Logement et précarité : le regard d'Alexandra Oxacelay

Logement et précarité : le regard d’Alexandra Oxacelay

La crise du logement et les moyens d’en sortir : le témoignage de la directrice de la Stëmm vun der Strooss dans un ouvrage édité par la Fondation Robert Krieps

Le sujet de la crise du logement au Luxembourg a de nouveau défrayé la chronique ces dernières semaines. La pandémie, la guerre contre l’Ukraine, la hausse des prix et des coûts de l’énergie, tout cela entraîne un risque croissant de pauvreté et se reflète bien sûr également dans la situation du logement.

Mais la pénurie de logements au Luxembourg est connue pour être un problème majeur depuis longtemps, avec de nombreuses questions sans réponse. Ces questions sont abordées dans le livre récemment paru La crise du logement au Luxembourg et les moyens d’en sortir édité par la Fondation Robert Krieps.

Marc Limpach et Max Leners rentrent dans l’histoire, explorent les causes et les solutions de la crise du logement et donnent la parole à divers experts tels que Denis Scuto, Antoine Paccoud et bien d’autres.

Marchands de sommeil

Dans une interview accordée à Max Leners, la directrice de la Stëmm vun der Strooss, Alexandra Oxacelay, fait également part de sa vision de la situation, notamment à l’égard des personnes issues des classes populaires, qui survivent dans la pauvreté, qu’elle connaît très bien via la Stëmm et dont elle sait à quel point leur situation est critique.

L’entrevue parle de ces personnes qui vivent dans la rue parce qu’elles n’ont pas les moyens d’acheter un appartement, mais aussi de personnes qui ont un appartement mais qui ne peuvent pas le chauffer en raison des coûts élevés.

Alexandra Oxacelay évoque aussi le phénomène des « Cafés-Zëmmer », qui malheureusement est souvent la dernière solution pour les désespérés du fait de leur situation précaire : « Les marchands de sommeil exploitent le sort des plus démunis de notre société ».

Travailleurs pauvres

Au cours de la conversation, l’attention se tourne vers une autre question très actuelle, celle des « travailleurs pauvres ».

Alexandra Oxacelay explique ici que la clientèle de la Stëmm comprend aussi, malheureusement depuis longtemps, des personnes qui ont un emploi mais qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts dès le milieu de mois.

Si vous souhaitez plus d’informations et d’opinions sur la crise du logement, vous pouvez trouver le livre La crise du logement au Luxembourg et les moyens d’en sortir dans toutes les bonnes boutiques spécialisées au prix de 35,00€.

Pour plus d’informations : http://stemm.lu/

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Communiqué
Publié le lundi 7 novembre 2022
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