Un nouveau département IT pour accélérer la transformation digitale

Un nouveau département IT pour accélérer la transformation digitale

Afin d’améliorer son expérience clients, mieux traiter les données et augmenter sa productivité, Creos a mis en place depuis le 1er janvier 2019 une nouvelle organisation, avec notamment la création d’un département IT dédié. Concrètement, qu’est-ce qui va changer ? En quoi ce nouveau département va-t-il avoir un impact sur le fonctionnement du gestionnaire de réseaux ? Jean-Marc Verdure, Chief Information Officer chez Creos, nous apporte des éléments de réponse.

Comment s’est mis en place ce nouveau département au sein de Creos ?

Jusqu’en 2018, Encevo prestait tous les services IT à destination des différentes entités du Groupe dont Creos. En 2017, la séparation des environnements de production de Creos et d’Enovos – les deux principales sociétés du Groupe Encevo – procédait déjà d’un besoin de ségrégation de l’IT de ces deux entités, dans le cadre réglementaire de l’unbundling[1]. La définition de la stratégie IT du Groupe réalisée l’année suivante a mis encore davantage en lumière les différences importantes entre les besoins informatiques des deux sociétés. L’équipe IT d’Enovos a dès lors reçu plus d’autonomie dans le développement de ses applications et le département IT central a migré d’Encevo vers Creos afin de rapprocher les informaticiens des équipes métier. Le département IT de Creos a également été transféré sur le site administratif de Creos à Strassen. Au-delà de ce besoin de rapprochement, il était important pour notre régulateur, l’Institut Luxembourgeois de Régulation (ILR), de s’assurer que nous disposions de nos propres ressources informatiques, et ceci d’autant plus à un moment où Creos doit relever d’importants défis en matière de digitalisation.

Quels sont ces importants défis auxquels vous faites allusion ?

Il y a d’abord les défis de tout département IT : assurer la disponibilité, la sécurité et l’intégrité de l’information, développer et améliorer des services informatiques qui répondent aux besoins du métier. Enfin, nous devons assurer notre mise en conformité avec les réglementations telles que le RGPD (Règlement Général pour la Protection des Données).

Il y a ensuite les projets : avec la digitalisation, l’IT est devenue partie prenante dans pratiquement toutes les initiatives. Nous devons gérer le parallélisme et les interdépendances entre un grand nombre de projets.

Nous devons également supporter un large portefeuille d’applications. Comme toute société d’un certain âge, nous avons accumulé un grand nombre de solutions customisées aux besoins du Groupe. Nous profitons des divers projets en cours afin de simplifier ce portefeuille et nous rapprocher de solutions standards plus faciles à maintenir.

Quelles sont vos premières priorités ?

Elles sont de deux ordres : la modernisation de l’infrastructure d’une part et le déploiement de nouvelles solutions applicatives d’autre part.

Du côté de l’infrastructure, nous enchaînons de grands projets qui vont la transformer en profondeur et nous permettre de supporter la digitalisation du Groupe et la croissance de nos activités. Après des investissements importants dans la sécurité informatique, notre objectif est de remplacer le réseau, d’améliorer notre connectivité Internet et de déployer une nouvelle station de travail. Ce projet, qui va de pair avec le remplacement de tous nos postes de travail et smartphones, va offrir une toute nouvelle expérience à nos utilisateurs ainsi que des outils collaboratifs performants. Nous préparons déjà 2020 qui verra le renouvellement complet de notre infrastructure (serveurs et stockage) et notre emménagement dans un nouvel immeuble à Merl qui permettra de valoriser davantage nos nouveaux outils de mobilité et de collaboration.

Du côté des projets métiers, il faut avant tout mentionner l’activation de nos compteurs intelligents et la mise en place des échanges entre LuxMetering (le groupement d’Intérêt économique chargé du comptage intelligent), les gestionnaires de réseau de distribution (comme Creos) et les fournisseurs d’énergie. Cette activation suppose de maîtriser des flux d’informations complexes supportés par une technologie qui l’est tout autant.

Pour n’en citer que quelques-uns, nous lançons également un projet CRM d’envergure, un projet d’extension de la gestion électronique de nos documents et divers projets de digitalisation de nos activités.

Combien de personnes travaillent dans votre département et quelles sont leurs compétences ?

Nous disposons d’une équipe de 75 collaborateurs – internes et externes – que nous étendons en fonction des projets.

Une équipe est consacrée à la gestion et au développement de l’infrastructure technique opérée par Creos pour les différentes entités du Groupe. On y retrouve des profils d’administrateur systèmes, réseaux, bases de données ou encore sécurité. C’est également cette équipe qui assure le premier et second niveau de support des utilisateurs sur les différents sites.

Une deuxième équipe est consacrée aux solutions métiers. On y retrouve des analystes techniques ou fonctionnels ainsi que des développeurs qui couvrent une large panoplie de compétences représentatives des domaines d’activité de Creos et d’Encevo.

D’autres fonctions essentielles complètent le dispositif telles que l’architecture de nos solutions, la sécurité de l’information ou la gestion de notre catalogue de services.

La mise en place d’un département IT au sein de Creos va-t-elle avoir une influence directe sur les clients finaux de Creos ?

Même si l’IT n’est pas en première ligne, la qualité des services de Creos dépend fortement de la qualité des outils et informations à la disposition des divers départements de la société. Je suis convaincu que le rapprochement organisationnel et physique des équipes aura des effets très bénéfiques car il permettra aux équipes IT de développer plus rapidement leur connaissance des activités de Creos et leur perception des défis d’un gestionnaire de réseau.


[1] Le principe de base de ce cadre réglementaire est une stricte séparation entre la gestion des infrastructures du réseau d’énergie (Creos) et les autres activités liées à l’énergie, telles que la production, la vente, l’achat et le commerce (Enovos).

Actualité tirée du blog Creosnews

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Publié le mercredi 17 juillet 2019
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