Rapport Planète Vivante 2018 : 60% des populations d'animaux sauvages perdues en 40 ans

Rapport Planète Vivante 2018 : 60% des populations d’animaux sauvages perdues en 40 ans

Le Rapport Planète Vivante, publié tous les deux ans par le WWF, met en avant des données sur la biodiversité et sur le rapport entre l’homme et son écosystème. Aujourd’hui, les faits sont là : en 40 ans, nous avons perdu 60% des populations d’animaux sauvages sur Terre.

Le braconnage et le trafic illégal ont considérablement réduit la population de tigres. On en compte moins de 4000 aujourd’hui.

Ces espèces qui disparaissent

Dégradation et perte d’habitat, surexploitation, réchauffement climatique, voici 3 exemples d’espèces recensées par l’Indice Planète Vivante, dont les populations ont fortement diminué.

  • L’éléphant africain (Tanzanie)
    Entre 2009 et 2014, la population d’éléphants dans le Selous-Mikumi en Tanzanie a diminué de 66%. Depuis 1976 l’espèce a subi un déclin de 86% notamment en raison du braconnage. Le braconnage et le commerce illégal sont des formes importantes de surexploitation entraînant la mort de 3 éléphants par heure, 2 tigres par semaines, 3 rhinocéros par jour.
  • L’Orang-outan de Sumatra et de Bornéo
    Autrefois présent sur tout le continent asiatique, l’orang-outan subsiste aujourd’hui à l’état sauvage que sur les îles de Sumatra et de Bornéo. Or, ces deux îles sont soumises à un déboisement toujours plus effréné, du fait de l’industrie du bois, des plantations de palmiers à huile et de diverses exploitations agricoles. La destruction et la fragmentation de leur habitat, qui a atteint 55% en 20 ans à Bornéo, représentent la plus grande menace pour ces mammifères. A titre d’exemple, les effectifs du orang-outan du parc national de Gunung Leuser (Indonésie) sont passés de plus de 5000 en 1993 à 2500 en 1998.
  • Les manchots Adélie (Antarctique)
    L’augmentation rapide de la température en Antarctique occidental (jusqu’à +2,8°C) au cours de la seconde moitié du XXe siècle, a affecté de manière dramatique l’habitat et la disponibilité de nourriture des manchots. La diminution de l’étendue de la banquise a notamment causé un déclin des manchots Adélie, adaptés à la glace et a eu un impact également sur leur approvisionnement alimentaire, entraînant une compétition entre les différentes populations de manchots. Sur la minuscule île Signy, située dans l’Antarctique occidental, la diminution du krill antarctique, proie préférée des manchots, a provoqué une diminution de 42% des manchots Adélie et de 68% des manchots à jugulaire.

Rapport Planète Vivante

Communiqué WWF

Communiqué
Publié le mercredi 31 octobre 2018
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