Élargir l'offre scolaire publique : projet de création d'une école internationale à Differdange

Élargir l’offre scolaire publique : projet de création d’une école internationale à Differdange

Dans le but de diversifier l’offre scolaire publique, le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse entend mettre en place une école internationale à Differdange. Il est prévu que les premières classes commencent à fonctionner dès la rentrée 2016.

L’école en question fonctionnera selon les principes d’une école européenne agréée. Liée au système des écoles européennes par une convention d’agrément, elle offrira un enseignement fondé sur les programmes des écoles européennes. La formation mènera au baccalauréat européen ou donnera accès à une formation professionnelle internationale (qui sera mise en place dans plusieurs lycées techniques). L’administration, le financement et le personnel relèveront entièrement de l’Éducation nationale.

Trois ordres d’enseignement

L’école internationale à Differdange offrira trois ordres d’enseignement : une école européenne primaire, une école européenne secondaire et une voie préparatoire à l’école européenne.
Elle proposera deux sections linguistiques, l’une francophone, l’autre anglophone. Outre la langue de la section, les élèves choisiront à l’école primaire, une langue parmi le français, l’allemand, l’anglais et le portugais. Au secondaire, ils opteront pour une troisième langue entre ces langues. L’apprentissage du luxembourgeois en tant que langue d’intégration sera obligatoire pour tous les élèves de l’école primaire ainsi que des classes inférieures de l’école secondaire.

L’école internationale démarrera à la rentrée 2016 dans des structures provisoires à Differdange, sur un site à déterminer. Les écoles primaires et secondaires seront installées sur le plateau du funiculaire, réservé pour la construction du lycée à Differdange (qui sera donc intégré dans l’école internationale). Les classes de la voie préparatoire fonctionneront sur le site actuel du Jenker à Differdange.

Concrètement, il est prévu que l’école démarre en 2016 avec
•  une classe francophone et une classe anglophone de la première année de l’école primaire ;
•  deux classes francophones et deux classes anglophones de la première année de l’école secondaire ;
•  quatre classes préparatoires.

À terme l’école internationale accueillera quelque 1400 élèves. Elle ciblera prioritairement les jeunes de Differdange et de la région du sud. Suite au déménagement de l’Université du Luxembourg à Belval et l’implantation d’entreprises multinationales dans la région, la population de celle-ci s’internationalise de plus en plus. Une offre scolaire de qualité est un élément important dans la décision d’une entreprise, d’un investisseur étranger ou d’experts scientifiques de s’installer ou non au Luxembourg.

Hétérogénéité croissante de la population scolaire

Avec la mise en place d’une école internationale dans le sud du pays, l’Éducation nationale répond à l’hétérogénéité croissante de la population scolaire. Il est de la responsabilité de l’État de proposer un système éducatif public dans lequel chaque élève ait une chance de réussir, indépendamment de la langue parlée à la maison. Au-delà des efforts pour intégrer les élèves étrangers qui resteront au pays, l’offre de la nouvelle école internationale est adaptée aux besoins des jeunes résidant temporairement au Grand-Duché et appelés à continuer leur parcours dans un autre pays.

Les classes de l’école internationale à Differdange s’ajoutent aux offres internationales déjà en place, à savoir :
•  le bac international offert au Lycée technique du Centre (classes francophones) et à l’Athénée du Luxembourg (classes anglophones) ;
•  les classes menant au General Certificate of Secondary Education et aux examens du niveau A-level, offertes au Lycée Michel Lucius,
•  les sections francophones et anglophones de l’École européenne à Luxembourg-Kirchberg et à Bertrange-Mamer, auxquelles l’État luxembourgeois contribue financièrement et qui sont également accessibles aux enfants dont les parents ne travaillent pas pour une institution européenne.

Communiqué par le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse

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Publié le vendredi 21 novembre 2014
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