'interdiction de la fracture hydraulique

L’UE n’envisage pas l’interdiction de la fracture hydraulique

L’Union européenne n’envisage pas d’interdire la fracturation hydraulique, technique controversée d’exploitation du gaz de schiste, mais va établir des règles pour répondre aux préoccupations environnementales qu’elle suscite, a déclaré mardi 16 juillet 2013, à Vilnius, le commissaire à l’Environnement, Janez Potocnik.

La Commission va présenter ses propositions d’ici à la fin de l’année afin de combler « certaines lacunes législatives graves », a-t-il dit.

« Il ne s’agit pas d’interdire la fracturation hydraulique au niveau européen », a expliqué à l’AFP M. Potocnik à l’issue d’une rencontre des ministres européens de l’Environnement à Vilnius.

« Notre but est de créer les conditions pour que cela soit fait d’une manière sûre et sécurisée », a-t-il ajouté.

La fracturation hydraulique, qui consiste à créer des fissures souterraines en injectant un mélange d’eau, de sable et de produits chimiques à haute pression pour libérer le gaz prisonnier de la roche, est déjà mise en oeuvre aux Etats-Unis, alors qu’elle fait l’objet d’une interdiction pure et simple en France depuis 2011.

La Pologne a donné son feu vert à l’exploration avec l’espoir de réduire sa dépendance vis-à-vis du gaz russe.

D’autres pays, comme la Roumanie, la Hongrie et l’Espagne, ont également accordé des permis d’exploration. La Lituanie a voté une loi le 30 mai qui ouvre la voie à un contrat de prospection et d’exploitation avec le groupe américain Chevron.

« Il existe différentes situations politiques et géographiques et également différentes évaluations du problème et c’est quelque chose que nous devons absolument respecter », a commenté M. Potocnik.

Texte AFP / Photo Janez Potocnik, commissaire à l’Environnement ©CommissionEuropéenne.eu

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Publié le mercredi 17 juillet 2013
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