La qualité de l'air, après le bruit

La qualité de l’air, après le bruit

Le gouvernement vient d’avaliser le projet de plan national relatif à la qualité de l’air. Il va faire aussi l’objet d’une consultation publique, dès ce 13 janvier, via la plateforme dédiée, à la suite des consultations portant sur les différentes pollutions par le bruit. Et d’autres suivront par cette voie numérique.

En conseil de gouvernement, les ministres ont marqué il y a peu leur accord avec le projet de plan national relatif à la qualité de l’air, visant à atteindre les valeurs limites pour le dioxyde d’azote dans l’air ambiant.

Le communiqué officiel explique : « Les modalités et conditions dans lesquelles des plans relatifs à la qualité de l’air sont à élaborer afin d’atteindre la valeur limite sont précisées dans l’article 24 du règlement grand-ducal modifié du 29 avril 2011 portant application de la directive 2008/50/CE concernant la qualité de l’air ambiant. Le plan comporte des prévisions pour les immissions futures et ceci jusqu’en 2023. En outre, il analyse l’effet d’un certain nombre de mesures dans le domaine des infrastructures de transport et de l’organisation de la mobilité. Conformément à la réglementation en vigueur, le projet de plan fera l’objet d’une enquête publique ».

Consultations publiques avant finalisation

C’est une suite logique aux consultations publiques lancées le 1er octobre dernier par l’Administration de l’Environnement. Des consultations publiques sur des plans d’action liées aux thématiques du bruit et de la qualité de l’air. « Les contributions ainsi faites seront, dans la mesure du possible, prises en compte lors de la finalisation des plans, précisait-on sur le portail dédié.

On notera que les plans d’action sur le bruit peuvent être téléchargés :

Pour ces plans, la consultation publique a pris fin le 15 décembre dernier.

Une consultation publique a aussi été organisée pour le programme national de lutte contre la pollution atmosphérique (NAPCP) afin d’atteindre les plafonds nationaux des émissions fixés au niveau européen pour cinq polluants : le dioxyde de soufre (SO2), les composés organiques volatils non méthaniques (COVNM), l’ammoniac (NH3), les oxydes d’azote (NOx) et les particules fines (PM2,5).

Début ce 13 janvier

Le plan national de la qualité de l’air est donc en cours. Il a été élaboré suite aux dépassements de la valeur limite annuelle pour le dioxyde d’azote (NO2) dans l’air ambiant, dans les années précédant 2020. Ces dépassements ont été constatés à sept emplacements situés le long de routes à circulation intense sur le territoire des communes suivantes : Hesperange, Bascharage, Esch-sur-Alzette, Differdange, Ville de Luxembourg, Remich et Echternach.

Le plan fournit des prévisions pour les immissions aux emplacements critiques jusqu’à l’année 2023 et encadre la mise en œuvre d’actions ciblées afin de parvenir à réduire la pollution de l’air ambiant par le dioxyde d’azote (NO2) jusqu’en 2024 au plus tard.

Dès ce mercredi 13 janvier, et jusqu’au 13 mars 2021, les citoyens et les communes peuvent consulter le plan dans son entièreté et émettre leur avis à l’Administration de l’environnement via la nouvelle plateforme électronique www.enquetes-publiques.lu. Toutes les informations sur cette enquête publique peuvent être consultées sur www.emwelt.lu dans la rubrique actualités.

Cette procédure d’enquêtes publiques en mode numérique devrait devenir une nouvelle norme de consultation citoyenne. Les services du ministre chargé de la digitalisation, Marc Hansen, ont recensé une cinquantaine de procédures qui pourraient faire l’objet d’une consultation publique virtuelle, accessible via myguichet.lu.

Alain Ducat

Photo Licence Creative Commons/Cayambe : Station de mesure de la qualité de l’air à Luxembourg - Square Churchill.

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Publié le mardi 12 janvier 2021
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