Cessez d'augmenter vos salariés, souciez-vous plutôt de leur bonheur au travail.

Cessez d’augmenter vos salariés, souciez-vous plutôt de leur bonheur au travail.

Pourquoi les CEOs devraient se préoccuper du bonheur de leurs employés(ées) ? et particulièrement au Luxembourg.

Avant toute chose, c’est quoi le bonheur ? Les « Sciences of Happiness » définissent le bonheur selon deux vecteurs : les émotions positives et le sens de notre vie. Bien que la recherche sur le bonheur soit relativement récente dans l’histoire humaine (40 ans tout au plus), nous savons que les émotions positives ainsi qu’un vrai sens de notre vie sont déterminants.

En clair, il est important de se trouver le sens de notre vie et parallèlement de vivre des moments heureux assez régulièrement.

Quantité d’études récentes démontrent que le fait d’être dans un état positif régulier augmente la productivité de 31%, améliore les prises de décisions, accroit la collaboration et la créativité, et renforce notre capacité de résistance au stress. Sachez que dans la Grande Région la plupart des absences sont principalement liées à des conditions de travail dégradées et que les sociétés soucieuses d’un climat harmonieux jouissent d’un taux d’absentéisme quasi nul.

La finance est autre argument assez inattendu et qui plaide également en faveur de la bienveillance au travail. Je parle ici de l’inexorable jeu où chaque salarié cherche perpétuellement à être augmenté. Quand je raconte à mes enfants que j’ai démarré ma carrière à Nice il y a 25 ans avec un salaire de 900 € net par mois, ils n’en reviennent pas. Alors évidemment, j’ai plusieurs fois augmenté mes revenus depuis, mais en parallèle, j’ai été « victime » d’un phénomène que Dacher Keltner – directeur de The Greater Good Science Center à l’université de Berkely – appelle le « set point ». Nous sommes tous « dotés » d’un état de bonheur moyen (une ligne de base). Et après chaque événement majeur de notre vie, qu’il soit négatif ou positif, nous retrouvons tout naturellement notre niveau de bonheur moyen initial, après quelques jours/semaines. Et il est vrai que, bien qu’ayant nettement augmenté mes revenus depuis mes débuts, je me suis très vite habitué à chaque fois à mon nouveau train de vie ; mon état de bonheur s’est chaque fois réajusté après quelque temps.

En d’autres termes, messieurs, mesdames les CEOs et CFOs, plutôt que de chercher à vos collaborateurs(trices) à, investissez plutôt dans des programmes d’harmonisation et de bienveillance au travail. Solliciter des personnes telles que moi a certes un coût mais le retour sur investissement est triple.

  • Augmentation de la productivité
  • Augmentation de l’engagement et réduction de l’attrition
  • Amélioration de l’image de votre entité, aussi bien en interne que sur le marché

Hâtez-vous de vous poser les bonnes questions et lancez un programme de Happiness at work pour des raisons de croissance économique ; il se peut très bien que vos concurrents aient déjà entamé le leur.

Allagi, Société Coopérative d’Impact Sociétal à Luxembourg œuvre en ce sens. Sa mission : « Accompagner chacun, quel que soit son âge, à grandir en discernement et en humanité, à penser par soi-même et à réfléchir avec les autres, à argumenter, à être plus attentif, à respecter l’autre dans sa différence et le vivant dans son ensemble, autant de compétences pour construire une société plus juste, plus consciente, plus altruiste, plus heureuse. ».

Actualité de notre partenaire Allagi, article écrit par Kamel ABID

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Publié le mardi 7 avril 2020
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