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Présentation des orientations futures de la politique de l'emploi et du premier tableau de bord du marché de l'emploi

Présentation des orientations futures de la politique de l’emploi et du premier tableau de bord du marché de l’emploi

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire, Nicolas Schmit, a présenté le vendredi 24 octobre 2014 les orientations futures de la politique de l’emploi et le premier tableau de bord du marché de l’emploi réalisé par l’Observatoire de l’emploi (RETEL).

Une politique de l’emploi efficace nécessite des réajustements continuels et l’adoption de nouvelles orientations permettant de répondre rapidement aux besoins du marché de l’emploi. Les instruments en place doivent régulièrement être revus afin de garantir leur efficience ainsi que l’optimisation de leur impact en termes de lutte contre le chômage.

De nouvelles adaptations du dispositif actuel sont devenues indispensables. Les efforts seront renforcés pour investir encore davantage dans les personnes pour les accompagner dans l’acquisition de compétences et de qualifications qui leur ouvriront de nouvelles perspectives sur le marché du travail.

Trois éléments clés contribuent à la réussite d’une telle politique :

· il faut connaître le profil des demandeurs d’emploi : la réforme de l’ADEM vise en partie cet objectif ;

· il faut connaître les besoins du marché du travail : la mise en place de l’Observatoire de l’emploi (RETEL) répond à ce besoin, par la création de nouveaux indicateurs tels que ceux présentés dans le nouveau tableau de bord de l’emploi et qui seront complétés ;

· il faut s’assurer que les instruments en place sont efficaces : le RETEL a pour mission de renforcer l’évaluation des politiques d’emploi existantes.

Le premier tableau de bord de l’Observatoire de l’emploi met en lumière les flux de main-d’œuvre plutôt que les stocks de main-d’œuvre et constitue une étape importante dans le développement de l’observatoire.

Des mouvements importants sur le marché du travail luxembourgeois

Au 30 juin 2014, on comptait 377 400 salariés au Luxembourg, contre 368 800 fin juin 2013. Au cours de ces douze mois, le nombre de salariés a donc augmenté de près de 8 600 unités (+2,3%).

Derrière cette croissance annuelle du nombre total de salariés se cachent de nombreuses entrées et sorties du marché du travail. Ainsi, sur cette même période 118 500 recrutements de salariés ont été réalisés, alors qu’on compte par ailleurs 109 900 fins de contrat, dont 5 100 (4,6%) correspondent à des départs à la retraite.

Si l’on exclut le travail intérimaire, qui représente environ 1/5e des flux de main-d’œuvre, ce sont 95 800 recrutements et 86 900 fins de contrats qui ont été réalisés sur le marché du travail luxembourgeois.

Ces recrutements (qui peuvent être effectués soit pour remplacer une personne qui a quitté l’entreprise soit pour occuper un nouveau poste créé par l’entreprise) représentent en moyenne 26% du stock total d’emplois salariés. Leur nombre oscille entre 5 200 et 11 600 selon les mois. Les fins de contrat représentent, quant à elles, 23% du stock d’emplois et varient entre 6 000 et 9 100.

Il s’agit ici de chiffres inédits pour le Luxembourg, qui montrent que les mouvements sur le marché du travail luxembourgeois sont bien plus importants que ne le ferait penser la seule variation du stock d’emplois (création nette d’emplois).

Communiqué par le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidarité

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Publié le lundi 27 octobre 2014
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