EDF divise par 2 ses émissions de CO2 en France

EDF divise par 2 ses émissions de CO2 en France

Le géant français a confirmé, le 16 juin dernier, une tendance à la baisse dans ses émissions de CO2. Surtout valable pour le territoire français, mais assurant que c’est également le cas sur ses sites en outre-mer et à l’étranger, EDF affirme ainsi être sur le point de point de franchir « une étape majeure dans la maîtrise de son empreinte carbone » en la divisant par deux, d’ici 2016.

Dans sa lutte contre le changement climatique, EDF franchit une étape majeure dans la maîtrise de son empreinte carbone, en divisant par 2 ses émissions de CO2 en France à horizon 2016. Il s’agit au total d’une réduction de 12 millions de tonnes de CO2 entre 1990 et 2016, résultat d’une politique industrielle volontaire et constante d’EDF en France et du Groupe à l’international. Sur la même période, la production d’électricité a augmenté de 26% (production annuelle de 469 TWh contre 371 TWh en 1990).

Les émissions spécifiques d’EDF en France continentale, c’est-à-dire la quantité de CO2 émise pour un kWh produit, ont été réduites de manière significative, passant de 67 g/kWh en 1990 à 35 g/kWh en 2013.

Cette tendance à la baisse se confirme année après année, et ce malgré une variabilité (de l’ordre de 25%) inhérente au climat et à l’hydraulicité par exemple, grâce à la stratégie industrielle déployée :

  • L’intégration du critère carbone dans les arbitrages industriels du Groupe entre les différents moyens de production, à la fois pour leur exploitation et les investissements à long terme. La modernisation du parc thermique à flamme. D’ici 2016, EDF aura fermé et remplacé des centrales charbon peu performantes (2.850 MW) par des cycles combinés gaz et des turbines à combustion (3.000 MW), technologies au rendement et aux performances environnementales nettement supérieures. Au total, sur la période 2012-2016, ces actions permettront de diminuer de plus d’un tiers les émissions de CO2 par kWh produit en France, pour le parc thermique.
  • L’exploitation du parc nucléaire, non-émetteur de gaz à effet de serre. C’est l’enjeu du programme de maintenance et de grands travaux engagé par EDF, vision industrielle à 10 ans, qui vise à améliorer la sûreté et la performance du parc nucléaire français.
  • L’optimisation de la production hydraulique, en modernisant les moyens de production. L’énergie hydraulique – sans émission de CO2 – fait d’EDF le leader européen des énergies renouvelables en puissance installée. Le développement des autres énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque). Le Groupe investit fortement dans ce domaine, il figure en 2013 au 5e rang européen de ces énergies (hors hydraulique) et au 1er rang européen pour le développement de parcs photovoltaïques.

Dans les systèmes insulaires (Corse et Outre-mer), territoires isolés, les émissions de CO2 enregistrent également une amélioration significative par le biais de la promotion de l’efficacité énergétique (13,5 TWh CUMAC de Certificats d’Economies d’Energie depuis 2006 pour la Corse et l’Outre-mer), du développement de nouveaux moyens de production ou encore de l’installation de moteurs diesel nouvelle génération.

Au niveau international, partout où il est présent, le Groupe EDF privilégie les solutions les plus performantes, en lien avec les politiques climatiques locales. En France, EDF produit une électricité à 96% sans émission de CO2, il émet 10 fois moins par kWh que la moyenne européenne.

Communiqué par EDF / Photo © Wikimédia

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Publié le mardi 17 juin 2014
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