« Un soutien d’autant plus important »

Quelles décisions avez-vous dû prendre en lien avec la crise du coronavirus ?

La première a été celle de s’organiser en interne pour pouvoir garantir la sécurité sanitaire de nos collaborateurs, et continuer à assurer de manière effective un service d’accompagnement et de conseil de qualité à nos entreprises. Un soutien d’autant plus important dans des moments aussi difficiles que ceux qu’elles ont dû traverser ces dernières semaines ! C’est ce que nous avons fait dès la semaine du 16 mars. Ainsi, à distance, une hotline a été mise en place, animée par une dizaine de collaborateurs en home office, en coordination journalière avec le ministère de l’économie et différentes administrations.

Parallèlement, une page Internet dédiée « Covid-19 », en langues française et allemande, a été créée sur www.yde.lu avec renvoi automatique sur www.cdm.lu. Elle s’est vue mise à jour d’heure en heure, dans le même temps qu’étaient rédigées et publiées des FAQ pour faciliter le flux de la hotline.

Comment vivez-vous ou avez-vous vécu ce blocage ?

Dense. Tout a été très dense, et très rapide. Nous avons vécu en quatre semaines ce que nous vivons en général sur plusieurs mois. Nous sommes passés d’une situation quasi normale à un confinement très strict en seulement quelques jours. Il a fallu s’adapter et réagir très rapidement, tant au niveau de nos missions d’accompagnement des entreprises qu’au niveau de notre travail au niveau politique.

Dans cette situation inédite, j’apprécie l’engagement et le dynamisme de toute notre équipe, plus soudée que jamais.

Quelle vision avez-vous de l ’avenir, du redémarrage, des solutions pour en sortir par le haut ?

Il faudra s’adapter à un monde qui ne sera plus comme avant, et ce pas seulement parce que le virus va nous accompagner dans les mois à venir. Une des priorités est de définir, ensemble, avec le gouvernement, les mesures de soutien économique pour l’Artisanat, et ce à court, moyen et long termes. Bref trouver les bonnes solutions pour éviter le pire. Et les artisans seront, j’en suis sûr, innovants et créatifs pour réagencer leur modèle économique et aller de l’avant, selon la formule « Handwierk makes it happen ».