Fondation Follereau : 5 centres de santé ouverts en 2021

Cette année encore, la Fondation Follereau Luxembourg est fière de vous présenter son rapport annuel retraçant toutes les activités réalisées sur l’année 2021. Celles-ci restent tournées vers le même objectif : la promotion de la qualité de vie des communautés africaines les plus vulnérables.

En effet, la Fondation Follereau a continué de s’engager à travers ses projets dans les domaines de la santé, de la protection, de l’éducation et de l’aide d’urgence pour permettre aux communautés bénéficiaires de vivre dignement et de manière autonome.

Avec le soutien de ses neuf partenaires locaux, la Fondation Follereau Luxembourg a pu continuer de développer des projets concrets dans ses pays d’interventions et profiter à plus de 300.000 bénéficiaires. Ses partenaires locaux permettent, au vu de leur connaissance du terrain et de leur proximité avec les communautés bénéficiaires, d’évaluer les besoins de la population et d’y répondre avec des solutions adaptées et pérennes.

En 2021, cette détermination a permis à cinq centres de santé d’ouvrir leurs portes. Ces centres se situent dans des régions rurales du Mali, du Togo, du Bénin et du Burkina Faso et permettent de lutter contre les déserts médicaux facilitant ainsi l’accès aux soins des bénéficiaires vivant dans ces zones reculées. Ainsi, le centre de Kayimdi au Burkina Faso a répondu aux besoins sanitaires de 1.514 habitants grâce à l’ouverture, en son sein, d’une maternité, d’un dispensaire et d’une pharmacie.

Grâce aux centres de santé et à l’engagement de la fondation pour la santé maternelle et infantile, 12.443 naissances assistées médicalement ont eu lieu dans l’ensemble des zones d’intervention. Dans le centre de santé communautaire de Ségou, 15.155 femmes ont pu bénéficier de consultations prénatales et 5.213 ont pu accoucher dans des conditions sanitaires décentes.

L’année 2021 aura aussi été marquée par la continuité de nos actions de sensibilisation contre les mutilations génitales féminines. En effet, au Mali, dans trois villages de la commune de Mandé, des conventions d’abandon de ces mutilations ont été signées. Ces actions de sensibilisation prennent deux formes, certaines sont destinées à des professionnels et d’autres sont des séances grand public. Ainsi, à Koulpélogo au Burkina Faso, 75 professionnels issus du secteur judiciaire et 56 villages ont été formés à la question des mutilations génitales féminines. Par ailleurs, sur le même sujet, 3.000 personnes ont pu être touchées via des émissions de jeux radiophoniques grand public. De plus, 72 femmes souffrant des séquelles de l’excision ont bénéficié d’une chirurgie réparatrice ainsi que d’un soutien psychologique.

La fondation développe des projets dans le domaine de l’éducation pour permettre à des jeunes filles et jeunes garçons de pouvoir s’assurer un avenir plus serein.

.

En 2021, le premier atelier du centre de formation professionnelle a été construit à Doumè à Savalou au Bénin. Cet atelier est destiné à la formation en maçonnerie et permettra à la première promotion de débuter à l’automne 2022. En 2022 suivra la construction de l’atelier de menuiserie pour finalement arriver à quatre filières de formations professionnelles en fin de projet. Au centre professionnel des jeunes jardiniers de Dédougou au Burkina Faso, 90% des élèves ont réussi leur certification de formation professionnelle qui leur facilitera autonomisation et intégration sur le marché du travail local.

À Kaloukro en Côte d’Ivoire, 45 filles, souvent même des mères très jeunes, ont pu être accueillies et formées en couture, pâtisserie et coiffure. Cette formation professionnelle permet à ces jeunes femmes d’acquérir des compétences mais aussi de pouvoir suivre des séances de sensibilisation sur le thème de la santé maternelle et infantile. Cette année, 37 séances de sensibilisation ont été dispensées et ont pu bénéficier à ces jeunes filles.
En effet, la sensibilisation des communautés bénéficiaires sur diverses thématiques est une caractéristique transversale à tous nos projets afin de pouvoir prévenir les pratiques pouvant compromettre leur santé et celle de leurs enfants. En effet, au-delà du volet curatif immédiat, la prévention, via les sensibilisations notamment, joue un rôle crucial dans le travail quotidien de la Fondation, et cela, aussi bien en Afrique qu’au Luxembourg.

Nous tenons à remercier nos donateurs, nos bénévoles et nos mécènes pour leur soutien qui nous permet chaque année, de poursuivre le développement de projets aux côtés de nos partenaires locaux de confiance pour améliorer les conditions de vie des populations bénéficiaires. Retrouvez toutes les avancées de cette année dans le nouveau rapport annuel 2021.

Le rapport est disponible sur le site de la Fondation et sur ISSUU.

Communiqué de la Fondation Follereau Luxembourg