Marquer par son passage, plus que par son empreinte

Marquer par son passage, plus que par son empreinte

Chacun de nos déplacements est une source supplémentaire d’émissions de gaz à effet de serre. En voyageant en toute conscience, il est toutefois possible d’apporter un impact positif pour les régions visitées, et de compenser ce qui ne peut être évité.

Bollig Tours, expert luxembourgeois du tourisme international depuis des décennies, a tout récemment lancé sa nouvelle marque Planet B. « À travers notre expérience, nous avons pris conscience de l’importance de soumettre nos voyages aux critères de durabilité », introduit Susanne Salm, manager produits et qualité, coordinatrice RSE de Planet B. L’équipe d’experts multilingues a déjà pu accompagner une partie de la clientèle de Bollig Tours dans cette transition vers des voyages plus durables.

Comment limiter l’impact carbone de nos vacances ?

« Lors de nos voyages en groupe ou individuels, nous évitons autant que possible les vols intérieurs et privilégions le train ou tout simplement la visite d’une région en profondeur, parfois à vélo ou à pied. Nous séjournons dans des hébergements durables - de l’hôtel 5* au homestay -, privilégions la cuisine locale et veillons bien sûr à ce que les visites que nous effectuons sur place n’aient pas d’impact négatif sur la population locale, sa culture et la nature. Il nous tient à cœur de sensibiliser aussi bien les voyageurs que la population à la préservation de l’environnement. »


« Dans de nombreuses régions du monde, les discussions avec les populations locales révèlent que la durabilité fait déjà partie intégrante de leur vie quotidienne. De nombreux hôtels ont des certifications, évitent le plastique et protègent la nature environnante. Certains donnent également des formations aux populations locales afin de les sensibiliser aux beautés et à l’importance de leur nature et des écosystèmes. »

Susanne Salm, Planet B

Les destinations européennes, pour un tourisme de relative proximité, sont au programme : randonnées à Majorque, visites de vignobles en Italie…

Mais comme les vols long-courriers continuent d’attirer les clients, cela n’aurait guère de sens de les supprimer. D’autant plus que la population locale profite grandement du tourisme durable dans le cadre d’un voyage responsable. « Nous compensons toutes les émissions de CO2 qui ne peuvent pas être évitées (vols et prestations terrestres). Cette compensation est incluse dans le prix du voyage. Bien sûr, voyager de manière durable implique des coûts plus élevés, qui reflètent logiquement des choix conscients. »

Voyage international, profit local

La durabilité, vue par Planet B, doit aussi rimer avec équité : « Il est important pour nous qu’une grande partie du prix du voyage reste dans les régions visitées, afin de faire tourner l’économie régionale ». Les chaînes hôtelières et entreprises internationales sont donc reléguées au second plan, derrière les acteurs locaux. « Une rémunération et des conditions de travail décents, de même que le bien-être des populations sont au cœur de nos engagements. »


« Nous essayons toujours de supporter les personnes qui agissent favorablement envers leurs populations ou la nature. »

Susanne Salm, Planet B

Les itinéraires proposés par Susanne Salm et son équipe promettent des échanges riches et une immersion complète, dans le respect mutuel.

Cette année, Fairtrade Lëtzebuerg a accompagné Planet B dans la planification d’un voyage au Costa Rica. Pendant plusieurs jours, les voyageurs enthousiastes ont pu rencontrer des producteurs locaux et découvrir de façon immersive ce que le commerce équitable peut apporter.

Lors d’un autre voyage en Inde - avec des nuitées dans des hôtels 5* certifiés -, les voyageurs de Planet B ont rendu visite à une ONG locale qui s’occupe de l’éducation des femmes défavorisées. Ce programme en Inde inclut également une rencontre avec une famille noble, afin de mettre plusieurs facettes d’une culture en lumière.

Suivez le guide

En plus des voyages de groupes, des options en solo ou en famille sont bien entendu possibles. Quelles que soient les destinations, les guides seront locaux, car ils sont les meilleurs ambassadeurs de leur propre pays. Les voyages en groupe sont organisés en fonction des langues parlées, pour le confort de tous.


« Je voyage 2 à 3 fois par an dans de nouvelles régions, jusqu’alors inconnues, et je rencontre les gens sur place. Même pendant mes vacances, j’ai toujours les yeux et les oreilles ouverts pour découvrir de nouveaux projets, des hébergements particuliers et des endroits passionnants. J’aime découvrir de nouvelles choses et m’immerger dans d’autres cultures. Cela permet de créer des itinéraires variés. Quand on travaille dans le tourisme, il faut y mettre tout son cœur. »

Susanne Salm, Planet B

Susanne Salm travaille dans le tourisme depuis 35 ans, dont 20 ans chez un leader du marché des voyages d’études et des voyages sophistiqués et durables. « Je suis donc familiarisée avec le thème du voyage durable depuis les années 90 et je peux m’appuyer sur de nombreuses années d’expertise. Mes collègues travaillent également dans l’industrie du tourisme depuis de nombreuses années. »

Fin novembre, le site planetb.travel sera accessible en anglais et français, en plus de l’allemand. Au sein de l’agence d’Echternach, l’équipe se tient à disposition pour conseiller et vous ouvrir à de nouveaux horizons. Prenez donc soin de marquer les populations par votre passage, plus que par votre empreinte carbone.

Marie-Astrid Heyde
Article tiré du dossier du mois « INCO₂MPATIBLES »

Article
Publié le jeudi 19 octobre 2023
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