Sensibiliser au don d'organe

Sensibiliser au don d’organe

Le ministère de la Santé participera au 6e marathon d’Indoor Cycling à la Foire Luxexpo, le 12 octobre 2014, de 10h à 19h pour sensibiliser la population à ce problème et informer sur le don d’organes.

Besoin de reins, de foies, de cœurs, de poumons...? Alors que les progrès de la médecine sont constants, les listes d’attente des patients souffrant de la défaillance d’un de leurs organes vitaux et en attente de greffe sont toujours trop longues. Aujourd’hui, en Europe, plus de 50.000 personnes sont sur les listes d’attente pour une greffe d’organe. Chaque jour, douze d’entre elles décèdent, faute d’organe disponible.

D’après Eurotransplant, 15.035 personnes étaient inscrites sur la liste d’attente de transplantation au 31 août 2014. Pour aider ces personnes, il est important que chaque citoyen pense à prendre ses responsabilités et fasse son choix, mais parler du don d’organes avec ses proches n’est pas toujours facile.

Au Luxembourg comme ailleurs, le nombre d’organes disponibles ne suffit pas pour répondre aux besoins des malades en attente d’une transplantation d’organe. Neuf explantations d’organes ont pu être réalisées au Luxembourg en 2008, aucune en 2009, trois en 2010, neuf en 2011, quatre en 2012 et huit en 2013. Malgré cela, il y a environ 65 malades chaque année sur la liste d’attente pour une greffe au Grand-Duché. Plus ou moins un tiers de ces patients sont greffés par an. Chaque année un nombre croissant de personnes décèdent, faute d’avoir pu être transplantées à temps. Nous pouvons donc parler de pénurie de donneurs d’organes en Europe et au Luxembourg.

Luxembourg-Transplant fait partie du réseau européen Eurotransplant, qui regroupe aussi l’Autriche, la Belgique, la Croatie, l’Allemagne, la Hongrie, les Pays-Bas et la Slovénie. C’est l’association qui coordonne les activités de transplantation et de prélèvement au Luxembourg.

Même si la dernière étude Eurobaromètres indique qu’une grande partie de la population luxembourgeoise se déclare favorable au don d’organes, seulement une minorité de personnes portent une carte de donneur d’organes sur elles, ceci malgré notre législation qui est basée sur le consentement présumé, et malgré de nombreuses campagnes d’information et de sensibilisation à ce sujet auprès de la population.

Informez-vous, réfléchissez au don d’organes, parlez-en à votre famille et à votre entourage

Par cette loi sur le Consentement présumé, chacun de nous est considéré comme donneur potentiel, à moins de s’y être opposé de son vivant par écrit. L’équipe médicale en charge d’un donneur d’organes potentiel s’efforce toujours, en pratique, de recueillir la position du défunt vis-à-vis du don d’organes auprès de ses proches. Lorsque la volonté du défunt n’est pas connue, ses proches sont malheureusement soumis alors à une lourde charge émotionnelle dans une situation difficile et souvent inattendue. Dès lors, le pourcentage de refus reste élevé.

Le don d’organes est un acte anonyme, gratuit, et un acte de générosité et de solidarité qui sauve des vies

Afin que chacun puisse s’informer sur le don d’organes, et prendre sa décision, le ministère de la Santé, en collaboration avec Luxembourg-Transplant, met à disposition du public un dépliant d’informations sur le sujet, ainsi que le passeport de vie, une petite carte au format de carte bancaire qu’on peut compléter et porter toujours sur soi. Le dépliant et la carte peuvent être commandés gratuitement par téléphone ou fax (tél. : 247-85569, fax : 46 75 28), ou être téléchargés sur le portail santé : www.sante.lu , et www.dondorganes.lu , où on peut aussi trouver de nombreuses réponses à ses questions, relatives au don d’organes.

Une application pour smartphones sera également lancée prochainement, grâce à laquelle chacun pourra notifier sa décision en matière de don d’organes en créant son profil, avec la possibilité de l’envoyer à sa personne de confiance la plus proche.

Des informations supplémentaires sur : www.sante.lu ou www.dondorganes.lu

Communiqué par le ministère de la Santé et la Direction de la santé

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Publié le mercredi 15 octobre 2014
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